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ETAT DES LIEUX DE LA GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX SOLIDES DANS LA ZONE SANITAIRE DE BANIKOARA

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Academic year: 2022

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REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

Option : Analyses Biomédicales (ABM)

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION

DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

TUTEUR :

Mr GNOHOUE Yédia Rufin

Ingénieur des Travaux Chef Service Laboratoire

HZ Banikoara

SUPERVISEUR :

Prof. Angèle Théodora AHOYO

Microbiologie-Hygiène Hospitalière Maitres de Conférences

EPAC/UAC REALISE PAR :

Kora BIO YERIMA

SOUS L’ENCADREMENT DE :

ANNEE ACADEMIQUE : 2017-2018 2ème promotion de Licence Professionnelle

ETAT DES LIEUX DE LA GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX SOLIDES DANS

LA ZONE SANITAIRE DE BANIKOARA

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 1

REPUBLIQUE DU BENIN

********

MINISTERE D’ETAT CHARGE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*******

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*******

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

DIRECTEUR EPAC:

Pr. SOUMANOU Mohamed

CHEF DE DEPARTEMENT :

Prof. Eugenie ANAGO

DIRECTEUR CAP :

Prof. Christophe AWANTO

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NOM ET PRENOMS Matières enseignées

AGBANNON Tiburce Gestion des entreprises /Gestion hospitalière AGOSSOU Gilles Législation et droit de travail

AHOYO Angèle Théodora Microbiologie Médicale, Hygiène hospitalière

AKOWANOU Christian Physique

AKPOVI Casimir Physiologie cellulaire/Biochimie métabolique /Enzymologie

ALAMOU Eric Biostatistique

ALITONOU Guy Chimie organique

ANAGO Eugenie Biochimie Clinique

ATCHADE Pascal Parasitologie médicale

BANKOLE Honore Bactériologie médicale

DESSOUASSI Noel Biophysique des solutions

DOUGNON Victorien Déontologie médicale - Méthodologie de la recherche

FAH Lauris Biochimie métabolique/

FANOU Brice Contrôle qualité

HOUNNON Hyppolite Mathématiques

HOUNSOSSOU Hubert Anatomie médicale

KLOTOE Jean Robert Equipements biomédicaux/

KOUNASSO Gabriel Informatique médicale

LOKO Fréderic Biochimie analytique

LOZES Evelyne Immunologie générale/Immunopathologie SEGBO Julien Gaétan Biochimie structurale/Biologie moléculaire

SENOU Maximin Histologie spéciale/ Hémopathies

TCHOBO Fidèle Paul Chimie générale

YADOULETON Anges Entomologie médicale

YEHOUENOU Boniface Microbiologie générale YOVO Kokou Paulin Toxicologie et Pharmacologie

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 3

Je dédie ce travail à mon tuteur Théophile BIO YERIMA Pour tous les efforts consentis pour moi

DEDICACE

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 4

Ce travail est l’œuvre de quelques bonnes volontés qui ont consenti des sacrifices pour me voir réussir. A toutes ces personnes, j’exprime, ici, ma profonde gratitude. Je fais une mention spéciale :

A notre superviseur Professeur Théodora Angèle AHOYO

Pour votre écoute, votre disponibilité et vos précieux conseils dans l’aboutissement de ce travail. Puisse le tout puissant vous accorder une longue vie pour faire profiter de nombreuses générations futures.

A mon tuteur de stage Monsieur GNONHOUE Yédia Rufin Pour le temps consacré dans la réalisation de ce travail

A mon épouse Zénabou GUINRA BORDORA

Ton encouragement et ton soutien étaient la bouffée d’oxygène qui me ressourçait dans les moments pénibles de solitude et de souffrance. Infiniment merci.

Au Dr KOUDOKPON Charles Hornel et au Dr FAH Lauris

Vos conseils et votre sollicitude nous ont fait du bien. Sans votre aide, nous n’en serions pas là. Merci pour votre soutien inconditionnel et votre ouverture d’esprit.

Tous les enseignants de l’université polytechnique d’Abomey-Calavi particulièrement ceux du Centre Autonome de Perfectionnement (CAP),

Chers professeurs vous avez contribué très efficacement à notre formation universitaire. Recevez ici le témoignage de notre reconnaissance

Tout le personnel de laboratoire d’analyses médicales de l’hôpital de Zone de Banikoara

Pour votre accueil chaleureux, vos sages conseils durant mon stage.

REMERCIEMENTS

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 5

Monsieur Zacharie BIO YERIMA Pour le soutien familial

Monsieur EL-Kader BIRIASSI SURKANINE Pour sa disponibilité à toujours m’aider

Tous les camarades de promotion

Pour les joies et les peines que nous avons vécues ensemble. Bon courage pour la suite

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 6

A son Excellence Monsieur le Président du Jury

Je vous exprime mes vives gratitudes pour l’honneur que vous me faites en acceptant de présider le jury de ma soutenance.

Hommages respectueux !

Aux Honorables Membres de Jury,

C’est un grand honneur que vous me faites d’accepter de juger mon travail. Je suis persuadé que vos critiques et suggestions me permettront d’améliorer la qualité de ce travail.

