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ÉTUDE DES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES DANS L’USAGE DE LA NUMÉRISATION INDIRECTE DANS LE CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE ZONE D’ABOMEY-CALAVI / SȎ-AVA (CHUZ-AS)

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Texte intégral

(1)

RÉPUBLIQUEDU BÉNIN

***************

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

***************

UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

***************

ÉCOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

***************

DÉPARTEMENT DE GÉNIE D’IMAGERIE MÉDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE (GIMR)

***************

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU

DIPLȎME DE LICENCE PROFESSIONNELLE EN IMAGERIE MÉDICALE

ÉTUDE DES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES DANS L’USAGE DE LA NUMÉRISATION INDIRECTE DANS LE CENTRE

HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE ZONE D’ABOMEY- CALAVI / SȎ-AVA (CHUZ-AS)

Présenté et soutenu par : Zoukpongbé Patricia GBAGUIDI

Année Académique : 2017- 2018 11ème Promotion

Tutrice :

Mme Prisca HOUNHANOU ASSOGBA Ingénieur des travaux en Imagerie

Médicale.

Membres du jury :

Président du jury : Pr ATREVI Nicolas

Maitre de conférences des universités / CAMES Enseignant chercheur à l’EPAC

Juge :

M. Patrice C. BOHOUN

Ingénieur d’État en Génie Électrique Enseignant chercheur à l’EPAC / UAC

Superviseur :

Dr Hubert HOUNSOSSOU

Maitre - Assistant des Université / CAMES, Enseignant chercheur à l’EPAC

(2)

RÉPUBLIQUE DU BÉNIN

***********

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*********

UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI

**********

ÉCOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

DÉPARTEMENT DE GÉNIE D’IMAGERIE MÉDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

DIRECTEUR

Professeur Titulaire Guy ALITONOU

DIRECTEUR ADJOINT

(Chargé des Études et Affaires Académiques) Professeur François-Xavier FIFATIN Maitre de conférences des universités / CAMES

CHEF DU DÉPARTEMENT Docteur Hubert C. HOUNSOSSOU Maitre-assistant des universités / CAMES

Année académique : 2017-2018 11ème Promotion

(3)

II LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU DURANT NOTRE FORMATION DE LICENCE PROFESSIONNELLE DE 2014 À 2018.

ENSEIGNANTS PERMANENTS

NOM PRÉNOM(S) MATIÈRE(S) ENSEIGNÉE(S) AHOYO Théodora Microbiologie générale

AKPOVI Casimir Physiologies cellulaire et humaine ALITONOU Guy Chimie générale, Chimie organique ANAGONOU Sylvère Éducation physique et sportive I – II

ATREVI Nicolas

Embryologie humaine, Anatomie radiologique II, Neuro anatomie, Techniques radiologiques III DESSOUASSI Noël Biophysique de l’imagerie

DOSSOU Cyriaque Techniques d’expression et méthodes de communication III – IV

DOSSOU Julien Notions de radiobiologie et de radioprotection

DOUGNON Victorien Microbiologie générale / informatique générale

GBAGUIDI A. Bertin Enregistrement d’images

HOUNSOSSOU Hubert Biostatistique et Santé Publique MEDEHOUENOU Thierry Pharmacologie / Méthodologie de

recherche

MEDENOU Daton Appareillage II / Physique électronique

S0EDE Casimir Anglais III – IV

SEGBO Julien Biologie moléculaire

SEMASSOU Clarence Physique

SOUMANOU Mohamed Biochimie générale

TOPANOU Roland

Techniques radiodiagnostics du crâne et du massif facial / Techniques

radiologiques des parties molles de la tête

(4)

III ENSEIGNANTS VACATAIRES

NOM PRÉNOM(S) MATIÈRE(S) ENSEIGNÉE(S) ABLEY Sylvestre Déontologie médicale

AHOGA Gervais Soins infirmiers

ALLANDAFIN Donatien Législation et droit du travail

AMETONOU François Techniques d’Expression et Méthodes de Communication I et III

ANAGONOU Sylvère Éducation physique et sportive I–II BIAOU Olivier Notion de sémiologie radiologique BOHOUN C .Patrice Appareillage I

DEHOUMON Justin Sémiologie médicale DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales

GANDJI Y. Servais Anatomie humaine, Splanchnologie, Anatomie radiologique des membres et du tronc,

Techniques radiologiques du crâne et du massif facial, Techniques radiodiagnostics des parties molles de la tête, Notion générale d’échographie

HOUNDEFFO Tiburce Sémiologie gynéco-obstétricale

HOUNGA Comlan Mathématique

HOUNNOU Gervais Sémiologie chirurgicale KOFFI Aristide Anglais I – II

KOUNASSO Gabriel Informatique

LAFIA Edgard Immunologie médicale

(5)

IV

DÉDICACES

(6)

V Je dédie ce travail à :

Mon père, Daniel GBAGUIDI

Pour l’éducation que tu m’as donnée ; que le Seigneur te comble de ses bénédictions et te permette de jouir pleinement du fruit de tes efforts !

Ma mère, Juliette AGBEDE

Pour tout l’amour, les multiples sacrifices consentis à mon égard, tes précieux conseils et soutiens d’ordre divers ; sois bénie !

(7)

VI

REMERCIEMENTS

(8)

VII Nous adressons nos sincères remerciements et notre gratitude à l'endroit de :

DIEU le tout puissant.

Notre superviseur, Docteur Hubert HOUNSOSSOU qui malgré ses multiples occupations a accepté diriger ce travail dont nous sommes très fière. Votre amabilité, votre rigueur, vos conseils et votre sens du devoir méritent toute admiration. Recevez nos sincères remerciements et notre profonde gratitude.

Notre tutrice de stage Madame Prisca HOUNHANOU ASSOGBA, qui nous a formé, accompagné tout au long de notre stage avec beaucoup de patience et de pédagogie.

Nous vous adressons également nos remerciements pour votre encadrement.

Tout le personnel du CHUZ-AS en particulier celui de l'unité de radiologie qui nous a accompagné et a bien voulu nous transmettre pendant ces quatorze semaines leur compétence et leur savoir-faire.

Docteur Hubert C. HOUNSOSSOU, chef du département du Génie d'Imagerie Médicale et de Radiobiologie, pour votre part active dans notre formation.

Tous les enseignants du département du Génie d'Imagerie Médicale et de Radiobiologie, recevez nos sincères remerciements.

Mes tantes CRECEL, en particulier Olga CRECEL, pour leurs soutiens.

Monsieur BOHOUN Patrice pour vos conseils techniques et moraux qui ont été d’un atout considérable dans la réalisation de cette tâche.

Père Igor KASSAH

Tous les camarades de classe en particulier Lydia, Hermine et Tatiana pour leur soutien.

Tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à l'élaboration de ce travail.

(9)

VIII

HOMMAGES

(10)

IX Au Président du jury,

Nous mesurons le prix de votre disponibilité à notre égard, pour avoir accepté présider notre jury.

Nous en sommes honorés et nous vous prions de trouver ici, l’expression de notre profond respect.

Aux Honorables membres du jury,

C’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant apprécier ce travail. Vos critiques seront les bienvenues pour en améliorer la qualité. Qu’il nous soit permis de vous exprimer notre respect et nos sincères remerciements

.

