• Aucun résultat trouvé

Conditions d'excitation de la fluorescence

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Conditions d'excitation de la fluorescence"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242653

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242653

Submitted on 1 Jan 1919

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

L. Bruninghaus

To cite this version:

L. Bruninghaus. Conditions d’excitation de la fluorescence. Radium (Paris), 1919, 11 (9), pp.262-265.

�10.1051/radium:01919001109026201�. �jpa-00242653�

(2)

C’est l’équation qu’on devra appliquer. par exemple,

à la fusion d’un solide en présence du liquide seul

sous la pression d’équilibre correspondante.

On voit, par les considérations précédentes, qu’on

ne peut espérer calculer A connaissant uniquement la

fonctions U = f (T) : les hypotlnses émises par Nernst

sur les valeurs de dA dT dU dT au zéro absolu, ne résolvent

pas, dans le cas le plus général, le problème posé, à

savoir le calcul de A u partir des seules données ther-

miques fournies par la fonction U=f (T).

10.

-

Toutefois l’équation (1) peut être mise

sous la forme (1 his) pour les transformations des

systèmes monovariants telles que dl’ soit identique

à (DA DT )u ce qui suppose

Cette condition est réalisée dans un certain nombre de cas, notamment dans ceux que choisit Nernst

comme exemples d’application de son hypothèse (V. Chapitre I1l).

11.

-

De même, l’équation

établie pour les systèmes divariants dans lesquels on prend comme variables indépendantes p et T ne peut

être appliquée dans tous les cas sous la forme

aux systèmes monovariants (pour lesquels p devient fonction de T) .

Ona(giet6):

Et l’équation (4) devient alors :

L’équation (4) ne peut être mise sous la forme (4 bis) que pour les transformations des systèmes mo-

novariants telles ue dF dT soit identique (VF) ce

novariants telles que

dF dT soit indentique

(DF dT)p, ce

qui suppose vérifiée la condition :

ZF == 0.

dp =0.

A suivre. [Manuscrit reçu le 8 juillet 1919].

Conditions d’excitation de la fluorescence

Par L. BRUNINGHAUS

[Faculté des Sciences de Paris, laboratoire de M. BOUTY].

Je me propose de rapporter ici les résultats de

quelques expériences entreprises en 1910, mais que j’avais interrompre pour d’autres soins. J’ai pu les compléter récemment de façon qui permette d’en publier les principales conclusions.

1.

-

Observations sur l’optimum de fluo-

rescence. - L’idée première de ce travail était

d’élucider le problème que pose l’existence des hhé-

noniènes d’optimum de phosphorescence. Les solu-

tions liquides fluorescentes sont d’un maniement

expérimental beaucoup plus simple que la plupart

des solides phosphorescents, car l’homogénéité du

solvant liquide permet d’éliminer sans peine la lu-

mière diffuse, si gênante avec les solides; de la mon

désir de m’adresser à ces substances. Mais encore

fallait-il qu’elles manifestent, comme les solides, un éclat maximum (sous une excitation constante) pour

une concentration déterminée (optinum) de fluo-

rescence B. Il me fut facile de vérifier que tel était bien le cas : en éclairant au moyen d’uii are électrique

assez éloigne une série de flacons j uxlaposés et conte-

nant des solutions de fluorescéine de plus en plus diluées, on constate l’existence d’un optimum de fluo-

rescence (en prenant la précaution évidente de regar- der les flacons sur fond noir).

Outre l’avantage déjà signalée les solutions liquides

ont aussi, sur les solides, celui de mettre à la dispo-

sition du chercheur une variable de plus : l’épaisseur

de la substance. En effet, lorsqu’on excite aux rayons

cathodiques les poudres de diverses concentrations d’un même système phosphorescent (MnnO

-

CaO, par

exemple), 1 épaisseur de la couche excitée est déter- 111inée par la profondeur de pénétration des rayons

cathodiques, qui se chiflre par une petite fraction de

millimètre (de l’ordre de 0,01 mm.). Au coltraire,

avec les solutions fluorescentes excitées par la lumière, celle-ci peut pénétrer à des profondeurs beaucoup plus considérables. Et à vrai dire ce fait me parut

tout d’abord mu embarras. A quelle épaisseur ropti-

mum doit-il être déterminé? C’est en cherchant a

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01919001109026201

(3)

élucider ce point que j’aperçus bientôt sous une forme

très simple l’influence de l’épaisseur. Je constatai que les solutions plus épaisses déplacent l’optimum vers

les faibles concentrations.

