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PROBLEMATIQUE DE GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX DANS LE CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE ZONE DE SURU-LERE:

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Texte intégral

(1)

8

ième

Promotion

REPUBLIQUE DU BENIN

&&&&&&&&&&&&

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

&&&&&&&&&&&&

UNIVERSITE D’ABOMaEY-CALAVI (UAC)

&&&&&&&&&&&&

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

&&&&&&&&&&&&

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

&&&&&&&&&&&&

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORM ATION POUR L’OBTENTION DU

DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Présenté et soutenu par :

Jerry. E. S.DD. AMOUSSOU

MEMBRES DU JURY :

Président : Juge :

Superviseur

: Dr Bertin GBAGUIDI M. Roland TOPANOU Dr Hubert HOUNSSOSSOU

Maître assistant des université Enseignant chercheur à l’EPAC Enseignant chercheur à l’EPAC Enseignant chercheur à l’EPAC

Tuteur

: M. Luc Henry Oscar DAKOSSI

Ingénieur Biomédicales et Hospitaliers ; Chef Service de Radiologie du CHUZ/SL Année académique : 2014-2015

THEME :

PROBLEMATIQUE DE GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX DANS LE CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE ZONE DE SURU-LERE :

cas particulier

des clichés radiologiques rejetés ou abandonnés et solutions de développement usées.

(2)

II

REPUBLIQUE DU BENIN

************

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

(MESRS)

************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

************

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE (D/GIMR)

************

DIRECTEUR

Professeur Titulaire Félicien AVLESSI

DIRECTEUR ADJOINT Professeur Clément BONOU

CHEF DE DEPARTEMENT Professeur Nicolas ATREVI

ANNEE ACADEMIQUE : 2014-2015

(3)

III

LISTE DES ENSEIGNANT S

ENSEIGNANTS PERMANENTS

NOMS PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

AHOYO Théodora -Microbiologie générale AKOWANOU Christian -Sciences physiques

AKPOVI Casimir -Biologie cellulaire, Physiologie humaine I – II ALITONOU Guy -Chimie générale, Chimie organique

ANAGONOU Sylvère -Education physique et sportive I – II

ATREVI Nicolas -Embryologie humaine, Anatomie radiologique II, -Neuro-anatomie, Techniques radiologiques III DESSOUASSI Noël -Biophysique de l’imagerie

DOSSOU Cyriaque -Techniques d’expression et méthodes de communication III – IV

DOSSOU Julien -Notions de radiobiologie et de radioprotection GANDJI Servais -Anatomie radiologique I, Techniques radiologiques

II et Notions générales d’échographie GBAGUIDI Bertin

Ahotondji

-Enregistrement d’images, Techniques radiologiques I

HOUNSSOSSOU Hubert -Biostatistique, Anatomie générale I - II, KOUNASSO Gabriel -Informatique

LOZES Evelyne -Immunologie générale MEDENOU Daton -Appareillage I et II,

-Physique électronique SEGBO Julien -Biologie moléculaire SOUMANOU Mohamed -Biochimie générale

TOPANOU Roland -Techniques Radiologiques I-II

YANDJOU Gabriel -Techniques d’expression et méthodes de communication I – II

YOVO Paulin

Sonangnon -Pharmacologie

(4)

IV ENSEIGNANTS VACATAIRES

NOMS PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

ABLEY Sylvestre - Déontologie médicale

AGOSSOU Gilles - Législation et droit du travail

AHOGA Gervais - Soins infirmiers

BIAOU Olivier - Notions de Sémiologie

radiologique

DANSOU Bertin - Anglais III – IV

DEHOUMON Justin - Sémiologie médicale

DOSSEVI Lordson - Techniques instrumentales

FOURN Léonard - Santé publique

HOUNDEFFO Thiburce - Sémiologie

gynéco- obstétricale

HOUNNOU Gervais - Sémiologie chirurgicale

HOUNNON Hyppolite - Mathématiques

KOFFI Aristide - Anglais I – II

(5)

Nous dédions avec toute modestie ce présent travail

DEDICACES

(6)

VI

 A l’Eternel, DIEU TOUT PUISSANT Créateur de la terre et des cieux qui m’a donné la force et la santé pour accomplir ce travail. Ma prière est d’être toujours fidèle à ta parole pour être un modèle car il n’y a de force ni de puissance que de toi. Louange à toi ;

A ma très chère mère, Edwige AHOUANWATO

Pour tout l’amour et les multiples sacrifices consentis à mon égard. La bonne éducation et la réussite de tes enfants est pour toi une priorité majeure. Et tu ne ménages aucun effort pour y parvenir. Que le Seigneur te comble de ses bénédictions et te permette de jouir pleinement du fruit de tes efforts ;

A mon père Patrice AMOUSSOU

Pour tous les sacrifices et efforts consentis à mon égard. Merci d’être présent pour moi.

Que le Seigneur te bénisse et te protège.

A tous, infiniment merci.

(7)

Je voudrais adresser mes sincères remerciements à :

REMERCIEMENTS

(8)

VIII

 A Dieu le Tout miséricordieux, le Très miséricordieux.

Que grâce te soit rendue pour ton assistance et ta protection.

 A notre superviseur, Dr Hubert HOUNSSOSSOU

Qui malgré ses multiples occupations, a accepté de superviser ce travail.

Votre rigueur et vos conseils, témoignent de votre souci pour un travail bien fait et des étudiants bien formés. Recevez nos sincères remerciements et notre profonde gratitude. Que le Seigneur vous bénisse.

 A notre tuteur, M. Oscar DAKOSSI

Vous n’avez ménagé aucun effort pour nous apporter votre aide durant ces mois de stage. Par votre esprit, vous nous avez montré l’exemple du travail précis, clair et complet. Recevez ici nos sincères remerciements et notre gratitude.

A tout le personnel du service de radiologie du CHUZ/SL

J’ai été très heureux de faire partie de cette famille que vous formez, nous avons appris en étant à vos côtés. Nous vous exprimons nos sincères remerciements.

 Au Pr. Servais GANDJI

Votre rigueur et vos conseils témoignent de votre souci pour un travail bien fait et des étudiants bien formés. Recevez nos sincères remerciements et notre profonde gratitude.

A ma promotion, en particulier à victorin ALAMOU, léontine EGAH

Ces années passées ensemble, nous ont permis de nous connaitre.

Que ce lien d’amitié, subsiste au fil du temps.

(9)

HOMMAGES

(10)

X

Au président du jury

Merci pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de présider ce jury.

Trouvez ici l’expression de nos sentiments les plus profonds et de notre gratitude.

Aux membres du jury

C’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail. Vos critiques amélioreront sa qualité. Qu’il nous soit permis de vous exprimer notre respect et nos sincères remerciements.

