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Annalen der physik; t. XXXV, n° 10 : 1911

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(1)

HAL Id: jpa-00241625

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Submitted on 1 Jan 1911

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Annalen der physik; t. XXXV, n° 10 : 1911

Marcel Boll, Ch. Fortin, J. Carvallo, Ch. Leenhardt, P. Lugol, M. Barrée, F.

Croze, A. Corvisy, J. Guyot, R. Jouaust, et al.

To cite this version:

Marcel Boll, Ch. Fortin, J. Carvallo, Ch. Leenhardt, P. Lugol, et al.. Annalen der physik; t. XXXV, n° 10 : 1911. J. Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.937-951. �10.1051/jphystap:01911001011093701�.

�jpa-00241625�

(2)

937 Dans un tableau, qui figure dans le memoire, les auteurs indiquent

la nouvelle nomenclature qu’ils proposent.

G.-J. NIOSELEY et K. Produits radioactifs de courte vie.

P. 629-638.

Les méthodes ordinairement. employées pour déterminer les pro-

prietes des substances radioactives ne sont pas applicables aux pro-

duits de vie tr6s courte. La plus petite p6riode jusqu’a pr6sent me- sur6e, celle de 1’emanation de l’actinium, 6gale;h 3,9 secondes, 1’avait ete au moyen de la m6thode du flux constant.

L’6manation produite d’une faqon constante par I’actinium etait entrainée par un courant d’air dans un tube, et l’on déduisait la durée de transformation de la concentration de l’émanation en divers

points du tube.

Les auteurs ont utilise le fait que le résidu, apr6s expulsion d’une particule a,, est charge positivement et sera par suite attire par un

plateau charge n6gativement. En employant un disque en rotation

comme plateau négatif, le produit separe était rapidement amen6

dans 1’appareil servant a mesurer sa radiation.

La periode est deduite de la perte d’activiL6 du plateau pendant le temps mis pour passer de l’un à I’autre des deux appareils de mesure.

Le disque employ6 était celui qui servait a Schuster et Hemsabch

pour 1’etude de 1’6tincelle électrique, la vitesse prriphérique pouvait

atteindre 160 m6tres par seconde. Par ce dispositif les auteurs ont trouv6 que 1’emanation de 1’actinium donne un produit solide émet-

tant des particules «, la premi6re periode de transformation 6tant de 0,002 seconde; pour le thorium, le produit semblable 6mis a une

p6riode de 0,14 seconde. H. VIG-,,ERON.

ANNALEN DER PHYSIK;

T. XXXV, 10 : 1911.

CLEtlIENS SCHAEFER et FRITZ REICI1E. - Contribution a la théorie des reseaux de ditrraction.

-

P. 811-859.

La theorie des r6seaux de diffraction de Fraunhofer a ete jusqu’à pr6sent traitee a partir du principe d’lluyg’ens-FresneL sous sa

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01911001011093701

(3)

938

premiere forme, ou sous la forme que Kirchhoff lui a donn6e par la Les auteurs du pr6sent travail essaycnt, 4 la suite notam- ment de K. Schwarzschild (1902) (2 ), de tenir compte de la nature des traits du reseau qui ne peuvent etre compl6tement opaques. Ils admettent d’ailleurs pour simplifier :

~ ° Que la constante du reseau est grande par rapport a la longueur

d’onde de la lumiere incidente ;

2° Que le point d’observation est situ6 tr6s loin du réseau.

Ceci pos6, ils traitent, dans deux parties, deux cas completement

differents :

I.

-

Le reseau est suppose illimité et par suite frapp6 par un faisceau indefini de rayons lumineux ; il faut alors considérer les traits soit comme des diélectriques, soit comme des m6taux de con-

ductivite électrique finie ou infinie.

II. - Le reseau est limit6 par un corps opaque, et il faut prendre

comme système diffringent 1’ensemble du reseau et de 1’ecran qui

1’entoure. En particulier, lorsque le nombre des traits du reseau

augmente et devient tr6s grand, on se rapproclie des résultats de la théorie 616mentaire et on montre facilement que la position des

maximums principaux de la figure de diffraction ne depend pas, dans

ce cas, de la mati6re qui constitue le réseau.

