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Remarques sur la fluorescence des solutions et des gaz

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Remarques sur la fluorescence des solutions et des gaz

Augustin Boutaric, Jean Bouchard

To cite this version:

(2)

REMARQUES

SUR LA FLUORESCENCE DES SOLUTIONS ET DES GAZ Par MM. AUGUSTIN BOUTARIC et JEAN BOUCHARD.

Laboratoire de

Physique

Générale. Faculté des Sciences de

Dijon.

Sommaire. 2014 A partir d’une hypothèse de Francis Perrin concernant la décroissance

exponentielle, en fonction de la concentration, du pouvoir fluorescent d’une solution

rapporté à l’unité de masse, les auteurs étudient comment varie l’intensité de la lumière de fluorescence émise par une cuve, en fonction de la concentration de la substance fluo-rescente et des dimensions de la cuve. Ils montrent que la concentration relative à l’optimum

de fluorescence dépend d’une manière complexe des conditions expérimentales. 2014 Les mêmes conclusions sont applicables à la fluorescence des gaz.

t. Résumé des lois

expérimentales

relatives à la variation de la fluorescence;

d’une solution en fonction de sa concentration. - Pour

interpréter

la variation

qu’éprouve,

en fonction de la

concentration,

la fluorescence d’un certain volume de solu-tion d’une matière

fluorescente,

Jean Perrin

(1)

a été amené à admetlre que le

pouvoir

fluo-rescent m

rapporté

à l’unité de masse de la substance fluoresceiite diminue continuelle-ment à mesure que croît la concentration. Francis Perrin

(2)

a

proposé,

pour traduire

cette

variation,

la formule

exponentielle :

qu’il

a rattachée à des considérations

théoriques.

Des recherches

expérimentales

relatives à la variation du

pouvoir

fluorescent en

fonc-tion de la concentrafonc-tion ont été faites par S. J. Wawiloff

(3)

et par Vitte

(*).

Ces deux auteurs ont constaté que pour des concentrations

supérieures

à une certaine limite le

pou-voir fluorescent diminue effectivement avec la concentration suivant une loi sensible-ment

exponentielle,

mais ils ont

signalé

l’existence d’anomalies pour de très faibles

concentrations.

S.-J. Wawiloff étudiant la lumière de fluorescence émise normalement à l’une des faces d’une cuve de faible

épaisseur

par des solutions fluorescentes

d’uranine,

de

rhoda-mine,

et d’éosine sous l’influence d’un

rayonnement

excitateur

envoyé

sur la cuve

norma-lement à la même

face,

a

signalé

que, pour des concentrations très

faibles,

le

logarithme

du

pouvoir fluorescent,

au lieu de suivre une loi linéaire

décroissante,

allait d’abord en

croissant avec la

concentration,

passait

par un

maximum,

puis

décroissait,

la loi de

varia-tion se

rapprochant

de

plus

en

plus

de la loi linéaire

théorique

à mesure que la concentrée-tion

augmente.

Mlle

Vitte,

étudiant des solutions

d’uranine,

d’éosine et

d’érythrosine

dans divers

solvants,

avec le fluoromètre de Francis Perrin

comportant

des cuves

plus épaisses

(dont

la

profondeur

n’est pas

indiquée

dans son

mémoire)

n’a pas retrouvé le maximum

signalé.

par Wawiloff dans la variation

qu’éprouverait,

en fonction de la

concentration,

le

loga-rithme du

pouvoir

fluorescent pour des solutions très étendues. « La

courbe, écrit-elle,

semble bien

présenter

un maximum mais si peu différent des valeurs voisines

qu’on

peut,

(1) JEAN PERRIX, C. R., i77 (1923), p. 469.

(2) FRANCIS PERRIN, C. R., 178 (19’21). p. 19î8.

(3) S. J. WAWILOFF, Z. Physik, 31 (1925), p. 730.

(4) S. WITTIC, J. de

Chimie-Physique,

26 (19i9 , p. 216.

(3)

325

difficilement conclure à une décroissance nette aux très faibles concentrations. L’écart

constaté,

de l’ordre de

grandeur

des erreurs de mesure, est très inférieur aux valeurs données par S. -J. Wawiloff ».

Les courbes

qu’elle

a obtenues pour

représenter

le

logarithme

du

pouvoir

fluorescent

en fonction de la

concentration,

rectilignes

et décroissantes sur la

plus grande partie

de leurs parcours comme celles de

Wawiloff,

ne se

prolongent

pas

jusqu’à

l’axe des

concentrations,

mais sont

remplacées,

pour de faibles valeurs de cette

concentration,

par un

palier

horizontal. « Le

pouvoir

fluorescent varierait

donc,

précise-t-elle,

en fonction de la

concen--tration suivant la loi : -.