(11)

XI

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

% ANPE

: Pourcentage

: Agence Nationale pour l’emploi

EPAC : École Polytechnique d’Abomey-Calavi HSG : Hystérosalpingographie

CHUZ/SL : Centre Hospitalier Universitaire de Zone de SURU-LERE IM : Imagerie Médicale

LB : Lavement Baryté TOGD

UCR

: Transit-Oeso-Gastro-Duodenal : Urétro-cystographie-rétrograde UIV : Urographie Intraveineuse

(12)

XII

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Répartition des examens suivis et réalisés au cours de notre stage..11

Tableau 2 : Répartition des techniciens selon leur connaissance sur la gestion actuelle des clichés radiologiques rejetés ou abandonnés………...22

Tableau 3 : Répartition des techniciens selon leur connaissance sur la gestion actuelle des solutions de développement usées………....22

Tableau 4 : Répartition des techniciens selon leur connaissance sur les effets toxiques des clichés radiologiques rejetés ou abandonnés et les solutions de développement usées………22

Tableau 5: Répartition des techniciens selon la formation reçue sur la gestion des déchets biomédicaux (clichés radiologiques rejetés ou abandonnés et les

solutions de développement usées)………23

(13)

XIII

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Configuration sommaire du service de radiologie du CHUZ/SL...5

Figure 2 : Planning des étudiants stagiaires dans le service de radiologie du CHUZ/SL...9 Figure 3 : Répartition des techniciens selon la connaissance des m oyens de recyclage de ces déchets biomédicaux (clichés radiologiques et solutions de développement)………....23

(14)

XIV

RESUME

Effectuer un stage de fin de formation en vue de l’obtention de son diplôme est devenu une tradition à l’EPAC. Et pour sacrifier à cette tradition, nous étions quatre étudiants à être envoyés en stage au CHUZ/SL. Au cours de ce stage nous avons pu mettre davantage en pratique dans un centre hospitali er, les connaissances reçues à l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi.

Dans l’unité de radiologique du CHUZ/SL, plusieurs facteurs amènent les techniciens à reprendre des examens entre autres on peut citer : la sur ou la sous exposition des films radiologiques, l’absence de moyens de contention. Ces reprises d’examens, les clichés normaux des patients qui ne sont plus venus les chercher de même que les solutions de développement usées constituent des déchets biomédicaux qui sont mal gérés. A travers nôtre étude, les techniciens n’avaient pas assez de connaissance sur la gestion de ces déchets biomédicaux et les moyens de recyclage de ces derniers, mais savaient qu’ils étaient toxiques pour l’environnement et l’homme.

Le présent travail a pour ambition d’apporter des approches de solutions en déterminant les causes liées à la mauvaise gestion de ces déchets biomédicaux, les effets toxiques qu’ils pourraient générés, enfin proposer des moyens de recyclage. Tout ceci en vue de participer à l’amélioration de la gestion des déchets biomédicaux que sont les clichés radiologiques et solutions de développement usées dans le service de radiologie du CHUZ/SL.

Mots clés : gestion, déchets biomédicaux, clichés radiologique repris ou non, solutions de développement usées.

(15)

XV

ABSTRACT

Perform a final training course for the graduation has become a tradition at the EPAC. And to sacrifice to this tradition, we were four students to be sent on internship in CHUZ/SL. During this course we could put more into practice in a hospital, knowledge received at the Polytechnic School of Abomey.

In the radiological unit CHUZ/SL, several factors lead the technicians to take the examinations among others are: the over or under exposure of radiological films, the absence of restraints. These times of examinations, normal photographs of patients who are no longer came for the waste as well as development solutions are medical waste that are poorly managed. Through our study, the technicians did not have enough knowledge on the management of biomedical waste and ways of recycling these, but knew they were toxic to the environment and humans.

The present work aims to provide solutions approaches in determining the causes related to poor management of biomedical waste, toxic effects they generated could fi nally propose ways to recycle. All this in order to participate in the improvement of biomedical waste management that are used radiographs and develop solutions in the radiology department of CHUZ/SL.

Keywords: management, biomedical waste, radiological images taken or not, waste development solutions.

(16)

XVI

SOMMAIRE

INTRODUCTION

1. PRESENTATION DU CADRE DE STAGE

1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET HISTORIQUE DU CHUZ/SL

1.2. PRESENTATION DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DU CHUZ/SL

2. DEROULEMENT DU STAGE

2.1. OBJECTIF DU STAGE 2.2. TRAVAUX EFFECTUES

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES 2.4. CHOIX DU THEME

3. ETUDE DU THEME

3.1. GENERALITES SUR LE THEME 3.2. OBJECTIFS DE NOTRE ETUDE 3.3. HYPOTHESE

3.4. CADRE, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE 3.5. RESULTATS

3.6. COMMENTAIRE

CONCLUSION

SUGGESTION

REFERENCES

ANNEXES

(17)

INTRO DUCTI

ON INTRODUCTION

(18)

2 Un déchet est << une quantité perdue dans l’usage d’un produit ; c’est un objet ou une substance ayant subi une altération d’ordre physique, chimique, ou en tant qu’il est perçu, le destinant à l’élimination ou au recyclage [1] >>. Avec le développement, nos sociétés sont devenues consommatrices, ce qui engendre une production de plus en plus importante de déchets.

Parmi ces déchets, ceux produits par les hôpitaux surtout ceux générés par les services de radiologie revêtent un caractère particulièrement dangereux.

Dans les pays en développement, les déchets produits par les hôpitaux sont souvent mal éliminés ou tout simplement non éliminés du fait du coût élevé et de la complexité de leur gestion. Ainsi, ils sont à proximité des populations qui cohabitent avec eux et qui, parfois, y trouvent leurs moyens de subsistance.

L’impact est de ce fait négatif, en termes de santé et en termes de protection de nôtre environnement. Nos établissements de santé ont donc un rôle fondamental à jouer afin de réduire cet impact négatif.

Considérant : i) la mauvaise gestion des clichés radiologiques et des solutions de développement usées dans le service de radiologie de le CHUZ/ Suru-Léré ; ii) les effets toxiques de ces déchets sur l’environnement et la santé des populations iii) les difficultés liées au recyclage de ces déchets au Bénin, nous avons choisi d’entreprendre l’étude du thème : « PROBLEMATIQUE DE GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX DANS LE CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE SURU-LERE : cas particulier des clichés radiologiques rejetés ou abandonnés et solutions de développement usées » qui sera traité en trois parties :

- la première présentera le cadre du stage ; - la deuxième exposera le déroulement du stage ; - et enfin la troisième abordera l’étude de notre thème.

