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Cours 3 Conduction en régime permanent

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

par M. KORTI A.N.

Université de Tlemcen Faculté de technologie

Cours 3

Conduction en régime permanent

https://etap2.univ-tlemcen.dz/fr/pages/80/tansfert-de-chaleur

(2)

Chapitre 1. Introduction des transferts thermiques (1 semaines)

Chapitre 2. Lois de base des transferts de chaleur (2 semaines)

Chapitre 3. Conduction de la chaleur (7 semaines)

Equation de l’énergie, les conditions aux limites

Quelques solutions de l’équation de la chaleur

Cas des systèmes conductifs avec sources de chaleur.

L’analogie électrique en stationnaire.

Le problème de l’ailette rectangulaire longitudinale

Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection (5 semaines)

Convection forcée, naturelle et mixte.

Méthodes de résolution d’un problème de convection

Analyse dimensionnelle alliée aux expériences

2

(3)
(4)

4

Transfert thermique.

Rayonnement Conduction

À travers le vide:

milieu transparent Grace à la présence de :

matière immobile

Convection

Grace à la présence de :

matière en mouvement Convection forcée Convection naturelle

Gravité

Accélérateur mécanique

 Les 3 mécanismes.

(5)

Hypothèses

1.

Milieu isotrope : 

= Constante

2.

Variation de la température dans les trois directions de l’espace

k

i

j

y

x

z

x y

z

T x T

y T z

 

 

 

  

 

 

  

 

 

   

     TTT

(6)

Équations de la conduction

Régime transitoire

avec source d’énergie

Sans source d’énergie Régime permanent

6

(7)
(8)

C’est un cas particulier de l'équation de conservation de l'énergie

Sans convection

Sans radiation

Pourquoi étudier cette équation?

Connaître le champ de température

T

Déduire les flux de chaleur (pertinents)

8

(9)

Phénomène local à partir d'un volume de contrôle

x+dx

x

y+dy

y

z+dz

dx

dy dz

x y z

(10)

Taux de transfert d'énergie entrant le

volume de contrôle

Taux de transfert d'énergie sortant du

volume de contrôle

Taux de génération d'énergie dans le volume de contrôle

Taux d'énergie stockée dans le volume de contrôle

- +

=

Conservation d'énergie

10

entrant sortant g st

dQst

        dt

(11)

Suivant x

Suivant x, y, z

dx dy

x dx

x

x x dx

x

 

entrant sortant

x x dx

x dx dx

x x

T dx dy dz

x x

dy dz T x

   

  

 

 

 

  

  

 

     

 

 

  

 

entrant sortant

T T T

dx dy dz

     

    

     

      

        

dz

(12)

Génération d'énergie thermique par unité de volume W/m

3

Taux d'accumulation d'énergie thermique (chaleur stockée)

g g

   dx dy dz

st

  

p

T

c dxdydz t

12

(13)

Attention: une équation écrite par unité de volume !!!

g p

T T T T

x x y y z z c t

           

      

     

   

     

     

Terme source

Taux d’accumulation d’énergie thermique

(14)

Coordonnées cylindriques :

14 2 g

1 1

p

T T T T

r c

r r r r z z t

           

      

 

       

     

     

(15)

Coordonnées sphériques :

2

2 2 2 2 g

1 1 1

sin sin sin p

T T T T

r c

r r r r r t

            

        

 

      

     

     

(16)

Milieu isotrope ( constant)

a

diffusivité thermique du solide (en m

2

/s).

Milieu isotrope, avec sources internes et en régime permanent.

Eq. de Poisson

2 2 2

gen

2 2 2

1 a

T T T T

x y z t

 

 

  

   

  

2 2 2

gen

2 2 2

0

T T T

x y z

      

  

16

 

p

a c

(17)

Milieu isotrope, sans sources internes et en régime instationnaire.

Eq. de Fourier

Milieu isotrope, sans sources internes et en régime permanent.

Eq. de Laplace

2 2 2

2 2 2

   1 

  

   

T T T T

x y z a t

2

0

2 2

2 2

2

 

 

z T y

T x

T

(18)
(19)

Pour résoudre l’équation de conduction thermique :

il est nécessaire de spécifier des

conditions aux frontières,

En régime transitoire:

il est nécessaire de spécifier la

condition initiale.

