• Aucun résultat trouvé

Devoir à la maison no 2 Groupe de Schrödinger – On désigne, pour z ∈ C \ R − , par √

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Devoir à la maison no 2 Groupe de Schrödinger – On désigne, pour z ∈ C \ R − , par √"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Mathématiques Générales première année

Introduction aux équations aux dérivées partielles Année 2008-2009

Devoir à la maison no 2 Groupe de Schrödinger – On désigne, pour z ∈ C \ R , par √

z la racine carrée principale de z, c’est-à-dire le seul w ∈ C tel que w 2 = z et Re w > 0.

– On pose, pour t 6= 0 et x ∈ R n , Φ t (x) := 1 ( √

4πıt) n e ı|x| 2

4t ; c’est le noyau de Schrödinger.

– Pour t 6= 0 et g ∈ L 1 ( R n ), on pose S(t)g = Φ t ∗ g . Pour t = 0, on définit S(0)g = g.

Ainsi, on a une application

R × L 1 ( R n ) 3 (t, g) 7→ S(t)g ∈ L ( R n ).

– On dénote par λ n la mesure de Lebesgue dans R n . – Rappel :

Théorème d’interpolation de Riesz-Thorin. On se donne (X, T , µ) et (Y, S , ν) deux espaces mesurés. On se donne 1 ≤ p 0 , p 1 , q 0 , q 1 ≤ ∞ et θ ∈]0, 1[. On définit p, q ∈ [1, ∞] par 1

p = θ

p 0 + 1 − θ p 1 et 1

q = θ

q 0 + 1 − θ q 1 .

Soit T : (L p

0

∩ L p

1

)(X, µ) → (L q

0

+ L q

1

)(Y, ν) un opérateur linéaire satisfaisant kT f k L

qj

≤ M j kf k L

pj

, j = 0, 1.

Alors T est continu de L p vers L q . Plus précisément, on a kT f k L

q

≤ M 0 θ M 1 1−θ kf k L

p

,

∀ f ∈ (L p

0

∩ L p

1

)(X, µ).

Pour une preuve, voir Hörmander, The Analysis of Linear Partial Differential Opera- tors I, Springer, 1990, Thm. 7.1.12, pp. 164-165.

– Rappel : l’identité de Parseval est Z

g(x)h(x) dx = (2π) −n Z

ˆ

g(ξ)ˆ h(−ξ) dξ, g, h ∈ L 2 ( R n ).

Exercice 1. (Groupe de Schrödinger) a) On pose, pour t 6= 0, g t (x) = 1

( √

4πıt) n e ı|x| 2

4 t g(x). Montrer que, pour t 6= 0 et

g ∈ L 1 ( R n ), S(t)g(x) = e ı|x| 2

4t g b t x

2t

.

b) Montrer que kS(t)gk L

2

= kgk L

2

, ∀ t ∈ R , ∀ g ∈ (L 1 ∩ L 2 )( R n ).

c) En déduire que S(t) s’étend de manière unique comme isométrie linéaire dans L 2 ( R n ).

Pour ε > 0 et t 6= 0, on pose Φ ε,t (x) := 1 ( p

4π(ε + ıt)) n e

− |x| 2 4(ıt + ε) .

d) Pour g ∈ L 1 ( R n ), calculer Φ \ ε,t ∗ g. Montrer que Φ ε,t ∗ g → S(t)g simplement quand ε → 0+.

e) En déduire l’égalité (au sens de L 2 ( R n )) suivante : S(t)g(ξ) = [ e −ıt|ξ| 2 ˆ g(ξ), ∀ g ∈

L 2 ( R n ).

(2)

f) Montrer que S(t + s) = S(t)S(s), ∀ s, t ∈ R , au sens où S(t + s)g = S(t)S(s)g,

∀ g ∈ L 2 ( R n ).

g) En déduire que S(t) est unitaire dans L 2 ( R n ) et que R 3 t 7→ S(t) est un isomor- phisme de groupes.

Cette propriété fait de S(t) un groupe : c’est le groupe de Schrödinger.

h) Montrer que, pour t 6= 0, S(t) est continu de L 1 ( R n ) vers L ( R n ), de norme ≤ (4π|t|) −n/2 .

i) En déduire que, pour p ∈]1, 2[ et t 6= 0, S(t) admet une unique extension linéaire et continue de L p ( R n ) vers L p

0

( R n ), de norme ≤ (4π|t|) n/2−n/p . Ici, p 0 est l’exposant conjugué de p.

Exercice 2. (Solution de l’équation de Schrödinger) On considère le problème (P )

( ıu t + ∆ x u = 0 dans R n × R

u t=0 = g .

Ici, g : R n → C est donnée et on cherche u : R n × R → C .

a) Écrire la définition d’une solution faible, u ∈ L 1 loc ( R n × R ), de l’équation (S) ıu t +

x u = 0.

Soit ϕ ∈ C 0 ( R n × R ). On pose ψ(ξ, t) := F x ϕ(·, t)(ξ). C’est-à-dire : à t fixé, ξ 7→

ψ(ξ, t) est la transformée de Fourier de la fonction x 7→ ϕ(x, t).

b) Calculer, en fonction de ψ, F x

∂t ϕ(·, t)

et F x (∆ x ϕ(·, t)).

On se donne g ∈ L 2 ( R n ) et on pose u(·, t) = S(t)g, ∀ t ∈ R . c) Montrer que u ∈ L 1 loc ( R n × R ).

d) Montrer que u est solution faible de (S) si et seulement si Z

R

n

× R

ˆ

g(ξ)e −ıt|ξ|

2

∂t ψ(−ξ, t) − ı|ξ| 2 ψ(−ξ, t)

= 0, ∀ ϕ ∈ C 0 ( R n × R ).

e) En déduire que, si g ∈ L 2 ( R n ), alors u est solution de (P ) au sens suivant : – u est solution faible de (S) ;

– lim

t→0 ku(·, t) − gk L

2

= 0.

Références

Documents relatifs

[r]

Figure (voir ci

• Un nombre décimal est le quotient d’un entier relatif par une puissance de 10 ; leur écriture décimale ne comprend donc qu’un nombre fini de chiffres après la

[r]

´enonc´e ; il est donc disponible, pour d´esigner un objet int´eressant, ayant une forte affinit´e avec f. Par exemple, la fonction nulle est invariante

Par exemple il est inexploitable pour calculer le champ au centre d’une spire car on ne peut pas trouver de contour fermé passant par le centre de la spire qui vérifie les conditions

(d) Choisir la forme la plus adaptée pour déterminer la ou les abscisses des points d’intersection de la courbe ( C f ) avec l’axe des abscisses, puis déterminer cette ou

dans l’intégrale, puis vérifier que "l’intégrale majorante"