Voici quelques nombres pour fixer les idées :

Epaisseurs... 30 25 0,01 mm.

Concentration optima : 10-3 10-4 10-3 (masse

de fluorescéine contenue dans 1 gramme de solution1).

En admettant la continuité de cette variation, oii

est amené a conclure que la concentration optima

tend vers 1 lorsque l’épaisseur tend vers 0, et qu’selle

tend vers 0 lorsque l’épaisseur tend vers l’infini. Ce qui revient à dire que, (1"une série de solutions de

plus en plus diluées et toutes

d’une même très grande épais-

seur, c’est la plus diluée qui

rayonne le plus de lumière,. Et èc fortiori, si on prend une

série de solutions de plus en plus diluées, et d’épaisseurs croissantes, de façon que cha-

cune contienne une même masse, par exemple 1 gramme,

de fluorogène, c’est la solution

la plus diluée qui émet le plus.

Le pouvoir, de fluorescence (quantité de lumière rayon- iiée par grauone de fluo1’o- gène) s’accrolt de plus en plus avec la dilution.

Des mesures déjà anciennes

de Walter

1

résulte en outre

qu’il se produit une sorte de

snturation de cet ed’et : la dilu- tion allant toujours en coois-

sant, rrr partir d’une concentration de l’ordre de 10-1. le pouvoir de fluorescence reste constant.

Ces points anluis, il est facile d imaginer la cause qui produit l’optimum apparent, c’est-à-dire celui que l’on observe â épaisseur constante : anB faibles cncent-

trations, l’addition de fluorogène llc peut qu’accroitre

l’éclat de la couche émissive, puisqu on augmente le nombre de; molécules lumineuses contenues dans la couche, sans diminuer leur éclat respectif; aux fortes

concentrations, la dilution fait pasaer de Il a ulle

;iileui finie l’éclat des molécules fluorogènes : elle enlevé des molécule noires et allume celles qui res-

tent. Il y a donc certainement optimulllq

Il.

-

Observations sur le spectre d’exci- tation.

-

Se référant u ce qui précède. on peut admettre par analogie que, même à concentration constante, toute modification ayant pour effet de

1. WAITER. Wied . Ann. 36 1SS9 302 315.

2 M. Jean Perrin a émis récement et

inden une précise du phénomène . CVe qui me

plus longueent à

ce

sujet. Voir jEAN Perrin.

10 (1918) 133.188.

répartir l’excitation dans mi plus rand volume doit donner Heu à une émission totale plus considérable .

Cette remarque m’a conduit à penser que peut-être

le pouvoir exitateure quantité de lumière rayonnée

par unité d’énergie lumineuse excitatrice absorbée n’est-il pas maximum pour la radiation du spectre

le plos fortement absorbée pdr la solution, comme ou le croit généralement.

Pour obser-

ver le pouvoir

excitateur des diverses radia- tion,, j’ai cons-

truit un monochromateur très lumineux,

obtenu en remplaçant la fente (fUll ,I)ec-

tl’oscope ordinaire à un prisme par un fi- lament fin et bien rectiline de lampe de

Nernst, et en adaptant sur l’appareil

comme systèmes convergents nn objectif photographique de cinématographe (callrt foyer, grande ouverture) du côté fila- meut, et un excellent objectif trois verres

cullés à grande (nnerture llu côté spectre.

Le systeme projette le spectre très bril-

tant sur une fente, portée par la cuve à fluorescéine.

