Prix du numéro 10 centimes

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. _pa

Neuvième Année. — N

⁰

50.

Prix du numéro 10 centimes

Jeudi 20 Juin 1895.

Bureaux: Rue de la Serre, 27.

ABONNEMENTS Un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste. Paraissait le Jeudi et le Dimanche a la Cfcaux-de-Foids.

ANNONSES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

Oi'S'iint» «le l a Société i n t c r c a n t o n a l c d e s I n d u s t r i e s tin J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s p r o f e s s i o n n e l s .

Abonnements

Nous prions nos abonnés de Suisse de vouloir bien réserver bon accueil au remboursement que nous prenons de leur abon- nement du 2

^me

semestre de l'an- née 1895.

L'Administration du journal.

A propos de la dissolution du Comptoir général des Ebauches

On nous écrit :

Dans l'article que vous avez consacré à la dissolution du Comptoir, vous avez signalé le risque de voir le stock de la Société être jeté sur le marché, ce qui provoquerait naturelle- ment une baisse considérable des prix des ébauches. Ge risque sera-t-il évité, cela dépend de la sagesse des liquidateurs du Comptoir.

Une petite histoire très jolie et très vraie que je vous demande la permission de vous ra- conter, pourra servir d'indice.

Chez les fabricants d'horlogerie — dont je fais partie — on a toujours proclamé bien haut la nécessité d'une organisation quelcon- que de la branche des ébauches ; il fallait régulariser les prix, réformer le crédit, ame- ner, enfin, la stabilité du marché de l'ébauche, ce qui n'empêchait pas certains établisseurs d'user de toutes sortes d'arguments, pour per- suader au Comptoir do les traiter plus avan- tageusement que les autres, pour ceci ou pour cela, à défaut de quoi ils se verraient obligés d'aller à la dissidence.... d'où ils sortaient peut-être.

Oh affirme que le Comptoir a eu parfois le tort de céder à ces menaces plus ou moins déguisées, ce qui n'a pas empêché d'ailleurs la dissidence de vendre des milliers et des milliers de douzaines, même de se développer, affirmait-on, au détriment des fabriques du Comptoir.

Mais j'arrive à mon histoire. Ces mêmes établisseurs — probablement — toujours rem- plis de sollicitude envers l'industrie en général, se sont émus par avance des suites possibles de la dissolution, ont discuté les mesures de salut public qu'il convenait de prendre et, après discussion approfondie, ont compris

qu'ils étaient tout désignés pour sauver la situation. On va voir comment.

Ils ont fait le petit raisonnement suivant:

Puisque l'on peut prévoir que le Comptoir ne saura pas liquider clans des conditions

"normales et que les fabriques, une fois en possession de leur stock, s'empresseront de le livrer à tout prix à la clientèle, nous, qui com- prenons mieux les vrais intérêts de l'industrie, nous allons acquérir ce même stock, dans le seul but d'empêcher la baisse des prix et la débâcle générale qui l'accompagnera.

Mais comme il y a toujours un aléa dans une opération commerciale, nous le couvrons en offrant un prix très bas, ce qui est con- forme aux notions les plus élémentaires du trafic industriel.

On discuta et on arrêta ce qui suit:

1° Offre au Comptoir ou à ses liquidateurs d'acheter tout le stock, au prix moyen de fr.... par douzaine. 2° Engagement formel de n'en pas revendre une seule douzaine au- dessous des prix du jour. — Dissons, pour mémoire, que le prix qu'il s'agissait d'offrir était de (50 à 70 °/o au dessous des prix du Comptoir. —

Ici s'arrêtent m?s renseignements positifs. Je ne sais si l'offre a été faite au Comptoir et s'il a eu l'occasion de la refuser. Mais cette ma- nière de parer aux suites possibles de la dis- solution me fait rêver et j'espère bien que si la combinaison dont je viens d'esquisser les grandes lignes, devait être présentée au Comptoir, il s'empresserait de ne pas entrer en matière.

On voit d'ici ce que serait devenu, dans la pratique, cet engagement de ne pas revendre le stock au-dessous des prix du four.

Comme qu'il en soit, la partie de ce stock utilisée directement par les auteurs de la...

combinaison, ne leur aurait coûté que fr...

chaque douzaine et il ne faut pas être né malin pour calculer la baisse énorme qu'ils auraient été en mesure de faire sur le prix de vente de leurs montres.

On a échappé à ce danger, relombera-t-on dans un autre ?

Un établisseur

qui déplore la chute du Comptoir.

