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Recherches expérimentales sur la capacité de polarisation voltaique

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HAL Id: jpa-00237789

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Submitted on 1 Jan 1881

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Recherches expérimentales sur la capacité de polarisation voltaique

René Blondlot

To cite this version:

René Blondlot. Recherches expérimentales sur la capacité de polarisation voltaique. J. Phys. Theor.

Appl., 1881, 10 (1), pp.277-284. �10.1051/jphystap:0188100100027700�. �jpa-00237789�

(2)

277

RECHERCHES EXPÉRIMENTALES

SUR LA CAPACITÉ DE POLARISATION VOLTAIQUE;

PAR M. RENÉ BLONDLOT,

OBJET DU TRAVAIL. - H[STO-RIQIE.

L étude

expérimentale

des

phénomènes

de

polarisation voltaïque

a

porté jusqu’ici

presque exclusivement sur les

points

suivants :

déterminer la force électromotrice

acquise

par le

système

de deux

électrodes

ayant

servi à effectuer

l’électrolyse

d’un

composé

chi-

mique ;

étudier les variations de cette force élec tromotrice

lorsqu’on change

la nature des

électrodes,

celle de

l’électrolyte,

la densité du courant, la

température,

etc., en un mot les conditions dans les-

quelles

a eu lieu

l’électrolyse.

A côté de ces

phénomènes, soigneusement

décrits dans les au-

teurs, il existe une autre classe de faits

intéressants, jusqu’ici

peu

étudiés ;

c’est à ces faits que se rattache

l’importante question

que

je

me suis efforcé d’élucider et dont

je

vais d’abord poser les

termes.

Lorsqu’un

voltamètre est mis en relation avec une

pile

constante

dont la force électromotrice est très faible

(quelques

centièmes de

volt),

il ne se

produit

aucun

dégagement

de gaz, et le courant

qui

a

pris

naissance lors de la fermeture du circuit s’affaiblit et dis-

paraît

sensiblement au bout d’un

temps

très court. Ce

phénomène

est dû à la

polarisation

des

électrodes ;

chacune d’elles

acquiert,

par le fait du passage de

l’électricité,

des

propriétés nouvelles,

en vertu

desquelles

le voltamè tre est transformé en un véritable électromo-

teur

opposé

à la

pile.

La force électromotrice

rapidement

crois-

sante du voltamètre atteint presque aussitôt celle de la

pile,

et à

ce moment le courant est sensiblement arrêté.

Ainsi,

pour

polariser

un voltamètre de

façon

à donner une force

électromotrice

déterminée,

il faut une certaine

quantité

d’électri-

cité, qui

est rendue si l’on ferme le voltamètre sur lui-même par un circuit

métallique. L’objet du présent

travail est de miesurer la

plus petite qiiaiztité

d’électnicité nécessaire pOlir

communiquer,

par

polarisation,

à une électrode

une force

electrolllotrice

déterminée,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100027700

(3)

et,

ultérieurement,

(le rechercher les leis

qui

lient les valeurs mec-

l1lé,.iqltes

de cette

charge électrique

il celle de

la force

électrolllo- trice

qu’elle

a

produite.

J’exposerai

d’abord

l’historique

de la

question.

Le

point

de

départ

des recherches

qui

ont été tentées

jusqu’ici

sur le

sujet qui

nous occupe est

l’analogie

entre une surface

pola-

risée et un condensateur

électrique,

tel que le carreau de Franklin ou la bouteille de

Leyde.

Au

point

de vue

descriptif, l’analogie

des

propriétés

est évidente : pour

charger

un condensateur de

façon

à

établir une différence de

potentiel

déterminée entre ses armatures, il faut une certaine

quantité d’électricité,

dont l’introduction se tra-

duit par un courant de

charge ;

le retour à l’état neutre

produit

de

même un courant de

décharge, égal

en

quantité

au

premier.

Les

particularités

les

plus

mintitieuses de la

décharge

des condensa-

teurs se retrouvent dans celle d’un voltamètre

polarisé.