,

A. EINISTEIN. - Au sujet de 1’influence des forces de gravitation

sur la propagation de la lumiere. - P. 898-908.

A. Einstein reprend le problème qu’il avait ébauché, il y a trois

ans (3 ), d’une part, parce qu’il n’est plus satisfait de la faqon dont il

a traite la question, mais surtout parce que ces considérations peuvent

trouver une preuve experimentale directe : le calcul montre en effet que la position apparente d’une étoile fixe peut varier d’une seconde d’arc, lorsqu’elle nous apparait au voisinage du Soleil ; ce pheno-

mene etre attribue a l’influence du champ de gravitation du Soleil

surle rayon lumineux 6mis par 1’etoile.

Pour simplifier le probleme, Einstein part du champ de g ravitation

entendu au sens de Newton. La théorie de la relativite a montre que la masse d’iin corps croit avec l’énergie qu’il possède; si

(1 j Voir Précis d’optique, d’après Drude, t. I, p. 243 (Paris, Gauthier-Villars, (2) Am2., C V, p. t i i.

(3) Jalll’hueft iiiid (IV, p. 4).

(4)

939

1’energie subit un accroissement E, la masse d’inertie augmente de ~, ou c

=

3 X C. G. S. est la vitesse de la lumière dans le

c-

vide. En est-il de meme pour la masse Une discussion serree d’Einstein, bas6e sur des hypotheses très vraisemblables, per-

met de conclure qu’il en est bien r6ellement ainsi.

Ceci pos6, on arrive a prouver que la frequence de la lumi6re, suppos6e 6gale a ’10 sans champ de gravitation, devient egale en

un endroit ou lo potentiel de gravitation est represente par (D, et

ces grandeurs sont reli6es entre elles par l’égalité :

11 s’ensuit en particulier que les raies spectrales de la 1umière

solaire doivent ètre d6plac6es vers le rouge par rapport aux raies

correspondantes des sources terrestres d’une quantité :

Un tel déplacelnent a bien 6t6 obS8rvé par L.-F. Jewell (t et par Buisson et Fabry (2), mais a ete aLtribu6 a un effet de pression.

La relation, qui existe entre les fréquences, a aussi lieu pour les

vitesses, et on peut écrire :

En partant de celte derniere formule et en s’appuyant sur le prin- cipe d’Huygens, on peut calculer la courbure que prend un rayon lumineux dans un champ de gravitation. En particulier, un rayon lumineux passant au voisinage du Soleil subit une d6viation de l’ordre de 4 X 10-~ radian, c’est-A-dire de 0,8 seconde d’arc.

On connait tr6s exactement la position apparente des étoiles en fonction du temps; d’ailleurs, ces étoiles peuvent dtre vues au voisinag e

imm6diat du Soleil, pendant les 6clipses totales. Einstein termine ce

travail en adjurant les astronomes de s’int6resser 4 une question

d’une si grande importance et de s’occuper de fournir une d6mons-

(1) J. de 31 s6rie, t. p. 81 189 i).

(2) C. R , CXLVIII, p. 688(1909).

(5)

940

tration de l’influence de la gravitation sur la propaga- tion de la lumi6re.

L. MAXDELSTAM. 2013 Au sujet de la théorie d’Abbe sur la formation des images par le microscope. - P. 88!-897.

Abbe, dans sa théorie du microscope, a insist6 sur la distinction

qu’il faut 6tablir entre des objets lumineux par eux-mames et des

objets non lumineux ; Abbe estimait cette distinction essentielle.

A la suite de lord Rayleigh(’) l’auteur du présent mémoire montre

sous quelles conditions on peut abandonner cette distinction et propose

une tlieorie plus générale du microscope. D’ailleurs, suivant les cas, il peut etre plus commode de s’appuyer sur l’une ou l’autre de ces théories ; il indique quelques exemples ou sa théorie s’applique bien

et decrit quelques exp6riences qu’il a réalisées.

