HAL Id: jpa-00242653
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Submitted on 1 Jan 1919
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L. Bruninghaus
To cite this version:
L. Bruninghaus. Conditions d’excitation de la fluorescence. Radium (Paris), 1919, 11 (9), pp.262-265.
�10.1051/radium:01919001109026201�. �jpa-00242653�
C’est l’équation qu’on devra appliquer. par exemple,
à la fusion d’un solide en présence du liquide seul
sous la pression d’équilibre correspondante.
On voit, par les considérations précédentes, qu’on
ne peut espérer calculer A connaissant uniquement la
fonctions U = f (T) : les hypotlnses émises par Nernst
sur les valeurs de dA dT dU dT au zéro absolu, ne résolvent
pas, dans le cas le plus général, le problème posé, à
savoir le calcul de A u partir des seules données ther-
miques fournies par la fonction U=f (T).
10.
-Toutefois l’équation (1) peut être mise
sous la forme (1 his) pour les transformations des
systèmes monovariants telles que dl’ soit identique
à (DA DT )u ce qui suppose
Cette condition est réalisée dans un certain nombre de cas, notamment dans ceux que choisit Nernst
comme exemples d’application de son hypothèse (V. Chapitre I1l).
11.
-De même, l’équation
établie pour les systèmes divariants dans lesquels on prend comme variables indépendantes p et T ne peut
être appliquée dans tous les cas sous la forme
aux systèmes monovariants (pour lesquels p devient fonction de T) .
Ona(giet6):
Et l’équation (4) devient alors :
L’équation (4) ne peut être mise sous la forme (4 bis) que pour les transformations des systèmes mo-
novariants telles ue dF dT soit identique (VF) ce
novariants telles que
dF dT soit indentique
(DF dT)p, ce
qui suppose vérifiée la condition :
ZF == 0.
dp =0.
A suivre. [Manuscrit reçu le 8 juillet 1919].
Conditions d’excitation de la fluorescence
Par L. BRUNINGHAUS
[Faculté des Sciences de Paris, laboratoire de M. BOUTY].
Je me propose de rapporter ici les résultats de
quelques expériences entreprises en 1910, mais que j’avais dù interrompre pour d’autres soins. J’ai pu les compléter récemment de façon qui permette d’en publier les principales conclusions.
1.
-Observations sur l’optimum de fluo-
rescence. - L’idée première de ce travail était
d’élucider le problème que pose l’existence des hhé-
noniènes d’optimum de phosphorescence. Les solu-
tions liquides fluorescentes sont d’un maniement
expérimental beaucoup plus simple que la plupart
des solides phosphorescents, car l’homogénéité du
solvant liquide permet d’éliminer sans peine la lu-
mière diffuse, si gênante avec les solides; de la mon
désir de m’adresser à ces substances. Mais encore
fallait-il qu’elles manifestent, comme les solides, un éclat maximum (sous une excitation constante) pour
une concentration déterminée (optinum) de fluo-
rescence B. Il me fut facile de vérifier que tel était bien le cas : en éclairant au moyen d’uii are électrique
assez éloigne une série de flacons j uxlaposés et conte-
nant des solutions de fluorescéine de plus en plus diluées, on constate l’existence d’un optimum de fluo-
rescence (en prenant la précaution évidente de regar- der les flacons sur fond noir).
Outre l’avantage déjà signalée les solutions liquides
ont aussi, sur les solides, celui de mettre à la dispo-
sition du chercheur une variable de plus : l’épaisseur
de la substance. En effet, lorsqu’on excite aux rayons
cathodiques les poudres de diverses concentrations d’un même système phosphorescent (MnnO
-CaO, par
exemple), 1 épaisseur de la couche excitée est déter- 111inée par la profondeur de pénétration des rayons
cathodiques, qui se chiflre par une petite fraction de
millimètre (de l’ordre de 0,01 mm.). Au coltraire,
avec les solutions fluorescentes excitées par la lumière, celle-ci peut pénétrer à des profondeurs beaucoup plus considérables. Et à vrai dire ce fait me parut
tout d’abord mu embarras. A quelle épaisseur ropti-
mum doit-il être déterminé? C’est en cherchant a
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01919001109026201
élucider ce point que j’aperçus bientôt sous une forme
très simple l’influence de l’épaisseur. Je constatai que les solutions plus épaisses déplacent l’optimum vers
les faibles concentrations.