Je citerai

Clerk Maxwell

(1 ) :

«

Si, dit-il, après

que les électrodes ont été réunies

pendant

un

temps

suffisant pour

produire

une

décharge

en

apparence

complète,

de telle

façon

que le courant ait

disparu

en-

tièrement,

on les

sépare

pour un

-temps,

et

qu’on

vienne à les réu-

nir,

on obtient une seconde

décharge

dans la même direction que la

première ;

c’est ce

qu’on appelle

la

décharge nésiduclle,

et c’est

un

phénolnène présenté

par la bouteille de

Leyde

aussi bien que par la

pile

secondaire. » On sait aussi que 31. Bernstein a pu con-

stater des oscillations

électriques

lors de la

décharge

d’un volta-

mètre,

absolument comme dans celle d’un condensateur.

Une

analogie

de

propriétés

si

complète

et si

frappante

se pour- sui t-elle au

point

de vue

quantitatif?

On sait que, y pour un conden-

sateur

donné,

la lame isolante étant du reste constituée par de l’air

ou un

diélectrique quelconque,

la différence de

potentiel

des ar-

matures est

proportionnelle

à la

charge

de l’une

d’elles,

de telle

sorte

qu’on peut écrire,

en

appelant q

la

charge

de l’armature

posi- tive, e

la différence de

potentiel

entre les armatures et C une con- stante à

laquelle

on a donné le nulm de

capacité,

Cette

proposition, prévue parla théorie,

y se vérifie entièrement par (’ ) A Treatise Oll electricity and magnetism, vol 1.

(4)

279

l’expérience

dans le cas d’un condensateur. Il était intéres-ant de savoir si la

capacité

d’une surface

polarisée

est constante.

Le

premier

travail institué dans le but de résoudre ta

question

est du à )1.

C.-F. Varley

et a été

présenté

à la Société

royale

de Londres en

1871,

par sir William Thomson

(1) . Voici

la

méthode

employée

par

31. i’arley.

Un voltamètre est mis en rela- tion

pendant’ un

certain

temps

avec une source d’électricité

possé-

dant une force électromotrice connue ; on le

décharge

aussitôt erl le

fermant sur lui-même au moyen d’un circuit

métallique

coiiipre-

nant un

galvanomètre :

la

quantité

d’électricité

quis’écoule

est me-

surée par

l’impulsion

de

l’aiguille,

et l’on a

ainsi,

d’une

part

la force électromotrice du

voltamètre, puisqu’elle

fait

équilibre

à celle de la sources, d’autre

part

la

charge,

inesurée par la déviation du

gal-

vanomètre. Le

rapport

de la

charge

à la force électromotrice donne la

capacité.

Cette méthode est une de celles que l’on

emploie

pour mesurer la

capacité

des

condensateurs; seulenient,

ici, la

charge,

au lieu

d’être

instantanée,

a duré de dix à trente seconde.

Les résultats des

expériences

de M.Varlev forment deux

Tableaux ;

d’après

le

premier,

la force électromotrice variant de

Od, 02

à

Id,6,

la

capacité

aurait varié de i à

3, 5; d’après

le

seconde

de i

à

3, 10 ;

ce n’est que

jusqu’à od,08 qu’elle pourrait

être com-

sidérée comnle constante. Au

contraire,

un condensateur ol-)ser%(-

parallèlement

a montré une exacte

proportionnalité

entre la

charge

et Ja force électromotrice.

NI.

Varley

termine ainsi son Mémoire : « Les valeurs des Tableaux

ne sont

qu’approximativemcnt

vraies. Il y a dans ce genre

d’expé-

riences une difficulté

considérables, qui provien

t de ce que la dé-

charge n’est pas sensiblement instantanée

etde ce

quel’absorption

est

très

grande.

» Cette

phrase

résume très bien la difficulté de la dues- tion. On sait en effet

qu’une

lalne

polarisée

se

dépolarise

d’elle-

même avec le

temps,

c’est-à-dire que la différence

électrique

entre

le métal

et le liquide

environnant tend à

reprendre

sa valeur normale.

Cette

dépolarisation spontanée

augmente la

charge apparente,

(1)Polarization of rnetallic surfaces in aqueous solutions, etc.. Ly CROMWELL FLIT-

WOOD V.%RLEY. Commuuicated by sir W. Thoiiisoii, F. IL S. Received uctober 1870,

read january 1871,

(5)

puisque

celle-ci doit subvenir à la

déperdi tion

de force électromo- trice

pendant

toute la durée de la

charge (dix

ou trente

secondes).

