HAL Id: jpa-00241115
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Submitted on 1 Jan 1906
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Zeitschrift fur physikalische Chemie; - T. LI, février-mai 1905
J. Guinchant
To cite this version:
J. Guinchant. Zeitschrift fur physikalische Chemie; - T. LI, février-mai 1905. J. Phys. Theor. Appl.,
1906, 5 (1), pp.349-356. �10.1051/jphystap:019060050034901�. �jpa-00241115�
contestée au cours d’expériences extrêmement soignées et répétées
faites par M. Crémieu. Les élèves de Rowland reprirent ses expé-
riences et confirmèrent la réalité dudit effet. On sait comment la mise en relation et le travail en commun de ~I~I. Pender et Crémieu mirent fin à cette contradiction et assurèrent à la science un résultat définitivement acquis.
I.a question des rayons N mérite d’être traitée de la même façon.
En quoi d’ailleurs la notoriété des deux physiciens précités pourrait-
elle les empêcher de se réunir dans le laboratoire de l’un d’eux et de
parvenir ensemble à une solution nécessaire d’une question qui est,
en somme, une question de fait? En agissant ainsi, ces deux savants
ne pourraient, quel que soit le résultat de leur commun labeur, qu’ac-
croitre l’uo et l’autre leur renommée scientifique. Les résultats de
leurs déterminations seraient doublement importants : tout d’abord
en apportant enfin une solution à la question controv ersée ; en don- nant, en second lieu, une preuve nouvelle que la science est bien vrai- ment, non pas une question de conviction, mais la recherche désinté-
ressée de la seule vérité.
ZEITSCHRIFT FUR PHYSIKALISCHE CHEMIE;
T. LI, février-mai 1905.
A. ~’BHTHS.
-Beitragzur Kenntniss des Verlaufs der Damj,1’,j,«ii>miiiisri~iiiedri-
guiiu 1)1
1 BB1,;erîgen Lúsungen (Contribution à l’étude .le la 1>j>1>,;1>n des
tt‘n~.u~rrs 1> vapeur dans les solutions aqueuses). - P. 33-4:).
La mesure des tensions de vapeur avec un manomètre de lord
Rayleigh rend la méthode ébullioscopique plus précise que la méthode cryoscopique pour l’étude des dissolutions salines ; l’auteur double encore la sensibilité en employant un manomètre différentiel eau-aniline, qui permet d’évaluer une différence de pression de
0°"°,OOO~o de mercure.
Les solutions salines peuvent être rangées en deux catégories :
pour les unes (type NaCl), la dépression moléculaire et par suite le coefficient de dissociation i passent par un minimum dans les solutions diluées ; la cause de ce’minimum peut être la furmation
d’hyJI ales. Pour les autres type -.*,~’a-~zO’~1), le facteur à décroît
régulièrement quand la concentration croit.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019060050034901
350
A. ~PEft.~B ~1; I. - Ueher den Dampfdruch der festen 1.«sun;en Sur la ten5ion de V:11’ pur de... s. dut Í () n.... ~ u 1 i tl es. - I’. -Í 5 -:; t), - V 0 ira U s si Z~/. f. ylc~~.y. l’fi.,
t, B1.B 1 B’III’{, l’ ";11
L ’duteur a mesura t. Xl,i’J , au moyen d’un tensimètre de Bre-
mer 1l10ditit’,. les tensions de vapeur des solutions solides de ~-naphtol
et de ~-naphtylamine dans la naphtaline. En appliquant les lois rela-
tives aux dissolutions liquides, on trouve les mèiiies poids molécu-
laires. Le second mémoire t. LI) contient les tensions de vapeur des 1>emn~L~s l~.-dlclllt)I’e, dibromé et chlorobromé, entre 0° et iOn, à l’état solide et à l’état liquide. Les tensions de vapeur des mélanges
contenant deux de ces corps fournissent également les mêmes poids
moléculaires aussi bien pour les solutions solides que pour les solutions liquides.
Les lois relatives aux solutions liquides semblent être applicables
aussi aux mélanges isomorpl~es.
J.-B, WKSTHAVm. 2013 Ueberdas Yerhalten von Anoden aus Iridiul, Platin un.l Hhodil1111 Iwi der Llectrolyse verdünnterSdlBBpf{’lsiiure (Sui, l’action (les «iiio1;
d’n’idtum. de platine et de ihodium dan...: t’cturtrolyse de l’acide sllfuriflue
diltie .