(20)

Condition de frontière de Dirichlet (du premier type):

T imposée :

Condition de frontière de Neumann (du deuxième type) :

Flux imposé

Ts

T(x, t)

x

20

T

s

t T ( 0 , ) 

x

T(x, t)

s x o s

dT

dx

 

(21)

Condition frontière de Neumann (du deuxième type) :

Flux nul, surface isolée, adiabatique

x

T(x, t) Pente nulle

0

x o

dT

dx

(22)

Condition frontière mixte :

Flux de chaleur provenant de la convection

Flux de chaleur provenant du rayonnement

Flux de chaleur combiné

T, h

x

T(x, t) T(0,t)

22

 

s

x o

dT h T T dx

4 4

 

dT x o env s

T T

dx

 

4 4



dT x o s env s

h T T T T

dx

(23)

1 2

1 2

0 0

 

 

x

 

x

T T

x x

Condition de contact parfait entre deux solides différents :

Continuité de température

Conservation Egalité des flux

2

1

T

1

T

2

0

2

1

1

2

   

1

 0 

2

 0

T x T x

(24)
(25)

2

2

0

 

T

x

Hypothèses simplificatrices

 Transfert unidimensionnel

 Régime permanent

 Milieu isotrope et homogène (indépendant de la direction et de la position)

 Sans génération de chaleur (gen = 0)

x

x dx

T1 T2

S

0

(26)

2

2 0

 

T

x

  

T A x

 

T xAxB

0

T x

 

T xL

Avec les conditions aux limites :

2

1

  T T

A L

x

x

L dx

T1 T2

S

0

26

 

T2 T1 1

T x x T

L

  

B T1

 

1 2

AL T T

  

T varie linéairement dans la paroi

T1

T2 L

(27)

Le flux thermique à travers le mur :

Le flux est donc constant

Il existe une résistance au passage de la chaleur analogue à celle électrique.

1 2

 

S dT

ST T

dx L

 

th

L

R S

1 2

th

T T R

R

U = RI

Électricité

Rth

T = RthФ

T

T Thermique

(28)

S2 T2

S

S1 T1

Flux thermique : Résistance thermique:

 = ?

Air Froid T∞2, h2

L 0

x

1 2

Air chaud T∞1, h1

1. Loi de FOURIER :

1 2

1 L 1

R h S S h S

1 2

S T T L

flux à travers le mur:

2. Loi de Newton :

 

2 h S T2 2 T 2

3. Conditions limites :

continuité des flux  1 2

flux à travers le Plan P1:

flux à travers le Plan P2:

?

Résistances thermiques

 

1 h S T1 1 T1

1 2

1 2

1 1

T T

L

h S S h S

28

(29)

T

1

T

1

T

2

T

2

x

x = 0 x = L

1

,

1

T

h

2

,

2

T

h

Fluide chaud

Fluide froid

(30)

S

L1 L2 L3

x

1 2 3

T1 T2

T3

T4 T1 > T2 > T3 > T4

Mur composite

Le contact entre chaque couche est parfait 1. Hypothèse:

Ф=?

2. flux traversant chaque mur

Pour le mur 1 :

Pour le mur 2:

Pour le mur 3 :

1 1 2

1

S T T L

2 2 3

2

S T T e

3 3 4

3

S T T e

En additionnant membre à membre :

1 4

3

1 2

1 2 3

T T L L L

S S S

3

1 2

1 2 3

L

L L

R S S S

Flux surfacique constant:

1= 2= 3=

1 2 3

3

1 2

1 2 3

1 2 3

où: ; ;

R R R R

L L L

R R R

S S S

30

(31)

1 1 1

R L

S

3

3 3

R L

S

1. Hypothèse:

Température uniforme sur chaque face

2. flux traversant chaque mur

3. flux total:

Murs en contact parfait

Pour le mur 1 :

Pour le mur 2:

Pour le mur 3 :

1 2

1

1

T T R

1 2

2

2

T T

R 2

2 2

L

R S

1 2 3

   

1 2

3

3

T T

R

L

S1

S3

S2

T1

T2

Φ2

Φ3

1

2

3

Φ1 1

1 1

L R S

(32)

2 1

ln / 2

r r R  L

T2

T1

L r2

r1

32

(33)

1. Hypothèse:

2. L'équation de la chaleur

3. Conditions limites :

Tube de longueur L

Les isothermes sont des surfaces cylindriques coaxiales radial

1 0

 

r T

r r r

r T A

r

 

ln

 

T r A r B

1 ln 1   1

T r r A r B T

2ln 2 2

T r r A r  B T

 

2 1 2 1

1 1

et ln

 

T T T T

A B T r

r r

T2

T1 r1

r2

(34)

T2

T1 r1

r2

4. Flux thermique :

Résistance thermique:

2 1 th 2

ln r R r

 L

Tube de longueur, L et

L r ln r

T T r

ln r r

T rL T

dr S dT

2 2

1 2

2 1 1

2 2 1

   

1 2

1 1

2 1

r ln r

rr ln T T T

r

Profil de température: T

Le profil des températures est logarithmique.