Cette cuve, convenablement protégée contre tonte lumière parasite, contient, outre la solution, deux

blocs de verre en forme de prismes doit à base

carrée (10 mm de côté), et argentés sur une des

faces latérales. (Voir la ci-contre). L’un des

prismes , dont l’argenture porte une fente de largeur

convenable est collé au baume de Canada par sa

face argentée, orientée verticalement, sur la face d’entre de cuve. Le deusième prisme repose ver-

ticalement sur le fond de la cuve et est orienté de façon que sa face argentée regarde le prisme

d’entre, et qu’il y ait parallélisme entre les faces des

deux prismes qui se correspondent. La distance des

faces réfléchissantes est d’environt 30 mm. Le fais-

saux lumineux étroit qui entre par la fente traverse

le liquide parallèlement à la face latérale de la cuve par laquelle on observe la fluoressente et tout près

celle-ci reflechit ensuite sur le prisme internativement sur les deux prisme ce qui

allonge le chemin suivant par la lumière dans le liquide,

(4)

tout en permettant à la partie éclairée du liquide de

ne présenter qu’une surface assez petite pour que les observations photométriques soient faites en lu-

mière sensiblement normale. Le photomètre (qu’il

serait plus exact d’appeler un photoscopel) consiste

en un écran de toile à calquer translucide, situé

à 200 mm. de la surface liquide rayonnante, et exa-

minée par transparence à la distance minima de vision distincte. Le tout bien enfermé dans une boite de

carton noirci, d’où émerge un tube pour l’observa- tion de l’écran. Cette installation permet d’observer

facilement tes variations de l’intensité lumineuse de la couche fluorescente. On détermine la longueur

d’onde de la radiation incidente qui excite l’intensité maximum. Lorsqu’on éclaire le liquide avec des

radiations oe moins en nloins réfrangibles à partir

du maximum d’absorption, on assiste à la succession des phénomènes suivants . au maximum d’absorp- tion, la fluorescence paraît tout à fait superficielle (au moins pour des concentrations suffisantes, de l’ordre de 10-4 à 10-3). L’éclat est très vif, mais

limité à une couche extrêmement mince du liquide.

Lorsqu’on accroit légèrement la longueur d’onde de

la lumière incidente, on voit le rayon pénétrer dans

le liquide, l’émission superficielle diminuer d’éclat

et faire place à une émission en volume. Quoiqu’il

soit difficile de comparer l’intensité de deux sources de forme aussi différentes, on a déjà l’impression qu’au moins l’intensité ne diminue pas, l’émission

en volume compensant certainement la diminution de l’éclat superficiel. L’observation sur l’écran du

photoscope, qui a l’av alltage d’intégrer les flux venant

de divers points du liquide (ce que ne peut faire

l’aeil), confirlne cette illpression, montre même que

le flux total rayonné s’accroit lorsque les radiations excitatrices à peu près monochromatiques utilisées,

partant de la région du maximum d’absorption du liquide (vers ), 4900), sont de longueur d’onde de plus en plus grande. Dans les conditions où l’expé-

rience est faite, cet accroissement d’intensité se

poursuit quelque tenlps, pai-ait rester stationnaire,

et entin diminuer, pendant que la longueur d’onde

de la lumière excitatrice s’accroît constamment.

Pour la moyenne des meilleures observations, la fin de ce maximum apparent se produit vers la lon-

gueur d’onde 5400, c’est-à-dire déjà fort loin du burd pratiquement observable de la bande d’absorption (dont les limites sont 5080 et 1185 pour une con- centration de l’ordre de 10-5 et une épaisseur de

50 mm.).

Je viens de parler d’un maximum apparent: en effet, au point oii la diminution parait commencer,

1. Il

ne

s’agit pas de mesures d’intensité (fort dufficiles

et du reste peu utiles pour le but à atteindre;,

mais

simple-

ntent d’observations

sur

l’accroissement ou la constance de cette grandeur.

cette diminution n’est pas réelle. Elle résulte du fait que, la longueur d’onde s’accroissant, la profondeur

à laquelle parvient le rayons dans le liquide avant

d’ètre absorbe s’accroît avec une très grande vitesse,

et qu’il faudrait bientôt une cuve de plusieurs mètres

de longueur pour le contenir entièrement. Les blocs réfléchissants n’obvient à cet inconvénient que pour les rayons assez fortement absorbés ; pour les autres, les rayons, forcément divergentes, sortent bientôt des limites des faces réfléchissantes, et sont perdus; et puis, chaque réflcxion contribue aussi à affaiblir le faisceau, et on ne peut pas non plus espérer avoir un

résultat exact en les multipliant exagérément.

