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II Questions de cours les plus classiques

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

mp* 20-21 : révisions pour l’écrit - Dérivation, intégration

I Chapitres concernés

C1, C2, C3, C4, C5, C6, C7, C8, C9, C10, C11, C12, C13, C14

II Questions de cours les plus classiques

Dans C, il n’y a guère de questions de cours. On voit parfois posées les propriétés du wronskien pour les équations différentielles linéaires scalaires d’ordre 2, mais ça, ce sera après les vacances.

Ce qui caractérise C, c’est un ensemble de « gros » théorèmes qu’il faut savoir utiliser.

III Exercices

Exercice 1(Théorème de Rolle). SoitP un polynôme réel scindé (surR).

Démontrer que son polynôme dérivéP0 est aussi scindé.On peut se contenter de « dessiner » la solution.

Exercice 2 (Théorème de Rolle). Démontrer que le polynôme Dn

(X2−1)n

est scindé sur R, que toutes ses racines sont simples et appartiennent à l’intervalle ouvert ]−1,1[. On peut se contenter de « dessiner » la solution.

(2)

Exercice 3 (Théorème de classe Ck par prolongement). On définit, si x >0,φ(x) = exp(−1/x).

1. Démontrer que φ est de classe C sur ]0,+∞( et que sa dérivée k- ième est de la forme x7→ Pk(1/x) exp(−1/x), où Pk est polynomiale.

On prolongeφ àR en définissant, si x≤0, φ(x) = 0. Démontrer que φ est de classe C. Tracer l’allure du graphe de φ.

2. Tracer l’allure du graphe de la fonctionx7→φ(x+ 2)φ(−1−x), puis de son unique primitive qui a pour limite 0 en−∞.

Exercice 4 (TCVD après un changement de variable). Trouver un équivalent quand n→+∞ de

Z 1 0

tn

√1 +tndt.

Exercice 5 (TCVD avec fonction indicatrice). Pour tout entier naturel non nul n, on définit

In = Z n

0

1− x n

n

lnx dx .

Démontrer que la suite (In)converge vers Z +∞

0

e−x lnx dx.

Exercice 6 (Intégrabilité avec des équivalents). On désigne parα etβ deux réels positifs. Examiner l’intégrabilité sur R+ de la fonction

x7−→ (x+ 1)α−xα

xβ .

Exercice 7 (Intégrabilité par comparaison). Soit f une fonction réelle continue sur [0,+∞[ et a un réel tel que t 7→e−taf(t) dt soit intégrable sur [0,+∞[. Démontrer que, si x > a, alors t 7→ e−txf(t) dt est intégrable sur [0,+∞[.

(3)

Exercice 8 (L’intégrale semi-convergente la plus célèbre. . .). et la plus typique !

Montrer que l’intégrale

Z +∞

0

sint t dt converge.

Exercice 9 (Intégrale généralisée : plus difficile !). Soitf une fonction réelle continue sur [0,+∞[ et a un réel tel que l’intégrale

Z +∞

0

e−taf(t) dt

converge. Démontrer que, si x > a, alors Z +∞

0

e−txf(t) dt converge (ici, on ne suppose pas l’intégrabilité ; on pourra introduire la fonction

F : y7→

Z y 0

e−taf(t) dt

pour faire une intégration par parties dans Z A

0

e−txf(t) dt)

Exercice 10(Intégrale fonction de ses bornes). Soitf : x7→

Z 3x x

cost t dt.

Montrer que f se prolonge en une fonction de classe C sur R, calculer sa dérivée.

Savoir dériver une intégrale fonction d’une de ses bornes, ou de ses deux bornes, en introduisant une primitive ou en « rentrant » les bornes dans l’intégrale par un changement de variable affine qui ramène le segment d’intégration à [0,1].

Exercice 11 (Continuité et dérivation sous le signe R

). Exercice ne figurant pas dans les feuilles jaunes ; bon exercice bilan, qui se fait facilement si on utilise bien les théorèmes

Soit f : R2 →Rde classe C1; montrer que g : (x, y, z)7→

Z y x

f(z, t)dt

(4)

est de classe C1 surR3.

En déduire une expression de la dérivée de la fonction x7→

Z sinx cosx

f(x2, t)dt

Exercice 12 (Continuité et dérivation sous le signe R

). Soit f(x) =

Z +∞

0

arctan(xt) t(1 +t2) dt .

Domaine de définition ? La fonction f est-elle continue ? de classe C1? Cal- culer la dérivée de f, puis f. Calculer

Z +∞

0

arctant t

2

dt

Exercice 13 (dérivation sous le signe R

). Calculer Z

R

e−x2−iux dx en la considérant comme fonction de u.

Exercice 14 (dérivation sous le signe R

). Démontrer que la fonction Γ : x7→

Z +∞

0

tx−1e−tdt est de classe C sur son domaine de définition.

Exercice 15 (Dérivation sous le signe R

). Soit f : R → R de classe Cn (n ≥1). On suppose f(a) = 0 (a réel). Partant de

f(x) = Z x

a

f0(t)dt

montrer qu’il existe g de classeCn−1 surR tel que, pour tout réelx, f(x) = (x−a)g(x)

(5)

Savoir dominer en utilisant un argument de compacité.

