• Aucun résultat trouvé

Détermination des spectres de fluorescence des scintillateurs gazeux excités par un rayonnement α de faible intensité

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Détermination des spectres de fluorescence des scintillateurs gazeux excités par un rayonnement α de faible intensité"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00205439

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205439

Submitted on 1 Jan 1963

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Détermination des spectres de fluorescence des scintillateurs gazeux excités par un rayonnement α de

faible intensité

R. Henck, A. Coche

To cite this version:

R. Henck, A. Coche. Détermination des spectres de fluorescence des scintillateurs gazeux ex- cités par un rayonnement α de faible intensité. Journal de Physique, 1963, 24 (2), pp.166-167.

�10.1051/jphys:01963002402016601�. �jpa-00205439�

(2)

166

Concentration du radon et de ses descendants. - 1) ÉQUILIBRE RADIOACTIF. - Par mesure directe du radon [2] nous avons montré que l’équilibre n’est pas

toujours réalisé sur le continent, au niveau du sol.

Par contre, nos résultats montrent que l’équilibre radio-

actif est réalisé dans l’air, au dessus de la mer. Il n’y

a pas de variations impôrtantes du rapport de l’acti-

vité donnée par les deux appareils : sur le continent, et

au dessus même du sol, l’équilibre est fonction de la vitesse du vent et du gradient de température en fonc-

tion de l’altitude ; au dessus de la mer, et à une dis- tance importante des côtes, le rapport de l’activité

donnée par les deux appareils est indépendant de

la vitesse du vent. Nous avons observé la variation du rapport de l’activité due au radon à celle due à

ses descendants depuis le départ du port de la Pallice.

Le rapport était de 3 au départ. Au bout de 4 heure,s il atteignait 5,3, valeur qui correspond à l’équilibre

radioactif.

FIG. 2. - Variation de la concentration du radon dans l’air du 29 mai au 28 juin 1962. - I. Valeur maximale journalière. - II. Valeur minimale journalière.

2) VARIATION DE LA CONCENTRATION. -Nous avons

porté sur la figure 2 les variations des activités obte-

nues entre le 28 mai et le 28 juin. Les courbes 1 et II

représentent, respectivement, les maximums et les minimums journaliers des activités mesurées. Au

point K le maximum obtenu est de 0,4 X 10-13 curie/

litre, le minimum de 0,01 X 10-13 curie/litre.

Nous nous sommes efforcés de relier les variations de la concentration du radon dans l’air, aux variations des paramètres météorologiques (vitesse et direction

du vent, température, pression, humidité relative).

Chaque variation de la concentration du radon dans l’air est accompagnée d’une variation d’un ou plusieurs paramètres météorologiques, la direction du vent étant le paramètre qui joue le rôle le plus important. Les

activités les plus faibles ont été obtenues pour des vents

d’Ouest, les plus importantes pour des vents d’Est ou

de Nord-Est.

Lettre reçue le 13 novembre 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] FONTAN (J.), BLANC (D.) et BOUVILLE (A.), J. Phy- sique Rad., 1962, 23, 333.

[2] FONTAN (J.), BLANC (D.), BONNAFOUS (M.) et Bou-

VILLE (A.), Il Nuovo Cimento, 1962, 23, 132.

DÉTERMINATION DES SPECTRES DE FLUORESCENCE DES SCINTILLATEURS GAZEUX EXCITÉS PAR UN RAYONNEMENT 03B1

DE FAIBLE INTENSITÉ

Par Mme R. HENCK et A. COCHE, Département de Chimie Nucléaire, Centre de Recherches Nucléaires, Strasbourg.

Pour obtenir, avec les spectrographes classiques et

dans le cas d’une excitation par rayonnement nu- cléaire, les spectres de fluorescence des gaz rares uti- lisés dans les compteurs à scintillations, il est néces-

saire de disposer de très fortes sources radioactives [1], [2]. Nous nous sommes proposés de déterminer la

répartition spectrale de la lumière émise par les gaz

rares excités dans les mêmes conditions que celles réa- lisées lors de leur emploi comme scintillateurs gazeux, par exemple par une source oc de quelques microcuries.