(11)

X

LISTES DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS

% : Pourcentage

[ ] : Référence

ASP : Abdomen Sans Préparation CHUZ-AS

CDTUB CR

: : :

Centre Hospitalier et Universitaire de Zone Abomey-Calavi/Sô-Ava Centre de Dépistage et de Traitement de l’Ulcère de Buruli

Computed Radiography EPAC

ERLM FFL GIMR

: : : :

École Polytechnique d’Abomey-Calavi Ecran Radio Luminescent à Mémoire Fondation Follereau

Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie HSG : Hystérosalpingographie

IM LMD OMS REESAO

TOGD UAC UCR UIV

: : : :

: : : :

Imagerie Médicale Licence Master Doctorat

Organisation Mondiale de la Santé

Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest

Transit œso-Gastro Duodénal Université d’Abomey-Calavi Urétro-Cystographie Rétrograde Urographie Intraveineuse

(12)

XI

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I :Tableau récapitulatif des différents examens réalisés au CHUZ-AS ... 16 Tableau II : Tableau récapitulatif des différents examens réalisés au CDTUB Allada . 17

(13)

XII

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Plan sommaire du Service d’Imagerie Médicale du CHUZ-AS ... 8

Figure 2 : Schéma du principe de la numérisation(2) ... 25 Figure 3 : Photo du système de numérisation du CHUZ-AS ... 26 Figure 4 : Répartition des techniciens selon leur connaissance sur les pannes que pourrait rencontrer le système de numérisation. ... 33 Figure 5 : Répartition des techniciens selon la connaissance des maintenances préventives. ... 34

(14)

XIII

RÉSUMÉ

Afin d’être en mesure de remplir la fonction exigée d’un technicien supérieur en imagerie médicale, nous avons été envoyée dans le Centre Hospitalier Universitaire de Zone d’Abomey-Calavi / Sô-Ava pour effectuer un stage pratique d’une durée de douze (12) semaines allant du 02 juillet au 21 septembre 2018. Suite à une panne intervenue au niveau de l’appareil de radiographie dudit centre, nous avons dû achever le stage dans le Centre de Dépistage et de Traitement de l’Ulcère de Buruli d’Allada. Ce stage nous a amené à acquérir une bonne dextérité, à améliorer nos compétences dans la réalisation des différents examens. Au cours de ce stage nous avons constaté que le système de numérisation indirecte était sujet à de nombreuses pannes qui entravaient parfois son utilisation pour un bon rendement. C’est pour pallier à ce problème que nous avions effectué un travail sur le thème : Etude des difficultés rencontrées dans l’usage de la numérisation indirecte dans le Centre Hospitalier Universitaire de Zone d’Abomey-Calavi/ Sô-Ava.

L’étude nous a permis d’identifier les différents problèmes techniques et ceux liés à la maitrise de l’équipement du système de numérisation indirecte et à sa maintenance. Pour y arriver nous avons fait des entretiens avec le personnel de l’unité de radiographie du CHUZ-AS et des investigations par une fiche de renseignements, adressée aux techniciens et aux maintenanciers.

Il revient aux techniciens du service de radiologie et aux maintenanciers de tenir compte des suggestions formulées pour réduire les pannes du système de numérisation indirecte.

Mots clés : Numérisation indirecte, panne, maintenance

(15)

XIV

ABSTRACT

In order to be able to fulfill the required function of a senior technician in medical imaging, we were sent to the University Hospital Center of Abomey-Calavi/ Sô-Ava Zone to do a 12 weeks duration of practical internship from July the 2nd to September the 21rst of 2018. Following a breakdown in the X-ray machine of the center, we had to complete the internship in the Center for Detection and Treatment of Buruli Ulcer of Allada. This internship led us to acquire a good dexterity and to improve our skills in the realization of the different exams. During the internship, we found that the indirect scanning system had many failures that sometimes hindered its use for a good performance at all. It is to overcome this problem that we carried out a work on the theme: Study of the difficulties encountered in the use of indirect scanning in the University Hospital Center of Abomey-Calavi/ So-Ava Zone.

The study allowed us to identify the different technical problems, particularly those related to the control of the equipment of the indirect scanning system and its maintenance. To achieve this, we conducted interviews with the staff of the X-ray unit CHUZ-AS and investigations by an information sheet addressed to technicians and maintainers.

It is the responsibility of X-ray technicians and maintainers to consider suggestions made to reduce failures in the indirect scanning system.

Keywords: Indirect scanning, failure, maintenance

(16)

XV

SOMMAIRE

INTRODUCTION

PREMIЀRE PARTIE : PRÉSENTATION DES LIEUX DE STAGE

1.1. CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE ZONE D’ABOMEY-CALAVI/ So- AVA

Service d’imagerie médicale du CHUZ-AS

1.2. CENTRE DE DÉPISTAGE ET DE TRAITEMENT DE L’ULCЀRE DE BURULI D’ALLADA

1.1.1. Service d’imagerie médicale du CDTUB d’Allada DEUXIЀME PARTIE : DÉROULEMENT DU STAGE 2.1. OBJECTIFS DU STAGE

2.2. TRAVAUX EFFECTUÉSAU CHUZ-AS ET AU CDTUB D’ALLADA

2.3. OBSERVATIONS FAITES AU COURS DU STAGE AU CHUZ-AS ET AU CDTUB D’ALLADA

2.4. COMPÉTENCES ACQUISES AU CHUZ-AS ET AU CDTUB D’ALLADA 2.5. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES AU CHUZ-AS ET AU CDTUB D’ALLADA TROISIЀME PARTIE : ÉTUDE DU THЀME

3.1. PROBLÉMATIQUE 3.2. OBJECTIFS D’ÉTUDE 3.3. GENERALITÉS

3.4. CADRE, MATERIEL, OUTILS ET MÉTHODES D’ETUDE 3.5. RÉSULTATS

3.6. COMMENTAIRE CONCLUSION SUGGESTIONS REFÉRENCES ANNEXES

TABLE DES MATIЀRES

(17)

INTRODUCTION

(18)

2 Dans le souci d’uniformiser les grades dans le monde universitaire, le système anglo-saxon LMD a été introduit depuis quelques années dans l’espace francophone et en particulier au Bénin. Ce système d’étude prévoit dans sa conception qu’après trois (03) ans de formation universitaire, qu’il y ait la licence.

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) ne reste pas en marge de cette révolution d’ensemble dans laquelle sont inscrites une quinzaine d’universités d’Afrique de l’Ouest regroupées au sein d’un réseau dénommé « Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO) ». De ce fait, il est programmé au cours du dernier semestre un stage de douze (12) semaines au cours duquel l’étudiant du département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (GIMR) est envoyé dans un centre de pratique courant afin de renforcer sa capacité intellectuelle et sa dextérité à produire les radiogrammes de meilleure qualité pour un diagnostic de valeur. C’est dans cette optique que les autorités de l’EPAC, en parfait accord avec celles du Centre Hospitalier Universitaire de Zone d’Abomey-Calavi So-Ava (CHUZ-AS), nous ont permis d’effectuer notre stage dans les locaux de l’unité de radiologie de cet hôpital.

Au cours de ce stage, nous nous sommes rendue compte que, bien que le

CHUZ-AS soit le seul grand hôpital de la zone, son service de radiologie est confronté à de nombreux problèmes. Celui qui a retenu particulièrement notre attention est celui lié à l’utilisation du système de numérisation, à la maitrise de son équipement et à sa maintenance.

Et c’est dans le but d’apporter notre modeste réflexion à la résolution de ces problèmes que nous avons porté notre étude sur le thème Etude des difficultés rencontrées dans l’usage de la numérisation indirecte dans le Centre Hospitalier Universitaire de Zone d’Abomey-Calavi/Sô-Ava.

Notre étude s’articulera autour des principaux points suivants :

 Première partie : Présentation du cadre de stage

 Deuxième partie : Déroulement du stage

 Troisième partie : Etude du thème.