Hommages respectueux ! HOMMAGES

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 7

OMS : Organisation Mondial de la Santé

DAOM : Déchets assimilables aux ordures ménagères DAS : Déchets d’activités de soins

PTM : Prescriptions Techniques Minimales VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine SIDA : Syndrome de Immunodéficience Acquise EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi CAP : Centre Autonome de Perfectionnement EMB : Eosine Bleu de Méthylène

CS : Centre de Santé HZ : Hôpital de Zone St : Saint

CSC : Centre de Santé Communale

SCN : Staphylocoque à Coagulase Négatif

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 8

Figure N° Titre des figures

Figure 1 : Classification des déchets de soins médicaux selon l’OMS (OMS, 2004)

Figure 2 : Répartition des formations sanitaires en fonction du tri des déchets Figure 3 : Répartition des formations sanitaires en fonction de la séparation

des déchets par typologie depuis la source

Figure 4 : Répartition des formations sanitaires en fonction de la disponibilité des porte-poubelles adéquats pour la collecte et le transport interne des déchets biomédicaux

Figure 5 : Répartition des formations sanitaires en fonction de l’existence d’un lieu de stockage

Figure 6 : Répartition des formations sanitaires en fonction de l’accessibilité de la zone de stockage des déchets biomédicaux

Figure 7 : Répartition des formations sanitaires en fonction de la durée de stockage des déchets biomédicaux sur les lieux de stockage

Figure 8 : Disponibilité de matériel de protection Figure 9 : Lieu de traitement des déchets biomédicaux

Figure 10 : Spécificité des techniques de traitement des déchets Figure11 : Résultats du traitement des déchets

LISTE DES FIGURES

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 9

Tableau N° Titre des tableaux

Tableau I : Répartition des formations sanitaires en fonction de la disponibilité des matériaux de conditionnement des déchets biomédicaux

Tableau II : Répartition des formations sanitaires en fonction de de la disponibilité des matériaux de protection des agents

Tableau III : Matériel de protection du personnel chargé du transport Tableau IV : Techniques utilisé pour le traitement des déchets

LISTE DES TABLEAUX

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 10

Introduction……….……1

1. Synthèse de la littérature………...4

2. Cadre, Matériel et méthodes ………...13

3. Résultats et commentaire……….17

Conclusion……….……….34 SOMMAIRE

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 11

Les déchets produits par les formations sanitaires sont potentiellement dangereux et infectieux. Le but de cette étude était de contribuer à une meilleure gestion des déchets biomédicaux dans la zone sanitaire de Banikoara. Pour ce faire, une fiche de collecte a été élaborée et a servi à l’évaluation de la gestion des déchets biomédicaux depuis la collecte jusqu’au traitement de ses déchets dans les centres de la zone sanitaire de Banikora. Il en ressort donc que, tous les centres ne séparent pas les déchets biomédicaux des déchets assimilables aux ordures ménagers et que le conditionnement des déchets biomédicaux, un minimum de matériel utile est utilisé par les centres. D’autres part, le personnel chargé de ces déchets disposent d’un minimum de matériel pour leur protection mais ceux de l’hôpital de zone de Banikoara ne disposent parfois pas de gants.

La plupart des centres de la Zone sanitaire de Banikoara disposent d’un lieu de stockage pour les déchets biomédicaux mais ces lieux sont aussi accessibles aux personnes non autorisées. Les déchets sont conservés sur ces lieux pendant parfois plus de 72heures et on remarque qu’après traitement de ces déchets, il reste des traces de déchets partiellement traités ce qui se justifie par le fait que les méthodes utilisées pour le traitement ne sont pas toujours adaptées. En conclusion, les centres de la zone sanitaire de Banikoara doivent revoir un peu leur gestion des déchets biomédicaux pour réduire davantage le risque de contamination possible de ses déchets.

Mots clés : Gestion, déchets, biomédicaux, Banikoara RESUME

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 12

Waste produced by health facilities is potentially dangerous and infectious. The purpose of this study was to contribute to a better management of biomedical waste in the health zone of Banikoara. To do this, a fact sheet has been developed and has been used to evaluate the management of biomedical waste from the collection to the treatment of its waste in the centers of Banikora health zone. It thus appears that not all centers separate biomedical waste from household waste and that the conditioning of biomedical waste requires a minimum of useful equipment from the centers. On the other hand, the personnel in charge of its waste have a minimum of material for their protection but those of the Banikoara zone hospital sometimes do not have glove. Most centers in the Banikoara Health Zone have a storage area for biomedical waste, but its locations are also accessible to unauthorized persons. The waste is kept on its premises for sometimes more than 72 hours and it is noticed that after treatment of its waste, it remains traces of partially treated waste which is justified by the fact that the methods used for the treatment are not always adapted. In conclusion, the Banikoara health zone centers need to review their biomedical waste management to reduce the risk of possible contamination of their waste.

Keywords: Management, waste, biomedical, Banikoara ABSTRACT

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 13

Les activités de soins génèrent une quantité croissante de déchets hospitaliers. Certains déchets issus des activités de soins ne présentent pas de risque particulier et peuvent être assimilables aux ordures ménagères.