Marcel BOLL.

Marcel BOLL.

T. XXXVI, 11.

RUDOLF ORTVAY. - Constante diélectrirlue de quelques liquides

aux pressions 6lev6es. - P. 1-24.

La constante di6lectrique des liquides suivants : 6ther 6thylique, benzol, xylol, toluol, sulfure de carbone, chloroforme, huile de pa-

raffine, 6ther de p6trole, huile de ricin, a ete mesur6e, avec 3 deci-

males, jusqu’A des pressions de 500 kilogrammes par centim6tre carr6. Les constantes di6lectriques peuvent etre parfaitement repre-

sentées par des formules paraboliques telles que :

(p, exces de la pression sur la pression atmospherique).

La relation de Clausius-Mossotti :

a ete contr6l6e seulement pour l’éther et le benzol : dans les deux cas,

le premier membre varie en sens inverse de la pression, respective-

ment de 1,3 0/0 et 1,17 0~’0 dans 1’intervalle 6tudi6.

(1) Scienlific Papers, IY, p. 241.

(6)

941

HEINRICH LÖWY. - Constante diélectrique et conductibilité des roches.

P. 125-133.

A quel point les oscillations 6lectriques peuvent-elles se propager dans l’int6rieur de la Terre et permettre de l’explorer? Poursuivant 1’etude qu’ii a entreprise de ces questions, 1’auteur mesure approxi-

mativement la conductibilité et la constante di6lectrique pour une quarantaine de roches choisies parmi les principaux constituants de 1’ecorce terrestre, ainsi que la conductibilité d’une dizaine d’esp6ces

min6rales et d’une vingtaine de minerais.

Des résultats, qui se rapportent à des 6chantillons soigneusement desseches, l’auteur conclut que, dans les régions sèches, les oscilla- tions 6lectriques peuvent se propager 4 l’int6rieur de la Terre, sans

extinction sensible, jusqu’a des distances variant de 10 a 10.000 kilo- mètres, suivantla nature des roches. Quant aux minerais, dix d’entre

eux se distinguent très nettement des roches par leur conductibilite.

CH. FORTIN.

G. JAFFE. - Sur un cas de courant de saturation d’origine électrolytique.

P. 25-48.

Les solutions tr6s diluees d’oleate de plomb dans 1’hexane pur

(concentrations de 1’ordre de 10-~ grammes par centimetre cube),

t

soumises a diverses tensions entre deux armatures m6talliques planes et paralleles, sont travers6es par des courants qui ne suivent pas la loi d’Ohm. Si le courant traverse le liquide depuis peu de temps, les

ph6nom6nes sont plus ou moins irreguliers ; mais, apr6s une duree

de l’ordre d’une heure, les ph6nom6nes deviennent reguliers. Le

courant augmente d’abord avec la tension, mais moins vite que ne

1’exige la loi de Ohm, et la courbe qui represente le courant en fonc-

tion de la tension se confond pour les potentiels 6lev6s avec une

droite tr6s peu inclin6e sur 1’axe des potentiels et coupant l’axe des

courants en un point situ6 sur sa partie positive. Le phenomene se rapproche ainsi de celui de la conductibilité dans les gaz ionises mais toutefois le courant n’est pas susceptible de se saturer compl6tement.

L’auteur admet alors que ce courant est la superposition d’un

courant se comportant exactement comme celui qui traverse un gaz

ionisé, et d’un courant suivant la loi d’Ohm. Par diverses conside-

(7)

942

rations, il est conduit a penser que le premier courant est dû au corps dissous, qui se comporterait comme une source d’ions des deux signes, a laquelle seraient applicables les lois connues des sources

d’ions dans les gaz; Ie second courant serait du a des iMDuret6s qu’il

est pratiquement impossible d’61iminer du solvant ou du corps dis-

sous.