Information

Les fabricants d'horlogerie q u i rece- vraient des demandes d'échantillons,

de prix-courant, o u des commandes, de la maison

Gh^s H e a r n e , M a n c h e s t e r , simulant, actuellement, un domicile à

Cologne.

sont invites à p r e n d r e des renseignements au secrétariat de la Chambre cantonale du commerce, r u e de la Serre, 27, à la Chaux-de-Fonds.

Secrétariat de la Chambre cantonale.

Ecole d'horlogerie et de mécanique de la Chaux-de-Fonds

De temps à autre on voit paraître dans les j o u r n a u x :

On demande p o u r tel ou tel endroit, un ouvrier horloger rhabilleur, capable, connaissant bien la m o n t r e simple, la montre compliquée et la pendulerie. U n bon gage est assuré ; prière d'envoyer les attestations et recommandations n é - cessaires. Inutile de se présenter sans d e b o n s certificats. Ces annonces, diverses lettres adressées à la Commission d e l'Ecole p o u r d e m a n d e r soit des rensei- gnements, soit l'envoi de jeunes gens ayant l'ait u n apprentissage sérieux p o u r l'aire de b o n s rhabilleurs, la difficulté de trouver, môme s u r place u n ouvrier excellent rhabilleur; avaient dès l'année 1880, appelé ses réflexions sur ce point.

Aussi ses rapports annuels 1887-1888, 1890-1891, 1891-1892, avaient-ils appelé l'attention de l'autorité communale sur le besoin de créer à l'Ecole u n e classe de rhabillage p o u r les montres et la pendulerie.

Dans sa séance d u 3 Juin 1895, le conseil général a voté à l'unanimité la création d e cette classe q u i s'ouvrira le 1er ^ao ù t 1895.

Au milieu d ' u n centre de fabrication de montres où l'on ne produit q u e d u

284 L A F É D É R A T I O N H O R L O G E R E SUISSE

neuf, créer une classe spéciale pour a p p r e n d r e leur rhabillage ; cela doit paraître paradoxal à chacun ; cependant il n'en est pas de m ê m e p o u r celui qui est dans cette industrie., qui sait q u e , p o u r être habile chirurgien il faut con- naître à fond l'anatomie et que p o u r savoir rhabiller une m o n t r e , il est indis- pensable de la connaître dans tous ses détails, dans sa construction et dans les fonctions de chacune des pièces qui la composent.

Ce qui revient à dire que, p o u r exercer la profession de rhabilleur ; il faut d'abord être assez bon horloger p o u r savoir ré- parer, remplacer ou refaire au besoin certaine partie détériorée pour que la montre puisse r e p r e n d r e sa marche régulière.

De ce qui précède on doit conclure que la Commission de l'Ecole a dû, p o u r l'admission fixer la condition suivante.

P o u r . ê t r e admis à la classe de rha- billage, le candidat doit posséder les connaissances pratiques d'un élève ayant fait le cours de trois ans à l'Ecole d'hor- logerie de la Chaux-de-Fonds.

Ce cours c o m p r e n d :

a. la construction de la montre simple, b. les échappements les plus usités, c. le repassage, le posage des spiraux

plats cl des spiraux Breguet, cl. la construction des mécanismes de

répétitions et de chronographes.

De plus le candidat devra connaître et posséder les connaissances théoriques suivantes :

1° Calcul d'un rouage

2° Détermination des diamètres d'un engrenage (diamètre des mobiles et distance des centres)

3° Echappements à ancre, à cylindre et à détente.

L e candidat qui ne possède pas les connaissances exigées, peut faire à l'Ecole le ou les cours nécessaires qui lui per- mettront, après examen, d'entrer dans la classe de rhabillage. Le prix de l'écolage sera de ο francs par mois pour les élèves suisses et les élèves étrangers dont les parents habitent la Suisse : élèves qui auront fait le cours complet à l'Ecole. P o u r ceux qui n'ont pas fait le stage de 3 ans à l'Ecole, Io francs par mois p o u r les élèves suisses et les élèves étrangers dont les parents habitent la Suisse et 23 francs p o u r les élèves étrangers dont les parents n'habitent pas la Suisse.

L'importance de la création de cette classe n'échappera à l'attention de per- sonne si l'on considère l'avantage q u ' e n retirera notre horlogerie suisse dont le rhabillage a toujours, à quelques excep-

tions près, été confié à des rhabilleurs p e u au courant de notre fabrication, souvent à des étrangers peu soucieux de conserver à nos produits le mérite de leur valeur.

P o u r tous autres renseignements, s'adresser à la Direction de l'Ecole.

(Communiqué).