34

(35)

Flux thermique

Résistance thermique en séries

Exemple : application au calorifugeage de tube

r4 r3 r2

r1 T1 T2 T3 T4

T∞2, h2

T∞1, h1 T∞1

T1 T2

T3

T4 T∞2 R1

Ri R2 R3 Re

1

1

 

n n

i i

T T R

1

1 2 

n i / i

i i i

ln r r

R L

(36)

Le raisonnement est similaire :

▪ Équation de conduction

▪ Double intégration

▪ Incorporation de conditions aux frontières

Résultats :

▪ Distribution de température

▪ Flux de chaleur

▪ Résistance thermique

1 2

1 2 4

1 r r

r R r



2 2

1 d dT 0

dr r dr r  

   

1 2

1 1 2

1 1 1

1 1

r r

r T r

T T r

T

1 2

th

T T R

2 1 2 1

1 4

th r r

R r r

r1 T1 T2

r2

36

(37)
(38)

Génération volumétrique causée par la conversion d'une autre forme d'énergie en chaleur :

Fil chauffant;

Réaction chimique ou biologique;

Conversion d'un flux absorbé;

38

(39)

T∞1, h1

Ts

x T

T, h T1

0 2L

Isolation

gen

Comportement thermique

gen

gen

gen

T, h

Ts T

T, h Ts

gen T∞1, h1

T2

x 0 2L T

T∞2, h2 T1

gen

2

2 g 0

d T dx

(40)

 Après une intégration double, la loi de la propagation de la chaleur devient :

 Les conditions aux limites :

2

2 g 0

d T dx

 

g 2 1 2

T x 2x C x C

 

40

2 1

g 2 2 1 g

1 1 2 1

0

2 2 2

2

x T C T

T T

x L T L LC T T C L

L

 

    

g 2 2 1 g

2 2 1

T T

T x L x T

L

  

 

2 1 g

2 1

2 2

T T

T L x x T

L

 

T∞1, h1

T2

x 0 2L T

T∞2, h2 T1

gen

(41)

gen

g

S dT SL

dx

   

 Pour le cas simple où T1 = T2 = Ts, l’équation se réduit à :

 Le flux évacué de la surface gauche sera :

 

g 2

2 s

T L x x T

 

2 1 g

2 1

2 2

T T

T L x x T

L

 

T∞1, h1

T2

x 0 2L T

T∞2, h2 T1

gen

(42)

Après une intégration double, la loi de la propagation de la chaleur devient :

Cas sphérique :

.

1 d dT g 0

r dr rdr   

2

g 1

dT r2

r C

dr   

 

g 2 1l

 

2

4 n

T rr C r C

 

42

R

L Ts

Ts

2 2

1 d dT g 0

dr r dr r

 

   

 

 

 

2 1 / 2

6

T r g r C r C

k

   

(43)

Un prototype d’un réacteur nucléaire dont la chambre de combustion est sous forme d'un tube en aluminium mince de rayon 8 mm est rempli de matériau nucléaire. La température à la surface est de 277°C. La puissance de combustible est de 6,5×107 W/m3 et sa conductivité thermique est de 2,5 W/(mK).

Montrez que la température à l’intérieure de la chambre peut être exprimée par la relation suivante :

𝑇 = 𝑎 − 𝑏𝑟2 (a et b des constantes)

Déterminez la température maximale à l’intérieur de la chambre et celle à r = 4 mm.

(44)
(45)

Convection : loi de de Newton:

Pour augmenter le transfert de chaleur par convection, on peut

Augmenter la différence de température (T

s

-T

). ?

Augmenter le coefficient de convection h.

?

Augmentation de la vitesse d'écoulement du fluide sur la surface (ventilateur de refroidissement).

Augmenter la surface d’échange S. ?

Exemple: un dissipateur de chaleur à ailettes.