Mlle Vitte a

signalé

en outre :

Il

Que

la

longueur

du

palier,

mesurée par la valeur de co, ne semble pas

dépendre

des conditions

optiques

des mesures : « on

retrouve,

écrit-elle,

les mèmes valeurs en

plaçant

les

solutions,

non

plus

dans une cuve très

profonde (absorption

totale de la lumière

excita-trice)

mais dans des cuves très minces

(

I à 2

mm)

ayant

des

épaisseurs

inversement

proportionnelles

aux

concentrations,

en sorte

qu’une

fraction constante assez faible de la

lumière excitatrice soit absorbée. »

Que,

dans le cas de

1’uranine,

la

longueur

du

palier

diminue

lorsqu’augmente

la basicité de la solution par addition de

quantités

croissantes d’un alcali.

« En

résumé,

conclut-elle en terminant ce

mémoire,

l’existence d’un

palier

aux faibles concentrations aval1t que ne commence la décroissance

exponentielle,

semble bien

établie;

mais ce

phénomène,

difficile à

expliquer

de

façon satisfaisante,

apparaît

comme

indépen-dant des causes

qui

déterminent la décroissance

exponentielle

».

5.

Interprétation

des lois

précédentes. -

En réalité l’ensemble des

résultats-expérimentaux

que nous venons de

rapporter

nous

parait pouvoir s’interpréter

en admet-tant que la loi

exponentielle

relative à la décroissance du

pouvoir

fluorescent en fonctionj de la concentration

subsiste,

sans

présenter

d’anomalies,

jusqu’aux

plus grandes

dilu- "

tions. C’est ce que nous allons essayer de montrer en

analysant

de

plus près

les conditions.

expérimentales

des mesures faites par S.-J. Wawiloff et par Mlle Vitte.

Fig. 1.

Considérons une cuve A B C D de

profondeur

H

(fig.

1)

contenant une solution

fluo-rescente dont nous admettrons que les

pouvoirs

absorbants, tant pour le

rayonnement

excitateur que pour le

rayonnement fluorescent,

obéissent

approximativement

à la loi do

Beer,

les coefficients

d’absorption

étant :

a - ao c pour le

rayonnement

excitateur

b -

bo

c pour le

rayonnement

de fluorescence.

"

(4)

d’inten-sité J et calculons l’intensité $F de la lumière de fluorescence émise par la solution

norma-lement à la même face. Une tranche

d’épaisseur

d ~ située à la

profondeur h

reçoit

un fais-ceau d’intensité :

Elle

émet,

par unité de

surface,

un

rayonnement

de fluorescence d’intensité

ip d h,

cp

désignant

le

pouvoir

fluorescent

rapporté

à l’unité de volume. Il en sort de la cuve une

faction

égale

à

e-6h.

L’intensité 5

du faisceau

fluorescent,

renvoyé

par unité de surface de la cuve, norma-lement à la face

d’entrée,

est donc :

En introduisant le

pouvoir

fluorescent 4$

rapporté à

l’unité de masse

lié,

comme l’a montré Jean

Perrin,

au

pouvoir

fluorescent ,

rapporté

à l’unité de volume par la relation :

et en

remplaçant a

et b

respectivement

par ao c

et ôo

c, on a iinalement :

Si la cuve est

d’épaisseur

suffisante pour que e-(aQ+io)cH

puisse

être

négligé

vis-à-vis

de l’unité on a : -.

ce

qui

montre

que m

est

proportionnel,

à une constante

expérimentale

près,

à l’intensité

de la lumière de fluorescence

renvoyée

par la cuve, intensité que les divers fluoromètres et

notamment celui de Francis Perrin

permettent

de comparer à l’intensité de fluorescence émise dans des conditions

analogues

par une solution étalon.

Mais ce résultat n’est vrai que si le terme

exponentiel

est tout à fait

négligeable

vis-à-vis de l’unité.

Or,

pour des concentrations très

faibles,

il est bien

cer-tain que ce

terme,

dans

lequel

c tend vers zéro et les deux autres

coefficients ao -~-

bo

et Il

conservent des valeurs

finies,

ne saurait être

regardé

comme nul. On ne

peut

plus

alors

considérer 4) comme

proportionnel

à 5 et il convient de conserver

l’expression

(i)

toute entière pour le calcul de + à

partir

de

comparaisons

portant

sur ~.