Négotiations avec la France

On peut commencer aujourd'hui à préciser l'état de la question. Voici ce q u ' o n écrit de Berne à la « Revue » ;

Les bruits qui ont été relevés par les jour- naux au sujet des relations commerciales avec la France, ont eu de l'écho aux Cham- bres: on a un peu parlé de la situation, des difficultés d'entente et de l'intérêt qu'il y aurait à s'arranger, à conclure une sorte de trêve de Dieu armée, pendant laquelle on pourrait négocier lentement un arrangement définitif. M. Barrère est à Paris depuis une huitaine de jours; il rencontrera toujours des personnalités empressées à exprimer en ter- mes aussi vagues qu'aimables combien une entente serait désirable. Dans les combinai- sons préparatoires, on fait une petite place au fromage, à certaines produits de l'indus- trie laitière, à l'horlogerie, à quelques articles tissés; mais au fond ces concessions à intro- duire dans le tarif minimum sont loin de re- présenter celles que fait la Suisse, qui con- céderait à la France toutes les faveurs accor- dées aux Etats avec lesquels des traités de commerce ont été conclus. Il se pourrait fort bien que l'arrangement soit attaqué aux Chambres, où il y a de gros industriels qui trouvent que dans les conditions actuelles un arrangement aussi insuffisant ne mérite pas l'approbation du Parlement.

Un accord probable

On lit dans le journal La France:

Le conflit douanier, existant entre la Suisse et la France depuis déjà trop longtemps, sem- ble devoir prendre fin dans quelques semaines, peut-être dans quelques jours.

Si l'accord s'établit, comme cela est proba- ble, entre les deux pays, il sera dû à l'initiative privée qui, dans chacun d'eux, n'a pas déses- péré un seul instant de renouer les relations commerciales.

Bn France, une association de producteurs industriels et. agricoles et de commerçants, l'Union Franco-Suisse, s'est formée pour poursuivre ce but.

Elle a travaillé à calmer les exigences des uns et des autres, c'est-à-dire aussi bien des Français que des Suisses.

Ses efforts paraissent être à la veille d'être couronnés de succès. Les derniers industriels à convaincre sont les fabricants, ou plutôt une partie des fabricants de soieries de Lyon.

Sous l'influence de la propagande si active des disciples de M. Méline, un groupe pro- tectionniste s'est formé à Lyon. La chose a paru extraordinaire qu'il ait pu se trouver des producteurs, vivant de l'exportation, récla- mant que les marchés étrangers soient fermés à leurs produits.

C'est ce groupe qu'il a fallu convaincre que si un accord douanier existait entre la France et la Suisse, il n'y perdrait rien et qu'il y gagnerait certainement.

La logique finit par reprendre ses droits, et, avant peu, les protectionnistes de Lyon qui avaient retardé l'établissement des bases de l'accord, s'y soumettront.

Du coté de la Suisse, la propagande en faveur de la reprise des affaires avec la France n'a pas été menée avec moins d'activité. Le résultat a été le même: l'accord est bien pré- paré.

L'Association du commerce et de l'industrie,

le Vorort composée en partie des membres du Conseil national, est parvenue à convaincre les Suisses de l'utilité de la reprise des rela- tions commerciales avec la France.

Un délégué de l'Union franco-suisse, son secrétaire général, M. Haguet, a visité der- nièrement Zurich, Berne et Genève. H est parvenu à arrêter une entente avec le Vorort.

Afin de rendre cette entente acceptable par les deux nations, l'agriculture et le coton ont été écartés du débat, de sorte que l'accord est désormais assuré, si peu de bonne volonté que montre notre Parlement et le ministre du commerce actuel.

Nous croyons pouvoir espérer que M. André Lebon ne refusera pas de tenir les engage- ments que son prédécesseur, le sympathique M. Lourties, a pris l'année dernière a Lyon, et qu'il aidera l'industrie et le commerce fran- çais à reprendre le marché suisse aux Alle- mands aux Italiens et aux Anglais.

Les négociations officielles vont, en effet, commencer. L'Assemblée fédérale discutera les clauses de l'accord dans sa session d'été qui s'ouvrira mardi prochain.

Nous rappelons qu'il ne s'agit plus de la question économique du régime douanier à établir, mais d'une question plus terre à terre, celle de savoir si les Français vendront leurs produits aux Suisses.

A propos des ennemis de franco-italienne

'entente

A propos des ennemis de l'entente franco- italienne le général Jnng, dans une interview publiée par l'Eclair, a fait les déclarations suivantes:

Il faudrait peu de chose pour qu'une détente se produisit, et, n'étaient les tarifs Méline actuellement existants, notre pays aurait sans doute recueilli immédiatement les bénéfices du mouvement d'opinion qui s'est manifesté lors de l'inauguration du monument de Mac- Mahon.