Voici quelques nombres pour fixer les idées :
Epaisseurs... 30 25 0,01 mm.
Concentration optima : 10-3 10-4 10-3 (masse
de fluorescéine contenue dans 1 gramme de solution1).
En admettant la continuité de cette variation, oii
est amené a conclure que la concentration optima
tend vers 1 lorsque l’épaisseur tend vers 0, et qu’selle
tend vers 0 lorsque l’épaisseur tend vers l’infini. Ce qui revient à dire que, (1"une série de solutions de
plus en plus diluées et toutes
d’une même très grande épais-
seur, c’est la plus diluée qui
rayonne le plus de lumière,. Et èc fortiori, si on prend une
série de solutions de plus en plus diluées, et d’épaisseurs croissantes, de façon que cha-
cune contienne une même masse, par exemple 1 gramme,
de fluorogène, c’est la solution
la plus diluée qui émet le plus.
Le pouvoir, de fluorescence (quantité de lumière rayon- iiée par grauone de fluo1’o- gène) s’accrolt de plus en plus avec la dilution.
Des mesures déjà anciennes
de Walter
1résulte en outre
qu’il se produit une sorte de
snturation de cet ed’et : la dilu- tion allant toujours en coois-
sant, rrr partir d’une concentration de l’ordre de 10-1. le pouvoir de fluorescence reste constant.
Ces points anluis, il est facile d imaginer la cause qui produit l’optimum apparent, c’est-à-dire celui que l’on observe â épaisseur constante : anB faibles cncent-
trations, l’addition de fluorogène llc peut qu’accroitre
l’éclat de la couche émissive, puisqu on augmente le nombre de; molécules lumineuses contenues dans la couche, sans diminuer leur éclat respectif; aux fortes
concentrations, la dilution fait pasaer de Il a ulle
;iileui finie l’éclat des molécules fluorogènes : elle enlevé des molécule noires et allume celles qui res-
tent. Il y a donc certainement optimulllq
Il.
-Observations sur le spectre d’exci- tation.
-Se référant u ce qui précède. on peut admettre par analogie que, même à concentration constante, toute modification ayant pour effet de
1. WAITER. Wied . Ann. 36 1SS9 302 315.
2 M. Jean Perrin a émis récement et
inden une précise du phénomène . CVe qui meplus longueent à
cesujet. Voir jEAN Perrin.
10 (1918) 133.188.
répartir l’excitation dans mi plus rand volume doit donner Heu à une émission totale plus considérable .
Cette remarque m’a conduit à penser que peut-être
le pouvoir exitateure quantité de lumière rayonnée
par unité d’énergie lumineuse excitatrice absorbée n’est-il pas maximum pour la radiation du spectre
le plos fortement absorbée pdr la solution, comme ou le croit généralement.
Pour obser-
ver le pouvoir
excitateur des diverses radia- tion,, j’ai cons-
truit un monochromateur très lumineux,
obtenu en remplaçant la fente (fUll ,I)ec-
tl’oscope ordinaire à un prisme par un fi- lament fin et bien rectiline de lampe de
Nernst, et en adaptant sur l’appareil
comme systèmes convergents nn objectif photographique de cinématographe (callrt foyer, grande ouverture) du côté fila- meut, et un excellent objectif trois verres
cullés à grande (nnerture llu côté spectre.
Le systeme projette le spectre très bril-
tant sur une fente, portée par la cuve à fluorescéine.