Admettons que, conformément à

l’hypothèse

faite par

Françis Perrin,

le

pouvoir

-fluorescent (D

puissent

être

représenté

pour toutes les dilutions par la relation :

l’expression

(1)

qui

donne l’intensité de la lumière de fluorescence

renvoyée

par la cuve

de

profondeur

H dans les conditions que nous avons

précisées

sera :

que nous écrirons pour

simplifier l’écriture,

en

désignant

par A une nouvelle constante :

On en tiré :

Les divers

fluoromètres,

et notamment celui de Francis

Perrin,

font connaitre la valeur

expérimentale

de

log

3"

(1).

C’est sur

log 5’

qu’ont

porté

en définitive les

comparaisons

de

(1) En réalité les appareils sont gradués de manière à donner loglo 3 et non loge éF mais ce

point

ne

(5)

327

Wawiloff et de Mlle Vitte et c’est ce terme dont ils ont reconnu que la variation cessait d’être linéaire aux faibles concentrations.

Il résulte bien de

l’expression

(3)

que la variation de

log 5’

en fonction de c ne

peut

être linéaire que si le 3e terme est

négligeable,

ce

qui

n’est certainement pas le cas pour une valeur finie et d’ailleurs pas très considérable de H

(2,S

cm. dans le fluoromètre de F.

Perrin)

lorsque

la concentration c diminue de

plus

en

plus

et tend vers zéro.

Pour étudier la variation de en fonction de c on

peut

remarquer que le

terme

exponentiel

même

quand

il n’est pas

négligeable

vis-à-vis de

l’unité,

est

toujours

assez

petit

vis-à-vis de 1 pour

qu’on

puisse

limiter le

développement

t de

- son fer terme et écrire :

Pour

simplifier

l’écriture posonq :

et considérons la fonction :

la dérivée :

s’annule en

passant

du

positif

au

négatif

pour :

c’est-à-dire pour une valeur de la concentration :

La courbe

qui représente

les valeurs

expérimentales

de

log, 57

en fonction de la con-.centration c de la solution fluorescente commencera donc par croître pour de très faibles valeurs

de c,

passera par un maximum pour c == cr, et

décroîtra

ensuite de manière à rendre vers la droite :

.. -.-,. -’-7’"

Ainsi retrouve-t-on les résultats

expérimentaux

obtenus par Wawiloff.

La valeur T de la concentration c

correspondant

au maximum est d’autant

plus

petite

Fque

(ao

+

b,,),

H et 7~ sont

plus grands. Lorsque

le maximum se

produit

pour de très

faibles valeurs de c il est très peu

prononcé

et la

portion

initiale de la courbe. dans la

région

des faibles concentrations

parait

se confondre avec une sorte de

palier

de

longueur

approximativement égal

à ,2!J. La valeur de cr, et par suite la

longueur

du

palier,

diminuent : 1° à mesure que croît la

profondeur

~l de la cuve, ce

qui

explique

que le maximum soit

beaucoup

moins net dans les

expériences

de Mlle Vitte que dans celles de

Wawiloff,

faites

avec des cuves très

minces ;

2’J à mesure que la somme des

pouvoirs

absorbants

(ao +

ho)

de la solution fluorescente pour la radiation excitatrice et la radiation réémise et le coeffi-cient KL

qui

caractérise la décroissance

exponentielle

du

pouvoir

fluorescent en fonction

de la concentration sont

plus grands.

Dans le cas de

l’uranine,

ao

-E- bo

et K allant en

augmentant

avec la basicité de la

solution,

on

s’explique

que, comme l’a montré Ml’e

Vitte,

le

palier

soit d’autant moins accentué que la solution est

plus basique.

3. Relations entre les résultats

précédents

et la loi dite de

l’optimum.

-L’existence d’un maximum

signalée

par

Wawiloff,

dans les cas de solutions très

diluées,

(6)

une solution fluorescente en couches très minces

présente

un maximum de fluorescences

pour une certaine concentration.

Reprenons

l’équation (3) :

que nous écrirons :

La dérivée : -.

s’annule en

passant

du

positif

au

négatif

pour :

c’est-à-dire pour :

qui

conduit à une valeur ci de la concentration c :

,

Lorsque

H est très

petit

on

(ao

+ h

bo)

Il

étant

petit vis-à-vis

On retrouvé

valeur :

de la concentration

qui

traduit la loi dite de

l’optimum

pour de très minces couches

de-substance fluorescente

(1).