Ce qui prouve l’exactitude de cette manière de voir est que, à mesure qu’on augmente la longueur du liquide offerte au trajet de la lumière, ce maximum apparent d’eacilation se produit pour des longueurs

d’onde de plus en plus grandes. Ce fait est bien dé-

,

montré par le tableau suivant :

Au lieu d’allonger la couche liquide, il revient en-

core au même d’accroitre la concentration. Là encore

la même influence se manifesté : lorsqu’on passe de la concentration 10-4 à 10-3, les blocs étant paral-

lèles et distants de 30 mm., le maximuin apparent

passe de 3120-3313 à 3180-3400. J’ai essaie de poursuivre la iéritication en portant la concentrations à 2.10-3, mais alors la lumière rayonnée devient trop faible pour se prêter à une localisation assez précise

du maximum apparent. En tout cas; on peut résumer les résultats des observations qui procèdent en disant

que depuis la longueur d’onde 4900 (maximum

d’absorption) jusqu’au voisinage de la longueur

d’onde 3400 (fin du maximum apparent d’excita- tion), le pouvoir e,rcilateur des radiations ne cesse

cle s’accroitre 3.

Au reste, il esU surtout important de savoir si, ou

non, il y a maximum vrai d’excitation pour la lon- 1. l,e bloc de gauche est remplacé par

un

écran opaque situé à 25 mm. du bloc de droit.

2. Le bloc de gauche est oriente de façon à ce que le fais-

ceau

réfléchi qui

en

émane

ne

rencontre plus le blnc de droite.

J. ll aurait en toute rigueur à tenir compte du f’ait que pùllr

uii

AA donné l’énergie croît en

se

rapprochant du rouge

en

rai-

son

de la forme de la courbe de répartition de l’énergie dans le specttc du filament incandescent de la lampe de Nernst). Mais

cette intluenre

ce

trouve

en

partie compensée par le fait qu’en réalité Ay, diminue dans la même direction spectre prisma- tique) pour

une

largeur de lente déterminée. Et puis l’étendue

du spectre e,1 ici

assez

faible pour qu’il suit permis de négliger

l’une et 1 autre de

ces

variations fortion leur différences;

(5)

gueur d’onde du maximum de la bande de fluores-

cence. En effet, s’il devait y avoir un tel maximum vrai, il ne pourrait ètre que là, et s’expliquerait alors

par une résonance entre la radialion excitatrice et les centres émissifs de la fluorescence. Je pense que c’est par la négative que la question doit être résolue, et

ceci pour deux raison

10 Les mêmes phénomènes décrits ci-dessus, lors-

qu’on s’écarte vers le rouge du maximum d’ahsarp- tion, se reproduisent encore en se dirigeant vers le

violet. Le pinceau lumineux, la encore, s’enfonce de

plus en plus dans le liquide, quoique moins vite que de l’autre côté, et on a l’impression que, là aussi, au

moins au début, l’intensité est croissante. Et pourtant,

il n’y a pas à cette place de maximum de fluores- cence ’;

2° Nous avons vu que le pouvoir excitateur ne di- minue pas encore vers 5400, tandis que le maximum de la bande de fluorescence est à la longueur

d’onde 5250. Et s’il y avait résonance, il semble qu’après 5250 le pouvoir excitateur devrait tomber

brusquement, ce qui n’est pas.

Il y a donc tout lieu de penser que l’accroissement du pouvoir excitateur, qui n’est en rien connexe de

la répartition de l’énergie de fluorescence dans le

spectre, doit continuer jusqu’aux régions de grande

transparence de la solution.

En définitive, nous voyons que, comme je le sup-

posais au début de ce paragraphe, à énergie incidente

constante, on gagne eu énergie excitée lorsque l’exci-

tation se produit dans un volume de plus en plus grand. Et c’est exactemcnt ce qu’avaient déjà manifesté

leb phénomènes d’optimum.