(19)

1. PRESENTATION DU

CADRE DE STAGE

(20)

4 Nôtre stage, pour l’obtention du diplôme de licence professionnelle, s’est déroulé dans le service de radiologie du Centre Hospitalier Universitaire de zone de Suru-Léré (CHUZ/SL) de Cotonou.

Le CHUZ/SL est un établissement public à caractère social chargé de fournir aux populations de la zone sanitaire Cotonou II-III et environs, des prestations sanitaires de bonne qualité et à coût réduit. Comme toute entreprise, il détient une origine et cherche à atteindre des objectifs.

1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET HISTORIQUE DU CHUZ/SL

Le CHUZ/SL est Situé à Akpakpa, à la limite des quartiers Suru-Léré et Kowégbo, au bord de la voie pavée allant de l’église Saint Martin au quartier Yénawa. IL couvre une superficie de 5969 mètres carrés. Il est limité au Nord par l’EPP Kowégbo-Haoussa, au Sud par l’église Saint Martin, à l’Est par la pharmacie HOUNCHEDE à laquelle il fait face et à l’Ouest par la voie pavée Sènadé- Yénawa.

Le CHUZ/SL, régi par le décret N°2014-530 du 25 Aout 2014 portant approbation des statuts de centre hospitalier universitaire de zone a démarré ses activités en mai 2004. Construit sur le site de l’ancien centre de santé de commune de Cotonou III avec l’appui financier du Fonds Européen de Développement (FED), il a vu passer à sa tête cinq Directeurs dont l’actuel est monsieur Raymond KINTOMONHO. D’importants travaux ont été réalisés et un plateau technique a été mis en place pour permettre à cet hôpital de jouer pleinement le rôle qui est le sien dans le système sanitaire béninois. Il est la plus importante formation publique de la zone sanitaire de Cotonou II-III de par son plateau technique.

1.2. PRESENTATION DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DU CHUZ/SL.

Le service d’Imagerie médicale se situe entre le laboratoire d’analyse biomédicale dont il fait face et le bâtiment de la pédiatrie. Ce service est constitué d’une unité de radiographie conventionnelle, et d’une unité d’échographie.

(21)

5 1.2.1. Personnel du service

Il est dirigé par un responsable M.DAKOSSI Oscar aidé dans sa tâche par une équipe de 04 techniciens permanents, 03 stagiaires volontaires, 02 stagiaires de l’ANPE et d’une aide-soignante.

1.2.2 Description du service

Le service d’IM de l’HZ/SL se réduit en cinq locaux entaillés dans un bâtiment rectangulaire à savoir : la salle d’attente, le bureau du chef service, la salle d’échographie, la salle d’examen et la chambre noire formant la figure 1.

A Bâtiment de la maternité

Salle d’attente

Couloir

Bâtiment d’ABM

Légende

:

A : La pédiatrie : pupitre

:

Porte : table d’examen

: Bucky mural : passe cassette

:

Paravent : RX Thoracique

Figure1 : Configuration sommaire du service de radiologie du CHUZ/SL.(source propre)

Chambre noire

Magasi n

Toilet te Toil

ette Toil ette

Secrétariat

Salle

d’échographie

Bureau Chef service

(22)

6 1.2.3. La salle d’attente

Cette salle représente le couloir du bâtiment de radiologie et donne accès à la salle d’examens, au bureau du chef service et à la salle d’échographie. En effet, ce couloir dispose de quatre bancs pour les patients devant passer un examen radiologique ou échographique. A droite de ce couloir, nous avons le bureau du chef service. A gauche, nous avons une toilette pour les malades. Cette dernière fait suite sur son versant droit au magasin d’entreposage des films et à la chambre noire dans cet ordre.

1.2.4. Le bureau du chef service

Ce bureau contient juste un lit à une place pour l’échographie, un bureau et des chaises, un négatoscope, deux armoires, et les enveloppes des films.

1.2.5. Le secrétariat

Ce secrétariat est installé dans l’ancienne salle d’examen qui est en face de la nouvelle. IL comporte un ancien appareil radiographique non fonctionnel avec la table, un paravent, un Potter mural, un pupitre, trois négatoscopes dont deux fonctionnels, un bureau qui porte le registre devant un des négatoscopes, une table sur laquelle sont disposées les enveloppes des films, un climatiseur, un banc, des chaises, et des armoires du personnel.

1.2.6. La salle d’examens

Le service d’Imagerie Médicale dispose d’une salle de radiographie. Elle est spacieuse et comporte un appareil à suspension plafonnière de marque BMI (Biomédical international) avec sa table et son pupitre de commande situé derrière un paravent plombé. Dotée d’une porte plombée, elle a une superficie de 24m2 environ (6m de longueur sur 4m de largeur) et une hauteur de 3m. Son équipement est très facile d’utilisation et offre plusieurs possibilités d’examens : des examens osseux (crâne, pied, avant-bras…) et spéciaux (HSG, LB, TOGD, UIV). On y trouve également un Potter mural, un escabeau, un tablier plombé, une cache plombée, des grilles anti-diffusantes, deux climatiseurs, une lampe orientable (baladeuse), un négatoscope.

(23)

7 1.2.7. La chambre noire

Cette chambre est prévue pour le développement des films. Cette salle est équipée : d’une développeuse automatique fonctionnelle, d’une développeuse manuelle, d’un séchoir électrique, d’une armoire à films de divers formats, d’une lampe inactinique, de deux tables l’un portant l’imprimante de nom et les cadres pour le développement manuel, l’autre porte la développeuse non fonctionnelle, et un climatiseur.

1.2.8. La salle d’échographie

Dans cette salle, on trouve un échographe et ses accessoires, un bureau et des chaises, un frigo, un climatiseur, deux armoires pour le personnel, un placard où l’on range les produits et deux lits l’un servant aux examens, l’autre pour le personnel.

1.2.9. Fonctionnement

Le service de radiologie du CHUZ/SL fonctionne tous les jours de 08h à 20h. Le technicien qui assure le service du jour, est au repos de 48h.

(24)

2. DEROULEMENT DU

STAGE

(25)

9 2.1. OBJECTIF DU STAGE

L’EPAC, pour compléter la formation théorique reçue, envoie ses étudiants en fin de formation en stage pratique. C’est dans cette logique que nous avons été envoyés au Centre Hospitalier Universitaire de Zone de Suru-Léré. Notre stage s’est déroulé du 18 Mai au 31 Août 2015.

2.1.1. Objectif général

Rendre l’étudiant capable de produire des radiogrammes de routine et d’acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens spéciaux ou non.

2.1.2. Objectifs spécifiques

- Appliquer les lois de la radioprotection pour lui-même, le personnel, le patient et le public en connaissance de cause de la radiobiologie ;

- Amener à assimiler et à effectuer autant faire se peut la pratique de clinique de film après chaque examen ;

- Apprendre aux stagiaires les notions élémentaires de l’interprétation radiologique sur la base de ses connaissances en anatomopathologie, en sémiologie et en pathologie radiologiquement décelables.

