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Pouvoir séparateur et luminosité d'un spectrographe β utilisant un champ magnétique en R-1

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236201

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236201

Submitted on 1 Jan 1960

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Pouvoir séparateur et luminosité d’un spectrographe β utilisant un champ magnétique en R-1

C. Bastard, J. Lafoucrière

To cite this version:

C. Bastard, J. Lafoucrière. Pouvoir séparateur et luminosité d’un spectrographe β utilisant un champ magnétique en R-1. J. Phys. Radium, 1960, 21 (2), pp.112-114. �10.1051/jphys- rad:01960002102011200�. �jpa-00236201�

(2)

112.

POUVOIR SÉPARATEUR ET LUMINOSITÉ D’UN SPECTROGRAPHE 03B2

UTILISANT UN CHAMP MAGNÉTIQUE EN R-1

Par C. BASTARD et J. LAFOUCRIÈRE,

Institut de Physique Nucléaire de l’Université de Lyon.

Résumé. 2014 Dans 2 articles précédents nous avons étudié les caractéristiques d’un spectro- graphe 03B2 utilisant un champ magnétique inhomogène à rH constant. Nous étudions ici la position

des diaphragmes, le pouvoir séparateur et la luminosité, celle-ci est excellente mais le pouvoir séparateur est limité par les dimensions de l’appareil.

Abstract. 2014 In two previous papers we have studied the characteristics of a 03B2 spectrograph using an inhomogenous magnetic field of constant rH. Now, we study the position of the dia- phragins, the resolving power and the luminosity, the latter is excellent but the resolving power is limited by the dimensions of the spectrograph.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 21, FÉVRIER 1960

Dans deux articles précédents [1] et [2] nous

avons fait l’étude d’un spectrographe p d’un type nouveau, utilisant les trajectoires « trochoï-

dales » [3] des particules chargées dans un champ magnétique de révolution en r-1. L’appareil pos-

FiG.l.

sède une focalisation radiale parfaite, la préces-

sion (fig. 1) ayant la valeur

L’étude des trajectoires gauches nous a. permis de

choisir les paramètres k et ro (k = ro HolpH. ro

étant la distance de la source à l’axe de révolution du champ, Ho la valeur du champ à cette distance

et pH l’impulsion des particules) égaux respecti-

vement à 2,04 et à 20 cm et de prendre comme

direction moyenne de tir la perpendiculaire au

cercle r = ra, l’angle maximum de tir étant de 45°

de part et d’autre de cette direction ; ces valeurs

sont en effet les plus favorables au point de vue

focalisation axiale et réalisation pratique du spee-

trographe. Nous avons étudié également la for-

mation de l’image d’une source ponctuelle ; la figure no 2 représente les variations des cotes des

FIG. 2.

points d’impact des trajectoires sur le cylindre

r = ro en fonction de la précession 8 pour Uo = 450, 900 et 1350. ( Uo est l’angle que fait la projection de la vitesse initiale sur le plan de symétrie avec la tangente au cercle r = rO.), les points marqués sur les courbes correspondent aux

différentes valeurs de l’angle 0. que fait la vitesse initiale des particules avec le plan de symétrie.

Nous nous proposons ici de déterminer le pouvoir séparateur et la luminosité de l’appareil.

Étude de la position des diaphragmes. - Les trajectoires correspondant à une précession sous multiple de la précession 8 correspondant à la

valeur k = 2,04 soit 530 sont arrêtées par un arrêtoir circulaire placé entre la source et le détec-

teur (fig. 3).

La longueur de la fenêtre du compteur consti-

tuant le détecteur de particules p a été prise égale à 6 cm de manière à reeevoir toutes les

trajectoires dont l’angle U 0 est compris entre 45o

et 135°. La largeur de la fenêtre va déterminer te

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01960002102011200

(3)

113

pouvoir séparateur et la valeur maximum Sem des angles 60. La courbe 8 = f(00) [2] nous fournit ces

valeurs 6cm, le tableau ci-dessous donne les largeurs

FI G. 3.

de fenêtre a et les angles 80m pour 4 valeurs de la variation A§ de la précession et pour trois valeurs

Pour arrêter les trajectoires correspondant à des angles Uo inférieurs à 450 ou supérieurs à 1350 eut

des angles 60 supérieurs aux valeurs permises par la

largeur de la fenêtre du compteur, nous utilisons

un diaphragme central situé dans le plan méridien

cp = 606’ passant par le maximum de la trajec-

toire correspondant à Uo = 900 et 00 = 0. Pour

Fic. 4.

obtenir la forme du diaphragme précédent nous

avons cherché les intersections des trajectoires

des particules avec le plan cp = 6°6’ pour Uo égal à 90°, 45° et 135°. Les valeurs de cp’(t) et r(t) ont été calculées à l’aide d’un ordinateur I. B. M. 650 (2), pour obtenir les valeurs de r

correspondant à cp = 6°6’ on a intégré cp’(t) par la méthode de Simpson pour les valeurs voisines de 6°6’ et on a tracé les courbes r( cp). La figure 4 représente les différentes formes de diaphragme

pour les 4 variations AS précédentes.