,

Si H n’est pas très

petit

la valeur a de la concentration relative au maximum

lumière de fluorescence

dépend

d’une manière

complexe

du

produit :

qui

représentée

la somme des

pouvoirs

absorbants de la cuve

pour la

radiation excitatrices

et la radiation de fluorescence.

(1) On indique quelquefois que l’intensité de la fluorescence croît dans le même sens que la

concentra--tion ; on voit par ce qui précède que ceci n’est exact que si l’on considère des cuves de faible épaisseur. Dès que l’épaisseur de la cuve devient un peu considérable la valeur s relative au maximum étant très petite,_

on constate que, pour toutes les concentrations sur lesquelles on peut pratiquement opérer, l’intensité de la fluorescence diminue au contraire lorsque croit la concentration.

Pour des valeurs très petites de c l’expression (2) donnant l’intensité 3â de la lumière de fluorescence peut s’écrire, en limitant à leur premier terme les développements des exponentielles :

(7)

329

L’équation (4)

s’écrit :

Pour x

infini,

lim u = o.

Avec des solutions très

diluées,

prises

sous une

épaisseur

assez

grande,

en sorte que x,

s’il ne

peut

être considéré comme infini soit du moins

notable,

le maximum de fluorescence se

produira

pour de très faibles

concentrations,

ce

qui

nous

paraît

fournir

l’interprétation

la

plus

vraisemblable des résultats

expérimentaux

obtenus par Wawiloff et Vitte. Dans le cas le

plus général

on a :

expression toujours

négative

(1).

Quand x

croît de 0 à

l’infini,

a décroît donc constamment

Î °

A

Désignons

par c. la valeur du maximum pour une cuve infiniment mince :

Connaissant

l’épaisseur

de la cuve, la constante 7~ et les coefficients

d’absorption ao

et

ho

pour la lumière excitatrice et la lumière de fluorescence d’une solution de concentration

égale

à

l’unité,

la relation

précédente

donne la fraction de la concentration Cm pour

laquelle

se

produira

le maximum de lumière de fluorescence de la cuve considérée.

4.

Remarques

relatives à la détermination du coefficient

exponentiel

If. -Les remarques

précédentes

montrent que,

lorsqu’on

étudie la lumière de fluorescence

émise par une solution

déterminée,

la concentration pour

laquelle

s’observe

l’optimum

dépend généralement

de

l’épaisseur.

Elle ne

peut

être considérée comme caractérisant la substance que si l’on

extrapole

les résultats pour une

épaisseur

infiniment

petite.

Il en est évidemment de même dans le cas des gaz : -. la

pression

relative à

l’optimum

varie avec

l’épaisseur

et ne

peut

caractériser le gaz. du

point

de vue de la

fluorescence,

que si l’on

extrapole

les résultats pour une

épaisseur

nulle.

(t) Posons en effet, pour simplifier l’écriture :

et considérons la fonction :

la dérivée :

est toujours négative pour X > 0. Donc la fonction y est toujours décroissante dans l’intervalle de X = 0

à et, comme pour X très petit la fonction y est négative comme il est facile de s’en rendre compte

(8)

330

Pour des

épaisseurs

H de la cuve, faibles mais non infiniment

petites,

on

peut,

dans.

l’expression (4)

qui

donne la valeur ci pour

laquelle

se

produit

le maximum d’intensité de

la

fluorescence, développer log,

Pp

1

+ b,) "

en fonction des

puissances

croissantes.

K

de H. Limitant le

développement

aux deux

premiers

termes,

on aura :

d’où l’on tire : -.

Avec des cuves de faible

épaisseur

la concentration pour

laquelle

s’observe le maximum’

’ de la fluorescence diminue d’une manière sensiblement linéaire en fonction de

l’épaisseur..

En résumé on

peut

obtenir la valeur du coefficient

exponentiel

K

qui

caractérise une

substance du

point

de vue de la fluorescence :

1° en

opérant

sur des cuves très

épaisses

et en

représentant

la variation du

logarithme

de l’intensité de fluorescence

loge

3f en fonction de la concentration c de la substance

fluo-rescente : les courbes

réprésentant

cette variation sont des droites de coefficient

angulaire

égal

à -

K;

2° en déterminant les concentrations 6 du maximum de fluorescence pour diverses,

épaisseurs

relativement faibles de la cuve et en

extrapolant

linéairement les résultats

jusqu’à une

valeur nulle de cette

épaisseur :

la concentration relative à une

épaisseur

nulle 1

donne

k.