Le courant de

décharge

se trouve de même

modifié,

car un

phéno-

mène tenant à la même cause que la

déperdition,

mais inverse de

celle-ci,

fait que l’électrode ne restitue sa

charge

que

progressive-

ment.

La méthode de 01.

Varley

est

donc, d’après l’appréc’iation

de son

auteur

lui-même,

entachée de causes

d’inexactitude,

et les résultats obtenus ne doivent pas être

regardés

comme définitifs. De

plus,

la

capacité

mesurée est celle du voltamètre dans son

ensemble,

et la

part

de chacune des électrodes n’a pu être faite.

MM. Kohlrauscli et

Nippoldt

ont

publié,

en

1869

et

1872 (1),

un travail dont

l’objet principal

est l’étude de la résistance

galva- nique

des

liduides ;

la

question

de la

capacité

de

polarisation

y trouve

place incidemment,

à l’occasion du

problème

suivant: Un vollmètre étant intercalé dans le circuil d’une machine

lnaglléto- électrique,

en même temps

qu’un électrodynamomètre,

trouver les

relations

qui

existent entre la déviation de ce dernier et les

constantes des tnois

appareils.

Si l’on admet que la force électromotrice de

polarisation

est pro-

portionnelle

à la

quantité

d’électricité

qui

a traversé le

voltamètre,

on pose facilement une

équation

différentielle dont

l’intégration

donne la relation cherchée. M. Kohlrausch a trouvé une concor-

dance suffisante entre les nombres du calcul et de

l’expérience

tant

que la force électromotrice de

polarisation

a été inférieure à

oa, 6 ;

il a

donné,

de

plus,

la mesure en unités absolues de la ca-

pacité

entre les limites

précédentes.

On voit que ces résultais ont été obtenus à l’aide d’une méthode, extrêmement

détournée,

en se servant de

l’électrodynamomètre,

instruments

toujours

peu

sensible ;

la

polarisation

du voltamètre

n’y

entre

qu’en hloc,

sans que chacune desélectrodes ait pu être traitée

en

particulier;

il n’a pas été tenu

compte

dans le

calcul,

de la dissi-

pation spontanée

de la

polarisation, laquelle peut

influer sur les

phénomènes ; enfin,

la méthode en

question

ne

permet

pas d’étu-

(1) F. KonLRAcscu und H. XIPPULD1, Pogg. And, BJ. CXXXVIII, p. 281; 1869. -

I’. KOHLRACSCH, Nachr. d. K. Gott. Gesellschaft, 5 sept. 1872, S. 453, et Pogg. Ann., Hù. CXLVIH, S. 113 (1873).

(6)

281

dier la

capacité correspondant

à des forces électromotrices pour

lesquelles

elle ne serait pas constante. Nous remarquerons le dés- accord

qui

existe entre III.

Varley

et Kohlrausch : 31.

Varley

admet la constance de la

capacité jusqu’à 0 d , 08 seulement,

et

M.Kohlrausch jusqu’à Od, 6,

c’est-à-dire entre des lilnites

près

de dix fois

plus éloignées.

Après

le travail de 1B1.

Kohlrausch,

nous trouvons dans les J11l11ales de Wiedemann

(t)

un 1Blén10ire de 1B1.

Herm-ig, publié

en

décembre

1877

et intitulé Sur la

signification

de la

polarisation

relativement aux

propriétés électriques

des

liquides.

Une erreur

mathématique qui

se trouve au début même du Mémoire enlève mallieureusement. à celui-ci son intérêt. M.

11er" ig prend

pour

point

de

départ

la constance de la

capacité

de

polarisation

c; il

pose une

équation

différentielle

qu’il peut intégrer, uniqueinent

dans la

supposition

que c est constant : or

l’expérience

montre

que c est variable. M.

Herwig

se sert néanmoins de

l’équation intégrée

pour déterminer les valeurs de c.

Il

a une faute de

logique qui

nous

dispense

de pousser

plus

loin

l’analyse

du travail

de M.

Herwig.

Je renverrai d’ailleurs à un Mémoire de M.