Cette détermination a été rendue possible grâce au spectrophotomètre sensible mis au point par G. Pfeffer et al. [3], [4].

Le dispositif original a été adapté en vue des expé-

riences envisagées, en plaçant le récipient contenant

le gaz et constituant la source lumineuse devant la fente d’entrée du monochromateur ( fcg. 1). A la sortie

FIG. 1.

de celui-ci est disposé un photomultiplicateur (PMI) à grand gain, capable de détecter un seul photoélectron.

Ceci est réalisé en affaiblissant suffisamment le flux lum,ineux incident ; le nombre d’impulsions recueillies à l’anode de PMI est alors proportionnel au nombre de photons atteignant sa photocathode. On diminue nota- blement l’influence du bruit de fond de PM,, d’une

part en le refroidissant, d’autre part en mettant son impulsion anodique en coïncidence avec celle issue d’un

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002402016601

(3)

167 second photomultiplicateur (PM2) recevant un grand

nombre de photons provenant de la scintillation pro- duite dans le gaz par le rayonnement a.

Nous nous sommes bornés à étudier les gaz rares

dont le rendement lumineux est le plus élevé lors d’une

excitation oc : xénon et krypton. Le gaz est contenu dans un cylindre en aluminium (longueur 80 mm, dia- mètre 40 mm) poli intérieurement et fermé aux extré- mités par deux fenêtres de quartz (épaisseur 5 mm).

Avant d’être remplie à une pression déterminée, cette

chambre est reliée pendant 24 heures à un ensemble de pompage et étuvée à 100°C des températures supé- rieures, la source radioactive risquerait de se volati- liser). On atteint ainsi un vide de 5 x 10-6 mm de Hg

dans la chambre. La source de rayons ce est constituée par un dépôt électrolytique de 2lopo (3 yci) sur un

fil d’or de 5/10 mm de diamètre et une hauteur de 5 mm. L’extrémité du fil se trouve sensiblement au

foyer du collimateur d’entrée du monochromateur.

Grâce à l’optique de quartz du monochromateur et à

l’emploi de photomultiplicateurs 56 UVP, nous avons

pu explorer un domaine spectral s’étendant de 2 400 À

à 5 000 A. Pour la largeur de fente utilisée (1,6 mm), à

4 000 A la résolution est de 150 A.

Nous avons d’abord tracé (fig. 2) les spectres d’émis-

sion du xénon et du krypton pour une pression de

6 kg/cm 2. Les parcours des rayons oc dans ces gaz sont

FIG. 2.

alors suffisamment courts (Xe : 0,388 cm ; Kr :

0,486 cm) pour que la lumière de fluorescence émise

sur le trajet constitue une source de faibles dimensions.

Les courbes expérimentales ont été corrigées point par

point en tenant compte de la sensibilité de photo-

cathode des photomultiplicateurs et du pouvoir dis- persif du prisme (l’influence de ce dernier étant la plus importante) et normalisées, dans chaque cas, sur le

maximum d’intensité. On voit que le krypton présente

une large bande d’émission allant de 2 500 à 3 800 Á,

tandis que le xénon couvre un domaine spectral plus

étendu vers le visible et dépassant 5 000 Â. Lorsque

la pression varie de 6 à 1 kg/cm 2, on observe une dimi-

nution de l’intensité totale, mais la répartition spec-

trale reste inchangée. En dessous de 1 kg/em2, la

luminosité diminue rapidement et le spectrophoto-

mètre n’est plus assez sensiblP.