(19)

3

PREMIЀRE PARTIE :

PRÉSENTATION DU LIEU DE STAGE

(20)

4

1.1. CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE ZONE ABOMEY- CALAVI/Sô-AVA

Inauguré le 12 mai 2003 par Madame Céline Seignon KANDISSOUNON, alors Ministre de la Santé, l’ex Hôpital de Zone d’Abomey-Calavi/Sô-Ava devenu Centre Hospitalier Universitaire de Zone Abomey-Calavi/Sô-Ava est situé dans le département de l’Atlantique, plus précisément dans la commune d’Abomey-Calavi, au quartier Zopah, à deux kilomètres environ du carrefour Arcon-ville du côté gauche en venant de Cotonou, en face de la station terrienne des télécommunications de Bénin Télécom SA. Il est actuellement dirigé par M. Raymond S. KINTOMONHO.

L’Hôpital de Zone d’Abomey-Calavi/Sô-Ava a été créé conformément à l’article 9 du décret N° 98-300 du 20 Juillet 1998 et l’arrêté N° 2225/MSP/DC/SGM/CADS du 10 Avril 2000 et est devenu Centre Hospitalier Universitaire de Zone Abomey-Calavi /Sô- Ava sous le décret N° 2010-640 du 31 décembre 2010 portant restructuration de l’espace hospitalier et universitaire de la République du Bénin. En 2003, la mise sur pied de son équipe d’encadrement a permis le démarrage effectif des activités.

L’installation de ses autres organes s’est faite progressivement. Elle a pour objectifs de :

prévenir les maladies ;

prendre en charge les malades ;

améliorer la santé des populations de la zone ;

rendre disponibles et accessibles les soins de qualité ;

offrir des soins à moindre coût.

Le CHUZ-AS est composé de :

deux (2) blocs administratifs :

- l’administration de la zone sanitaire ; - l’administration de l’hôpital.

Un (1) bloc technique comportant les services suivants : - les Urgences ;

- l’Imagerie Médicale ; - la Médecine ;

(21)

5 - la Maternité ;

- le Bloc Opératoire ; - la Chirurgie ;

- la Pédiatrie ; - la Stomatologie ;

- le Laboratoire d’Analyses Biomédicales ; - l’Oto-rhino-laryngologie ;

- l’Ophtalmologie ; - la Kinésithérapie ;

- la Clinique du Diabète et de l’Hypertension artérielle;

- l’Officine de Pharmacie;

- la Maintenance ; - la Cantine ;

- la Buanderie ; - la Morgue ; - la Cardiologie ; - l’Urologie.

1.1.1. Présentation du service d’imagerie médicale du CHUZ-AS

Situé entre le service des urgences, le bloc opératoire et le laboratoire d’analyses biomédicales, le service d’imagerie médicale est subdivisé en deux Unités :

l’Unité de Radiologie ;

l’Unité d’Échographie.

1.1.1.1. L’unité de radiologie

Les locaux

L’unité de radiologie dispose de plusieurs compartiments dont : - un hall d’attente pour les patients, équipé de bancs ; - un secrétariat d’accueil et d’enregistrement des patients ; - une salle de Radiographie ;

- une chambre noire;

(22)

6 - une chambre claire ;

- un bureau pour la surveillante ;

- un vestiaire pour le personnel qui fait office de salle de garde attenante à une douche ;

- deux toilettes dont une pour le chef service et une pour les patients.

Présentation des locaux

- Le hall d’attente

Le service d’imagerie médicale du CHUZ-AS dispose d’une salle d’attente pour les patients. Il est équipé des bancs et est le premier local du service d’imagerie.

- La salle de radiographie

Elle est située à côté de la salle de garde et séparée du secrétariat et de la salle d’échographie par un couloir. On y accède par une double porte plombée.

Elle dispose :

d’une table d’examens ;

d’un tube radiogène de marque PHILIPS;

d’un pupitre de commande ;

d’un paravent plombé tridimensionnel ;

d’un négatoscope ;

de deux tabliers plombés ;

de caches plombées ;

d’un chariot ;

d’un escabeau;

d’une table sur laquelle est disposé le stérilisateur contenant le matériel d’HSG ;

d’une table sur laquelle sont installés l’appareil numérique et l’imprimante;

de deux climatiseurs ;

(23)

7

des cadres porte-films.

- La Chambre noire

C’est le laboratoire de développement des films. On y accède par une porte contiguë à la chambre claire. Elle abrite un équipement de développement manuel, composé des bains de développement tels que le révélateur, le bain d’arrêt, le fixateur et le bain de lavage final tous contenus dans différents bacs et d’une longue spatule pour brasser les solutions de développement. Elle est également composée de

cassettes de différents formats : 18x24cm ,24x30cm, 35x35cm, 36x43cm ; d’une table de chargement et de déchargement des cassettes avec en dessous deux armoires à plusieurs compartiments servant à entreposer les films vierges ; d’une passe-cassette dont un compartiment ne fonctionne pas du tout et l’autre fonctionnant avec

imperfection ; d’une lampe inactinique; d’un climatiseur ; d’une paire de ciseaux.

- La chambre claire

Elle est voisine à la chambre noire et contiguë à la salle d’examen. La chambre claire est séparée de la chambre noire par un mur au niveau duquel se trouve l’entrée de cette dernière. Nous disposons dans cette chambre d’un séchoir fonctionnel, d’un négatoscope non fonctionnel et de matériel de nettoyage.

- La salle de garde

C’est une salle à double entrée dont une débouche sur le hall d’attente et l’autre sur le petit couloir séparant la toilette du personnel et la salle de radiographie. Elle est équipée d’un lit et des armoires et sert de vestiaire et d’abri à tout le personnel de l’unité de radiographie.

1.1.1.2. L’unité d’échographie

Elle est constituée d’un seul local principal qui fait office de salle d’échographie.

Elle a en commun avec l’unité de radiographie le secrétariat et le hall d’attente.

(24)

8

La salle d’échographie

Elle sert à la réalisation des examens échographiques (échographies pelviennes, obstétricales, thyroïdiennes et abdominales). Elle dispose :

- d’un échographe fonctionnel et ses accessoires ; - d’un lit d’examen ;

- d’un bureau pour l’échographiste, équipée de chaises.

Figure 1 : Plan sommaire du Service d’Imagerie Médicale du CHUZ-AS Légende :

T :Toilette

: Lit pour les examens échographiques

: Lit pour la salle de garde : Armoire : Table simple : Banc

: Table d’examen radiographique : Passe-cassette Source : Archives du CHUZ-AS

Ouest Est

Nord

Sud

(25)

9 1.1.2. Le personnel actuel

Le personnel du service d’imagerie médicale actuel est composé de :

 Madame Prisca HOUNHANOU ASSOGBA: Ingénieur des travaux en Imagerie Médicale, échographiste et Surveillante du service ;

 Monsieur Germain HOUENON : Ingénieur des travaux en Imagerie Médicale;

 Monsieur Lemer KOHINTO : Technicien supérieur en Imagerie Médicale;

 Madame Sandra MASSIN : Technicienne supérieur en Imagerie Médicale ;

 Madame Nelly ZOMANHOUN : Technicienne supérieure en Imagerie Médicale ;

 Madame Jeanne DOSSOU YOVO : Aide-soignante.

1.1.3. Fonctionnement du service d’imagerie médicale

Le service fonctionne 24h/24 et 7J/7 avec un système de garde de 24h suivi d’un repos compensateur de soixante-douze heures. Mais nous les stagiaires ne sommes pas inclus dans le système de garde.