III. Esquisse de théorie.

-

Les phénomènes d’optimum sont certainement liés a un accroissement du pouvoir éniissif des lnolécules fluorogènes avec leurs

distances mutuelles. En effet. toutes les autres condi- tions en rapport avec la concentration sont impuis-

santes à les expliquer. Je me sui, assuré, en particu-

lier que la diminution du pouvoir énlissit’ aux fortes

concentrations ne résulte d’un défaut de transparence du li(luiide ni pour les radiations excilatrices (on peut

excite la fluorescence par des rayons watlt traversé

1..Je n’ai pas l’ait de

ce

cÙté d’oobservations

au

photoscope.

car

tl’une part la croissance

ne se

produit que

sur un

tres faible intervalle de longueurs d’ondes suivant d’une brusque décroite-

sance

qui parait réelement duc à

uiiw

dummution rapide du pouvoir excitateure des radiations lorsqu’on sapproche du violet:

Il faut remarquer du reste que la bande d’absorption très du côte du rouge, se termine par

un

lent degradé du côté violet. Il semble avoir in deuxième maximum.

non exac-

tateur de fluorence

vers

y4340.

une Janle de fluorecéine solide ni pour les radia- tion; excitées (on peut voir la fluorencence à traveers une couche de fluorescéine solide: par des mesures d’indice de réfraction, j’ai constaté qu’elle ne s’explique

pas non plus par un accroissement sensible de 1 indice de réfraction du liquide pour les radiations de fluores-

cence (on pouvait penser a une réfléxion totale qui empêcherait la radiation de Huorescence excitée de sortir du liquide 1).

On est donc amené à admettre que des molécules

fluorogènes assez rapprochées et en état d’émission donnent lieu à des réactions mutuelles dont le méca- nisme devra être précise ultérieurement et qnipro-

duisent un tout autre phénomène qui rest à décon-

vrir aux dépens d’un brusque amortissement desmon- vements périodiques, origines de l’émission.

L’etude du spectre d’excitation me parait conduire

à une conclusion du même ordre. Lorsque, à concen-

tration constante, on répand la radiation excitatrice dans un plus grand volume, l’énergie par unité de volume dilninu3nt, les molécules fluoregènes émettent

chacune beaucoup moins, et donnent lieu à des reac- tions moins vives, à un amortissement moins impor-

tant.

IV. Relations entre l’absorption et la fluo-

rescence. - On voit ainsi que, an maximum d’ab-

sorption, l’excitation de la fluorescence subit un

important déchet, (lui va s’atténuant lorsque l’on

excite avec des radiations pour lesquelles la substance est de plus en plus transparente. On peut admettre

qu’a partir d’une certaine longueur d’onde l’excitation de la fluorescence est pure de tout autre phénomène:

toute l’énergie absorbée est employée à exciter la fluo-

rescence . Pour des longuers d’onde excitatrices

fortement absorbées. L’excitation de chaque molé- cule fluorogène devient plus violente, mais donne lieu

à un décltet d’énergie sous une forme au sujet de laquelle 011 ne peut encore l’;liru (pie des conjectures.

En résumé. Les phénomènes de phosphorescence et

de fluorescence sont caractérisés

par

cette propriété

assez curieuse que le rendement du proccessus d’exci-

tation est maximum dans les conditions qui deter- minent une grande transparence de la solution: très faible concentration radiation excitatrice tres peu

absorbée.

[Manuscrire le 31 juillet 1919]

1 On sait en effet que 4. corps

absorbants s’accroit rapidement

vers

le de la

ou se

trouve pressement

aussi

le banbe de fluo- est pourquoi d’une reflexion totale m’etait

part.

Références

Documents relatifs

Dans le prochain numéro, nous fouillerons de façon plus systématique les facteurs techniques et nous vous donnerons toutes les recom- mandations pour l’utilisation d’un petit

Consigne(s) : Ecris la phrase suivante (modèle en maj. imp.) à l'aide des étiquettes mobiles en min.. une plus mare Les grenouilles grande

Avec toutes les observations que nous avons relevées dans cette activité, pour laquelle le type de tâches peut être défini comme “résoudre une équation

L’unité de longueur pour mesurer la taille d’un objet est le mètre. On utilise parfois d’autres multiples et sous multiples que le mètre qui sont

3- Quel effet aurait sur la position de chaque bande l’utilisation de l’hexane comme solvant au lieu de l’éthanol?. Justifier

Les variations les plus faibles entre les écoles sont observées dans trois petites populations francophones  : le Saskatchewan francophone, la Nouvelle-Écosse francophone et

Pour mieux comprendre notre demande d’une plus grande transparence sur la méthodologie des sondages électoraux, en particulier sur la « marge d’erreur » et le «

Les sommes des deux entiers contenus dans tous les dominos, horizontaux ou verticaux, constitués de deux cases adjacentes sont toutes différentes.. Déterminer en fonction de n la