Colley,

publié

en

1879

dans les Annales de Wiedemann et intitulé Sur la

polarisation

dans le.s

électrolytes (2 ). Le j ugeJnent porté

par 31.

Colley,

sur le Mémoire de M.

HerBB ig

se résume dans cette

phrase,

que

je

cite textuellement : « Il déterminait la

capacité

par la mesure d’une

grandeur indépendante

de la

capacité (3).

»

A la fin du Mémoire même que nous venons de

ci ter,

M.

Colley

rend

compte

des mesures

qu’il

a effectuées

personnellement,

rela-

tivement à la

capacité

de

polarisation (4).

Il

prend

pour

point

de

départ :

i’ la

supposition

que le courant de

charge peut

être con- sidéré comme

instantané ;

une

hypothèse

sur le décrois-

sement continu du courant de convection

(il appelle ainsi,

aBcc

MM. Helulboltz et

Herwing,

le courant à la

dépolarisation

spon-

tanée),

à savoir que le courant de convection diminue dans les

(1) H. HERWIG, Ueber die Bedeutung der Polarisation fur das electr. Verhalten der

Flussigkeiten (Wiedemann’s Annalen, 1877, 12, S. 566).

(2) R. COLLEY, Ueber die Polarisation in Electrolyten (Wiedemann’s Annalen, 1879,

Il’ 6, S. 205).

(3) Loco cituto, S. 206.

(4) Ibid.

(7)

premiers

moments en

progression géométrique ;

3° la

supposition implicite

que

la capacité

est constante, c’est-à-dire

qu on

a en vue la

capacité

moyenne dans 1 intervalle de force électromotrice con- sidéré :

4"

M.

Colley

admet enfin que le courant de convection n’exerce aucune influence sensible sur

l’électrodynamomètre (les

indicé Ions de

l’électrodynamomètre

étant

proportionnelles

aux

carrés des

intensités,

si celles-ci sont

très-petites,

leurs carrés

seraient

négligeables).

Le

problème

traité par M.

Colley

est le sui-

vant : (tant donné un

Daniell,

un voltamètre et un

galvanomètre (ou

un

électrodynamomètre)

sur un même

circuit,

calculer la pre- mière

impulsion

du

galvanomètre (ou

de

l’électrodynamomètre) lorsqu’on

ferme le circuit. Les

hypothèses

énoncées

plus

haut per-

mettent d’écrire des

équations (1) qui

donnent les

premières impul-

sions des deux instruments en fonction : io de la

capacité

incon-

nue c ; de la résistance inconnue r du

voltamètre.;

3° d’une

quantité 9o

se

rapportant

au courant de convection. A l’aide de la seconde de ses

hypothèses,

1BJ.

Colley

détern1ine

approximative -

lnent

00

par

quatre expériences

faites à

part

avec le

galvanomètre.

Chacune des

impulsions

initiales étant ensuite déterminée par

1 expérience,

il reste deux

équations qui permettent

d’éliminer 1)ans une autre série

d’expériences,

M.

Colley

a rendn r

négli- geable

et c très

grand :

de cette

façon

on a deux

équations

devant

donner

la méme valeur de c.

Le

degré

de certitude des résultats

dépend

de celui des suppo- sitions qui servent de base à la méthode. La seconde d’entre elles

est certainement inexacte :

diaprés

son

énoncé,

le courant de con-

vection

partirait

d’une valeur finie

pour i

= o

(2)

eu diminuerait ensui te

graduellement.

Or àl.

Colley

dit lui-même

(3) :

« Le

courant de convection est

proportionnel

à la difl’érence de po- tentiel... » Il suit de

là, quand

bien même la

proportionnalité

ne

serait pas

rigoureuse,

que ce courant

part

de zéro

pour t

= 0 et

croit ensuite à mesure due la

polarisation

se

produit (4).

Par con-

(1) Désignees dans le Memoire sous les n° 34 et 35.

(2) Voir la fig.ô, Pl.II, du Volume VII des Annales de Wiedemann.

,

Le’ d croissement qui succède an vaut d’nn temps très long provient d’un phé-

nomène consécutif à la polarisation.