Cette cuve, convenablement protégée contre tonte lumière parasite, contient, outre la solution, deux
blocs de verre en forme de prismes doit à base
carrée (10 mm de côté), et argentés sur une des
faces latérales. (Voir la ci-contre). L’un des
prismes , dont l’argenture porte une fente de largeur
convenable est collé au baume de Canada par sa
face argentée, orientée verticalement, sur la face d’entre de cuve. Le deusième prisme repose ver-
ticalement sur le fond de la cuve et est orienté de façon que sa face argentée regarde le prisme
d’entre, et qu’il y ait parallélisme entre les faces des
deux prismes qui se correspondent. La distance des
faces réfléchissantes est d’environt 30 mm. Le fais-
saux lumineux étroit qui entre par la fente traverse
le liquide parallèlement à la face latérale de la cuve par laquelle on observe la fluoressente et tout près
celle-ci reflechit ensuite sur le prisme internativement sur les deux prisme ce qui
allonge le chemin suivant par la lumière dans le liquide,
tout en permettant à la partie éclairée du liquide de
ne présenter qu’une surface assez petite pour que les observations photométriques soient faites en lu-
mière sensiblement normale. Le photomètre (qu’il
serait plus exact d’appeler un photoscopel) consiste
en un écran de toile à calquer translucide, situé
à 200 mm. de la surface liquide rayonnante, et exa-
minée par transparence à la distance minima de vision distincte. Le tout bien enfermé dans une boite de
carton noirci, d’où émerge un tube pour l’observa- tion de l’écran. Cette installation permet d’observer
facilement tes variations de l’intensité lumineuse de la couche fluorescente. On détermine la longueur
d’onde de la radiation incidente qui excite l’intensité maximum. Lorsqu’on éclaire le liquide avec des
radiations oe moins en nloins réfrangibles à partir
du maximum d’absorption, on assiste à la succession des phénomènes suivants . au maximum d’absorp- tion, la fluorescence paraît tout à fait superficielle (au moins pour des concentrations suffisantes, de l’ordre de 10-4 à 10-3). L’éclat est très vif, mais
limité à une couche extrêmement mince du liquide.
Lorsqu’on accroit légèrement la longueur d’onde de
la lumière incidente, on voit le rayon pénétrer dans
le liquide, l’émission superficielle diminuer d’éclat
et faire place à une émission en volume. Quoiqu’il
soit difficile de comparer l’intensité de deux sources de forme aussi différentes, on a déjà l’impression qu’au moins l’intensité ne diminue pas, l’émission
en volume compensant certainement la diminution de l’éclat superficiel. L’observation sur l’écran du
photoscope, qui a l’av alltage d’intégrer les flux venant
de divers points du liquide (ce que ne peut faire
l’aeil), confirlne cette illpression, montre même que
le flux total rayonné s’accroit lorsque les radiations excitatrices à peu près monochromatiques utilisées,
partant de la région du maximum d’absorption du liquide (vers ), 4900), sont de longueur d’onde de plus en plus grande. Dans les conditions où l’expé-
rience est faite, cet accroissement d’intensité se
poursuit quelque tenlps, pai-ait rester stationnaire,
et entin diminuer, pendant que la longueur d’onde
de la lumière excitatrice s’accroît constamment.
Pour la moyenne des meilleures observations, la fin de ce maximum apparent se produit vers la lon-
gueur d’onde 5400, c’est-à-dire déjà fort loin du burd pratiquement observable de la bande d’absorption (dont les limites sont 5080 et 1185 pour une con- centration de l’ordre de 10-5 et une épaisseur de
50 mm.).