Exercice 16 (Un calcul de différentielle). Dans un espace euclidien E, montrer que l’application x 7→ x

kxk2 est différentiable en tout point de E\ {0E}et calculer sa différentielle (utiliser de préférence les dérivées partielles).

Exercice 17 (Un calcul de différentielle). Calculer la différentielle de l’application qui, à toute matrice inversible, associe son déterminant : on l’ex- primera à l’aide de la trace et en faisant intervenir la comatrice, et pour cela on commencera par calculer les dérivées partielles en écrivant par exemple les formules de développement par rapport à une ligne ou une colonne.

Exercice 18 (Résolution d’une EDP). Résoudre

2f

∂x2 −3 ∂2f

∂x∂y + 2∂2f

∂y2 = 0

On pourra utiliser un changement de variable linéaireu=ax+by,v =cx+dy.

Exercice 19 (Dérivées partielles de fonctions composées). Soitf une fonction de classe C2 sur un disque ouvert de centre l’origine dans R2. On définit la fonction g par g(ρ, θ) =f(ρcosθ, ρsinθ). Exprimer le laplacien de f en fonction des dérivées partielles premières et secondes deg.

Exercice 20(Problème d’extremum). Montrer que(x, y)7→(x+y)e−x2−y2 admet un minimum et un maximum absolu et les calculer.

(6)

Exercice 21 (Principe du maximum).

On désigne par D le carré ouvert ]0, a[×]0, a[.

1. Démontrer que si une fonctionu, de classeC2 surD et à valeurs dans R, admet un maximum relatif en un point, alors son laplacien en ce point est négatif ou nul.

2. Soit u une fonction continue sur D, de classe C2 sur D, nulle sur le bord de D et telle que ∆u= 0 surD.

On suppose que uprend en au moins un point une valeur strictement positive. Démontrer qu’il existe >0 tel que la fonction

u : (x, y)7−→u(x, y) +(x2+y2)

ait un maximum relatif sur D.

En déduire que uest nulle sur D.

Exercice 22 (Un calcul de gradient). Soit A ∈ S\++

(R) (ce qui signifie que A est symétrique, et que Sp(A) ⊂ R+ ou, au choix, XTAX > 0 pour tout X 6= 0). Soit B ∈ Mn,1(R). On munit Mn,1(R) du produit scalaire canonique. Calculer le gradient de

J : X 7→XTAX+BTX

et étudier ses extremums.

A partir de ce point. . .après les vacances !

Exercice 23 (Résolution d’une équation linéaire scalaire d’ordre 1). Soit a un nombre réel ou complexe. Soit f une fonction continue sur un intervalle I de R, à valeurs dans R ou C. Ecrire (avec des intégrales) l’expression de l’unique solution de l’équation

y0+ay=f

qui prend au point x0 deI la valeur y0.

(7)

Exercice 24 (raccordement de solutions). Résoudre l’équation 2xy0+ y = 1

1−x sur ]− ∞,0[, ]0,1[ ou ]1,+∞[. Montrer qu’il existe une unique solution sur]− ∞,1[, montrer qu’elle est de classeCet l’étudier (on pourra chercher une solution développable en série entière).

Exercice 25(résolution d’une équation différentielle, utilisation d’ex- pressions intégrales). Soit f continue bornée sur ]0,+∞[. On considère l’équation différentielle

xy0−y+f(x) = 0 .

1. Démontrer que l’équation admet une unique solution y0 telle que y00 ait une limite nulle en +∞.

2. On suppose de plus que f a une limite en +∞. Démontrer que y0 a une limite en +∞.

Exercice 26 (Utilisations de propriétés particulières de la matrice d’un système). On considère le système linéaire à coefficients constants X0 =AX, où A est une matrice carrée d’ordre n à coefficients réels.

1. On supposeAantisymétrique ; montrer que les solutions sont bornées.

2. On suppose A symétrique définie positive. Montrer que pour toute solutionX, t7→ kX(t)k est croissante.

Exercice 27 (Résolution effective d’un système). Résoudre le système dif- férentiel

x0 = x + 2y + (1 +a2)z

y0 = −x + z

z0 = x + y

(on discutera éventuellement suivant les valeurs du paramètre a).

Exercice 28(Utilisation du wronskien). On considère les deux équations différentielles

x00+f(t)x= 0 (E) et x00+g(t)x= 0 (E0)

(8)

où f et g sont deux fonctions continues sur un intervalle I, vérifiant f > g sur I.

Soient φ etψ des solutions respectives de(E) et(E0)surI (ψ n’étant pas la solution nulle).

1. Démontrer que deux solutions linéairement indépendantes de (E) ne peuvent pas avoir de zéro commun.

2. Démontrer que les zéros deψ sont isolés, c’est-à-dire que tout zéro de ψ a un voisinage sur lequel il est l’unique zéro de ψ.

Exercice 29 (Utilisation d’une série de fonctions). Résoudre l’équation différentielle y00+y = cos(nt). Soit P

an une série absolument convergente.