2.2. TRAVAUX EFFECTUES

A notre arrivée dans le service, nous avons été accueillis par le chef service. Il nous a présenté au personnel et nous a fait visiter le service. Compte tenu de notre effectif et de l’existence d’une seule salle d’examens nous avons été répartis en deux groupes de travail selon un planning rotatoire de 24h. Cette rotation est illustrée par la figure ci-dessous :

Figure 2 : Planning rotatoire dans le service de radiologie du CHUZ/SL.

Jerry AMOUSSOU Et

Léontine EGAH

Fabrice AGOSSOU Et

Félicia AKOTEGNON

(26)

10 Le travail démarre à 8h et finit à 18h ou parfois au-delà. Pendant notre stage nous avons eu à travailler au secrétariat, à la salle d’examens et à la chambre noire.

2.2.1. Le secrétariat

Il est équipé d’un bureau et d’un registre. Notre travail consistait à :

 accueillir les patients ;

 leurs donner les renseignements nécessaires sur l’examen ;

 les orienter vers la caisse ;

 enregistrer les examens effectués ;

 remettre les résultats aux patients après interprétation.

2.2.2. La salle d’examens

A ce niveau, notre travail a consisté à réaliser les examens. Nous mettons le patient en confiance en lui expliquant brièvement le déroulement de l’examen, nous le positionnons tout en lui donnant des instructions. Nous l’irradions une fois au pupitre de commande. Ensuite nous déposons la cassette irradiée dans la passe-cassette pour le développement du film.

2.2.3. La chambre noire

Ici, nous avons travaillé sous la lumière inactinique. Le travail a consisté à :

 décharger la cassette ;

 imprimer le nom du patient sur le film ;

 envoyer le film dans la développeuse automatique ;

 charger la cassette pour un nouvel examen ;

Les clichés sont ensuite ramenés au secrétariat où ils sont mis sur le négatoscope pour l’interprétation puis mis dans une enveloppe et remis aux patients.

(27)

11 Tableau I : Statistique des examens réalisés du 18 Mai au 31 Août 2015

EXAMENS Examens

suivis

Examens auxquels j’ai

participé

Examens réalisés

seul

Autres

examens TOTAL %

A.S.P 14 12 8 6 40 2,69

Crâne 26 33 42 21 122 8,22

Membres 198 219 243 205 865 58,25

Rachis 28 39 54 52 173 11,66

Thorax 73 45 48 101 267 17,98

H.S.G. 4 5 4 5 18 1,21

TOTAL 343 353 399 390 1485 100,00

Source : Registre d’enregistrement des patients du service de radiologie du CHUZ/SL.

Nous avons reçu au total au cours de notre stage 1485 examens et nous en avons réalisé 399, on peut en déduire que nôtre indice de compétence est de 26,87%. Il ressort de ce tableau que les radiographies des membres et du thorax sont plus fréquentes avec des pourcentages respectifs de 58,24% et 17,98%.

En ce qui concerne les examens spéciaux seul l’HSG est souvent réalisé avec un pourcentage de 1,21% soit un effectif de 18.

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours de notre stage nous avons été confrontés à quelques difficultés parmi lesquelles, on peut citer :

 Absence d’un secrétariat à part entière ;

 Absence de salle de garde ;

 Manque de vestiaire pour les patients et le personnel;

 Absence de maintenance préventive pour l’appareil de radiographie ;

 Absence de matériels de radioprotection (cache gonades, cache thyroïde) par exemple ;

 Absence de matériel de contention pour les enfants ;

(28)

12

 Mauvaise gestion des déchets biomédicaux (clichés radiologiques repris ou non et les solutions de développement usées) ;

 Mauvaise formulation des bons d’examens radiographiques;

 Inexistence de signalisation des rayons X comme l’exige la CIPR;

 Coupures intempestives de l’énergie électrique et d’eau qui ont perturbé le bon déroulement de nos examens.

2.4. CHOIX DU THEME

Au cours de notre période de stage dans le Centre Hospitalier Universitaire de Suru-Léré, le service d’imagerie médicale a eu à réaliser plusieurs types d’examens. La réalisation de ces examens a générée beaucoup de déchets dont les clichés radiologiques et solutions de développement usées qui constituent des substances toxiques pour l’environnement et l’homme. Plusieurs facteurs amènent les techniciens à reprendre les examens entre autres on peut citer : la sur ou la

sous exposition des films radiologiques, le manque de moyens de contention.

Ces reprises d’examens, augmentent les déchets biomédicaux que sont les clichés radiologiques et affaiblissent plus vite les solutions de développement.

Dans le CHUZ/SL, ces déchets n’ont pas une période donnée pour être débarrasser de la chambre noire et les reprises de clichés sont mises dans les poubelles ordinaires. Aussi, les solutions de développement usées sont versées dans les toilettes.

Dans les pays développés, c’est connu que les clichés rejetés ou abandonnés et les solutions de développement usées ont des effets toxiques, mais peuvent être recyclés. Tout ceci nous a amené à réfléchir sur le thème intitulé : « PROBLEMATIQUE DE GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX DANS LE CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE SURU -LERE : cas particulier des clichés radiologiques rejetés ou abandonnés et solutions de développement usées ».

(29)

3. ETUDE DU THEME

(30)

14 3.1. GENERALITES SUR LE THEME

3.1.1. Définition de quelques concepts [1]

Déchets biomédicaux : Ce sont les déchets issus des activités de prévention, curatif ou palliatif, dans le domaine de la médecine humaine, vétérinaire ou des activités de recherche, et présentant un danger physique ou de contamination biologique ou chimique pour l’homme et/ou l’environnement.

Gestion des déchets : Elle comprend le tri, le conditionnement, la collecte, le transport, le stockage, le recyclage, le traitement et l’élimination des déchets, y compris la surveillance des sites d’élimination.

Recyclage : Réintroduction directe d’un matériau dans son propre cycle de production en remplacement total ou partiel d’une matière première neuve (papier, plastique).

3.1.2. Quelques effets toxiques causés par les clichés radiologiques et les solutions de développement usées

La radiographie analogique utilise comme détecteur le couple écran-film. Le film photographique fut le premier détecteur à être utilisé en radiographie, dès la découverte des rayons X. Il est sensible à la lumière et aux rayons X dans une moindre mesure. Il contient une émulsion contenant des cristaux de d'halogénure d'argent (souvent de bromure d'argent). Ces cristaux, soumis aux photons, se dissocient en ions par effet photolytique créant ainsi une image latente. C'est donc un système d'imagerie indirect.