Je viens de parler d’un maximum apparent: en effet, au point oii la diminution parait commencer,
1. Il
nes’agit pas de mesures d’intensité (fort dufficiles
et du reste peu utiles pour le but à atteindre;,
maissimple-
ntent d’observations
surl’accroissement ou la constance de cette grandeur.
cette diminution n’est pas réelle. Elle résulte du fait que, la longueur d’onde s’accroissant, la profondeur
à laquelle parvient le rayons dans le liquide avant
d’ètre absorbe s’accroît avec une très grande vitesse,
et qu’il faudrait bientôt une cuve de plusieurs mètres
de longueur pour le contenir entièrement. Les blocs réfléchissants n’obvient à cet inconvénient que pour les rayons assez fortement absorbés ; pour les autres, les rayons, forcément divergentes, sortent bientôt des limites des faces réfléchissantes, et sont perdus; et puis, chaque réflcxion contribue aussi à affaiblir le faisceau, et on ne peut pas non plus espérer avoir un
résultat exact en les multipliant exagérément.
Ce qui prouve l’exactitude de cette manière de voir est que, à mesure qu’on augmente la longueur du liquide offerte au trajet de la lumière, ce maximum apparent d’eacilation se produit pour des longueurs
d’onde de plus en plus grandes. Ce fait est bien dé-
,montré par le tableau suivant :
Au lieu d’allonger la couche liquide, il revient en-
core au même d’accroitre la concentration. Là encore
la même influence se manifesté : lorsqu’on passe de la concentration 10-4 à 10-3, les blocs étant paral-
lèles et distants de 30 mm., le maximuin apparent
passe de 3120-3313 à 3180-3400. J’ai essaie de poursuivre la iéritication en portant la concentrations à 2.10-3, mais alors la lumière rayonnée devient trop faible pour se prêter à une localisation assez précise
du maximum apparent. En tout cas; on peut résumer les résultats des observations qui procèdent en disant
que depuis la longueur d’onde 4900 (maximum
d’absorption) jusqu’au voisinage de la longueur
d’onde 3400 (fin du maximum apparent d’excita- tion), le pouvoir e,rcilateur des radiations ne cesse
cle s’accroitre 3.
Au reste, il esU surtout important de savoir si, ou
non, il y a maximum vrai d’excitation pour la lon- 1. l,e bloc de gauche est remplacé par
unécran opaque situé à 25 mm. du bloc de droit.
2. Le bloc de gauche est oriente de façon à ce que le fais-
ceau
réfléchi qui
enémane
nerencontre plus le blnc de droite.
J. ll aurait en toute rigueur à tenir compte du f’ait que pùllr
uii
AA donné l’énergie croît en
serapprochant du rouge
enrai-
son
de la forme de la courbe de répartition de l’énergie dans le specttc du filament incandescent de la lampe de Nernst). Mais
cette intluenre
cetrouve
enpartie compensée par le fait qu’en réalité Ay, diminue dans la même direction spectre prisma- tique) pour
unelargeur de lente déterminée. Et puis l’étendue
du spectre e,1 ici
assezfaible pour qu’il suit permis de négliger
l’une et 1 autre de
cesvariations fortion leur différences;
gueur d’onde du maximum de la bande de fluores-
cence. En effet, s’il devait y avoir un tel maximum vrai, il ne pourrait ètre que là, et s’expliquerait alors
par une résonance entre la radialion excitatrice et les centres émissifs de la fluorescence. Je pense que c’est par la négative que la question doit être résolue, et
ceci pour deux raison
10 Les mêmes phénomènes décrits ci-dessus, lors-
qu’on s’écarte vers le rouge du maximum d’ahsarp- tion, se reproduisent encore en se dirigeant vers le
violet. Le pinceau lumineux, la encore, s’enfonce de
plus en plus dans le liquide, quoique moins vite que de l’autre côté, et on a l’impression que, là aussi, au
moins au début, l’intensité est croissante. Et pourtant,
il n’y a pas à cette place de maximum de fluores- cence ’;
2° Nous avons vu que le pouvoir excitateur ne di- minue pas encore vers 5400, tandis que le maximum de la bande de fluorescence est à la longueur
d’onde 5250. Et s’il y avait résonance, il semble qu’après 5250 le pouvoir excitateur devrait tomber
brusquement, ce qui n’est pas.