En radiographie

- les examens standards se réalisent tous les jours de la semaine ; - les examens spéciaux se font sur rendez-vous ;

Les clichés sont interprétés par le médecin Radiologue Léon ADOKO précédemment Chef Service d’Imagerie Médicale de CHUZ-AS.

En échographie

Surveillante, Madame Prisca HOUNHANOU ASSOGBA. Les résultats sont reçus le même jour.

Suite à une panne survenue dans le service d’imagerie médicale du CHUZ-AS nous avons été envoyés dans le Centre de Dépistage et de Traitement de l’Ulcère de Buruli d’Allada.

(26)

10 1.2. CENTRE DE DÉPISTAGE ET DE TRAITEMENT DE L’ULCЀRE DE BURULI D’ALLADA(1)

Le Centre de Dépistage et de Traitement d’Ulcère de Buruli (CDTUB) d’Allada a été inauguré le 08 juillet 2002. Il sert de centre de référence du département d’atlantique et du littoral en matière de prise en charge de l’Ulcère de Buruli. Au plan national, il est le centre national de référence du Bénin de prise en charge de l’Ulcère de Buruli.

Dans le cadre de la lutte contre l’Ulcère de Buruli, la FFL (Fondation Follereau) soutient pour la période 2011-2015, le Centre de Dépistage et de Traitement d’Ulcère de Buruli situé dans la ville d’Alla au Bénin. Les travaux pour la construction du centre avaient débuté en 2000 et la structure a pu être inaugurée en 2000. Le CDTUB est un grand bâtiment moderne qui se trouve à l’entrée de la ville d’Allada, la construction est très ouverte et créé une atmosphère agréable à travers sa luminosité et ses nombreux espaces verts. Depuis lors, la FFL a maintenu son effort en soutenant le fonctionnement du centre.

Ses missions sont de :

 Soigner ;

 Eduquer ;

 Réinsérer ;

 Informer.

Celui-ci a accueilli en 10ans, plus de 2000 malades de l’Ulcère de Buruli, sans compter les victimes d’autres pathologies ulcérantes. Les soins chirurgicaux et médicamenteux nécessaires sont pris en charge, ainsi que les exercices de rééducation permettant aux patients de retrouver le bon usage de leurs membres.

Actuellement, le Centre dispose d’une capacité de cent (100) lits et abrite aussi :

 Un centre de formation

 Deux salles d’opération

 Une salle de kinésithérapie

 Un laboratoire

 Une radiologie

 Une unité d’échographie

(27)

11 En 2010, un espace garde-malade est venu compléter l’infrastructure afin d’améliorer le séjour des familles qui accompagnent les malades.

1.2.1. Présentation du service de radiologie

Situé au rez-de-chaussée du bâtiment B du CDTUB d’Allada, le service de radiologie est localisé entre celui de la kinésithérapie .le bloc opératoire la salle de prélèvement du laboratoire et la salle de réveil. Il constitue le lieu précis de notre stage.

1.2.1.1. Les locaux Le service est composé :

 d’un hall d’attente ;

 d’une salle d’examen ;

 d’une toilette ;

 d’une chambre noire

1.2.1.2. Présentation des locaux

 Hall d’attente

Commun au service de radiologie, à la salle de prélèvement au service de la kinésithérapie il est situé en face de ce dernier. Il dispose de quatre bancs servant de siège pour les patients.

 Salle d’examen

Le service dispose d’une salle d’examen qui est dotée d’un appareil radiographique de marque IDETEC avec des accessoires tels que :

-

Une table d’examen mobile ;

-

Un pupitre de commande ;

-

Un paravent plombé ;

-

Trois tabliers plombés

-

Deux caches gonades ;

(28)

12

-

Une passe-cassette qui sert d’intermédiaire entre cette salle et la chambre noire ;

-

Une armoire électronique de l’appareil ;

-

Un climatiseur ;

-

Une lampe baladeuse pour les examens spéciaux

-

Trois chaises ;

-

Un escarbot ;

-

Un générateur ;

-

Un chariot sur lequel reposent une boite à gants, l’alcool, la Bétadine, du papier hygiénique, un désodorisant, l’eau de javel ;

-

Trois petites tables ;

-

Deux poubelles ;

-

Une grande table (sur laquelle sont disposés une imprimante, un numériseur, un ordinateur et sous laquelle on retrouve un onduleur) ;

-

Deux lampes électriques.

-

Une toilette

-

La toilette réservée pour les patients et pour le personnel est incorporée dans la salle d’examen.

Une chambre noire

Elle est située à côté de la salle d’examen mais n’est plus fonctionnelle depuis l’arrivée de la numérisation directe. On y trouve le matériel d’hystérosalpingographie.

1.2.2. Le personnel actuel

Le service de radiologie est dirigé par M. Julius AKOMEDI, Technicien Supérieur en Radiologie.

1.2.3. Fonctionnement du service

Le service de radiologie du CDTUB d’Allada est ouvert tous les jours ouvrables de 8h- 16h et n’offre pas de service de garde. Toutefois le technicien peut être sollicité aux heures de fermeture pour des interventions en cas d’urgence. Les clichés sont interprétés par le docteur Léon ADOKO.

(29)

13

DEUXIÈME PARTIE :

DÉROULEMENT DU STAGE

(30)

14 2 1. OBJECTIFS DU STAGE

Pour permettre à ses étudiants en fin de formation de mieux connaitre leur future profession et de bien préparer leur rapport de fin de formation, ces derniers sont envoyés en stage académique dont les objectifs sont les suivants :

2.1.1. Objectif général

Rendre l’étudiant apte à remplir la fonction et le travail exigés du technicien supérieur en Imagerie Médicale par la mise en pratique des cours reçus.

2.1.2. Objectifs spécifiques

Organisation et gestion de la réception/secrétariat du service ;

 Apprendre aux stagiaires à bien accueillir et à bien s’occuper des patients ;

 Inculper aux stagiaires la bonne gestion du matériel technique lourd et léger ;

 Apprendre aux stagiaires la bonne gestion et la tenue du laboratoire ;

 Amener à mieux pratiquer les techniques d’enregistrement de l’image radiologique ;

 Familiariser le stagiaire à la classification et à la sélection des clichés ;

 Rendre l’étudiant capable de produire des radiogrammes de routine et d’acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens spéciaux ou non ;

 Appliquer les lois de la radioprotection pour lui-même, le personnel, le patient et le public en connaissance de cause de la radiobiologie ;

 Amener à assimiler et à effectuer autant faire se peut la pratique de clinique de film après chaque examen ;

 Apprendre aux stagiaires les notions élémentaires de l’interprétation radiologique sur la base de ses connaissances en anatomopathologie, en sémiologie et en pathologie radiologiquement décelables.

(31)

15 2.2. TRAVAUX EFFECTUÉS

2.2.1. Au CHUZ-AS

Envoyé par les autorités de l’EPAC au CHUZ-AS, nous avons été autorisée par l’administration de centre à commencer notre stage le lundi 02 juillet 2018. Suite à cette autorisation, nous avons été présentée à la surveillante du Service d’Imagerie Médicale du CHUZ-AS qui nous a accueillie et après les civilités d’usage, elle nous a montrée le service. Un planning de rotation entre le secrétariat, la salle d’examens et la chambre noire nous a été établi compte tenu de notre effectif et de l’existence d’une seule salle d’examen. Le travail démarre à 8h et finit à 15h ou parfois au-delà.

