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Étude du rayonnement de freinage des électrons dans le cas d'une excitation nucléaire

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236567

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236567

Submitted on 1 Jan 1961

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Étude du rayonnement de freinage des électrons dans le cas d’une excitation nucléaire

J. Perez y Jorba

To cite this version:

J. Perez y Jorba. Étude du rayonnement de freinage des électrons dans le cas d’une excitation nucléaire.

J. Phys. Radium, 1961, 22 (10), pp.733-734. �10.1051/jphysrad:019610022010073301�. �jpa-00236567�

(2)

733 du produit, on ne détecte la bande analogue à celle du

CAHIO. Mais on observe nettement une bande de caractéristiques identiques à celles du CsAHg :

4. Résultats.

-

L’étude des phénomènes de relaxa- tion dipolaire permet par conséquent de déterminer des modes de fixation de l’eau identiques sur les ciments alumineux hydratés d’une part, et sur deux des prin-

cipaux aluminates de calcium-hydratés d’autre part :

Pour les ciments alumineux effectuant leur prise

dans les conditions normales, l’eau semble se fixer

comme dans l’aluminate monocalcique hexagonal. Si

les conditions de conservation sont favorables à la formation d’aluminate cubique, on détecte simultané-,

ment les deux modes de fixation de l’eau correspon- dant à l’aluminate hexagonal et à l’aluminate cubique,

même dans les cas où l’étude aux rayons X montre l’absence de l’aluminate CAH10.

Ce résultat n’infirme pas les conclusions de l’étude

radiocristallographique : c’est l’un des intérêts de la

méthode diélectrique de fournir des renseignements non

sur les formes cristallines, mais sur les ordres de gran- deur relatifs des forces de liaison des molécules polaires.

Les échantillons des aluminates hydratés:et des

ciments alumineux nous ont été fournis par M. Rabot,

Directeur du Centre de La Jonchère des Ciments

Lafarge, avec qui nous avons eu également plusieurs

discussions intéressantes.

Lettre reçue le 28 juin 1961.

BIBLIOGRAPHIE

[1] GOMET (J. C.), Diplôme d’Études Supérieures, Rennes, 1959.

[2] LE BOT et coll., Communication au IXe Colloque Ampère, Pise, 1960.

[3] LHOPITALLIER, « Les aluminates de calcium et les ciments alumineux ». Communication au 4e Sympo-

sium international de la chimie du ciment, Washington, 1960.

[4] LIDIARD, « Defects in crystalline solids ». Conférence de Bristol, Hand. Physik, 1957, 20.

[5] RABOT (R.), Communication privée.

ÉTUDE DU RAYONNEMENT DE FREINAGE DES ÉLECTRONS

DANS LE CAS D’UNE EXCITATION NUCLÉAIRE

Par J. PEREZ Y JORBA,

Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire d’Orsay,

Faculté des Sciences de Bordeaux,

Dans la diffusion des électrons de haute énergie par les noyaux interviennent des processus de rayonnement de freinage associés à une diffusion sous grand angle de

l’électron. Il en résulte que, dans le système du centre

de masse, l’électron diffusé a une énergie inférieure à celle de l’électron inciaent même dans le cas d’une diffusion élastique! Pour une énergie incidente donnée Eo de l’électron et un angle de diffusion f3 dans le système du laboratoire, on observe un spectre d’énergie

des électrons diffusés.

Schiff [1] a calculé le premier ce spectre d’énergies

en approximation de Born, c’est-à-dire en partant de

la formule de Bethe-Heitler. Il a obtenu une section efficace différentielle :

2 -

= est la section différentielle de diffusion d’un dS2 dk

électron d’énergie Eo sous l’angle fi, avec émission d’un

photon d’énergie comprise entre k et k + dk, E est l’énergie g finale de l’électron, k = Eo 2013 o E. da d E ( o)

ou U-£-l da (E») (E) est la section efficace élastique de diffu-

sion d’un électron d’énergie Eo (ou E). m est l’énergie

au repos de l’électron, oc la constante de structure fine.

Mais dans ce type de processus le noyau peut aussi

être laissé dans un état difiérent de l’état initial, par

exemple dans un état excité. L’étude des spectres de

diffusion des électrons nécessite aussi la connaissance

de ce genre de phénomènes.

Bounin et Bishop [2] ont proposé une formule sem-

blable à la formule ci-dessus. On a essayé ici de jus-

tifier cette formule par une méthode analogue à celle

de Schiff.