Admettant donc cette hypothese, l’auteur est conduit a constater

que la cause ionisante est en partie un effet de volume, en partie un

effet de surface, sans expliquer le m6canisme de ce dernier effet.

11 en deduit la vitesse de production et de recombinaison des ions.

Le premier serait proportionnel au carr6 de la concentration de la

solution ; le degr6 de dissociation du corps dissous serait ind6pen-

dant de la concentration. Avec cette mani6re de voir, l’hypothèse

faite par Mie, qui consiste a donner la valeur I a la constante de

Langevin pour les liquides, se trouve v6rifi6e par l’expérience.

Enfin la vitesse de production des ions semble passer par un mi- nimum a la temperature ordinaire a laquelle la plupart des exp6-

riences ont ete poursuivies.

J. CARVALLO.

F. Mesure des chaleurs sp6cifiques a basse temperature avec le calorim6tre de cuivre.

-

P. 49-73.

On sait que 1’etude des chaleurs sp6cifiques a basse temperature

est de la plus haute importance pour la demonstration exp6rimentale

du principe de Nernst, d’apr6s lequel les chaleurs sp6cifiques des

corps solides (amorphes ou cristallisés) doivent tendre vers 0 quand

la temperature absolue tend vers 0.

L’impossibilité de 1’emploi des m6thodes calorimétriques ordi-

naires est 6vidente. C’est pourquoi Nernst a créé le calorim6tre à

cuivre, que l’auteur a perfectionné et employ6 pour un grand nombre

de mesures.

Le calorim6tre y est constitué par un bloc de cuivre placé à l’in-

t6rieur d’un r6cipient de Dewar. La temperature est donn6e par un

couple thermoélectrique noye dans le bloc de cuivre. Le tout est

plonge dans un bain a temperature constante, g6n6ralement de neige carbonique. La valeur en eau du calorim6tre était d6termin6e expé-

rimentalement a 1’aide d’un corps de chaleur sp6cifique connue a

basse temperature (par exemple le plomb).

(8)

943

A l’aide de ce calorim6tre, 1’auteur a d6termin6 les chaleurs spe- cifiques d’un grand nombre de corps a basse temperature (la plus

basse temperature était la moyenne entre celle de 1’air liquide et de

1’acide carbonique solide).

Le meme calorimetre permet aussi de faire d’autres mesures

thermochimiques. A titre d’exemple, on a d6termin6 la chaleur de

vaporisation du sulfure de carbone, qui a 6t6 trouvée de 6614 calories- grammes.

Enfin les résultats des mesures ont ete discutes au point de vue des

formules et des théories r6centes de Nernst et de 1’lanck-Einstein.

11 est impossible de r6sumer ici cette discussion, pour laquelle beau-

coup d’616ments manquent encore, mais il convient d’en signaler le

tr6s grand interet.

Ch. LEENHARDT.

R. HARTMANN-REMPF. 2013 Nouvelles recherches sur la loi de r6sonance des corps sonores accordes. - P. 74-90.

Ces tr6s int6ressantes experiences se rattachent aux anciens tra- vaux de 1’auteur sur la r6sonance des anches libres employ6es dans

les fréquencemètres (1). Leur publication a simplement pour but de provoquer de nouvelles recherches sur les ph6nom6nes de r6sonance

des corps élastiques, et en particulier des syst6mes coupl6s, ou deux

ou plusieurs syst6mes peuvent s’influencer mutuellement.

L’auteur a 6tudi6 : 11 l’influence de l’intensit6 d’excitation et de l’amortissement sur le maximum de r6sonance d’une lame elastique

vibrant librement ; 2’) 1’influence mutuelle qu’exercent les unes sur

les autres des anches accord6es a des fréquences tres voisines, et

mont6es en peigne comme dans les fréquencenlètres.