AgBr

+

h ע → Ag

+ +

Br

-

L'image latente est transformée en image réelle après plusieurs étapes se déroulant dans l'obscurité ou sous une lumière inactinique. La révélation est réalisée en plongeant le film dans une solution basique qui réduit les ions argent positifs en argent métallique. La fixation de l'image est obtenue en plongeant le film dans une solution acide permettant de stopper ces réactions de réduction.

(31)

15 Après lavage et rinçage du film pour éliminer les différents réactifs. Ainsi, après le développement des produits chimiques se déposent dans les bains de développement et sur le cliché radiologique dont le métal argent.

Les sels argentés solubles, particulièrement AgNO3 sont mortels avec des concentrations allant jusqu'à 2g (0,070 onces). Les composés d'argent peuvent être lentement absorbés par les tissus de corps, avec comme conséquence une pigmentation bleuâtre ou noirâtre de la peau (argiria). Le contact de ce métal avec des organes cibles peut causer des dommages comme :

- Contact avec l'œil: peut causer des dommages cornéens graves si le liquide rentre en contact avec les yeux.

- Contact avec la peau: peut causer l'irritation de peau. Le contact répété et prolongé avec la peau peut causer la dermatite allergique.

- Risques d'inhalation: l'exposition aux concentrations élevées des vapeurs peut causer le vertige, la difficulté de respiration, les maux de tête ou l'irritation respiratoire. Les concentrations extrêmement élevées peuvent causer la somnolence, la confusion, la perte de connaissance, le coma ou la mort.

- Risques d'ingestion: modérément toxique, peut causer des malaises d'estomac, des nausées, des vomissements et des diarrhées. L'aspiration de matériel dans les poumons si avalé ou si le vomissement se produit peut causer la pneumonite chimique qui peut être mortelle.

- Organes cibles: la surexposition chronique à un composant ou à des composants de ce matériel s'est avérée causer les effets suivants chez les animaux de laboratoire:

 dommages de rein

 dommages d'œil

 dommages de poumon

 dommages de foie

 anémie

 dommages de cerveau

(32)

16 Les sels d'argent contenus dans les radiographies libérés, dans la nature polluent les eaux et les sols, et risquent de s'accumuler dans les maillons de la chaîne alimentaire. De plus, il faut 300 ans pour qu’un cliché radiologique dans

l’environnement se dégrade [2]. 3.1.3. Quelques moyens de recyclage des clichés radiologiques et les

solutions de développement usées.

3.1.3.1. Procédés de récupération de l'argent contenu sur les clichés radiologiques.

Les clichés radiographiques sont des déchets en raison des sels d'argent qu'elles contiennent. Les installations de traitement des ordures ménagères ne sont pas adaptées à ces radiographies qui nécessitent des opérations spécifiques.

Le processus consiste en un broyage, puis trempage dans une solution active et une électrolyse. Le recyclage d'une tonne de clichés permet de récupérer 10 kilos d'argent.

Le support radiographique sera, lui, valorisé sous forme de polyester qui donnera des tubes, peluches, fibres textiles (entre autres choses). Du coup, les quantités qui restent ne sont plus intéressantes pour la filière industrielle qui s'en détourne.

3.1.3.2. Procédés de récupération de l'argent contenu dans les bains photographiques usés. [3]

3.1.3.2.1. Procédés chimiques

Précipitation

Il existe plusieurs combinaisons chimiques que l'on peut ajouter aux bains photographiques usés pour précipiter l'argent dissous sous forme de sels insolubles :

 formation de Ag2S :

- par addition de Na2S dans le bain photographique (La Perle, 1976; Garai et al., 1981; Kozlov et al., 1980),

- par évaporation entre 140-180°C (Korosi, 1979; Vandeputte et al., 1977),

- par acidification en utilisant un mélange sulfo-nitrique, le pH correspondant à la récupération optimale est de 3,6 (Rabah et al., 1989),

(33)

17 - par ajout de l'eau oxygénée (William et Kibble, 1978),

- par réduction photochimique en irradiant la solution avec des rayo nnements de longueur d'onde inférieure à 375 nm, R.X et rayonnement U.V (White et Parmer, 1977; Morrison et Lu, 1975 et 1976).

L'argent métal est obtenu par traitement thermique du sulfure d'argent à 400- 500 °C, en présence de nitrate de potassium (La Perle, 1976; Garai et al., 1981;

Kozlov et al., 1980).

Lors de la précipitation de Ag2S, il y a généralement dégagement de H2S qui est un gaz toxique et nauséabond.

 formation de AgCl par addition de chlorure de sodium ou d'hypochlorite de Sodium (Cooley et Dagon, 1976), 4D formation de [Co(NH3)6]. [Ag(S203)2] par addition de l'hexa-amine de cobalt trichlorure (White et Parmer, 1977),

 formation d'organo-métalliques par ajout de produits organiques,

thiodiazoles (Dyke,1974), hydroquinone (Fleszar et al., 1978), dithionite de sodium (Cooley et Dagon, 1976),sulfaphényl-2-oxytetramide (Fisch et Newman, 1977), cellulose de xanthates (Gumannaya et al., 1978) et par des polyélectrolytes d'ammonium quaternaire (Shapka et al., 1990),

 enfin, précipitation de l'argent métal par ajout de borohydrure de sodium (BH4Na), qui est un réducteur énergique (Cook et Lander, 1979).

Cémentation

Cette technique consiste en la mise en contact du bain photographique avec un métal plus réducteur que l'argent. Différents métaux ont été utilisés, le zinc, le fer, la laine d'acier, l'aluminium et le cuivre (Degenkolb, 1988; Mathes et al., 1985; Lorenzo, 1979; White et Parmer, 1977; Cooley et Dagon, 1976;

Quinones, 1985).

3.1.3.2.2. Procédés biochimiques

Ils sont basés sur l'utilisation de plantes " Eichornia crassipes" qui absorbent les ions argent en solution (Pinto et al., 1987) et des bactéries, chromatium vinosum (Kitajima, 1977).

(34)

18 3.1.3.2.3. Procédés physico-chimiques

 Flottation ionique

Elle consiste en l'introduction dans le milieu réactionnel d'un agent organique qui va interagir avec l'espèce à extraire pour former un complexe sous forme soluble ou de précipité. Ce dernier sera récupéré dans les mousses résultant du passage ascendant d'un flux de bulles de gaz au sein de la solution.

A notre connaissance cette méthode a fait l'objet d'une seule étude (Amaryan et al, 1980) pour récupérer l'argent contenu dans les bains usés de photographie. La solution utilisée, ne contenant pas du fer-EDTA, est issue de procédé photographique noir et blanc. Les collecteurs utilisés sont des xanthates mis en présence d'alcool de longue chaîne aliphatique.