Cependant, d’autres présentent des risques à caractère infectieux. En milieu hospitalier une gestion rigoureuse de l’ensemble des déchets d’activités de soins, s'inscrit dans la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins pour prévenir les évènements indésirables liés aux activités des établissements de santé, notamment la prévention des infections nosocomiales (DDASS, 2007). De par le monde, nombreuses sont les structures de soins où les déchets d’activités de soins ne sont pas correctement gérés. Identifier les causes de ce problème et offrir le soutien nécessaire à l’amélioration du système sont des actions importantes que les directeurs des services de soins de santé sont appelés à développer (Rushbrook et Zghondi, 2005). Selon l’OMS, en 2005, environ 10% des déchets produits par les formations sanitaires sont potentiellement dangereux et infectieux. En effet, les Accidents par les seringues mal éliminées sont responsables de 21 millions d’hépatite B dont 32% de nouveaux cas, 2 millions d’hépatite C avec 40% des nouveaux cas, et 260 000 cas de VIH/SIDA dont 5% des nouveaux cas (Sedrati et Sebti, 2017). De plus, 16 milliards d’injections sont effectuées dans le monde chaque année mais toutes les aiguilles usagées ne sont pas correctement éliminées et les déchets de soins de santé contenant des microorganismes dangereux sont susceptibles d’infecter les patients hospitalisés, les personnels de santé et le grand public (OMS, 2011). Pourtant, les déchets produits dans les établissements sanitaires doivent toujours suivre un itinéraire approprié et bien identifié, de leurs points de production à leur élimination finale (OMS, SCB & PNUE, 2005). Dans les pays en voie de développement, de mauvaises pratiques en matière de gestion des déchets sont courantes. (Simonsen, 1999 ; MS, 2006 ; Saizonou et al.,

INTRODUCTION

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 14

2014). En Afrique, la situation reste préoccupante. En effet, l’étude menée entre 1997 et 1999 par l’Institut Africain de Gestion Urbaine au niveau de quatre villes en Afrique de l’Ouest (Bamako, Ouagadougou, Cotonou, Dakar), a montré une gestion défectueuse des déchets biomédicaux (Ndiaye et al., 2003). Une étude faite au Bénin en 2005 a trouvé que dans la ville de Cotonou, l’ensemble des formations sanitaires produisait environ 23,365 kg de Déchets Biomédicaux Solides par semaine. Conformément à la législation et à la réglementation en vigueur au Bénin, les Déchets Biomédicaux doivent être gérés de manière à ne pas compromettre la santé des acteurs impliqués dans la gestion de ces déchets et à ne pas polluer l’environnement. Ce constat justifie notre centre d’intérêt sur le thème de la gestion des déchets biomédicaux solides. Les objectifs assignés à cette étude se présente comme suit :

Objectif général :

Contribuer à une meilleure gestion des déchets biomédicaux dans la zone sanitaire de Banikoara

Objectif spécifique

1. Evaluer les connaissances des acteurs de la santé sur la gestion des déchets biomédicaux

2. Mettre en place une politique de gestion des déchets biomédicaux

3. Réévaluer la mise en application de la nouvelle politique de gestion des déchets biomédicaux

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 15

1- SYNTHESE DE LITTERATURE

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 16

1.1. LES DECHETS BIOMEDICAUX

Selon la conception objective un déchet est un bien dont la gestion doit être contrôlée au profit de la protection de la santé publique et de l’environnement, indépendamment de la volonté de son détenteur et de la valeur économique du bien. Les déchets biomédicaux quant à eux sont selon l’OMS des déchets solides ou liquides générés par des activités de soins (médicaux) telles que les diagnostics, le suivi, le traitement, la prévention des maladies ou l’éradication de handicaps chez les humains ou les animaux, y compris la recherche liée, effectuée sous la supervision d’un professionnel médical ou d’un vétérinaire ou autres personnes habilitées par leurs qualifications professionnelles. Il existe deux types de déchets Biomédicaux à savoir les déchets solides et les déchets solides (OMS, 2011)

1.1.1. Déchets liquides

Ils sont constitués de résidus de sang, de produits chimiques liquides, de liquides médicaux tels que les liquides de lavage gastrique, de ponction pleurale et cardiaque ainsi que, les eaux de rinçage de films radiologiques, mais aussi les eaux usées ménagères en provenance des cuisines et celles des toilettes et de la buanderie.

1.1.2. Déchets solides

Ils peuvent être aussi réparties en deux catégories :

Déchets assimilables aux ordures ménagères produits par le personnel de santé ou par les accompagnants des malades (restes de repas, papiers et emballages non souillés.

Déchets d’activités de soins produits dans les services de soins. Ils sont constitués de :

Déchets anatomiques : les organes et tissus humains, les poches de sang, les placentas.

Déchets chimiques toxiques ou radioactifs : les déchets contaminés par des radionucléides.

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 17

Déchets pointus ou tranchants : tous les types d’aiguilles, de verres cassés, d’ampoules.

Déchets infectieux : les pansements et prélèvements, les seringues sans aiguilles.

Déchets pharmaceutiques : les produits pharmaceutiques périmés.

1.2. CLASSIFICATION DES DECHETS DE SOINS MEDICAUX SELON L’OMS ET LA CONVENTION DE BALE :

La convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et de leurs éliminations, est une convention mondiale touchant les problèmes et défit que posent les déchets dangereux. Les principaux objectifs de la convention de Bâle sont de réduire au minimum la production des déchets dangereux, sur le plan de la quantité autant que de la dangerosité, d'éliminer ces déchets aussi près que possible du lieu où ils sont produits et de limiter leurs mouvements (INTOSAI, 2004). Selon les directives techniques de la gestion écologique des déchets biomédicaux, données par les partis signataires de la Convention de Bâle (OMS, 2004), les déchets de soins médicaux sont classés comme suit (figure 1).

1.2.1. Les déchets de soins médicaux sans risque

Ils comprennent tous les déchets n’ayant pas été infectés comme les ordures de bureaux, les emballages et les restes alimentaires. Ils sont assimilés aux ordures ménagères (DAOM) ou municipales courantes et peuvent être traitées par les services municipaux de nettoyage. Ils représentent entre 75% et 90% de la quantité totale des déchets de soins médicaux produits par les institutions médicales.