Les conclusions les plus importantes au point de vue pratique pa- raissent 6tre les suivantes : L’influence mutuelle des deux anches de

frequences très voisines est d’autant moindre qu’elles sont moins capables d’ébranler leur support, c’est-A-dire qu’elles sont plus

faibles. On ne peut accorder exactement une lame que dans deux cas:

la communication d’6nergie aux corps environnants est compens6e

par une autre lame a peu pr6s en opposition de phase avec elle (par exemple fixée en face d’elle, sur le meme support) ; le support est

assez massif pour que la lame 1~e puisse pas les mettre en vibration.

(1) Voir J. de 4e série, t. III, p. 109 (1904,.

(9)

944

La courbe de r6sonance (intensite des vibrations de resonance . en

fonction de la frequence de 1’excitation) est tout a fait sym6trique si

l’on peut emp6cher la mise en vibration des lames voisines. La lame voisine de fréquence plus 6lev6e parait produire une perturbation profonde; celle de frequence moindre 61argit seulement le maximum de r6sonance. Dans un syst6me de quatre lames accord6es a 49,5;

50 ; 50 ; 50,5, les lames extr6mes n’ont exercé aucune influence sur

la vibration des deux lames moyennes.

P. LUGOL.

F. LUNKENHEIMER. - Sur les rapports des intensités des raies de l’hydrogene,

dans le spectre des rayons-canaux. - P. 134-152.

D’apr6s Stark (4), lorsque la vitesse des porteurs de series aug- mente, 1’accroissement relatif de l’intensit6 des raies est le plus

considerable pour des longueurs d’onde de plus en plus courtes. Ce

résultat est contredit par les exp6riences de Paschen. Lunkenheimer

a tent6 d’61ucider la question par 1’etude des raies Ha et Hp. 11 con-

clut de ses observations photom6triques et photographiques que, dans les limites des erreurs d’exp6rience, le rapport des intensités est independant de la vitesse des porteurs. Par contre, il est vrai-

semblable que ce rapport depend de la pression du gaz dans.le tube

producteur des rayons-canaux.

G. 1,EIMBACH. - p varie-t-il avec ? Remarque relative au travail de J. Stark

sur « la loi du noircissement par 1’eclairement normal (2)

».

- P. 198-202.

11 s’agit de l’exposant p de la loi de Schwarzschild, d’apr6s la- quelle les noirs d’une plaque sont égaux si

,

It~

=

Ct~

(I représente l’intensit6 lumineuse agissant sur la plaque pendant le temps t) .

Pour Stark, p depend de ), : suivant d’autres observateurs, parmi lesquels Leimbach, p en est independant. Leimbach poursuit de

nouvelles exp6riences, susceptibles de trancher la question.

(1) J. STARK, Ann. d. Phys., XXI, p. 431, 1906; XXVI, p. 918, I908.

(2) J. de voir ce vol. p. 6’I8.

(10)

945

H. B AERWALD. - Réponse a la remarque de Stark sur ma communication :

«

Influence du champ magn6tique sur 1’effet Doppler des rayons-canaux ».

- P. 203-206.

L’auteur ne trouve pas justifi6es les critiques de J. Stark I’) .

M. BARRÉE.

,

A. HEURUNG. - Recherches mr les effets magnéto-optiques

dans le chlore et l’iode.

-

P. I~3-I i6.

~.. L’auteur a etudie la dispersion rotatoire magn6tique du chlore.

Contrairement a ce qui se passe au voisinage des raies d’absorption

des spectres de lignes, il n’a donne aucune variation du pouvoir rota-

toire dans le domaine des bandes d’absorption.

2. 11 a 6tudi6 les phenomenes magnéto-optiques dans l’iode en

analysant la lumière sortant du champ magnétique, d’abord avec un spectrographe a quatre prismes, puis avec un spectrographe a échelons

de grande puissance qui permettait de r6soudre en raies les bandes

d’absorption de l’iode et de les 6tudier separement. Dans chacune de

ces deux series d’exp6riences on a compare le spectre d’absorption

de l’iode avec le

«

spectre magn6tique

»