 Echange d'ions

L'échange d'ions se fait par des résines échangeuses d'ions qui adsorbent soit les cations (Ag+), soit les anions argento-thiosulfates. Les résines les plus utilisées sont des échangeuses d'anions: Dowex 1-X10 ou Amberlite IRA-910 (Cerjan et Kastelan, 1990; Wallace, 1973; Mina, 1980; Quinones, 1985; Chou, 1980; Carbo, 1987). L'élution se fait généralement avec une solution concentrée de thiosulfate d'ammonium.

 Electrochimiques

Le passage d'un courant électrique permet de déposer l'argent, sous sa forme métallique, sur un support conducteur. Pour les solutions faiblement concentrées, ce sont surtout les électrodes volumiques qui sont utilisées.

Plusieurs supports cathodiques sont possibles :

- lit de particules de charbon (Van Zee et newman, 1975; Ono et al., 1978; Olive et al.,1983 et 1984; Isao et Hiroyaki, 1986). Des concentrations résiduelles en argent très faibles (de l'ordre du mg;1) ont été obtenues, mais aucune application industrielle de cette technique n'est signalée,

- cylindre tournant en acier inox : c'est l'électrode la plus utilisée à l'échelle industrielle (Holland, 1978; Derek et Walch, 1990; Cooley, 1982; Baptista et al., 1987; Degenkolb, 1988) et à l'échelle du laboratoire (RCE) (Sathaiyan et al., 1990;

Walsh et Saunders, 1983; Cooley, 1984; Flett,1987). On utilise aussi des grilles

(35)

19 d'acier déployé (Levenson et Sharpe, 1975;Enriquez-Granados, 1983; Giron, 1985),

- fibres de carbone (Levenson et Sharpe, 1975).

Il est possible d'électrolyser le mélange des effluents usés de blanchiment- fixage et de fixage des autres traitements (Ektaprint, C41 et E6) avec ceux du blanchiment-fixage R-3.

 Electrodialyse

Elle est basée sur le couplage de la migration des ions en solution sous l'effet d'un champ électrique et de la perméabilité sélective de membranes échangeuses d'ions, elle permet l'enrichissement de la solution en i ons argent (Ono et Tokkyo, 1979; Aimar, 1982).

Bien que toutes les méthodes énumérées ci-dessus donnent pratiquement de bons résultats, seules les méthodes électrochimiques permettent la récupération directe du métal et la réutilisation du bain. Les autres techniques, surtout chimiques, entraînent la formation ou l'introduction de substances (parfois toxiques) qui modifient la composition de la solution, et elles ne permettent pas une utilisation directe du métal. De plus, ces techniques doivent être couplées à des méthodes de récupération (redissolution, traitement thermique, ...) et elles génèrent des boues ce qui engendre un problème de stockage, de transport et de mise en décharge.

L'échange d'ions, même s'il permet la réutilisation du bain, présente un certain nombre d'inconvénients comme par exemple, les résines échangeuses d'ions doivent être régénérées au bout d'un certain temps et nécessitent l'utilisation de techniques électrochimiques pour obtenir l'argent sous sa forme métallique.

3.2. OBJECTIFS DE NOTRE ETUDE 3.2.1. Objectif général

Contribuer à une meilleure gestion des déchets biomédicaux (clichés radiologiques rejetés ou abandonnés et solutions de développement usées) produits dans le service d’imagerie médicale du CHUZ/SL.

(36)

20 3.2.2. Objectifs spécifiques

 Rechercher auprès des techniciens de radiologie les causes liées à une mauvaise gestion des déchets biomédicaux (clichés radiologiques et solutions de développement usées) dans le CHUZ/SL.

 Vérifier si les techniciens de la radiologie du CHUZ/SL ont une connaissance sur les effets toxiques générés par les clichés radiologiques et les solutions de développement usées.

 Proposer des moyens de recyclage des clichés radiologiques et les solutions de développement usées.

3.3. HYPOTHESE

 Les conditions de gestion des déchets biomédicaux (clichés radiologiques et les solutions de développement usées) sont-elles réunies dans le service de radiologie du CHUZ/SL ?

 Le personnel du service de radiologie du CHUZ/SL est-il informé des effets toxiques des déchets biomédicaux (clichés radiologiques et les solutions de développement usées) ?

 Peut-on recycler ces déchets biomédicaux (clichés radiologiques et les solutions de développement usées) ?

3.4. CADRE, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE 3.4.1. Cadre d’étude

Notre étude s’est déroulée dans le service d’Imagerie médicale du Centre Hospitalier Universitaire de Zone Suru-Léré (CHUZ/SL) de Cotonou.

3.4.2. Matériel d’étude

Le matériel utilisé pour nôtre travail est constitué de 06 techniciens du service de radiologie et du responsable du service d’hygiène du CHUZ/SL.

(37)

21 3.4.3. Méthode d’étude

3.4.3.1. Type d’étude

Il s’agit d’une étude descriptive transversale et prospective couvrant la période du 18 Mai au 31 Août 2015.

3.4.3.2. Echantillonnage - critère d’inclusion

Sont inclus dans notre échantillon 04 techniciens permanents du service de radiologie, 01 stagiaire volontaire, 01 stagiaire de l’ANPE et le responsable du service d’hygiène du CHUZ/SL.

- critère d’exclusion

Tous les autres techniciens qui ne sont pas du service de radiologie et du service d’hygiène du CHUZ/SL.

3.4.3.3. Collecte des données

Nous avons recueillies les informations auprès des techniciens de radiologie et de l’agent d’hygiène à l’aide d’un questionnaire portant sur la connaissance de gestion des déchets biomédicaux (clichés radiologiques rejetés ou abandonnés et solutions de développement usées) ; les effets toxiques qu’ils pourraient générés et les techniques de recyclage. Ce questionnaire se trouve en annexe au présent document.

3.4.3.4. Analyse des données

Les tableaux et calculs ont été réalisés à main levé, mais la figure est faite avec le logiciel Excel.

3.4.3.5. Considération éthique

Nous avons obtenu le consentement éclairé des enquêtes et garantir la confidentialité des données recueillies.

(38)

22 3.5. RESULTATS

Tableau 2 : Répartition des techniciens selon leur connaissance sur la gestion actuelle des clichés radiologiques rejetés ou abandonnés.

Effectif

Fréquence (%)

Poubelles ordinaires 04 66,67

Aucune idée 02 33,33

TOTAL

06 100,00

Source : Fiche d’enquête

Tableau 3 : Répartition des techniciens selon leur connaissance sur la gestion actuelle des solutions de développement usées.