Montrer que toutes les solutions dey00+y=

+∞

X

n=0

ancos(nt)sont de classeC2. Les exprimer.

Exercice 30 (Variation de la constante). Soit g une fonction continue sur R, à valeurs réelles. En résolvant l’équation

y00+y=g(x)

par la méthode de variation de la constante, déterminer une fonction k telle que les solutions soient de la formex7→

Z x 0

k(x−u)g(u)du+αcosx+βsinx.

Montrer alors que, sig est à valeurs réelles positives, alors pour toute solution y et tout réel x :

y(x) +y(x+π)≥0

IV Exercices CCP

Analyse 25

1. Démontrer que, pour tout entier n, la fonction t 7−→ 1 1 +t2 +tne−t est intégrable sur [0,+∞[.

2. On pose un= Z +∞

0

dt

1 +t2+tne−t. Calculer lim

n→+∞un.

(9)

Analyse 26

Pour tout n>1, on pose In= Z +∞

0

1

(1 +t2)ndt.

1. Justifier queIn est bien définie.

2. Étudier la monotonie de la suite (In)n∈

N et déterminer sa limite.

3. La série X

n>1

(−1)nIn est-elle convergente ?

Analyse 27

∀n ∈N, on posefn(x) = e−x

1 +n2x2 et un= Z 1

0

fn(x)dx.

1. Étudier la convergence simple de la suite de fonctions (fn)n∈

N sur [0,1].

2. Soita∈]0; 1[. La suite de fonctions(fn)n∈

N converge-t-elle uniformé- ment sur [a; 1]?

3. La suite de fonctions(fn)n∈

N converge-t-elle uniformément sur[0,1]? 4. Trouver la limite de la suite(un)n∈

N. Analyse 28

N.B : les deux questions sont indépendantes.

1. La fonctionx7−→ e−x

√x2−4 est-elle intégrable sur ]2,+∞[? 2. Soita un réel strictement positif.

La fonctionx7−→ lnx

√1 +x2a est-elle intégrable sur]0,+∞[?

Analyse 29

On pose : ∀x∈]0; +∞[ et∀t∈]0; +∞[, f(x, t) =e−ttx−1 .

1. Démontrer que, ∀x ∈ ]0,+∞[, la fonction t 7→ f(x, t) est intégrable sur]0; +∞[.

On pose alors, ∀x∈]0; +∞[,Γ(x) = Z +∞

0

e−ttx−1dt.

2. Démontrer que, ∀x∈]0; +∞[, Γ(x+ 1) =xΓ(x).

(10)

3. Démontrer que Γest de classe C1 sur ]0; +∞[et exprimer Γ0(x) sous forme d’intégrale.

Analyse 30

1. Énoncer le théorème de dérivation sous le signe intégrale.

2. Démontrer que la fonction f : x 7−→

+∞

Z

0

e−t2cos (xt)dt est de classe C1 surR.

3. (a) Trouver une équation différentielle linéaire (E) d’ordre 1 dont f est solution.

(b) Résoudre (E). Analyse 52

1. Prouver que∀(x, y)∈R2, x2+y2−xy> 1

2(x2+y2).

2. Soientα∈R et f : R2 −→ R (x, y) 7−→

y4

x2+y2−xy si (x, y)6= (0,0) α si (x, y) = (0,0).

(a) Quel est le domaine de définition de f?

Déterminer α pour que f soit continue sur R2. (b) Justifier l’existence et calculer ∂f

∂x et ∂f

∂y sur R2\

(0,0) . (c) Justifier l’existence et donner la valeur de ∂f

∂x(0,0) et ∂f

∂y(0,0).

(d) f est-elle de classe C1 sur R2? Analyse 57

1. Soitf une fonction de R2 dans R.

(a) Donner, en utilisant des quantificateurs, la définition de la conti- nuité de f en(0,0).

(b) Donner la définition de "f différentiable en(0,0)".

2. On considère l’application définie sur R2 par f(x, y) =

xyx2−y2

x2+y2 si(x, y)6= (0,0) 0 si(x, y) = (0,0)

(11)

(a) Montrer que f est continue sur R2. (b) Montrer que f est de classeC1 surR2.

Analyse 58

1. SoitE etF deux R-espaces vectoriels normés de dimension finie.

Soit a∈E et soit f :E −→F une application.

Donner la définition de "f différentiable en a".

2. Soitn ∈N. SoitE un R-espace vectoriel de dimension finie n.

Soit e= (e1, e2, . . . , en) une base deE.

On pose : ∀x∈E, kxk = max

16i6n|xi|, oùx=

n

X

i=1

xiei. On pose : ∀(x, y)∈E×E, k(x, y)k= max(kxk,kyk).

On admet quek.k est une norme surE et quek.k est une norme sur E×E.

Soit B :E×E −→R une forme bilinéaire sur E.

(a) Prouver que∃C ∈R+/∀(x, y)∈E×E, |B(x, y)|6Ckxkkyk. (b) Montrer que B est différentiable sur E×E et déterminer sa diffé-

rentielle en tout (u0, v0)∈E×E.

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