-P. t~:~-~,~:;.
Ce travail purement expérimental fournit les résultats suivants : Les anodes de platine, de rhodium et d’iridium se comportent de façons différentes dans une dissolution -11 l> normale d’acide sulfurique.
Pour 1 t ’s grandes densités de courant, l’iriclinm est le moins polari- sahle, le j>1;itiii> le plus. l’our les petites densités de courant, le
platine semble plus difficilement polarisable que l’iridinm.
Les hctrodes qui arrivent le plus vite à un ëtat statiarlnaire pour les d(,l1~ilt’ s de courant pns trop élevées s’obtiennent en formant sur verre d léna un dépôt d’iriditini (on flambe le verre enduit d’un
mélange d essences et de chlorure d ’iridi un1).
La densité du courant ’~t’tudn’~ ’n fonction de la différence de
potentiel etltre l’anode lit nne ,,1Pl’II’.ldt’ auxiliaire. Les courbes de
décomposition ainsi ol>1>iiii>, I1ltllltl’l’l1t que le platine possède une
forte hystérésis.
La force électromotrice de la chaîne hydrogène-oxygène se fixe, pour
toutes les électrodes, au-dessus et au-dessous de 1,U6 volt ; pour les
électrodes platinées, la force électromotrice s’élève à environ 1.1 volt.
Les électrodes iridiées conviennent très bien, à cause de leur
faible polarisation, pour les mesures de conductibilité avec les cou-
rants alternatifs et le téléphone.
J. 1111,1~ITZER. - Tl~eorie der Kolloicie Théorie des colloides).
-P. i29-16’1.
Voir aussi Zeii. l’, phys. Chemie, t. XLV, p. 321.
Bredig et Hardy ont donné une théorie des colloïdes basée sur l’exis-
tence d’une différence de potentiel entre les particules en suspension et
le liquide. L’auteur combat cette théorie ; il explique les propriétés typiques de tous les colloïdes en s’appuyant seulement sur les deux
faits expérimentaux suivants : 1° les colloïdes sont des particules
extrêmement fines en suspension dans le liquide ; 2° ces particules portent des charges électriques dont le signe est connu d’après le
mouvement qu’elles prennent dans un champ électrique.
L’action des sels s’explique simplement par une action électro-
statique des ions sur les particules de colloïde : les attractions entre charges de noms contraires produisent l’agglomération, puis la précipitation. Les actions de certains colloïdes, facilitant ou empê-
chant leur précipitation mutuelle, s’interprètent comme l’action des
ions.
J. BI LLITZER, - Zur Theorie der kapillarelektrischen Erscheinungen (Sur la
théorie des phénomènes électrocapillaires).
-P. 46 ï-993.
-Voir J«rr mcl (le
l’lcysi~ue, t. 1~’ (1905), p. 223 et 224.
M. Lippmann PP a établi la relation ~ = -- ~ 3 A ~ d,,-~2 (A, tension superfi- cielle ; ~, force électromotrice ; ~, capacité électrostatique par unité de surface).
L’intégration de l’équation précédente, en supposant X constante),
donne ~1 = ao - ~ , X2. Les capacités de polarisation mesurées par
(~1 L’auteur fait une critique inexacte des vérifications p,i>1>rimpntales d’rm B1. Li}’l’mann conclut que la courbe A (x) est une certl. ¡" NI 1 11’1’I)I:1nn calcule, non pas ~j ., ‘1~ mais cl.c- x-ae" (xo, Ao étant les -.urdonnces du ,,niiiiet,.
(~-- 0-
352
Scott permettent de calculer A. 1 l’on admet que la couche double s’annule quand la tension -11 ciel] e est maxima, ; la courbe obte-
nue ne ressemble en rien à la courbe expérimentale : elle s’en rapproche, au contraire, beaucoup si l’on admet que la couche double
disparait à
-0, It volt par rapport à l’électrode à hydrogène) et si
1"oii introduit un terme du premier degré en ~~ : la formule de la
constante capillaire devient :
elle a la forme trouvée empiriquement par M. l3uut~-. L’introduction du terme linéaire est expliquée par une augmentation de la tension
de dissolution du mercure; celle-ci doit, tout comme la tension de vapeur, dépendre de la pression superficielle et se calcule par un raisonnement analogue.