5. Fluorescence d’une cuve examinée latéralement. - Considérons une cuves

parallélépipédique

ABCD de section

rectangulaire,

contenant une solution fluorescente de concentration c, éclairée suivant SI par un faisceau d’intensité Ô

(par

unité de

surface)

normal à la face AB et la couvrant entièrement

(fig.

2).

Fig.

Examinons la lumière émise par fluorescence dans une direction normale à la face AG

perpendiculaire

à la face éclairée.

Désignons

par P la

profondeur

de la cuve

parallèlement

à la direction du faisceau

inci-dent,

par H son

épaisseur

parallèlement

à la direction suivant

laquelle

on observe la fluo-rescence et par L l’autre dimension de la cuve.

Nous allons calculer l’intensité 5 par unité de surface du faisceau de lumière de

(9)

331

L’intensité 1 du faisceau

atteignant

la tranche mm’ nn’ à la

profondeur

p est :

a

désignant

le coefficient

d’absorption

de la solution pour la lumière excitatrice. Un élément de volume

parallélépipédique qrq’r’,

situé à la distance x de la face d’émer-gence et

d’épaisseur

d.r suivant cette

direction,

ayant

pour côtés

dx,

dp

et

L,

émettra par

fluorescence un flux

i l’ L d x d p

dont il sort la fraction

désignant

le coefficient

d’absorption

pour la radiation de fluorescence.

Le flux 5 émis par unité de surface de la face AC dans la zone

envisagée

est donc :

Et,

~n

posant

comme on l’a fait

précédemment :

*.

il vient : -.

Examinons tout d’abord ce que devient

l’expression

de S7 pour de très faibles valeurs

de la concentration c. On

peut

alors limiter à leur

premier

terme les

développements

des

exponentielles

re

qui

donne : -.

Pour de très faibles valeurs de la concentration c, l’intensité de la lumière émise laté-ralement par fluorescence

croit,

comme l’avait

signalé

G.

Lépine

(1)

proportionnellement

à la concentration de la solution. La formule montre

qu’elle

croît

proportionnellement

au

produit

Hc,

c’est-à-dire au nombre de molécules de la matière fluorescente

qui

émettent le

faisceau

de

fluorescence

que l’on examine.

De

l’équation

(5)

on tire :

Le maximum a lieu pour :

soit :

D’où l’on tire pour la valeur a de la concentration

qui

correspond

à

l’optimum

de fluo-rescence : *.

Si H et p sont très

petits

on retrouve pour la concentration ci relative à

l’optimum

la

(10)

même valeur

1

que pour les solutions

d’épaisseur

infiniment

petite

examinées suivant la A

,direction d’éclairemen t :

Si H seulement est

petit,

c’est-à-dire si l’on utilise une cuve

ayant

une

épaisseur

faible

dans la direction

perpendiculaire

à celle du faisceau

incident,

les autres dimensions

pouvant

.être

quelconques,

la valeur de ~ devient :

la concentration donnant

l’optimum

de fluorescence

dépendra

de la

profondeur

p traversée par le faisceau incident avant d’atteindre l’élément examiné.

Il en est de même dans le cas

général

où toutes les dimensions de la cuve ont des valeurs

quelconques :

la concentration 6 pour

laquelle

se

produit

l’optimum

de fluorescence

dépend

non seulement de

l’épaisseur

H de la cuve

perpendiculairement à

la direction du

faisceau incident mais encore de la

profondeur p

que doit traverser le faisceau incident

¡pour atteindre la

région

examinée. ~

Pour une cuve

d’épaisseur

H

l’optimum

aura donc lieu pour des valeurs de la

concen-,tration variables avec p.

Si l’on fait l’examen à une

profondeur p

= 0 il se

produira

pour :

Si l’examen est

pratiqué

à la

profondeur p

on l’observera pour :

Pour des valeurs de Hrelativement faibles on

peut

développer

lo ge

(1

-(- 201320132013),

en

-limitant le

développement

aux deux

premiers

termes :

K +

al"p

Jimitant le

développement

aux deux

premiers

termes :

Pour une

profondeur

donnée p, la concentration 6 relative à

l’optimum

diminue

linéai-rement avec

l’épaisseur

H suivant

laquelle

la cuve est examinée.

Pour une

épaisseur

H donnée,

la concentration a relative à

l’optimum

diminue à mesure

que croît la

profondeur p

de la

région

examinée. Le second terme de

l’expressioll

(7)

est

toujours

très

petit

vis-à-vis de

l’unité;

si /7 est très

petit

on a sensiblement :

~et l’on voit que s

diminue,

lorsque

p

croît,

suivant une loi

hyperbolique.

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