que 1’on obtient en analy-

sant au spectroscope la lumi6re qui a traversé la cuve d’iode plac6e

dans Ie champ entre deux nicols croises et le courant électrique 6tant

établi. Dans la premi6re s6rie d’expériences, on a pu constater : 1° que le

«

spectre magnetique)) contient dans le vert des raies étran-

geres au spectre d’absorption ; 2° que celui-ci ne pouvait etre éteint

ni par une rotation de 1’analyseur, ni par l’interposition d’une lame

quart d’onde, de sorte qu’une petite part ie seulement de la lumiere est polaris6e. Dans la deuxi6me s6rie d’expériences, le spectre ma- gn6tique se composait de raies qui n’ont montre aucune trace sen-

sible de polarisation.

Dans toutes ces exp6riences, le faisceau se propageait parall6le-

ment aux lignes de force du champ ; si 1’on fait tourner 1’electro de 90°, on observe le meme

«

spectre magn6tique

»

que précédemment,

mais beaucoup plus faible. L’auteur attribue ce phenomene a un effet

Zeeman.

(1) J. de Phys., voir ce vol., p. 688.

(11)

946

F. Remarques critiques sur la pr6cision des mesures

de longueurs d’onde des raies spectrales ififra-rouges.

-

P. t9i-I9’T.

.

F. Biske a publi6 r6cemment (1) un m6moire surla courbure des raies

spectrales donn6es par un reseau plan, et sur les erreurs qui resultent

de Ih dans les mesures de longueurs d’onde. F. Paschen montre que les mesures qu’il a donn6es de plusieurs raies infra-rouges ne sont

entach6es d’aucune erreur de ce fait.

D’une part, en effet, le syst6me optique employ6 par Paschen était

astigmate, et la courbure provenant de l’astigmatisme était dans le

dispositif employ6 par lui corrig6e sensiblement par la courbure oppo- s6e provenant de la diffraction par le réseau. De plus, dans les me-

sures relatives au spectre de l’hélium, une petite portion de la fente était employee, de sorte que, grace a l’astigmatisme particulier du syst6me optique, 1’energie se trouvait a peu pres enti6rement con-

centree au centre de la raie. Pour le mercure, au contraire, toute la longueur de la fente (12 millimètres) était employee. Enf n la re-

cherche exp6rimentale directe des erreurs provenant de la cour-

bure faite sur 1’appareil qui a servi aux mesures de Randall montre que la raie du mercure donn6e auparavant pour 01 ’0,8 doit être reduite 4 10140,10, tandis que la valeur donn6e primitivement pour la raie de l’hélium, 10830,42, ne diff6re pas de la valeur 10830,26 cor- rig6e de la courbure d’une quantite sup6rieure a la limite des erreurs

de mesure. Leslongueurs d’onde rapport6es 4 Hg 10140,548 doivent

d

A

I . I., I f 10140 10 0 d. 11’

donc etre multipli6es par le facteur 040’0· tandis que celles qui

100, 8

sont rapport6es a He 10830,42 n’ont besoin d’aucune correction.

F. CROZE.

.

HERMANN Sur les effets volumetriques dans les phenomenes

de dissolution.

-

P. 171-182.

L’auteur developpe des considérations ayant pour objet la déter-

mination de la variation de 1’energie libre par la dissolution d’un

liquide ou d’un solide dans un liquide, sans negliger les volumes des composants vis-h-vis de ceux des vapeurs, non plus que les contrac-

(1) Voir ce vol., p. 508.

(12)

947 tions ou dilatations qui peuvent resulter du m6lange effectué isother-

miquement. 11 prend, pour fixer les id6es, le melange de 1‘eau a 1’al- cool ; soient : v le volume de l"eau et w, celui de 1’alcool a m6langer

a To, contenant respectivement in mol6cules d’eau et n mol6cules d’alcool; lk le volume du melange liquide; Vo et les volumes des

composants 4 1’etat gazeux mesures sous les pressions Po et qo, qui

sont les tensions maxima a T° des deux corps separes ; p et q les

pressions partielles dans le melan ge gazeux au-dessus de tft, V et NV 6tant les volumes correspondants des deux vapeurs sous ces pres-

sions ; V’,, V’, BV’ 6tant les donn6es relatives a la mo-

lécule-gramme. Pour determiner le travail produit par le m6lange,

on suppose le processus suivant :

i 0 Vaporisation des composants, ce qui produit les travaux :