1.2.2. Les déchets biomédicaux et de soins médicaux nécessitant une attention particulière

Ils comprennent : les déchets anatomiques humains ; les déchets tranchants et piquants ; les déchets pharmaceutiques.

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 18

1.2.3. Les déchets infectieux et hautement infectieux

Cette classe comprend tous les déchets biomédicaux et d’activités de soins connus ou cliniquement démontrés par un professionnel de la médecine humaine ou vétérinaire, comme ayant le potentiel de transmettre des agents infectieux aux hommes ou aux animaux.

1.2.4. Les autres déchets dangereux

Cette catégorie de déchets n’appartient pas exclusivement au domaine médical. Elle comprend les substances chimiques gazeuses, liquides et solides à haute teneur en métaux lourds comme les batteries, les conteneurs pressurisés, etc.

1.2.5. Les déchets de soins médicaux radioactifs

Ils comprennent les liquides, gaz et solides contaminés par des radionucléides dont les radiations ionisantes ont des effets génotoxiques.

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 19

Figure 1 : Classification des déchets de soin médicaux selon l’OMS (OMS, 2004)

1.3. LES DECHETS BIOMEDICAUX SOLIDES 1.3.1. Le traitement actuel des déchets solides hospitaliers

Le processus d’élimination des déchets solides hospitaliers suit des étapes qui méritent d’être explicite. La réduction des risques liés aux déchets est de la responsabilité de la direction de l’établissement ou l’hôpital. Pour cela, le directeur doit veiller à la mise en place d’un programme de gestion des déchets hospitaliers notamment en ce qui concerne : les modalités et les conditions de tri, de traitement, de manipulation, de stockage, de transport et de destruction des déchets hospitaliers. Pour assumer cette responsabilité, des mesures d’organisation doivent être prises en considération tout au long des cinq étapes : le tri et le conditionnement, la collecte, le stockage, le transport, le traitement et l’élimination (incinération).

1.3.1.1. Le tri

Opération visant à séparer des catégories de matériaux (verre, papier, carton, plastiques, etc.) voire des sous-catégories (verre blanc, flacon PVC), les unes des autres. On distingue le tri réalisé en amont par l'usager (tri à la source ou non-mélange) ou par les employés de collecte, du tri effectué en centre de tri (extraction). L'ensemble de ces opérations permettant de rendre les déchets d’emballage ménagers collectés conformes aux PTM (Prescriptions Techniques Minimales). Le tri est une opération qui s'effectue au niveau du site de la production et à travers laquelle chaque catégorie de déchets est mise dans un sac ou conteneur qui lui convient et orientée vers une filière précise. Une grande vigilance doit caractériser les modalités de tri des déchets afin que les déchets à risque ne se mélangent avec les déchets assimilables aux ordures ménagères. Le tri permet de protéger et d’améliorer la sécurité du personnel, de diminuer les

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 20

risques d’infections nosocomiales et de contrôler l’incidence économique de l’élimination des déchets en réduisant la proportion des déchets à risque à traiter.

1.3.1.2. Le conditionnement

Le conditionnement est destiné à contenir les déchets de soins. Il constitue une barrière physique contre les micro-organismes pathogènes qu’ils contiennent. Le conditionnement recommandé pour les différentes catégories de déchets est comme suit :

 Déchets d’activités de soins non dangereux, analogues aux ordures ménagères, à collecter dans des sacs ou collecteurs étanches de couleur noire.

 Déchets piquants ou coupants, qui seront dans tous les cas considérés comme infectieux, à collecter, dès leur production, dans des collecteurs rigides et étanches de couleur rouge ou jaune. Cette rigidité permet d'éviter tout risque de perforation du collecteur qui exposerait les manipulateurs à des blessures susceptibles de s'infecter. Ces collecteurs doivent être d’un volume adapté au rythme de production.

 Les déchets infectieux non piquants ni coupants doivent être collectés dans des sacs étanches de couleur rouge ou jaune. Cette étanchéité permet d'éviter le risque de fuite de liquides infectieux, car ce genre de déchets se présente aussi sous une forme pâteuse ou semi-liquide, tels que sang ou selles des malades. Les sacs des déchets infectieux doivent être en plastique et doivent être obligatoirement traités.

 Les déchets anatomiques constitués par les organes et parties du corps, etc. doivent être désinfectés et bien emballés et puis remis aux services compétents (Bureaux Municipaux d’Hygiène) pour enfouissement. Les placentas doivent être conditionnés dans des sacs en plastique rouges ou jaunes (de préférence deux sacs en plastique) et mise dans un congélateur réservé à cet effet, en attente de la collecte par des services compétents pour leur enfouissement ou pour traitement par incinération. Pour les établissements qui

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 21

ne sont pas équipés de congélateur, il est recommandé que la collecte des placentas se fasse dans les 24 heures ou de les enfouir dans une fosse au niveau de l’établissement de santé s’il y a du terrain disponible.

 Les produits chimiques ou pharmaceutiques doivent être collectés dans des collecteurs étanches de couleur marron.