A. SMITHS. 2013 ~eher die Erscheinnngen. welche auftreten, -Bvenn die Falten- 1-uiiktsk.tirB-(~ 1>i~ 1,>sliclikeitsl;ii.;e begegnet ,Sur les phénomènes qui se produisent quand la courbe critique de plissenient rencontre la courbe de solubilité).
Ktudc théorique et expérimentale sur la relation entre la solubilité de deux corps et les températures critiques des mélanges.
Si la courbe de solubilité rencontre la courbe critique, il doit se produire une congélation rétrograde ; ce résultat tlléorique est
vérifié expérimentalement sur le système éther-antlraquinone. Cette
théorie explique les expériences de N’I. Villard sur la solubilité des corps solides et liquides dans les gaz comprimés.
il. KHI S~. 2013 1’>1>>1> (lie Ah"IIfl’tinIl organischer Farbstolïe im t"1traviolet (Sur l’absorption de. t’fi)llil’dIltS »igiinijii> dans 1’tittra-violet,.
-P. 25î-291 (5 planehe~),
La snurce (le lumière est une étincelle entre électrodes de fer et de cui, rc : 1~~~ mnnbreuses raies de ces métaux donnent, avec le spectre
de 1 air. une bande continue d’intensité presque uniforme entre 480
et 230 ’l_’j_. ( O1 compare sur les épreuves photographiques les spectres ub l "11118 directement et après absorption. L’auteur résume
comme suit le iôsiiltat de ses expérience
10 Les couleurs organiques donnent dans l’ultra-~-iolet des bandes
d’absorption dont le nombre et le caractère restent les mêmes dans
un même groupe de couleurs. On peut ainsi, dans un grand nombre
de cas, fixer le groupe auquel appartient un colorant d’après l’olser-
vation de son spectre d’absorption ;
2° Les composés incolores, bases ou composants de colorants,
sont tous des corps à coloration invisible présentant des handes d’absorption intenses dans 1 ultra-violet :
3° Les bandes d’absorption caractéristiques de certains aroïclaes n’apparaissent pas en dissolution dans l’acide sulfurique concentré ;
la molécule colorante subit ainsi des changements chimiques sui-
vant le dissolvant ;
4° La tra nsparence des corps organiques pour l’ultra-violet dépend
de l’existence et du nombre des doubles liaisons cliimiques dans la molécule;
5° La résistance des colorants à la lumière dépend de l’absorption
des rayons ultra-violets ; toutefois l’absorption ne peut servir de
mesure à la résistance que pour des couleurs de constitutions molé- culaires analogues.
Fit. IIUFF1I.’1BB et K. L.BB’(;BECK. - 81udieii Über Lmslinhheitsheeintlu~sun~
Fp.
(Etude sur les actions qui influencent la solubilit.
-Il. 3~;_i-’r:35.
(Etude sur les actions qui miluencent la solubilité.
2013P. 385-435.
La solubilité d’un corps dans un liquide est en général influencée
par l’addition d’un autre corps Voir .I~~~~m~rn lIe i>11>/,1’/,«>, t. III {l9U~i, p. ~~3(> ; t. IV ( 1905), p. 60 et 371~. Nei,n;1 a ctudic théori-
quement l’iiiiltience exercée par un composante suivant qu’il est ou
non dissocié. Les auteurs vérifient expérimentalement ces formules théoriques et trouvent un accord suffisant.
l’, BB B1.B 1 1,,
-Ziiiii Cllf)lIll’lllU-- Idll"l,hll]’I’’’’/lcl’l’n,!l-1’ [ld:dkaltqlltid,’ ’r!1111
ciiitiii-iiie sur la phus~h’u’escence des s~~llm°t~~ alwWn~-t~.yr~°eu~.’.
--l’
Ces reclierches c>iiiiiiiiei>1 la théorie qui attribue la hln~~~~ln~~v~~-
et.nee de ces corps à la présence de petite ’juatitit’ ~ ’}’’ c’i tam~ nié- tm1 l’~irds. L0 sulfure de strontium le mieux puruit’ c"nh’nt .ii.>re
~1~~‘ traces ~1~~ h’r qui lui donnent une faible phosl~ll~jl~~~w~11 ~- l~l~me;
1.. p!itine est actif même aux pl Il’’’’ faibles concentrations.
