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Le macrotron : accélérateur de 100 kW en régime permanent

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00243210

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00243210

Submitted on 1 Jan 1969

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Le macrotron : accélérateur de 100 kW en régime permanent

B. Epsztein, J. Pinel

To cite this version:

B. Epsztein, J. Pinel. Le macrotron : accélérateur de 100 kW en régime permanent. Re- vue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1969, 4 (2), pp.187-188.

�10.1051/rphysap:0196900402018700�. �jpa-00243210�

(2)

187

LE MACROTRON : ACCÉLÉRATEUR DE 100 kW EN RÉGIME PERMANENT B. EPSZTEIN et J. PINEL,

C.S.F., Domaine de Corbeville, 91-Orsay.

Résumé. - Le macrotron est un accélérateur d’électrons où le faisceau traverse plusieurs

dizaines de fois une cavité alimentée en régime permanent en ondes métriques. Il délivre un

faisceau de très bonne qualité et de très grande puissance.

Abstract.

-

The macrotron is an electron accelerator in which the beam crosses a large

number of times the accelerating gap of an RF cavity fed by CW power at metre wavelengths.

It delivers a beam of high average power and very good optical quality.

REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 4, JUIN 1969,

Le macrotron fcg.1 ) accélère, en régime permanent, des électrons dans une cavité HF fonctionnant à une

fréquence fixe entre 30 et 100 MHz. Le faisceau

traverse plusieurs fois la cavité alternativement dans

un sens puis dans l’autre. Le premier passage se fait

FTG. 1.

-

Schéma de principe du macrotron.

sur l’axe de la cavité, les suivants lui sont parallèles et

sont disposés sur une spirale entourant l’axe. A chaque extrémité, le faisceau est réfléchi par des électro- aimants à 1800. Ils sont verticaux à une des extrémités

(côté « entrée », fin des traversées paires) et horizontaux à l’autre extrémité. Les rayons de courbure des électro- aimants croissent en progression arithmétique ils ont

tous la même épaisseur, sensiblement le même champ.

La cavité est formée de deux rhumbatrons accolés et fonctionnant en opposition de phase. Il ne paraît

pas intéressant d’en utiliser plus. L’alimentation HF est classique. Les régimes envisagés (tableau I) ne

sont pas très poussés et ne laissent supposer aucune difficulté spéciale. Le BBU ne semble pas à redouter.

Le rendement et l’énergie de sortie sont liés au nombre

de passages. Les valeurs indiquées sont relatives à vingt passages bien que les paramètres choisis permet-

7

TABLEAU I VALEURS TYPIQUES

DES PRINCIPAUX PARAMÈTRES DE FONCTIONNEMENT DE DEUX MACROTRONS (pour 20 passages)

LES VALEURS INTERMÉDIAIRES SONT POSSIBLES

tent de placer douze électroaimants de chaque côté,

soit vingt-cinq passages. On peut certainement amé- liorer ce nombre.

I. Injection, focalisation, stabilité.

-

L’injection se

fait vers 100 kV. Le groupement est spontané dans la

« petite » machine, mais il faut un prégroupeur dans

la grande, en raison de la valeur élevée du champ

accélérateur. La charge d’espace ne pose pas de pro- blème sérieux pour des courants inférieurs à 20 mA.

On focalise suffisamment au moyen de lentilles magné-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:0196900402018700

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188

tiques de résolution placées sur le premier passage, à la sortie des espaces de glissement. L’effet de charge d’espace devient négligeable dès les passages suivants;

mais les composantes déflectrices du champ HF jouent

alors. Leur effet est le même à tous les passages puisque

le moment et la distance à l’axe sont proportionnels à

tous les passages. En donnant aux électroaimants des

angles de faces et un gradient, on assure une focalisation

largement suffisante. Les effets de résonance ne sont pas à craindre, le faisceau ne passant pas deux fois au même endroit. On prévoit cependant une focalisation

complémentaire par des quadrupôles placés dans l’espace central. L’émittance du faisceau dépend beau-

coup de la stabilisation des divers organes. Elle peut être très petite (2 mm X mr) à 100 MeV avec un

spectre de 1 % pour des stabilisations classiques.

L’énergie de sortie est réglable. On peut « sortir » après un passage quelconque. En baissant corrélati-

vement l’induction dans les électroaimants et le

champ HF, on explore les valeurs intermédiaires.

er

II. Construction.

-

L’ensemble des cavités et des électroaimants est placé dans un caisson étanche. La

longueur est un peu supérieure à la longueur d’onde.

C’est donc une machine très compacte, compte tenu de la puissance délivrée.

ÉTUDES SUR LES ACCÉLÉRATEURS DE PARTICULES SUPRACONDUCTEURS

J. KERVIZIC,

C.S.F., Domaine de Corbeville, 91-Orsay.

Résumé. 2014 Cette communication expose sommairement des résultats d’étude sur les cavités HF supraconductrices, envisagées du point de vue de leurs applications aux accéléra-

teurs de particules. L’étude d’un dispositif d’asservissement en phase du champ accélérateur est présentée, et nous donnons les grandes lignes d’un projet d’accélérateur linéaire pour électrons.

Abstract.

-

This paper presents some results on superconducting RF cavities, as a first step in their application to particle accelerators. The study under way concerns a phase-

locked accelerating field device. The main features for an electron linear accelerator are

also given.

REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE. TOME ~1, JUIN 1969,

Le travail, engagé à la Division Accélérateurs de la

Compagnie générale de T.S.F., avec l’aide et les encou- ragements de l’Institut de Recherches Nucléaires de

Strasbourg-Cronenbourg, s’est développé suivant deux plans. Expérimentalement, aux hyperfréquences, plu-

sieurs modèles de cavités résonnantes ont été réalisés et

étudiés, un dispositif de correction en fréquence a été

mis au point, et des études sont actuellement en cours

pour réaliser la stabilisation en phase du champ

accélérateur. D’autre part, nous avons préparé l’éla-

boration d’un projet d’accélérateur linéaire pour élec- trons, en collaboration avec M. A. Septier. L’étude expérimentale a porté sur des cavités en cuivre au

mode TM 010, à la fréquence de 1 300 MHz. Ces cavités sont plombées intérieurement par électrolyse (le plom- bage est réalisé parles services compétents de la G.S.F.).

La surtension des cavités a été étudiée suivant la méthode de Septier et Viet, par accrochage sur un amplificateur (tube à ondes progressives) et examen

des constantes du temps du signal HF. Les meilleurs

résultats s’élèvent à 70 X 106 à 4,2 oR, et 110 X 106

à 2,DK, sous une puissance de quelques watts. Pour

certaines expériences, une légère détérioration des facteurs de surtension a pu être constatée en cours

d’étude; elle est due vraisemblablement à la présence

de microfuites.

L’isolement thermique est rendu particulièrement

efficace sur nos montages, une provision de vingt litres

d’hélium liquide permettant en effet l’expérimentation pendant trois journées consécutives.

Un dispositif mécanique de correction en fréquence

a été utilisé, sans qu’il conduise à une détérioration notable du facteur de surtension. Il s’agit d’un piston supraconducteur traversant la paroi de la cavité

perpendiculairement à son axe et dans le plan médian.

Il est commandé par vis micrométrique, ce qui lui

confère une définition de 10 Hz environ, pour une

amplitude totale de 400 kHz.

L’étude expérimentale de la stabilité en phase du

champ nous a fourni des résultats assez contingents.

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