 Les autres déchets spéciaux (ex. : Métaux lourds), s'ils existent, doivent être collecté séparément mais ne justifient pas de collecteurs spéciaux, car ils sont produits en faible quantité et ont une nature très diverse qui ne permet pas de les mélanger entre eux. Il est recommandé que les sacs et conteneurs des déchets de soins portent des symboles internationaux de risque. Comme par exemple le symbole de risque biologique pour les déchets infectieux et biologiques ou le symbole de risque des radiations ionisantes pour les déchets radioactifs.

1.3.1.3. Le stockage

1.3.1.3.1. Le stockage intermédiaire

Chaque unité de soins doit disposer d’un local de stockage intermédiaire respectant les caractéristiques suivantes :

 Emplacement loin des malades et proches de la porte du service ;

 Eclairage et aération assurée ;

 Paroi facilement lavable ;

 Existence de points d’eau pour lavage et désinfection ;

 Inaccessible aux chats, insectes et rongeurs ;

 Accessible que pour le personnel autorisé ;

Le transport il a pour objectif d’assurer de façon sécuritaire la collecte et l’acheminement des déchets « à risque » au lieu de stockage central en tenant compte des caractéristiques des déchets à transporter. Comme outils on y

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 22

retrouve : Chariots, équipement de protection personnelle (gants, tabliers, masques).

1.3.1.3.2. Le stockage central

Il a pour objectif de permettre le stockage sécuritaire des déchets en attendant l’élimination finale. C’est un lieu de stockage provisoire des déchets à l’intérieur de l’établissement de soins. Il doit disposer de deux locaux distincts : l’un pour les déchets ménagers (sacs noirs) et l’autre pour les déchets de soins à risque (sacs rouges ou jaune).

1.3.1.4. Le traitement 1.3.1.4.1. Prétraitement

 L’encapsulation :

Procédé qui peut être envisagé pour les piquants et les tranchants, il consiste à neutraliser les déchets piquants ou coupants ainsi que les flacons contenant des résidus de produits chimiques et pharmaceutiques. Les déchets sont placés dans des ruts métalliques étanches, résistants au poinçonnage, contenant un désinfectant. Une fois remplis au 3/4, on y coule un liant constitué de plâtre ou de ciment, puis on les stocke dans les décharges en attendant leur incinération. Ce procédé est peu coûteux et permet d'éviter les blessures et les coupures (Girout, 1996 ; Daoudi, 2008).

 Le broyage /désinfection : (Désinfection thermique et humide)

C’est un procédé de prétraitement qui vise à modifier l’apparence des déchets, et à réduire la contamination microbiologique. Les déchets broyés et banalisés ne seront pas différenciés (absence de pollution visuelle) et peuvent par la suite être mis en décharge avec les ordures ménagères. Le procédé de désinfection des déchets par voie thermique et humide, fonctionne selon un principe analogue à celui de l'autoclave : c'est-à-dire par exposition de ces

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 23

déchets à la vapeur d'eau, à une pression de 1 bar (100 kPa) et une température minimum de 120° C pendant une heure (Durant, 1996 ; Daoudi, 2008).

1.3.1.4.2. Traitement final :

 L’incinération

C’est un procédé de combustion à haute température (+800°C) des DSMP, qui sont transformés en gaz et en résidu non combustible. Les gaz de combustion sont déversés dans l’atmosphère après traitement. L'incinération reste encore dans l'inconscient la solution la plus radicale et la plus rassurante, donc la plus recommandée pour éliminer les déchets médicaux (Jung, 1999 ; Daoudi, 2008). Actuellement, la méthode la plus utilisée est la pyrolyse. Cette incinération peut être "in situ" ou "centralisée" (Hervier, 1999 ; Daoudi, 2008) :

 L'incinération "in situ" : il s'agit d'une installation d'incinération réservée à l'usage d'un établissement de santé et implantée dans son enceinte.

L'incinération "centralisée" (régionale) : Il s'agit d'une unité extérieure et indépendante des établissements de soins. Cette unité est installée, gérée et exploitée par un organisme indépendant (société privée...) (Berrahal, 2001 ; Daoudi, 2008).

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 24

2-CADRE, MATERIEL ET METHODES

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 25

2.1. Cadre d’étude

2.1.1. Cadre institutionnel

Notre formation a eu lieu au Centre Autonome de Perfectionnement (CAP) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC). Cette institution

comprend plusieurs filières parmi lesquelles la filière Analyses Biomédicales qui nous a servi de cadre institutionnel de formation.

2.1.2. Cadre technique

La zone sanitaire

Le système de santé au Benin est organisé sous une forme pyramidale calquée sur le découpage territorial. Il est composé de trois différents niveaux :

 Le niveau central ou national (ministère)

 Le niveau intermédiaire ou départemental

 Le niveau périphérique qui regroupe les zones sanitaires

Au Bénin il existe trente-quatre (34) zones sanitaires sur tout le territoire national.

Zone sanitaire de Banikoara

La zone sanitaire de Banikoara est inaugurée le 24 novembre 2000 par le ministre de la santé Madame Marina D’Almeda Massougbogdi par décret du conseil des ministres du 14 décembre 1998. Elle couvre la seule commune de Banikoara. La commune de Banikoara se trouve au Nord de la république du Bénin. Elle appartient au département de l’ALBORI. Elle est limitée au nord par la commune de Karimama, au Sud par les communes de Kérou (département de l’ATACORA) et de Gogounou, à l’est par la commune de Kandi et à l’ouest par le Burkina Faso. La commune couvre une superficie de 4383km2 dont les 50%

sont occupée par le parc W et compte 246575 habitants répartis dans les dix arrondissements. Dans le domaine sanitaire, la zone est composée d’un hôpital et 22 centres de santé (16 publiques et 06 privés) et est dirigé par Monsieur

(27)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 26

ODJOU Vidékon. Au niveau du personnel on dénombre 08 médecins, 12 sages- femmes 45 infirmiers et 10 biologistes qui se battent jours et nuits pour satisfaire la population de Banikoara.