Soit po et p les quantités de mouvement de l’électron incident et diffusé, k celle du photon émis, 00 l’angle

entre le photon et l’électron incident, 0 l’angle entre

le photon et l’électron diffusé, 0 l’angle entre le plan

contenant le photon et l’électron incident et le plan

contenant le photon et l’électron diffusé. loutres les

quantités de mouvement sont exprimées en unités d’énergie (C =1).

q est le transfert de quantité de mouvement au noyau (vecteur à trois dimensions) exprimé en unités d’énergie, q est le transfert de quantité de mouvement, énergie au noyau (vecteur à quatre dimensions) :

où e est l’énergie d’excitation du noyau.

q2 est donné par la relation :

La section efficace différentielle de rayonnement de freinage avec excitation du noyau à l’énergie d’exci-

tation s s’écrit alors :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010073301

(3)

734

Fgnj q 2) est le facteur de forme relatif à l’excitation du noyau à l’énergie d’excitation e par diffusion linélas-

tique d’électrons avec le quadri transfert q.

La formule précédente est obtenue par intégration

sur les directions de la polarisation de la section effi-

cace en fonction de la polarisation :

est l’angle que fait la polarisation du photon avec

le plan déterminé par k et Po et k. q est un produit sca-

laire dans l’espace à trois dimensions.

Le calcul fait à partir de la formule (2) est parallèle

au calcul de Schiff. Les approximations sont les mêmes.

La formule a été obtenue en approximation de Born, de

même que la formule de Bethe-Heitler ordinaire.

Comme dans le cas élastique, la majeure partie de la

section efficace est due à des événements où le photon

est émis dans une direction voisine soit de la direction de l’électron incident, soit de celle de l’électron diffusé.

Il est supposé ici que l’angle B que fait l’électron diffusé

avec l’électron incident est grand par rapport à mc 2 Eo (Eo » mc2 puisqu’on considère des électrons de grande énergie), On peut alors trouver facilement le terme

principal où l’on aura un logarithme en facteur comme

dans la formule (1). L’approximation faite se traduira

par une modification, non pas du coefficient du loga- rithme, mais de son argument.

Schiff a montré comment évaluer l’argument du loga-

rithme. Schwinger [3] a calculé la probabilité pour que dans une diffusion « quasi élastique » avec émission de

photons de très basse énergie, l’électron diffusé ait une

énergie supérieure ou égale à E. En « comparant » la formule (1) à la formule de Schwinger, Schiff obtient l’argument du logarithme.

On a aussi supposé que le noyau avait une masse

infinie, c’est-à-dire qu’on a négligé l’effet de la vitesse de recul du noyau sur la section efficace, ceci inter- venant aussi comme une modification de l’argument du logarithme.

Dans ces conditions on peut procéder à l’intégration

de la section efficace différentielle pour des valeurs fixées de po, p et de l’angle entre po et p. On voit en

examinant la formule (2) que les contributions les plus importantes à l’intégrale proviennent de certaines valeurs de variables pour lesquelles soit Eo - po cos 60,

soit E - p cos 0 est petit comme il a été dit précé-

demment. On fera donc l’intégration en fixant les valeurs des autres variables de manière à remplir l’une

ou l’autre de ces conditions. De plus on gardera sim- plem.ent les termes contenant des facteurs Log (Eo /m) ou Log E/m et on évaluera l’argument du logarithme par

comparaison avec la formule de Schwinger.

Dans le cas où l’on prend 60 petit, cas que l’on peut

se représenter d’une manière simplifiée en disant qu’il

y a rayonnement avant diffusion, la contribution à la section efficace est :

On peut introduire la section efficace de diffusion

inélastique à l’angle p pour un électron incident d’éner-

gie E + e et un électron diffusé d’énergie E.

d’où :

Dans le cas du rayonnement après diffusion (0 petit)

on obtiendra :

la section efficace différentielle pour le processus est

donc :

,

Cette formule est tout à fait similaire à la formule (1)

relative au cas où le noyau est laissé dans son état fondamental.

Lettre reçue le 28 juin 1961.

BIBLIOGRAPHIE

[1] SCHIFF (L. I.), Phys. Rev., 1952, 87, 750.

[2] BOUNIN (P.) et BISHOP (G. R.), Communication au

Congrès de Physique Nucléaire de Strasbourg,

mai 1961. J. Physique Rad. 1961, 22, 555.

[3] SCHWINGER (J.), Phys. Rev., 1949, 75, 899.

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