Pouvoir séparateur. - Si on utilise un dia- phragme correspondant à une variation AS de la

précession, les courbes de la figure 2 nous

montrent que l’appareil détecte non seulement les

trajectoires dont la précession est comprise entre

S et 8 - AS mais aussi les trajectoires situées en

dehors du plan de symétrie et dont la précession

est comprise entre 8 et 8 + AS. Noues avons

ApHipH == Llk/k - [(k 2 1 )3/2 12-irk] A, lue pouvoir

séparateur

de base peut alors être déter-

miné par le rapport 2Llk/k= [(k2 -1)3/2/1tk] AS pour k = 2,04, 2Akik = 0,88 AS.

Le tableau ci-dessous donne les valeurs de

2AA/A pour les di1térentes largeurs de fenêtre vues précédemment.

Luminosité. - L’angle solide snus leqiiel son

émises les particules est égal à

La courbe représentative de la fonction reliant

U 0 et eom se compose pratiquement de 2 droites joi- gnant les points d’abcisses TTo = 90°, TYo =" 450

et Uo =OO"TTo ==135o.

Si

Si

d’où

(4)

114

les coefficients al, a2, bl, b2 sont déterminés à l’aide du tableau du 1 er paragraphe. On trouve

pour les 4 valeurs de AS du paragraphe précédent :

Nous voyons d’après les résultats précédents que le spectrographe p dont nous venons de déterminer

les caractéristiques possède un bon pouvoir sépa-

rateur et une excellente luminosité. Il est évident,

comme nous l’avons montré [2] que l’on peut amé-

liorer le pouvoir séparateur en choisissant pour le

paramètre k une valeur plus proche de l’unité mais

ceci est au dépend des dimensions de l’appareil et augmente les difficultés pratiques des réalisations.

Nous ne saurions terminer sans remercier M. le pr J. Thibaud, Directeur de l’Institut de Physique Nucléaire, grâce auquel nous avons réaliser

cette étude.

Manuscrit reçu le 20 octobre 1959.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BASTARD (C.) et LAFOUCRIÈRE (J.), J. Physique Rad., 1958, 19, 674.

[2] BASTARD (C.), LAFOUCRIÈRE (J.) et MARGRITA (R.),

J. Physique Rad., 1959, 20, 736.

[3] THIBAUD (J.), C. R. Acad. Sc., 1933, 197, 447, 915,

1629 et Phys. Rev., 1934, 45, 787.

REVUE DES LIVRES DOETSCH (G.), Introduction à l’utilisation pratique de la

transformation de Laplace (traduit de l’allemand par M. Parodi), 1 vol. 16 x 25 cm, vI + 198 pages, 12 fig., Gauthier-Villars, Paris, 1959, 35 NF.

Le Pr Gustav Doetsch est bien connu du monde mathé-

matique pour l’importante contribution qu’il a apportée à

l’étude de la transformation de Laplace. Il a répondu à la

demande de nombreux utilisateurs en présentant, sous une

forme simple et véritablement pratique, et sans sacrifier la

rigueur, les principales propriétés de la dite transformation,

en s’attachant plus aux applications qu’à la théorie, en multipliant les exemples bien choisis, en poussant les cal-

culs jusqu’au bout, en insistant sur les difficultés les plus fréquentes et en signalant les pièges pourrait tomber

l’utilisateur novice du calcul symbolique.

’ Voici la table des matières : Chapitre I : Définition et

propriétés générales de la transformation de Laplace. Cha- pitre II : Les règles de calcul de la transformation de

Laplace. Chapitre III : Équations différentielles ordinaires.

Chapitre IV : Équations aux différences. Chapitre V : Équations aux dérivées partielles. Chapitre VI : Equations intégrales convolutives et relations intégrales. Chapitre VII:

Calcul de la fonction originale à partir de la fonction image. Chapitre VIII : Le comportement asymptotique des

fonctions et le problème de la stabilité.

Ajoutons qu’un signe emprunté au code de la route

annonce les points les plus délicats et qu’une table de correspondances de plus de soixante pages termine cet ouvrage qui, malgré l’abondance des livres déjà parus sur le même sujet, rendra de réels services à tous ceux qui ont

à manipuler la transformation de Laplace.

M. J ESSEJ.I.

BOSCHER (J.), Résolution par analogie électrique d’équa-

tions aux dérivées partielles du quatrième ordre inter- venant dans divers problèmes d’élasticité. (1 vol.

19 x 27 cm, vi + 130 pages, Publications scientifiques

et techniques du Ministère de l’Air, n’O 348, décembre 1958,

2 251 F.)

. Cet ouvrage présente, sous le nom de méthode des

« réseaux superposés », une nouvelle méthode analogique

pour résoudre certaines équations aux dériv.ées partielles.

Le chapitre I en donne le principe théorique et les moda-

lités de mise en pratique : traduction analogique des condi-

tions aux limites, montage électrique, alimentation et appa- reils de mesure. Le reste de l’ouvrage est consacré aux

applications : recherche

de la fonction d’Airy qui régit

l’état des contraintes dans un milieu élastique plan (chap. II) ; détermination du moment de flexion et de la fonction de déformation des poutres et des assemblages

de poutres (chap. III) ; étude de la déformation des plaques élastiques chargées, détermination analogiques des modes

de vibration des plaques et des membranes (chap. IV).

De nombreux exemples numériques ont été traités, non

seulement par la méthode proposée, mais également par d’autres procédés connus : cuve rhéoélectrique, papier con- ducteur, réseaux électriques simples. Certains comportent également des solutions mathématiques rigoureuses. On peut ainsi comparer entre elles les différentes méthodes

analogiques et apprécier le degré de précision qu’on peut en espérer.

. M. JESSEL.

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