2.2. Matériel

Le matériel était constitué de fiche pour l’évaluation de la gestion des déchets biomédicaux.

2.3. Méthode 2.3.1. Type d’étude

Il s’est agi d’une étude transversale, prospective.

2.3.2. Méthodologie

La méthodologie a consisté à évaluer les conditions de gestions des déchets biomédicaux solides. Ainsi une fiche d’enquête a été utilisée pour recueillir les informations sur comment sont gérés les déchets biomédicaux dans tous les centres de santé de la zone sanitaire Banikoara (Voir Annexe).

2.4. Analyse statistique

Les données recueillies ont été saisies et traitées avec le logiciel Excel 2016. Les tableaux et figures ont été réalisés avec le même logiciel.

(28)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 27

3- RESULTATS ET COMMENTAIRE

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Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 28

3.1. Résultats 3.1.1. Pré-collecte

La figure 2, nous présente la répartition des formations sanitaires en fonction du tri des déchets

Figure 2 : Répartition des formations sanitaires en fonction du tri des déchets On remarque de la figure 2 que à part pour le Centre de santé de Gounori et l’Hôpital de Banikoara, sont les seul Centre qui ne séparent pas les déchets biomédicaux des déchets assimilables aux déchets ménagers.

Maternité founougo

CS Sompéréko

u

Gomparou

Imagerie Médical /Banikoara

Sunon

Gaya St Michel CS Founougo

CSC

Banikoara CS Gounori HZ Banikoara

Oui 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 90% 95,74%

Non 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 10% 4,26%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

(30)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 29

La figure 3, nous présente la répartition des formations sanitaires en fonction séparation des déchets biomédicaux typologie à partir de la source

Figure 3 : Répartition des formations sanitaires en fonction de la séparation des déchets par typologie depuis la source

De la figure 3, on remarque que les centre de santé de Sompérékou, le Centre de santé de Gounori et l’Hôpital de Banikoara, ne séparaient pas par typologie depuis la source les déchets biomédicaux.

Maternité founougo

CS Sompéréko

u

Gomparou

Imagerie Médical /Banikoara

Sunon

Gaya St Michel CS Founougo

CSC

Banikoara CS Gounori HZ Banikoara

OUI 100% 85,71% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 80% 89,36%

NON 0% 14,29% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 20% 10,64%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

(31)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 30

Le tableau I, nous présente la répartition des formations sanitaires en fonction de la disponibilité des matériaux de conditionnement des déchets biomédicaux

Tableau I : Répartition des formations sanitaires en fonction de la disponibilité des matériaux de conditionnement des déchets biomédicaux

Matériaux de Conditionnement Sac

Plastiques (%)

Poubelles simples avec

couvercle (%)

Poubelles à Pédale

(%)

Poubelles sans couvercles

(%)

Autres (%) Maternité

founougo 100 100 0 0 0

CS

Sompérékou 14,28 100 28,57 42,85 0

Gomparou 14,28 100 0 0 0

Imagerie Médical /Banikoara

60 100 80 40 20

Sunon Gaya 100 100 100 100 0

St Michel 100 0 0 100 100

CS Founougo 87 53 7 53 47

CSC

Banikoara 22 88 0 11 0

CS Gounori 20 100 20 10 0

HZ Banikoara 76,59 97,87 10,63 74,46 4,25

D’après le tableau I, on remarque que tous les centres disposaient d’un minimum de matériel pour le bon conditionnement des déchets biomédicaux à savoir les sacs plastiques et les poubelles simples avec couvercle

(32)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 31

Le tableau II, nous présente la répartition des formations sanitaires en fonction de la disponibilité des matériaux de protection des agents

Tableau II : Répartition des formations sanitaires en fonction de la disponibilité des matériaux de protection des agents

Matériel de protection des agents Gant

(%)

Blouse (%)

Bavette (%)

Tablier (%)

Botte (%)

Chapeau (%)

Autre (%) Maternité

Founougo 100 100 100 100% 100% 100% 0%

CS

Sompérékou 100 85,71 85,71 100% 85,71% 100% 0%

Gomparou 100 57,14 71,42 57,14% 57,14% 0% 0%

Imagerie Médical /Banikoara

100 100 80 60% 60% 40% 40%

Sunon Gaya 100 100 100 80 60% 100% 100%

St Michel 100 100 0 100 100% 100% 100%

CS

Founougo 100 100 60 100 60% 73,33% 6,66%

CSC

Banikoara 100 100 78 56 78% 100% 22%

CS Gounori 100 60 90 70 50% 20% 0%

HZ

Banikoara 89,36 89,36 89,36 57,44 38,29% 80,85% 6,38%

D’après le tableau II, on remarque que les agents des formations sanitaires disposaient d’un minimum de matériel pour leurs protection (Gant, blouse, bavette, botte) ; mais en ce qui concerne les agents de l’hôpital de zone de Banikoara parfois il n’utilise même pas de gants.