Au secrétariat

Nous avons eu pour rôle d’accueillir les patients, de mettre le code correspondant sur leur bon d’examen s’il est bien renseigné et justifié (l’identité du patient, son sexe son âge, l’examen demandé, le diagnostic, le médecin prescripteur) et les orienter vers la caisse de l’hôpital; d’enregistrer ceux qui ont déjà payé dans le registre et de les installer dans le hall d’attente en attendant leur tour ; de rendre les clichés interprétés aux patients après les avoir enregistrés.

Dans la salle d’examen

Ce compartiment est prioritairement réservé à la réalisation des examens radiographiques. Ainsi nous avons eu l’occasion de suivre, de participer et de réaliser plusieurs examens standards comme spéciaux sous la supervision des responsables, à confronter nos cours théoriques reçus aux réalités pratiques du terrain, et à acquérir la dextérité et la compétence en matière de la réalisation de l’Hystérosalpingographie.

Notons qu’avant chaque examen nous nous assurons de l’identité du patient et de la préparation physique et psychologique de ce dernier. Nous avons eu l’opportunité de nous exercer au développement numérique. Dans cette même salle, puisque le négatoscope de la chambre claire ne fonctionne pas, nous procédons ici à l’inscription .des coordonnées du patient sur les clichés après les avoir appréciés en se servant du négatoscope qui s’y trouve.

(32)

16

Dans la chambre noire et dans la chambre claire

Dans la chambre noire nous avons renouvelé les solutions de développement, préparé d’autres et chargé les cassettes en fonction des examens à réaliser. Les notions d’enregistrement d’image que nous avons reçues dans notre établissement ont été d’une grande utilité. Ainsi après irradiation, nous passons au développement.

A ce niveau nous apprêtons les films pour les introduire successivement dans le révélateur pour révéler l’image ; le bain d’arrêt pour mettre fin à l’action du révélateur ; le fixateur qui permet de rendre définitive l’image révélée puis le bain de lavage final.

En ce qui concerne la chambre claire, c’est dans celle-ci que nous séchions les clichés puis nous vérifions leur critère d’évaluation.

L’une des principales activités au cours de notre stage a été la réalisation des examens radiographiques. Nous avons également développé des films, assuré l’accueil des malades et enregistré les examens réalisés dans le registre. Nous avons aussi procédé au développement numérique de film radiographique.

Tableau I : Tableau récapitulatif des différents examens réalisés au CHUZ-AS

Examens Réalisés seule Enregistrés Fréquences en%

Crâne-Sinus 05 25 5,31

Os propre du nez - 01 0,21

Thorax 03 15 03,19

Poumons-Télécœur 20 84 17,87

Membres thoraciques 25 100 21,27

Membres pelviens 27 144 30,63

Bassin-Hanches 05 21 04,46

Rachis 14 61 12,97

ASP 03 11 02,34

Mensurations - 04 0,85

HSG - 04 0,85

Total 102 470 100

(33)

17 En somme, quatre cent soixante-dix (470) examens ont été enregistrés dont cent deux (102) ont été réalisés par nous-mêmes.

2.2.2. Au CDTUB d’Allada

Suite à une panne survenue au CHUZ-AS, les autorités de l’EPAC nous ont envoyé au CDTUB Allada. Nous avons été autorisée par leur administration à commencer notre stage de quatre semaines à compter du 03 septembre 2018. Ainsi, nous avons présenté au technicien de Radiologie qui nous a bien accueilli ,fait découvert le service et présenté au personnel des autres services de l’hôpital .Un planning de rotation entre le secrétariat, le positionnement du patient, la prise des facteurs a été fait. L’une des principales activités au cours de notre stage a été la réalisation des examens radiologiques. Nous avons également assuré l’accueil des patients enregistré les examens réalisés dans le registre, procédé au traitement de l’image.

Tableau II : Tableau récapitulatif des différents examens réalisés au CDTUB d’Allada Examens Réalisés seule Enregistrés Fréquences en%

Crâne-Sinus 01 04 06,45

Thorax 02 05 08,06

Sternum - 01 1,61

Poumons-Télécœur 02 08 12,90

Membres thoraciques 02 07 11,29

Membres pelviens 06 22 35,48

Bassin-Hanches 01 03 04,83

Rachis 02 07 11,29

ASP - 02 3,22

HSG - 03 04,83

Total 16 62 100

(34)

18 En somme, soixante-deux (62) examens ont été enregistrés dont seize (16) ont été réalisés par nous-mêmes.

2.3. OBSERVATIONS FAITES AU COURS DU STAGE

Au cours de notre stage, nous avons remarqué :

Une bonne ambiance de convivialité et de collaboration entre le personnel et les étudiants stagiaires ; ce qui a rendu le travail plus aisé.

Une bonne fréquentation du service par les patients

Rareté des examens spéciaux.

Une absence de maintenance préventive des équipements de radiographie.

2.4. COMPÉTENCES ACQUISES

 Au cours de notre stage, nous avons eu à :

 Améliorer notre pratique dans la conduite des examens radiographiques ;

 Nous adapter à certaines réalités du terrain ;

 Interpréter les bons d’examens en fonction de leur diagnostic en vue de connaitre l’examen adapté ;

 Appliquer les règles de la radioprotection ;

 Collaborer avec le personnel du service.

2.5. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES 2.5.1. Au CHUZ-AS

Durant notre stage dans le service d’Imagerie Médicale du CHUZ-AS, nous avons rencontré dans l’exécution de nos tâches d’énormes difficultés. Parmi celles-ci nous pouvons citer :

(35)

19

la défaillance du centreur lumineux de l’appareil à RX qui d’une part conduit à des reprises des examens et donc à une perte de matériel photosensible, et d’autre part à une surexposition du patient et même du technicien ;

les pannes répétées de l’appareil de radiographie qui ralentissent le travail;

l’absence de maintenance préventive et périodique de l’appareil de radiographie, ceci ne permet pas de prévenir des pannes de fonctionnement de l’appareil ;

l’appareil de radiographie ne dispose pas de toutes les fonctions nécessaires pour la réalisation de tous les examens de radiographie (colonne porte tube radiogène solidaire au Potter) ;

l’inexistence de matériel de contention qui ne facilite pas la prise en charge correcte des patients polytraumatisés et surtout des enfants;

l’insuffisance et la défaillance du matériel nécessaire à une bonne protection des patients et du personnel ;

l’insuffisance du matériel nécessaire pour les examens spéciaux tels que : UCR, TOGD, UIV, le lavement baryté ;

les artéfacts sur les clichés dus au processus de développement ;

le type de développement est parfois source de reprise des clichés;

la lenteur administrative dans la fourniture du matériel indispensable au fonctionnement du service, ceci ralentit le travail;

l’inexistence de la baladeuse contraignant ainsi le praticien à utiliser d’autres sources lumineuses ;

l’inexistence de dosimètre qui ne facilite pas la quantification des rayonnements reçus chez le patient et le personnel ;

la rareté des examens spéciaux qui ne nous permet pas de confronter les concernant à la pratique ;

le dysfonctionnement de la développeuse numérique et l’absence d’une développeuse automatique pour la relayer génèrent une longue attente des patients désireux de prendre leurs clichés ;

la non disponibilité d’une imprimante entrainant l’inscription manuelle des coordonnées du patient sur les clichés ;

l’inexistence d’un panneau de signalisation des rayons à l’entrée de la salle d’examen ;

(36)

20

l’impossibilité de verrouiller la porte de la chambre noire et la défaillance du système de blocage de la passe-cassette fait courir le risque de voiler les films.

2.5.2. Au CDTUB Allada

 La défaillance du centreur lumineux qui nous amène à augmenter le champ d’exposition;

 l’inexistence de matériel de contention qui ne facilite pas la prise en charge des enfants ;

 l’absence du matériel nécessaire pour la réalisation des examens spéciaux comme : UCR, TOGD, UIV, Lavement baryté.

 la rareté des examens spéciaux ;

 l’absence de maintenance préventive.