Il y a donc tout lieu de penser que l’accroissement du pouvoir excitateur, qui n’est en rien connexe de
la répartition de l’énergie de fluorescence dans le
spectre, doit continuer jusqu’aux régions de grande
transparence de la solution.
En définitive, nous voyons que, comme je le sup-
posais au début de ce paragraphe, à énergie incidente
constante, on gagne eu énergie excitée lorsque l’exci-
tation se produit dans un volume de plus en plus grand. Et c’est exactemcnt ce qu’avaient déjà manifesté
leb phénomènes d’optimum.
III. Esquisse de théorie.
-Les phénomènes d’optimum sont certainement liés a un accroissement du pouvoir éniissif des lnolécules fluorogènes avec leurs
distances mutuelles. En effet. toutes les autres condi- tions en rapport avec la concentration sont impuis-
santes à les expliquer. Je me sui, assuré, en particu-
lier que la diminution du pouvoir énlissit’ aux fortes
concentrations ne résulte d’un défaut de transparence du li(luiide ni pour les radiations excilatrices (on peut
excite la fluorescence par des rayons watlt traversé
1..Je n’ai pas l’ait de
cecÙté d’oobservations
auphotoscope.
car
tl’une part la croissance
ne seproduit que
sur untres faible intervalle de longueurs d’ondes suivant d’une brusque décroite-
sance
qui parait réelement duc à
uiiwdummution rapide du pouvoir excitateure des radiations lorsqu’on sapproche du violet:
Il faut remarquer du reste que la bande d’absorption très du côte du rouge, se termine par
unlent degradé du côté violet. Il semble avoir in deuxième maximum.
non exac-tateur de fluorence
versy4340.
une Janle de fluorecéine solide ni pour les radia- tion; excitées (on peut voir la fluorencence à traveers une couche de fluorescéine solide: par des mesures d’indice de réfraction, j’ai constaté qu’elle ne s’explique
pas non plus par un accroissement sensible de 1 indice de réfraction du liquide pour les radiations de fluores-
cence (on pouvait penser a une réfléxion totale qui empêcherait la radiation de Huorescence excitée de sortir du liquide 1).
On est donc amené à admettre que des molécules
fluorogènes assez rapprochées et en état d’émission donnent lieu à des réactions mutuelles dont le méca- nisme devra être précise ultérieurement et qnipro-
duisent un tout autre phénomène qui rest à décon-
vrir aux dépens d’un brusque amortissement desmon- vements périodiques, origines de l’émission.
L’etude du spectre d’excitation me parait conduire
à une conclusion du même ordre. Lorsque, à concen-
tration constante, on répand la radiation excitatrice dans un plus grand volume, l’énergie par unité de volume dilninu3nt, les molécules fluoregènes émettent
chacune beaucoup moins, et donnent lieu à des reac- tions moins vives, à un amortissement moins impor-
tant.
IV. Relations entre l’absorption et la fluo-
rescence. - On voit ainsi que, an maximum d’ab-
sorption, l’excitation de la fluorescence subit un
important déchet, (lui va s’atténuant lorsque l’on
excite avec des radiations pour lesquelles la substance est de plus en plus transparente. On peut admettre
qu’a partir d’une certaine longueur d’onde l’excitation de la fluorescence est pure de tout autre phénomène:
toute l’énergie absorbée est employée à exciter la fluo-
rescence . Pour des longuers d’onde excitatrices
fortement absorbées. L’excitation de chaque molé- cule fluorogène devient plus violente, mais donne lieu
à un décltet d’énergie sous une forme au sujet de laquelle 011 ne peut encore l’;liru (pie des conjectures.
En résumé. Les phénomènes de phosphorescence et
de fluorescence sont caractérisés
parcette propriété
assez curieuse que le rendement du proccessus d’exci-
tation est maximum dans les conditions qui deter- minent une grande transparence de la solution: très faible concentration radiation excitatrice tres peu
absorbée.
[Manuscrire le 31 juillet 1919]
1 On sait en effet que 4. corps
absorbants s’accroit rapidement
versle de la
ou se