(33)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 32

3.1.2. Collecte, stockage et transport des déchets biomédicaux

La figure 4, nous présente la répartition des formations sanitaires en fonction de la disponibilité de porte-poubelles adéquats pour la collecte et le transport interne des déchets biomédicaux

Figure 4 : Répartition des formations sanitaires en fonction de la disponibilité de porte-poubelles adéquats pour la collecte et le transport interne des déchets

biomédicaux

De la figure 4, on remarque que plusieurs des centres ne disposaient pas de porte-poubelles adéquats pour la collecte et le transport interne des déchets biomédicaux.

Maternité founougo

CS Sompéréko

u

Gomparou

Imagerie Médical /Banikoara

Sunon

Gaya St Michel CS Founougo

CSC

Banikoara CS Gounori HZ Banikoara

OUI 100% 14,28% 0% 20% 0% 92,30% 73,33% 22,22% 20% 23,40%

NON 0% 85,72% 100% 80% 100% 7,70% 26,67% 77,78% 80% 76,59%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

(34)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 33

La figure 5, nous présente la répartition des formations sanitaires en fonction de l’existence d’un lieu de stockage

Figure 5 : Répartition des formations sanitaires en fonction de l’existence d’un lieu de stockage

On remarque de la figure 5, que la plupart des centres disposaient d’un lieu de stockage des déchets biomédicaux au sein de l’hôpital mais pas tous.

La figure 6, présente la répartition des formations sanitaires en fonction de l’accessibilité de la zone de stockage des déchets biomédicaux

Figure 6 : Répartition des formations sanitaires en fonction de l’Accessibilité de la zone de stockage des déchets biomédicaux

On remarque de la figure 6 que la zone de stockage des déchets biomédicaux n’était pas seulement accessible aux personnes autorisées.

Maternité founougo

CS Sompéréko

u

Gomparou

Imagerie Médical /Banikoara

Sunon

Gaya St Michel CS Founougo

CSC

Banikoara CS Gounori HZ Banikoara

OUI 100% 100% 85,71% 100% 100% 0% 33,33% 44,44% 100% 48,93%

NON 0% 0% 14,28% 0% 0% 100% 66,67% 55,56% 0% 51,07%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

Maternité founougo

CS Sompéréko

u

Gomparou

Imagerie Médical /Banikoara

Sunon

Gaya St Michel CS Founougo

CSC

Banikoara CS Gounori HZ Banikoara

OUI 100% 85,71% 71,42% 100% 100% 0% 26,67% 55,56% 100% 38,29%

NON 0% 14,28% 28,57% 0% 0% 100% 73,33% 44,44% 0% 61,71%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

(35)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 34

La figure 7, présente la durée de stockage des déchets biomédicaux sur les lieux de stockage

Figure 7 :Répartition des formations sanitaires en fonction de la durée de stockage des déchets biomédicaux sur les lieux de stockage

On remarque de la figure 7 que parfois les déchets biomédicaux étaient stockés sur les lieux de stockage pendant plus de 72 heures dans les centres de santé de Sompérékou, Gomparou, Sunon-Gaya, Funougo et St Michel.

Maternité founougo

CS Sompérék

ou

Gomparou

Imagerie Médical /Banikoara

Sunon

Gaya St Michel CS Founougo

CSC Banikoara

CS Gounori

HZ Banikoara

24heures 100% 42,85% 85,71% 100% 20% 0% 0% 100% 90% 97,87%

48 heures 0% 85,71% 14,28% 40% 60% 0% 0% 22,22% 20% 17,02%

+ 72 heures 0% 28,57% 57,14% 0% 100% 100% 100% 0% 0% 4,25%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

(36)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 35

La figure 8, présente si le personnel chargé du transport dispose d’un matériel de protection

Figure 8 : Disponibilité de matériel de protection

On remarque de la figure 8 que le personnel chargé du transport dispose pour la plupart du temps du matériel de protection nécessaire.

Maternité founougo

CS Sompéréko

u

Gomparou

Imagerie Médical /Banikoara

Sunon

Gaya St Michel CS Founougo

CSC

Banikoara CS Gounori HZ Banikoara

OUI 100% 57,14% 100% 100% 100% 100% 93,33% 77,78% 90% 89,36%

NON 0% 42,86% 0% 0% 0% 0% 6,67% 22,22% 10% 10,64%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

(37)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 36

Le tableau III nous présente le matériel de protection dont dispose le personnel chargé du transport

Tableau III : Matériel de protection du personnel chargé du transport Matériel de protection du personnel chargé du

transport Blouse

(%)

Gant (%)

Bavette (%)

Botte (%)

Tablier (%)

Autres (%) Maternité

founougo 100 100 100 100 0 0

CS Sompérékou 100 100 100 100 71,42 14,28

Gomparou 14,28 100 100 0 0 0

Imagerie Médical

/Banikoara 100 100 60 60 40 20

Sunon Gaya 80 100 80 100 20 0

St Michel 100 100 100 100 0 100

CS Founougo 86,67 100 86,67 33,33 26,67 0 CSC Banikoara 55,56 88,89 55,56 11,11 11,11 11,11

CS Gounori 80 100 70 30 10 0

HZ Banikoara 89,36 95,74 89,36 78,72 0 0 Du tableau III, on remarque que le personnel chargé du transport disposait d’un minimum de matériel pour leurs protections (Blouse, gant)

(38)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 37

3.1.3. Traitement des déchets

La figure 9, présente le lieu de traitement des déchets biomédicaux

Figure 9 : Lieu de traitement des déchets biomédicaux

On remarque de la figure 9 que les déchets sont traités in situ comme hors site mais plus in situ que hors site