(37)

21

TROISIÈME PARTIE : ÉTUDE DU

SUJET

(38)

22 3.1. PROBLÉMATIQUE

L’imagerie médicale est l’un des domaines paramédicaux destinée à explorer l’organisme à travers plusieurs modes dont elle dispose. Parmi ceux-ci, nous avons la radiologie conventionnelle qui ne cesse de subir plusieurs améliorations afin de faciliter cette exploration et permettre de poser un diagnostic à travers les images des structures anatomiques qu’elle produit. Celles-ci dépendent des systèmes de production des rayons et du traitement des images. Ce traitement d’image se fait selon deux types de numérisation : la numérisation directe et la numérisation indirecte.

Au cours de notre stage dans le service d’imagerie médicale du Centre Hospitalier Universitaire de Zone d’Abomey-Calavi/So-Ava, nous avons constaté que le système de traitement utilisé était la numérisation indirecte avec un temps de chargement d’image élevé ; ceci ralentissait le travail. De plus les cassettes de grand format ne sont plus reconnues par le numériseur nous obligeant à nous référer au développement manuel pour le traitement des images, ce qui ne garantissait pas souvent une bonne qualité des radiogrammes. C’est pour cette raison que nous avons entrepris cette recherche sur les difficultés liées au système de numérisation indirecte.

(39)

23 3.2. OBJECTIFS DE L’ÉTUDE

3.2.1. Objectif général

Etudier les difficultés rencontrées dans l’usage de la numérisation indirecte dans le Centre Hospitalier Universitaire de Zone d’Abomey-Calavi Sô-Ava

3.2.2. Objectifs spécifiques

 Identifier les différents problèmes techniques du système de numérisation ;

 Recenser les problèmes liés à la maitrise de l’équipement et à sa maintenance

3.3. GÉNÉRALITÉS

Les débuts de l’imagerie médicale sont la conséquence des travaux de Wilhelm Röntgen sur les rayons X en 1895. L’imagerie médicale constitue l’ensemble des techniques permettant de visualiser à travers des images différentes régions ou différents organes de l’organisme vivant. Elle est constituée de plusieurs branches parmi lesquelles nous avons la radiographie dont le progrès fait l’objet de notre étude(2).

3.3.1. La radiographie(2)

La radiographie est une technique d’imagerie médicale visant la visualisation d’un organe ou d’une partie du corps sur une pellicule photosensible. Le principe de la radiographie est : la mesure de l'atténuation des rayons X par un tissu biologique. Les rayons X constituent les éléments de base de la radiographie. Le film photographique a été le premier détecteur à être utilisé en radiographie. A l’issue de la radiographie, on obtient un cliché dont le contraste dépend à la fois de l'épaisseur et du coefficient d'atténuation des structures traversées. La radiographie standard correspond à la radiographie d'une région d'intérêt dont la réalisation obéit à un protocole reconnu de manière internationale.

Retenons que c’est l’atténuation des rayons X qui traverse le corps par les os, les organes, les tissus et les vaisseaux qui permettent d’obtenir l’image radiographique. La qualité de cette dernière dépend de plusieurs critères. Les principaux critères de qualité d’une image radiographique sont le contraste, le grain et la netteté. Le contraste de l’image radiante dépend du coefficient d’atténuation,

(40)

24 l’épaisseur des structures rencontrées et du photon incident. Le grain ou le bruit, de l’image correspond à la non-uniformité de l’image lorsque le détecteur est directement irradié par un faisceau homogène de photons. La netteté de l’image s’oppose au flou.

On distingue plusieurs origines de : le flou du foyer (géométrique), le flou du détecteur et le flou cinétique.

3.3.1.1. La radiologie analogique conventionnelle(2)

En radiologie analogique conventionnelle, on utilise un tube à rayons X et un détecteur (couple écran-film). Ce film est très sensible à la lumière et aux rayons X.

Lorsque les rayons X viennent impressionner le film, on a la formation de l’image latente. Le film est ensuite développer en chambre noire manuellement ou à l’aide d’une développeuse automatique. A l’issu du développement, on obtient l’image réelle définitive. Notons que dans ce système non seulement les rayonnements sont dangereux mais aussi les solutions de développement sont néfastes pour la santé du technicien, de l’ingénieur en radiologie.

3.3.1.2. Radiographie numérique(3)

L'imagerie numérique résulte de la discrétisation du signal analogique. Cette discrétisation aboutit à une information codée avec une succession de nombres.

L'imagerie numérique est définit par un ensemble de point élémentaires appelés pixels: chaque pixel a une valeur discrète, correspondant à la totalité des informations qui lui sont associées. Une image peut se présenter sous deux formes :

Analogique : dans laquelle la représentation de la grandeur observée est conforme à la vision de l'observateur ;

Numérique : dans laquelle la représentation de la grandeur observée est le résultat abstrait d'une construction mathématique figurée par une succession de nombres.

L’image numérique n'est donc pas conforme à la vision de l'observateur

(41)

25 3.3.1.3. Principe (3)

Tout système numérique comporte une source de rayons X, un sous-système d'acquisition et de formatage des images, un sous-système de visualisation et de manipulation, un sous-système d'archivage, et un module d'édition partagé de préférence avec d'autres sources d'images numériques. Malgré les stations de visualisation, l'édition des images sur film reste indispensable non seulement pour l'archivage mais aussi l'établissement du diagnostic. Ce dernier étant, la plupart des cas, dû plus à une habitude de la part du médecin qu'à un réel besoin pour le diagnostic, sera de moins en moins utilisé.

On distingue globalement deux types de numérisation:

 la numérisation directe où les détecteurs qui sont directement sous le Potter ou sous la table, une fois irradiée envoient l'image directement à la console;

 la numérisation indirecte où interviennent les cassettes numériques qui captent l'image qui peut être extraite par l'intervention d'un reprographe. Le système de Radiographie numérisé (CR) « Computed Radiography system

» qui utilise des écrans à scintillateur photo stimulable à mémoire, appelé également Écran Radio luminescent à Mémoire (ERLM) est un système de numérisation indirecte. (2)

Figure 2:Schéma du principe de la numérisation(2)

1 2 3 4

6 5

8 7

Acquisition des images

Visualisation et manipulation

Archivage

(42)

26 Légende de la figure 2:

1. détecteur de l’image

2. module d’acquisition des données numériques 3. algorithme de traitement de signal numérique 4. écran de visualisation

5. accès au fichier et visualisation 6. module interactif de visualisation 7. édition de film laser Des

8. archivage numérique

Des systèmes cités ci-dessus, le système CR qui est une forme de numérisation indirecte est la toute première forme de technologie numérique qui a remplacé la radiographie conventionnelle analogique. Ce système est celui auquel nous allons le plus nous intéresser dans notre étude car elle a été adoptée par le CHUZ-AS(2).