J'hésite à vous faire part de mes impressions exactes et cependant il faut bien le dire. Nous rencontrons deux irréductibles ennemis de toute tentative de rapprochement: les parti- sans officiels de la Triple Alliance et le Vatican qui n'a point renoncé aux espérances que vous connaissez. L'union des races latines serait l'enterrement de la question romaine, le pou- voir temporel aurait définitivement vécu.

Si nous pouvons patienter et ne nous laisser aller à aucun excès, celte union se fera d'elle- même en moins dé dix ans. J'en ai constaté les prodromes significatifs. La situation ac- tuelle ne subsiste qu'à cause de malentendus qui disparaîtront par la force des choses et la poussée d'opinion, plus puissante que la vo- lonté tles gouvernants.

Le nouveau système monétaire du Chili

repose sur l'étalon d'or. Le pesos-billet, qui.

en principe, a été émis à 4S pence anglais ou 5 francs, est converti à 18 pence, valeur sen- siblement plus élevée que le cours récent du billet. On frappe trois sortes de monnaie d'or à un titre égal à l'or anglais:

L'escudo or, qui comprendra 5 pesos, sera du poids de 3 grammes

Le doublon or, 10 pesos . . (> » Le condor or, 20 pesos . . . 12 η Le condor or équivaudra exactement à une livre sterling et demie.

A coté de celte monnaie-or, on frappe des pesos-argent au litre de 831 millièmes de 20 grammes. Personne ne sera obligé d'accepter en paiement plus de 50 pesos-argent et ces pesos-argent seront toujours remboursables en or auprès des caisses fiscales. Mais leur valeur intrinsèque est si considérable qu'on

'

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 285

risque, en cas d'une hausse de l'argent, de les voir exportées.

Les banques d'émission chiliennes sont ob- ligées de déposer au Trésor de l'or, des fonds d'état ou des obligations municipales g a r a n - ties p a r l'Etat.

L'union coopérative de la Grande-Bretagne

e m b r a s s a n t les sociétés bien connues sorties du mouvement de Rochdale, a, d'après les communications faites au congrès récent de Huddersfield, 1,484 magasins et un nombre d e membres dépassant 250,000, la plupart représentant des familles. Le mouvement commercial de la dernière année a été de près de 33 millions de livres sterling ; les écono- mies distribuées a u x membres atteignent 4'/2 millions, sans y comprendre les profits des affaires en gros et des associations de production. On a appliqué pour l'éducation L . st. 38,000, pour la charité L. st. 17,000 et a u profit de l'Union L. st. 5,000. L'associa-

tion pour les achats en gros a d'énormes entrepôts à Manchestre, avec des succursales à Newcastle et à Londres et des dépôts, des agents et des boutiques dans tous les districts industriels, des acheteurs à New-York, à Montréal, à Copenhague et à H a m b o u r g , et elle possède 0 vapeurs qui transportent les produits du continent en Angleterre. Ses a c h a t s en gros en font le plus grand acheteur s u r le m a r c h é du thé et d'une influence pré- pondérante s u r le mouvement du prix et em- brassent un demi-million de livres par a n , p a y a n t aussi, comme pour ses achats de café e t de cacao : une g r a n d e partie des recettes d e la douane. Le profit des associations de

production ont été, pour 1894, de plus de cinq millions un tiers.

On prétend former u n e véritable aristocra- tie d'ouvriers, et le président du Congrès, M. Georges Thomson, à Londres, gagnent, dans les associations, pour quarante-quatre heures par semaine, de 12 à 16 shelling, tan- dis que les salaires des ouvriers ordinaires dans les mêmes branches, ne sont que de 4 à 7 shelling. Il ne craint pas la concurrence étrangère dont l'organisation est empirique et peu scientifique. On s'occupe maintenant aussi d'introduire la coopération dans l'agri- culture.

Nouvelles diverses

A p p r e n t i s s a g e s . — Le Conseil d ' E t a t a n o m m é M. Arnold Kohly, greffier des P r u d ' h o m m e s , au Locle, a u x fonctions d'Ins- pecteur des apprentissages du canton de

Neuchàtel, dont la création a été votée p a r le Grand Conseil dans une de ses dernières ses- sions.

C o n f é r e n c e m o n é t a i r e . — La chancellerie d'Allemagne a reçu les réponses de la plupart des gouvernements confédérés au sujet de la convocation à u n e conférence internationale monétaire. Ces réponses sont évasives, quel- ques-unes même protestent contre toute ten- tative de modifier l'étalon monétaire.

Cote de l'argent

du IQ Juin i8g5

Argent fin en grenailles . . fr. 116.— le kilo.

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