2° Dilatation jusqu’a ce que les tensions deviennent p et q ; les tra-

vaux sont:

3° Du m6lange liquide 6tant suppose dans un tube en U et les

deux surfaces 6tant recouvertes de membranes semi-perméables,

l’une pour la vapeur d’eau, l’autre pour la vapeur d’alcool, on fait

arriver 1’une des vapeurs dans une branche, et l’autre dans 1’autre

branche, puis on abaisse les pistons, on ramene a 1’etat liquide, on

calcule facilement que le travail de compression est :

Le travail total est ainsi :

Les d6riv6es partielles de la diminution de 1’6nergie libre

-

H par

rapport a rn et ~2,

(13)

948

presentent de l’intérêt, comme 6tant les

«

forces » (Helmholtz) avec lesquelles une molécule-gramme d’eau ou d’alcool est retenue par

une grande quantite du m6lange :

Dans I dernier terme on a mis ... ce que Dans ie dernier terme,

on a mis 2013 au lieu est ce que

wo 0

.

1’auteur appelle 1’effet volumetrique de la solution relati(

it 1’eau. Selon que 1, 1’absorption d’eau par Ie mélange se fait avec contraction, sans variation de volume ou avec

39L

dilatation. Pour arriver a une relation entre -2013 et les d’

effectuons Ie m6lange en amenant par distillation le volume v, d’eau dans Ie volume wo d’alcool; Ie travail 616mentaire correspondant à

dm mol6cules d’eau est :

d’ou

La comparaison de (1’) et (2’) donne la relation cherch6e :

ou

(14)

949

Negligeant les volumes des liquides vis-h-vis de ceux des vapeurs,

on retrouve 1’6quation de Duhem :

p et q ne dependant que du rapport?!!. n sont des fonctions homogènes

de degre zéro de m et n, et 1’on a :

ou bien

est une fonction homogène du premier degr6 de v, et wo, donc

La vérification de 1’6quation obtenue exige la connaissance des

pressions partielles des composantes pour des m6langes variables et

des densités de ces m6langes. C’est pour les m6langes eau-alcool,

eau-acide chlorhydrique et eau-ammoniaque que nous poss6dons les

donn6es les plus nombreuses, mais bien insuffisantes. En particulier

pour le m6lange eau-alcool, nous connaissons bien les densit6s, mais

nous avons encore trop peu de donn6es sur les tensions; des déter-

minations plus compl6tes sont desirables.

A. Coitvisy.

G. SZIVESSY. - Sur 1’effet Volta chez les cristaux. - P. 183-186.

La diff6rence de potentiel au contact d’un cristal conducteur et d’une solution saline, varie-t-elle suivant la nature de la face par

laquelle s’6tablit le contact? Pour r6pondre a cette question, 1’auteur

a mesuré la force électromotrice de chaines du type :

cristal hematite ( solution de SO ~Zn ~ Zn

Les résultats obtenus sont independants de la nature (perpendi-

culaire ou parallèlc à 1’axe cristallographique) de la face du cristal qui touche le liquide.

J. GUYOT.

(15)

950

A. PFLUGER. - L’arc elec trique est-il ass i milable a une grele de projectiles

ou a un courant d’eau ?

-

P. 181-190.

Cette question a ete posee par Levi-Civita. Elle est 1’equivalent

de la question suivante :

Dans la decharge a travers un gaz, les porteurs d’électricité sont- ils assez 6loign6s pour ne pas reagir mutuellement les uns sur les autres ou au contraire s’influencent-ils réciproquement?

La d6viation du rayonnement par le champ magn6tique, ind6pen-

dante de l’intensit6 du courant dans Ie premier cas, lui est inverse-

ment proportionnelle dans le second cas.