Le système de numérisation (système CR : numérisation indirecte) au CHUZ-AS:

Figure 3 : Photo du système de numérisation du CHUZ-AS 1

2

3

4

5

(43)

27 Légende de la figure 3

1. Imprimante de marque CODONICS 2. Imprimante de marque carestream 3. Cassette

4. Numériseur 5. Ordinateur

Ce système a été développé au Japon au début des années 1980. Il nécessite de posséder un générateur de rayons X, qui peut être le même que celui utilisé en radiographie conventionnelle, des cassettes (ou plaques stimulables) contenant un écran à scintillateur photo stimulable à mémoire, un lecteur pour ces écrans, une station informatique avec des moniteurs de visualisation des images ainsi qu’un logiciel de traitement des images. Il est aussi possible d’imprimer les radiographies obtenues à l’aide d’un reprographe. C’est une méthode indirecte d’obtention de l’image. C’est, dans un premier temps, une image latente (virtuelle) qui est enregistrée sur la plaque stimulable avant d’être lue par un laser dans le lecteur et enregistrée sur l’ordinateur. Par ce procédé, nous passons donc d’un signal analogique (l’image de rayonnement) à un signal numérique. (2)

3.3.1.4. Les constituants d’un système de numérisation indirect(4)

Le système de numérisation se compose :

 d’un numériseur ;

 d’un ordinateur ;

 d’une imprimante (reprographe laser) ;

 des cassettes (de différents formats).

Le numériseur

C’est un dispositif informatique servant à représenter un signal analogique (caractère, impulsion, image) sous forme numérique. Le numériseur dispose d’une

(44)

28 ouverture d’insertion des cassettes de tous types de formats. Cependant il est exposé à des problèmes d’ordres techniques et mécaniques qui entravent son utilisation :

la saleté des rouleaux due à la poussière ;

la défaillance des rouleaux ne pouvant plus prendre les écrans ;

le blocage des cassettes dans le numériseur après une mal insertion ;

la suppression du logiciel du numériseur par inadvertance des utilisateurs;

la saturation de la mémoire du logiciel qui pilote le numériseur.

- Maintenance En ce qui concerne :

la saleté des rouleaux, il existe un kit de nettoyage (voir annexe) qui permet de retirer la poussière de ce dernier ;

la défaillance des rouleaux ne pouvant plus prendre les écrans, il faut les renouveler ;

le blocage des cassettes dans le numériseur après une mal insertion, il existe un système de déverrouillage manuel pour faire sortir la cassette ;

la suppression du logiciel du numériseur par inadvertance des utilisateurs, il faut réinstaller le logiciel sur l’ordinateur ;

la saturation de la mémoire du logiciel qui pilote le numériseur, il faut libérer de l’espace sur la mémoire en supprimant les fichiers.

L’ordinateur

C’est un équipement informatique de traitement automatique de données comprenant les organes nécessaires à son fonctionnement autonome. Il permet un traitement informatique de l’image, traitement au cours duquel on peut jouer sur la densité, le contraste etc. Il peut être sujet des pannes qui sont généralement liées au logiciel qui pilote l’ordinateur et à la saturation de la mémoire du disque dur de l’ordinateur. Pour remédier à ses pannes il faut libérer la mémoire du disque dur de l’’ordinateur et faire recours à un informaticien afin de régler le problème du logiciel.

(45)

29 L’imprimante

C’est un reprographe laser servant à reproduire l’information numérique traitée au niveau de l’ordinateur sur un support physique (clichés). Ce dispositif

contient les films sur lesquels sera imprimée l’image radiographique de la structure explorée. Cependant, certaines pannes entravent son utilisation, parmi lesquelles nous avons :

 les bourrages de films fréquents entrainant le refus d’impression des clichés par l’imprimante ;

 les pannes du four ; le four ne chauffe plus à cause de la défaillance des résistances chauffantes ;

 la défaillance de résistances chauffantes à cause de la quantité du courant ;

 les pannes de communication dues au débranchement des câbles des ports par les utilisateurs empêchant les films de sortir ;

 les pannes de densité ;

 les pannes de films incompatibles ;

 les pannes du système d’ouverture des cartouches de films ;

 les pannes du capot qui est l’endroit par ou on charge les films ;

 l’erreur de calibrage due aux conditions atmosphériques ;

 l’accumulation des erreurs ;

 la suppression du logiciel qui pilote l’imprimante.

- Maintenance En ce qui concerne :

les bourrages de films fréquents entrainant le refus d’impression des clichés par l’imprimante, il faut retirer les cartouches de film selon la zone de bourrage de film, vérifier le problème et réinsérer les cartouches de films.

les pannes du four et la défaillance des résistances chauffantes à cause de la quantité du courant, il faut remplacer les résistances.

les pannes de communication dues au débranchement des câbles des ports par les utilisateurs empêchant les films de sortir, il faut les rebrancher.

(46)

30

les pannes de densité, il faut utiliser le densitomètre pour mesurer la densité afin de maintenir la cohérence de film à film.

les pannes du film incompatible se traduisant par une insertion de films truqués ou mal stockés ou encore des films dont la longueur ne correspond pas, il faut les éviter et insérer les films adaptés.

les pannes du système d’ouverture des cartouches de films, il faut ouvrir puis fermer manuellement la cartouche de film.

les pannes du capot qui est l’endroit par ou on charge les films, il faut changer les ressorts qui le maintiennent.

l’erreur de calibrage due aux conditions atmosphériques, il faut recalibrer.

la suppression du logiciel qui pilote l’imprimante, il faut réinstaller le logiciel.

Cassette

La cassette se compose de plusieurs couches : deux couches de protection, une couche active(le plus souvent composé de phosphore) et la couche de support polyéthylène noircie au carbone évitant la réflexion du laser. La couche active est composée de cristaux fluoro-halogénures de baryum dopés aux ions d’Europium bivalents qui ont une forte luminescence. Lorsque les rayons X viennent frapper directement la couche active, les rayons interagissent avec les cristaux et provoque une perte d’électrons. Ces électrons sont piégés par les fluoro-halogènes et les cristaux se trouvent alors dans un état instable. Le retour à l’état stable ne s’effectue que quand les électrons sont piégés par les fluoro-halogènes, les cristaux sont alors dans un état « demi-stable ». Il y a formation et mémorisation d’une image latente. (5)

La cassette est insérée dans le lecteur afin de révéler l’image sous forme de fluorescence, en forçant les cristaux à revenir à leur état de stabilité. Une fois dans le lecteur, l’ERLM est amené par un moteur de haute précision sous un faisceau laser oscillant. Ce laser va balayer point par point l’ERLM et provoquer le retour à leur état stable des cristaux, accompagné d’une émission proportionnelle de photons de fluorescence. Ces photons sont ensuite convertis en courant électrique dans un photomultiplicateur. Ce signal électrique est ensuite amplifié et converti en un signal numérique. Traité informatiquement, ce signal nous permet de visualiser l’image sur

(47)

31 un écran d’ordinateur haute-définition. Cette opération dure de 7 à 90 secondes en fonction de la taille du capteur, la résolution de lecture, l’ancienneté du lecteur et le fabricant(4). Comme pannes nous avons :

 la défaillance des écrans contenus dans la cassette due à l’action des rouleaux sur la surface de ces derniers ;

 les pannes mécaniques responsables des écorchures au niveau des bords des écrans.

Pour remédier à ses pannes, il faut sortir les écrans des cassettes, les nettoyer dans les cas de défaillance de leur surface et redresser les bords dans le cas des écorchures au niveau de ces derniers.

(48)

32 3.4. CADRE, MATÉRIEL, OUTILS ET MÉTHODES D’ÉTUDE

3.4.1. Cadre d’étude

Notre étude s’est déroulée dans le service d’Imagerie Médicale du Centre Hospitalier Universitaire de Zone d’Abomey-Calavi/ Sô-Ava (CHUZ-AS).

3.4.2. Matériel d’étude

Notre étude a porté sur les techniciens en imagerie médicale et les maintenanciers en service dans le Centre Hospitalier Universitaire de Zone d’Abomey- Calavi/ Sô-Ava

3.4.3. Méthodes d’étude 3.4.3.1. Type d’étude

Nous avons fait une étude descriptive transversale sur cinq techniciens et trois maintenanciers exerçant dans le Centre.