Effectif Fréquence (%) Fosses septiques 05 83,33

Aucune idée 01 16,67 TOTAL 06 100,00

Source : Fiche d’enquête

Tableau 4 : Répartition des techniciens selon leur connaissance sur les effets toxiques des clichés radiologiques rejetés ou abandonnés et les solutions de développement usées.

Effectif Fréquence (%)

Ont d’effets toxiques 06 100

N’ont pas d’effets toxiques 00 00

TOTAL 06 100

Source : Fiche d’enquête

(39)

23 Tableau 5 : Répartition des techniciens selon la formation reçue sur la gestion des déchets biomédicaux (clichés radiologiques rejetés ou abandonnés et les solutions de développement usées).

Effectif Fréquence (%) A suivi de formation 00 00

N’a pas suivi de formation 06 100 TOTAL 06 100

Source : Fiche d’enquête

Figure 3 : Répartition des techniciens selon leur connaissance sur les moyens de recyclage de ces déchets biomédicaux (clichés radiologiques et solutions de développement)

Le responsable du service d’hygiène affirme qu’actuellement, l’hôpital ne s’occupe pas de la gestion des déchets biomédicaux (clichés radiologiques rejetés ou abandonnés et les solutions de développement usées) et ne connait pas des moyens de recyclage de ces derniers.

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

peuvent être recyclé ne peuvent pas être recyclé

fréquences

réponse des techniciens recyclage de ces déchets

(40)

24 3.6. COMMENTAIRE

Au total, nôtre étude portait sur 06 techniciens du service de radiologie et du responsable du service d’hygiène pour avoir des informations sur la gestion des clichés radiologiques rejetés ou abandonnés et solutions de développement usées dans le CHUZ/SL.

Des tableaux 2 et 3 (répartition des techniciens sur la gestion des déchets biomédicaux), 66.67% des techniciens disent que les clichés radiologiques sont mis dans les poubelles, combinés aux déchets ordinaires et 83.33% disent que les solutions de développement sont versées dans les fosses septiques. Par contre en France, les clichés radiologiques et solutions de développement usées sont recyclés pour l’extraction du métal argent, afin de réduire l’effet toxique. Ce métal recycler est vendu et le revenu est rétrocédé à l’hôpital [2]. On peut donc conclure qu’il a réellement une mauvaise gestion de ces déchets qui polluent l’environnement et probablement nous intoxiquer.

Tous les techniciens de la radiologie du CHUZ/SL savaient que clichés radiologiques et solutions de développement usées sont toxiques pour l’organisme et l’environnement d’après le tableau 4. On pourrait donc en déduire que bien qu’ils sachent que ces déchets soient toxiques, aucun moyen n’est encore disponible dans l’hôpital pour la gestion de ces déchets biomédicaux.

Du tableau 5 qui présente la répartition des techniciens sur la formation reçue dans l’hôpital pour la gestion des déchets biomédicaux (clichés radiologiques et solutions de développement usées), 100% des techniciens n’avaient aucune formation sur ces derniers. On peut donc conclure que l’administration de l’hôpital n’organise pas des séances de sensibilisation à l’endroit des techniciens de la radiologie sur les déchets biomédicaux que sont les clichés radiologiques et solutions de développement usées pour une bonne gestion.

De la figure 3 qui présente la répartition des techniciens sur la connaissance des moyens de recyclage de ces déchets biomédicaux, 83.33% des techniciens ne savent pas qu’on peut recycler les clichés radiologiques et solutions de développement usées. On peut donc conclure que la plupart des techniciens de la radiologie ignorent que ces déchets peuvent être recyclés pour une utilisation efficiente. Par exemple en France, pour récupérer l'argent contenu dans les

(41)

25 radiographies, elles seront broyées, trempées dans une solution active puis électrolysées. L'argent est ensuite acheminé vers un "fondeur affineur" qui le transforme selon les besoins. Le support radiographique sera lui valorisé énergiquement ou servira à la fabrication de polyester [4]. Par contre pour les solutions de développement usées d’après l’ Arrêté du 23 janvier 1997 du Ministère de l’Environnement, relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2950 (traitement et développement de surfaces photosensibles à base argentique) [2], elles sont éliminées.

 soit directement dans le réseau d’assainissement

C’est le cas du révélateur usagé, car techniquement il est impossible de recycler ce type de produit.

 soit indirectement

C’est le cas du fixateur usagé. Avant son rejet dans le réseau d’assainissement, cet effluent, fortement chargé en composés argentiques, va subir une électrolyse permettant de récupérer au moins 80 % des composés argentiques qu’il contient.

Ce système de récupération est installé sur les machines à développer par une société spécialisée. En règle générale, ces récupérateurs d’argent sont mis en dépôt gratuitement dans les services de radiologie. La société souscrit un contrat avec l’hôpital, stipulant :

- la prise en charge de la maintenance, du contrôle technique et de l’enlèvement après pesée des résidus d’argent,

- la fréquence de ces prestations (exemple 1 à 2 fois/an).

Enfin, nous remarquons que le service d’hygiène du CHUZ/SL ne s’occupe pas de la gestion de ces déchets biomédicaux et ne connait pas des techniques pour recycler ceux-ci. On pourrait en déduire que l’administration de l’hôpital ignore que ces déchets sont toxiques pour l’organisme et l’environnement.

(42)

CONCLUSION

CONCLUSION

(43)

27 Nôtre stage au CHUZ/SL nous a permis de renforcer nos acquis en matière de pratique professionnelle et de dextérité en imagerie médicale. En son image de centre hospitalier universitaire de zone, nous avons eu le privilège de toucher la réalité de la mise en pratique des cours théoriques reçus au cours de nôtre formation. Nous pouvons donc affirmer que les objectifs de nôtre stage ont été globalement atteints.

Ainsi nous pouvons retenir que malgré son statut de référence, le CHUZ/SL se trouve confronté à de réels problèmes parmi lesquels la gestion des déchets biomédicaux (clichés radiologiques et solutions de développement usées).

L’étude de la problématique a permis de trouver les causes liées à une mauvaise gestion des clichés radiologiques et solutions de développement usées, les effets toxiques qu’ils pourraient générés, enfin proposés des moyens de recyclage. Ces résultats obtenus à la fin de nôtre étude nous permettent de dire que ces déchets sont toxiques et que l’hôpital ne dispose pas de moyens pour les recycler.

Nous espérons que, nos suggestions seront prises en compte et mises en application en vue d’améliorer la gestion de ces déchets qui peut apporter des profits à l’hôpital.

(44)

28

SUGGESTION

Nous suggérons :

 A l’endroit du Ministère de la Santé

- Organiser des séminaires d’information à l’endroit des praticiens en Imagerie Médicale et de la population afin de mettre leur attention sur les effets toxiques générés par les clichés radiologiques et solutions de développement usées;

- Mettre en place des sociétés de recyclage des clichés radiologiques et solutions de développement usées;

- Numériser complètement les services de radiologie du Bénin, afin d’éviter ces déchets biomédicaux dans les centres hospitaliers.