(8)

283

séqtlents

la valeur de

ho,

calculée comme il a été

rapporté,

est

erronée. Je

passerai

sur

l’hypothèse

de la constance de c, parce que, bien que )1.

Colley

s’en soit servi dans ses

calculs,

ses

équa-

tions

peuvent

être établies d’une

façon

tout à fait

indépendante

par la considération de

l’énergie.

Noues accorderons

également

la

quatrième proposition,

comme une

approximation.

On voit par là due,

puisque

d’une

part,

dans lobservahon de

l’électrodynamomètre,

on

néglige systématiquement

la convection

et que d’autr e

part

la correction

apportée

à la déviation du

galva-

nomètre est

fausse,

cela revient à ne tenir aucun

compte

de la convection dans aucune des observations.

Or,

une telle méthode

ne

peut

conduire

qu’à

des résultats inexacts et à une valeur

beaucoup trop grande

de la

capaci té,

attendu que, pour la force électromotrice de i

daniell,

la convection est énorme et que cette convection dure

pendant

tout le

temps

de la demi-oscillation du

galvanomètre , temps

considérable relativement à celui de la

charge.

Les causes d’erreur sont ici les mêmes que dans les

elpé-

riences de M.

Varley.

Récemment

(1879),

dans un travail

ayant pour

titre Sur

l’emploi

(lit

téléphone

pour les mesures

électriques

et

galvaniques (1)

1B1. V. Wietlisbach a été

an1ené,

comme M.

Kohlrausch,

à l’oc-

casion de mesures sur la résistance des

llClllldes,

à étudier la

capacité

de

polarisation.

Prenant pour

point

de

départ

la constance

de la

capacité,

il fait le calcul relatif au

pont

de Wheatstone dans le cas ou le courant consiste en vibrations sinusoïdales et oit les différentes branches des conducteurs contiennent des forces élec- tromotrices

résultante

soit de la

présence

de résistances

liquides capables

de

polariser

les

électrodes,

soit de celles de bobines s’in- duisant elles-mêmes par les variations du courant. Le

pont

conticnt,

au lieu du

galvanomètre,

un

téléphone qui

doit être réduit au silence.

Dans un cas

spécial,

le calcul

pernlet

de déduire de 1(if) la

capacité

de

polarisation, supposée

constante ; l’auteur donne

une mesure effectuée de cette manière.

(1)Ueber Anwendung des Telephons au electrischen und galvan schen Messungen;

Inaugural-Dissertation. Zurich, iS-9. Ce travail a de analyse par moi dans le Jour- mal de P/Z.1sique, t.lX, p, 07-

(9)

On

peut appliquer

à la méthode de M.

M’ietlisbach,

presque

identique

aBec celle de M.

Kohlrausch,

les mêmes

critiques qu’à celle-ci,

sauf ce

qui

a

rapport

à

l’électrode namomètre :

on

peut

surtout lui

reprocher

d’être basée sur des

hypothèses,

de ne tenir

aucun

compte

de la

déperdition,

d’être détournée et restreinte dans ses

applications.

Le Nlémoire de 31. Wietlisbach renferme d’ailleurs des

déneloppements

intéressants sur les idées émises par CÂI. Maxwell et M. Helmholtz relativement à la

polarisation.

(A suivre.)

ÉQUATIONS FONDAMENTALES DU MAGNÉTISME INDUIT, D’APRÈS MAXWELL;

PAR M. E. BOUTY

1. Considérons un très

petit

aimant. AB dont les deux

pôles

A

et B contiennent des

quantités

de

magnétisme égales

à n? et sont

séparés

par une distance cc. Le

potentiel produit

par cet aimant en un

point

P dont les distances à ses deux

pôles

sont 1 et r’ est

Soit -

l’angle

de la droite

OP, qui joint

le milieu de l’aimant au

point P,

avec la direction BA de l’axe

magnétique;

on a à la li-

mite

ou, en

désignant

par M le moment

magnétique

ma,

(’) Pour faciliter au lecteur l’intellignece du Memoire original de M. Greenhill,

nous avons cru devoir le faire preceder de la démonstration des théorèines fonda-

mentaux du magnétisme i induit. Nous empruntons les démonstrations à Maxwell, dont lI. Grcenhill adopte les notations.

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