3.4.3.2. Technique de collecte des données Nous avons :

- adressé une fiche de renseignements aux techniciens et aux maintenanciers du CHUZ-AS ;

- recueilli des informations par rapport à la connaissance du système de numérisation, les pannes éventuelles qu’il pourrait rencontrer par entretien direct avec les techniciens;

- recueilli des informations par rapport aux interventions sur le système de numérisation par entretien direct avec les maintenanciers.

3.4.3.3. Analyse des données Nous avons :

- analysé les données;

- Tracé les graphiques au moyen de l’application Excel du logiciel Microsoft Office

(49)

33 3.5. RÉSULTATS

 Tous les techniciens avaient affirmés que le service du CHUZ-AS disposait d’un système de numérisation indirect dont il a bénéficié en 2013 à l’exception d’une seule personne qui ignorait sa date d’installation.

 Tous les techniciens avaient affirmés qu’ils enregistraient des pannes avec le système de numérisation qui duraient des semaines bien que ses résultats sortaient plus vite que ceux de l’analogie. Suite à ses pannes ils faisaient appel au service de la maintenance dont ils avaient reconnus l’existence dans le centre.

 80% des techniciens disaient que le délai d’approvisionnement des consommables dans le service variait de un à trois mois et qu’ils assistaient à des ruptures des consommables qui duraient quelques jours.

 Tous les techniciens avaient une idée des pannes que pouvaient rencontrer le système de numérisation mais ne connaissaient pas la masse de travail pour atteindre la saturation de l’unité centrale à l’exception d’une seule personne qui avait affirmé que cette masse était de 500 examens. Ils affirmaient également que le service de radiologie du CHUZ-AS disposait de tous les moyens adéquats pour un système de numérisation.

Figure 4 : Répartition des techniciens selon leur connaissance sur les pannes que pourrait rencontrer le système de numérisation.

 Les maintenanciers avaient affirmés que depuis l’installation du système de numérisation en 2013 qu’ils avaient intervenus pour des maintenances

0 1 2 3 4 5 6

Défaut de lecture des cassettes

numériques

Perte sensibilité de sensisibilité des

capteurs

Usure des codes marqués sur les

cassettes

Défaut de transmissiondu lecteur à l'unité

centrale

Saturation de la mémoire de l'unité centrale

(50)

34 préventives et curatives et qu’il y avait des pannes liées à l’imprimante qui survenaient à l’exception d’une seule personne qui le désapprouvait. Les deux maintenanciers qui l’approuvaient disaient que ses pannes qui survenaient étaient les bourrages de films fréquents et les pannes de densité qui empêchaient l’impression des clichés.

 Aucun des cinq(5) techniciens n’avait eu connaissance du système de numérisation indirect dans les centres antérieurs et l’un d’entre eux n’avait jamais travaillé auparavant dans un centre.

 Les techniciens interrogés étaient imprécis sur le temps qu’ils avaient fait pour commencer à utiliser le système de numérisation indirect. Les trois(3) qui avaient une idée l’avait estimé à moins d’un mois.

Figure 5 : Répartition des techniciens selon la connaissance des maintenances préventives.

 67% des maintenanciers questionnés avaient dit qu’ils faisaient des maintenances curatives à la cassette à l’unité centrale et au numériseur et que l’unité de maintenance disposait du matériel nécessaire permettant de nettoyer les éléments constituants le système de numérisation.

40%

60%

oui non

(51)

35 3.6. COMMENTAIRE

Le seul technicien qui ne connaissait pas la date d’acquisition du système de numérisation était absent du centre en son temps, raison pour laquelle il l’ignorait.

De l’avis général des techniciens le système de numérisation était confronté à de nombreuses pannes qui entravaient son utilisation. Le système de numérisation à en croire est un système qui est accessible d’usage et permet de réaliser beaucoup d’examens. Et si les pannes devraient durer longtemps, le service enregistrerait des pertes financièrement et on assisterait à un retard dans la réalisation des examens des patients.

Concernant les ruptures des consommables, 80% des intervenants dans le service de radiologie du CHUZ-AS affirmaient qu’ils étaient quelques fois confrontés à des ruptures des consommables (figure4). Ceux-ci empêcheraient le tirage des clichés numériques et un retard dans la prise en charge des patients avec le système de numérisation.

De plus tous les techniciens partagent le même avis sur le fait que des pannes survenaient sur le système de numérisation et qu’elles duraient des semaines. La durée de ces pannes provoque un dysfonctionnement du service, une perte de temps et un retard dans la prise en charge des patients. L’ignorance de la masse de travail pour atteindre la saturation de l’unité centrale peut être la source des difficultés du système de numérisation car cette saturation peut entrainer une perte de données et ralentir aussi les nouveaux enregistrements.

Par ailleurs le défaut de lecture des cassettes numériques et la saturation de la mémoire de l’unité centrale constituent les principales pannes dont avaient connaissance les techniciens. D’autre part, 60% des techniciens avaient connaissance de l’usure des codes marqués sur les cassettes, 40% du défaut de transmission du lecteur à l’unité centrale et 20% d’entre eux de la perte de sensibilité des capteurs (figure5). La non connaissance des pannes peut amener les maintenanciers à faire des recherches à tâtons ce qui peut retarder ou même entrainer d’autres pannes qui pourrait ralentir le travail des techniciens dans le centre.

(52)

36 Les maintenanciers avaient déclaré qu’ils faisaient des maintenances curatives et préventives sur le système. Malgré cela on ne cesse d’enregistrer des pannes sur l’appareil ce qui pourrait entrainer un ralentissement du travail.

La majorité des techniciens affirmait qu’ils n’avaient jamais eu connaissance d’un système de numérisation indirect auparavant. Ceci pourrait entrainer une mauvaise utilisation du système de numérisation et être l’une des causes des pannes auxquelles il est sujet.

60% des techniciens estimaient que les maintenances préventives ne se faisaient pas (figure 6). Normalement on doit faire les séances de maintenance préventives sur le système afin de réduire les pannes. La non effectivité des maintenances préventives multiplierait les pannes et pourrait être un frein à son utilisation.

Par ailleurs ces résultats confirment la régularité des interventions curatives sur le système de numérisation.

De tout ce qui précède, le service d’imagerie médicale du CHUZ-AS dispose d’un système de numérisation indirect dont il a bénéficié en 2013. Ce système de numérisation est confronté à plusieurs pannes multiples qui handicapent son utilisation et perturbent le bon fonctionnement du service de radiologie. Les analyses de nos résultats ont prouvé que ces pannes résultaient de la non connaissance des pannes possibles que peut rencontrer le système de numérisation par les techniciens et de l’absence de maintenance préventive des différents constituants de ce système.

(53)

37

CONCLUSION

(54)

38 Au cours de notre stage dans les services de radiologie du CHUZ-AS et du CDTUB d’ALLADA, nous avons eu à réaliser plusieurs examens radiographiques qui nous ont permis d’acquérir une bonne dextérité et de combler nos attentes sur le plan professionnel et pratique de notre formation en Génie d’imagerie Médicale et de Radiobiologie à l’EPAC.

Les résultats de notre étude nous ont permis d’affirmer que la radiographie numérique, plus précisément du service de radiologie du CHUZ-AS, par son emploi et l’absence de maintenance préventive, entraine des pannes multiples et variées qui perturbent le déroulement des activités dans le service.

Vu la place qu’occupe le CHUZ-AS dans la commune d’Abomey-Calavi, il n’est pas convenable qu’il soit à tout moment confronté à ces pannes provoquant le

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