(

s

)

h S T T

  

(46)

ailette

Ailette plane Ailette circulaire

46

(47)
(48)

48

(49)
(50)

50

Ailettes longitudinales de sections transversales (a) uniformes (b) non uniformes (c) annulaire et (d) épingle.

(51)

x

S

L

e

x T, h

Tb

S

dx

Sc S

x

x dx

S dT

 



 

x dx

x dx

S dT

dx

 

c hSc T x

 

T

    

x+dx

c

c

c

Sc

(52)

Sur ce petit volume, le bilan thermique s’écrit :

Si  et S sont indépendants de x, on obtient :

En posant :

L’équation finale devient :

x x dx c

  

x x dx

dT dT

S S hPdx T x T

dx dx

   

 

0

x dx x

dT dT

dx dx

S hP T x T

dx

 

 

x T

 

x T

S

m hP

2

 

d T2 hP 0

T x T

dx S

2 2

2 0

d m

dx

   

52

(53)

Conditions aux limites

à la base

au bout de l'ailette, quatre conditions sont possibles

ailette infiniment longue

ailette isolée ou symétrique

température prescrite

Convection

1 1

emx e mx ou ch( ) sh( )

A B A mx B mx

 

 

La solution de l’équation différentielle du second ordre est du type :

T = Tb  b = Tb - T

 

L 0

0

x L

d dx

 

L L

 

x L

d h L

dx

  

 

(54)

Ailette infiniment longue

Dans le cas de l’ailette longue, on admet l’hypothèse que T(x=L) = T

. Les conditions aux limites s’écrivent alors :

54

 

0 0

x L 

L   AeBe   A

 

0

0 0 b b

x   Be  B TT 

   

b

e

mx

 

emx e mx

T x T A B

   

(55)

 Le flux dissipé sur la surface de l’ailette est calculé par intégration du flux de convection local :

 Ou simplement, c’est le même flux transmis par conduction à la base de l’ailette (régime permanent) :

 

0 0 0

 

L mx

c b mx b e hP b

h T T dS hP e dx hP

m m

 

0

0

    

   b mx

x x

S d S m e

dx

   

hP S b

   

hP S b

(56)

56

Type de la condition

à (x =L) Distribution de la température

b

Flux de chaleur dégagé

Ailette très longue

(L ) mx

e M

Ailette isolée à son extrémité

 

 

ch ch

m L x mL

M th

 

mL

Température de l’extrémité de l’ailette est fixe

   

 

sh sh

sh

L b

mx m L x

mL

 

 

ch sh

L b

mL

M mL

Extrémité de l’ailette perd de la chaleur

par convection

   

   

ch sh

ch sh

m L x h m L x

m

mL h mL

m

   

   

sh ch

ch sh

mL h mL

M m

mL h mL

m

(57)

Rendements de l’ailette (efficiency)

Comparaison avec une ailette idéale faite d’un matériau avec    où la température serait identique partout dans l’ailette et égale à Tb

 

dis

hS

b

Par l’ailette Sans l’ailette

 

dis

hS

c b

Par l’ailette

Si toute l’ailette est à Tb

Efficacité de l’ailette (effectiveness)

Comparaison avec la situation où il n’y aurait pas d’ailette.

 Pour une Ailette très longue :

(58)

Comment augmenter  :

Le matériau de l’ailette doit avoir une conductivité thermique 

élevée.

Il est paradoxal qu’un faible

h

augmente  .!!!

Si

h est très élevé, il n'est pas intéressant

d'améliorer le transfert de chaleur en ajoutant des ailettes de chaleur.

Les ailettes thermique sont plus efficaces si

h

est faible.

Sur des surfaces de séparation

gaz-liquide, les ailettes sont

généralement placés sur le côté gaz.

P / S doit être aussi élevée que possible,

ailettes minces.

58

  P hS

(59)

Rendements d’une ailette

Résistance thermique d’une ailette

Rendement de l’échangeur

Résistance thermique de l’échangeur

 

f

f hSf b

t t

hS

t b

 

 

 1

b

1

f

f f f

R hS

 

 

(60)

Surface totale

Flux thermique globale

Le rendement globale de l’échangeur :

t f b

SN SS

Nombre d’ailettes Surface de base exposée (surface primaire)

f

t

N

b

   

 

1

f

1

t f

t

NS

   S  

f b

f

hS

b

hS

b

N   

 

t t

hS

t b

   

60

(61)
(62)

62

(63)

Fin du 3ème chapitre

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