C’est ce que 1’auteur a cherche a vérifier dans des exp6riences sur

1’arc au mercure. On trouve bien que les d6viations produites par

un champ magnétique varient tres peu avec l’intensit6 du courant;

mais on ne peut, comme le fait remarquer 1’auteur, tirer de ces

résultats une réponse a la question de Levi-Civita, car cette ind6- pendance de la d6viation et du courant peut etre due au frottement des porteurs 6lectriques dans la vapeur de mercure.

R. JOUAUST.

J.-H. VINCENT. 2013 Exp6riences 6lectriques avec du mercure contenu

~

dans des tubes. - P. 506-533.

Dans la premi6re partie de ce travail, 1’auteur étudie au miroir tournant les aspects présentés par 1’arc au mercure produit dans

des circonstances parfaitement d6termin6es. L’appareil se compose de flacons de Woolf a tubulure lat6rale, bouchés par un bouchon,

ÜÙ passe un tube de quartz, le tube et les bouteilles contiennent du mercure; est-il possible dans ces conditions de produire un arc de longueur periodiquementvariable ? Les ph6nom6nes peuvent etre pho- tographies, a 1’aide d’un appareil muni d’une plaque sensible mobile.

Le premier effet observe est 1’effet

«

collier ». On observe sur la

plaque une s6rie de renflements lumineux de forme ovale, reliés les

uns aux autres de faqon continue par des pédoncules. Leur longueur ainsi que leur hauteur dependent de la resistance ext6rieure intercalee ;

si cette derni6re est trop faible, le phénomène semble discontinu;

si elle est trop forte, les renflements sont tr6s allong6s et 1’arc s’6-

(16)

951 teint. En tracant des courbes reliant la force électromotrice appliqu6e

et la r4sistance ext6rieure, on obtient des r6gions entre lesquelles

le phénomène est possible. La frequence depend non seulement de la force électromotrice et de la r6sistance, mais encore de la longueur

du tube et de la pression moyenne.

Au-dessous de cette zone cit6e plus haut, la p6riode de luminosite

n’est une fonction que de plus en plus faible de la frequence, à

mesure que l’on diminue la r6sistance exterieure; 1’aspect de la d6- charge est celui d’un

«

eventail » avec une pression de 29 centimètres,

les arcs sont irréguliers comme dimension et périodicité ; si Ia pression au gmente, la période de luminosite augmente relativement ala période totale, et on finit par observer des interruptions dans le

«

collier ».

Au-dessus de 29 centimetres, 1’arc intermittent tend a devenir con-

tinu. En introduisant une self, la p6riode subit une influence marqu6e. 11 y a des cas ou

«

1’eventail

»

n’est pas du aux contacts ou

aux retraits des deux moiti6s de la colonne mercurielle.

En augmentant le frottement oppos6 au mouvement du mercure

dans le tube, il est possible d’avoir un arc continu, a des pressions

voisines de la pression atmosphérique. C’est le principe de la lampe

Kent-Nacell. Dans ce cas, avec un arc de longueur constante, on observe au miroir tournant un ruban lumineux. Quand ce

«

ruban »

se rompt, le

«

collier

»

peut apparaitre, ce qui est du a 1’echauffement du tube. Avec des forces électromotrices 6lev6es (transformateur bobine) et en chauffant le tube de quartz, le

«

ruban

»

est traversé de lignes obscures, et de stries quand on utilise une dynamo. Ces stries

sont dues aux variations de la force électromotrice.

Quand on coupe le courant, dans le cas de l’arc continu, la lumi6re ne s’eteint pas de suite, on observe une lueur verdatre qui s’6teint au

fur et a mesure que la lampe se refroidit et que les extrémités de la colonne mercurielle se rapprochent. On peut produire cette lueur

en chauffant un tube de quartz mont6 comme ci-dessus; le gaz serait fortement conducteur.

Le quartz fondu qui a perdu saphosphorescence, la reprend parun

chauffage.

-

E.-D. SALLES.

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