Nos résultats semblent en accord avec ceux de W. R. Bennett [1] bien que les conditions expéri-

mentales soient différentes ; en particulier, il utilise

une source oc d’activité 10 000 fois plus grande et le

vide réalisé avant le remplissage de sa chambre est plus poussé. L’allure générale des courbes de la figure 2 permet de penser que nous sommes en présence de spectres constitués de larges bandes ou de raies mal définies parce que superposées à un fond continu intense. En effet, aux pressions élevées utilisées, les

chocs entre molécules de gaz conduisant à la formation de molécules diatomiques excitées sont nombreux et

la désexcitation de ces dernières donne lieu à un

spectre de bandes qui masquerait les raies émises lors de transitions atomiques. A l’appui de cette interpré- tation, signalons les résultats de W. Friedl et al. [5]

qui observent un fond continu dans le spectre du

xénon excité par un faisceau d’électrons rapides, pour des pressions supérieures à 300 mm de Hg. L. Koch [2]

a mis le même phénomène en évidence dans le cas du xénon à la pression atmosphérique excité par les rayons cc (50 mCi).

En conclusion, les spectres de fluorescence du xénon et du krypton excités par un rayonnement oc de faible

intensité ne diffèrent pratiquement pas de ceux obtenus

avec une excitation oc 104 à 105 fois plus grande.

L’emploi d’un spectrophotomètre plus sensible : mono- chromateur plus lumineux et circuit de coïncidences

amélioré, doit nous permettre d’étudier les spectres d’émission de ces gaz pour des pressions inférieures à la

pression atmosphérique.

Lettre reçue le 21 décembre 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BENNETT (W. R.), Ann. Physics, 1962, 18, 367.

[2] KOCH (L.), Thèse, Paris, 1959.

[3] PFEFFER (G.), LAMI (H.), LAUSTRIAT (G.) et COCHE (A.),

C. R. Acad. Sc., 1962, 254, 1035.

[4] PFEFFER (G.), LAMI (H.), LAUSTRIAT (G.) et COCHE (A.),

à paraître.

[5] FRIEDL (W.) et SCHMIDT (K.), Z. Naturforsch, 1958, 13 a, 78.

SOURCE SANS FENÊTRE PUISSANTE ET DE CONSTRUCTION SIMPLE POUR L’ULTRAVIOLET LOINTAIN

Par Mme Simone ROBIN,

MM. Stéphane ROBIN, Marcel PRIOL et Jean RUPIN,

Laboratoire de Spectroscopie,

Faculté des Sciences de Rennes.

Cette source est destinée à s’adapter sur un mono-

chromateur et un spectrographe à vide déjà décrits [1], [2] ; elle dérive d’une source utilisée depuis plusieurs

années [3], [2], mais à laquelle nous avons apporté d’importantes modifications :

10 Simplification de la forme du capillaire de silice (B fig. 1) qui se réduit à deux tubes concentriques

soudés à l’une de leurs extrémités et peut ainsi être réalisé d’une manière très économique.

Références

Documents relatifs

la différence entre le courant Fans champ magné- tique et avec champ magnétique diminue très peu et si cette faible charge négative peut être attribuée

de masse, l’électron diffusé a une énergie inférieure à celle de l’électron inciaent même dans le cas d’une diffusion élastique! Pour une énergie incidente

Effets des champs electriques alternatifs et continus sur la luminescence de certains sulfures de zinc excités par un rayonnement

long parcours et pour les groupes complexes de ThC et de AcC (1) entre la différence d’énergie w de deux groupes de rayonnement a émis par une même

porté en abscisses les puissances, J3"p dépensées dans l’alimentation primaire; la courbe 1 représente les variations de la puissance dépensée dans le circuit

L’émetteur a pour fonction de traduire l’information sous la forme d’une modulation du flux énergétique émis par une diode à infrarouge1. LA SOURCE DE

Les spectres d’émission des gaz rares excités par des particules α en présence d’un champ électrique constant.. Jean-Louis Teyssier, Daniel Blanc,

Nous reprenons le calcul de Buckingham et Stephen a 1’aide d’un raisonnement qui nous parait plus rigoureux; de plus, grace a un modele simple, nous tenons