354
L’intensité de la phosphorescence croit continuellement avec la teneur en métal lourd, tant que ce métal forme une dissolution solide
complètement homogène; on réussit, dans certaines conditions, à élever la tflTlt’ 11 r a 11 tlaln de la dose optima et on enlève en même temps
l’il~tfjll~it.~ IUlnlIlt’11--.t’, La solubilité d’un métal lourd croit avec la
température et descend souvent à une valeur extraordinairement faible à la température ordinaire. Toutes les préparations lumines-
centes sont ainsi, a la température ordinaire, des solutions fortement sursaturées.
Les nombreuses conditions qui semblent intervenir dans le degré
de phosphorescence d’un sulfure se réduisent à une seule : le produit
doit être Ü la température ordinaire une solution homogène du mé-
tal lourd, aussi concentrée que possil)le. En appliquant les données
connues sur la cristallisation des solutions liquides sursaturées, l’au-
tetir est parvenu à obtenir des sulfures bien plus lumineux que ceux
obtenus jusqu’ici.
l,es sulfures blancs phosphorescents se transforment par broyage
en poudres colorées non pliosphorescentes ; la transformation, d’ail-
leurs réversihle à une même température, est accompagnée d’une
diminution de volume et d’une absorption d’énergie. Les poudres
colorées représentent donc une forme plus instable que les prépara-
tions lumineuses.
La dinnnution de luminescence n’est accompagnée d’aucun chan- gement chimique.
’
RIMBACII et WEBEH. 2013 t’chpr Ein"rirkiing anorganischp) "-nhstan/’n ani die DrehB1n~
B~,it1,;1,iil>,> 111ld nlmose (Action des ~tlB¡",t 1I1.’I’’’’’ 111(’I~,lllI’illl’’’’ sur la rotation de la et tit’ la glucose . - P, 413-~Ut.
L’action est en général Insignifiante; elle est plus importante pour les sels de zircone l’t les substances qui mettent en liberté des
11: d l’ ( 1 ~: 1 t ’ ", l" 1 l’ cv-mple les alcalis ou les sels hydrolyses. Les cllo-
l’ B 1 l’ t ,~ 1>, III t > t d Il B..1 L’a 1 i Il () - h.) 1 T P 11 x. les sels de cérium et de thorium J, 1 LI. l’Ill i r If> Il un’ a Il g’lI l f’ 11 t a l i , 1 Tl Il () t ab 1 e de la rotation de la lévulose.
Les IIlt’.Illt’’’’ ‘11λtdtlt’i’~ inorganiques n’agissent pas toujours dall""
le même st’ns sur la rotation des deux sucres~ lit lévulose est en géné-
ral plu- ~’’ns:b!e que la ~1tlcOSP,
1>;B1]"" quelque t’lt’, tin particulier pour l’acide borique, la conduc-
tiUi!ité du corps inorganique en solution croît par addition du sucrer
le plus souvent elle décroit. Cette variations est due à deux actions
agissant seules ou simultanément : une augmentation de viscosité et la formation de composés nouveaux.
La plupart des changements de rotation observés doivent être at- tribués non à la formation de combinaisons climiques, mais à une
influence des sels sur la dissymétrie de la molécule active.
Fluorescence.
-Une solution de glucose ou de lévulose additionnée d’un sel de zircone se colore faiblement en jaune verdàtre quand on
la chauffe et prend une vive fluorescence verte ; elle éteint. le spectre
à partir du vert. Le sucre de canne, l’arabinose, la ratfinose donnent
également des solutions fluorescentes avec l’oxycldurllre de zircon.
La fluorescence disparaît au soleil et réapparait à l’obscurité quand on
chauffe.
K. CHAPOCHNtKOV. 2013 Eine empirische Bezichung zwischen den 1)ichten je
zweier Fltissigkeiten (Relation empirique entre les densités de deux liquides .
-
P. 542-54"j,
l,es densités 1, 6’ de deux liquides, pris sous la pression de leur va-
peur saturante, à des températures équidistantes de leur tempéra-
ture critique, satisfont à la relation ~
-}1~’ + b, 11, et b étant des cons-
tantes pour le couple des liquides considérés.
,