 A l’endroit des autorités de l’EPAC

- Introduire dans la formation des étudiants les cours sur la gestion, les effets toxiques et les moyens de recyclage des déchets biomédicaux (clichés radiologiques et solutions de développements usées).

 A l’endroit des autorités du CHUZ/SL

- Sensibiliser le personnel sur la toxicité des produits chimiques employés en particulier les clichés radiologiques rejetés ou abandonnés et les solutions de développement usées.

- Recycler au maximum le fixateur et récupérer l’argent métal résultant du phénomène de « débromurage ». Ainsi l’eau de lavage ne devient plus un effluent à détruire mais un rejet qui peut être dirigé vers la collecte des eaux usées de l’établissement. Ainsi, l’argent métal récupéré est lui-même valorisé;

- Opter pour la radiologie numérique cela permettra d’éviter les déchets liquides.

(45)

REFERENCES

(46)

30 1- Babacar Sadikh NDIAYE, 2009-2010.

Amélioration de la gestion des déchets biomédicaux dans un établissement public de santé : cas de l’hôpital d’enfants ALBERT ROYER. Mémoire de fin d’études pour le diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion des services de santé option : gestion hospitalière.130 p.

2-Centre de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales de l’Inter région Paris – Nord, Décembre 1999, Elimination des effluents liquides des établissements hospitaliers recommandations http://www.google.fr, consulté le 20 Août 2015.74 p.

3-Rachid HAKKOU, (Décembre 1993).

Récupération de l’argent des bains photographiques usés et élimination du cadmium des effluents cyanures de traitement de surface par électrolyse et par flottation ionique. Thèse présentée à L'INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE LORRAINE pour l'obtention du titre de DOCTEUR DE L'I.N.P.L.240p.

4- KOUTINHOUIN G.B. LOZES E. AGBAKA A. YOUSSAO I.A.K. DOSSOU C.

DJOGBE L, (2008), Guide pour la rédaction du rapport de stage de fin de formation pour l’obtention du diplôme de la licence professionnelle. Rapport, EPAC, UAC, Abomey-Calavi, Bénin, p. 12

(47)

ANNEXES

(48)

32

FICHE D’ENQUETE

Dans le cadre d’une étude prospective dont le thème est intitulée

«PROBLEMATIQUE DE GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX DANS LE CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE SURU-LERE : cas particulier des films radiologiques et des solutions de développement usées »nous vous prions de bien vouloir répondre aux préoccupations suivantes :

Identification de la structure :

Type :

Identification du personnel :

Statut : Technicien Stagiaire

Nombre moyen de patients par mois :

Selon vous, quels sont les facteurs liés à une bonne gestion de ces déchets biomédicaux ?

Que faites-vous des reprises de clichés, clichés normaux des patients qui ne sont plus venus les chercher et solutions de développement usées ?

Les entreposés vous ?

Oui Non

Ces déchets sont-ils toxiques pour l’organisme ?

Oui Non aucune idée

Un responsable pour la gestion des déchets (RGD) a t-il été désigné ? Oui Non

Le RGD a t-il été formé en gestion de ces déchets biomédicaux ? Oui Non

Le Comité de gestion des déchets biomédicaux (CGD) a t-il été formé à la gestion de ces déchets ?

(49)

33 Oui Non

Etes- vous formez pour la gestion de ces déchets biomédicaux ? Oui Non

Si oui nombre et qualifications :

Des directives techniques sont – elles disponibles pour la gestion de ces déchets biomédicaux ?

Oui Non

Quel est le mode actuel de gestion de ces déchets biomédicaux? (Détailler en fonction de la nature des déchets)

Quel est le rythme d’enlèvement de ces déchets biomédicaux?

Tous les jours Tous les deux jours

Toutes les semaines Aucun

 Peut –on recycler ces déchets biomédicaux ?

Oui Non aucune idée

Connaissez-vous une technique de recyclage ?

Oui Non

Existe-t-elle au bénin ?

Oui Non aucune idée

Un service privé est t-il impliqué dans la gestion de ces déchets biomédicaux?

Oui Non

Y’a t-il une poubelle spécifique pour ces déchets biomédicaux?

Oui Non

Les autorités municipales sont elles impliquées dans le système actuel ? Oui Non

Si oui, selon quelles modalités ?

Merci de votre franche collaboration.

(50)

34

TABLE DES MATIERES

LISTE DES ENSEIGNANTS... III DEDICACES ... V REMERCIEMENTS ... VII HOMMAGES ... IX LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... XI LISTE DES TABLEAUX ... XII LISTE DES FIGURES ... XIII RESUME ...XIV Abstract ... XV SOMMAIRE ...XVI

INTRODUCTION... 1

1. PRESENTATION DU CADRE DE STAGE ... 3

1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET HISTORIQUE DU CHUZ/SL ... 4

1.2. PRESENTATION DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DU CHUZ/SL. ... 4

1.2.1. Personnel du service... 5

1.2.2 Description du service ... 5

1.2.3. La salle d’attente ... 6

1.2.4. Le bureau du chef service... 6

1.2.5. Le secrétariat ... 6

1.2.6. La salle d’examens ... 6

1.2.7. La chambre noire ... 7

1.2.8. La salle d’échographie ... 7

1.2.9. Fonctionnement ... 7

2. DEROULEMENT DU STAGE ... 8

2.1. OBJECTIF DU STAGE ... 9

2.1.1. Objectif général………..9

2.1.2. Objectifs spécifiques………9

(51)

35

2.2.1. Le secrétariat ... 10

2.2.2. La salle d’examens ... 10

2.2.3. La chambre noire ... 10

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES... 11

2.4. CHOIX DU THEME... 12

3. ETUDE DU THEME ...13

3.1. GENERALITES SUR LE THEME ... 14

3.1.1. Définition de quelques concepts [1] ... 14

3.1.2. Quelques effets toxiques causés par les clichés radiologiques et les solutions de développement usées ... 14

3.1.3. Quelques moyens de recyclage des clichés radiologiques et les solutions de développement usées. ... 16

3.2. OBJECTIFS DE NOTRE ETUDE ... 19

3.3. HYPOTHESE ... 20

3.4. CADRE, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE... 20

3.4.1. Cadre d’étude ... 20

3.4.2. Matériel d’étude ... 20

3.4.3. Méthode d’étude ... 21

3.5. RESULTATS ... 22

3.6. COMMENTAIRE ... 24

CONCLUSION ...26

SUGGESTION ...28

REFERENCES ...29

ANNEXES...31

TABLE DES MATIERES ...34

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