Maternité founougo

CS Sompérék

ou

Gomparou

Imagerie Médical /Banikoar

a

Sunon

Gaya St Michel CS Founougo

CSC Banikoara

CS Gounori

HZ Banikoara

In situ 0% 85,71% 42,86% 100% 100% 0% 93,33% 100% 90% 93,61%

Hors site 100% 14,28% 57,14% 0% 0% 100% 80% 0% 10% 6,39%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

(39)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 38

Le tableau IV, nous présente les différentes techniques utilisées pour le traitement des déchets

Tableau IV : Techniques utilisées pour le traitement des déchets Enfouissement

(%)

Incinération (%)

Brulage (%)

Décharge (%)

Autres (%) Maternité

founougo 0 100 100 0 0

CS Sompérékou 0 100 100 0 0

Gomparou 14,28 100 14,28 0 0

Imagerie Médical

/Banikoara 100 100 40 0 0

Sunon Gaya 20 100 100 0 0

St Michel 0 100 100 0 0

CS Founougo 13,33 86,67 46,67 13,33 0

CSC Banikoara 0 100 55,56 0 0

CS Gounori 0 100 50 0 0

HZ Banikoara 76,59 89,36 85 0 0

Du tableau IV, on remarque que les techniques les plus utilisées pour le traitement des déchets sont l’incinération et le brulage.

(40)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 39

La figure 10, nous présente si les techniques de traitements utilisées sont adaptées aux types de déchets

Figure 10 : Spécificité des techniques de traitement des déchets

On remarque de la figure 10, que pour la plupart les techniques de traitement des déchets étaient adaptées aux types de déchets mais parfois elles ne le sont pas.

La figure 11, nous présente les résultats du traitement des déchets sur le lieu de traitement

Figure 11 : Résultats du traitement des déchets

On remarque de la figure 11, l’existence de traces de déchets partiellement traités sur le lieu de traitement.

Maternité founougo

CS Sompérék

ou

Gomparou

Imagerie Médical /Banikoara

Sunon

Gaya St Michel CS Founougo

CSC

Banikoara CS Gounori HZ Banikoara

OUI 100% 100% 100% 60% 100% 100% 93,33% 66,67% 100% 89,36%

NON 0% 0% 0% 40% 0% 0% 6,67% 33,33% 0% 10,64%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

Maternité founougo

CS Sompérék

ou

Gomparou

Imagerie Médical /Banikoara

Sunon

Gaya St Michel CS Founougo

CSC

Banikoara CS Gounori HZ Banikoara

OUI 100% 14,28% 42,85% 80% 100% 0% 80% 0% 0% 93,61%

NON 0% 85,72% 57,15% 20% 0% 100% 20% 100% 100% 6,39%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

(41)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 40

3.2. Commentaire

En ce qui concerne la pré-collecte des déchets, seul le centre de santé de Gounori et l’Hôpital de Zone de Banikoara, n’effectue pas toujours un tri de leurs déchets et de plus comme le centre de santé de Sompérékou, ils ne font pas la séparation des déchets par typologie. Par ailleurs, tous les centres de la zone sanitaire de Banikoara disposent d’un minimum de matériel pour le bon conditionnement des déchets biomédicaux à savoir les sacs plastiques et les poubelles simples avec couvercle. Les agents de ses centres disposent d’un minimum de matériel pour leur protection (Gant, blouse, bavette, botte) mais en ce qui concerne les agents de l’hôpital de zone de Banikoara parfois il n’utilise même pas de gants. Ce qui est très déplorable car augmente chez ses agents le risque de contamination.

En ce qui concerne la collecte, le stockage et le transport des déchets biomédicaux, les centres de la zone sanitaire de Banikoara ne disposent pas de porte-poubelles adéquats pour la collecte et le transport interne des déchets biomédicaux. On remarque aussi généralement que les lieux de stockage des déchets sont situés dans l’enceinte des centres et non seulement la zone de stockage est accessible à des personnes non autorisées. Parfois arrive-t-il même que les déchets passent plus de 72heures sur le lieu de stockage. Ce qui constitue un très grave problème de santé publique car non seulement l’établissement constitue un centre de soins mais aussi les déchets sont stockés et n’importe qui a accès à ce lieu de stockage ce qui expose les personnes venues se soigner à un risque. Le personnel chargé du transport dispose d’un minimum de matériel pour leur protection (Blouse, gant).

Le traitement des déchets s’effectue dans les centres soit hors des entres mais pour la plupart il se fait dans le centre. L’incinération et le brulage sont les techniques les plus utilisées pour le traitement des déchets mais on remarque néanmoins la non destruction quasi total des déchets traités. Tant de problèmes qui se révèlent car les techniques de traitement étant rudimentaire, ils n’arrivent

(42)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 41

pas à assurer une destruction convenable des déchets ce qui constitue un risque mais aussi le fait que ce traitement soit fait dans les centres suscite des risques.

Le fait d’utiliser l’incinération ou le brulage comme méthode de traitement n’est pas sans conséquence car ce sont des méthodes qui conduisent à la production de gaz

(43)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 42

Les centres de la zone sanitaire un temps soit peu essaient de traiter les déchets avec les moyens qu’ils ont mais ces moyens n’arrivent pas à réduire le risque de contamination par les populations. La gestion des déchets biomédicaux est un problème que beaucoup de zones sanitaires rencontrent car estiment que les moyens mis à leur disposition sont insuffisantes. Des mesures doivent donc être prises par les centres et les autorités pour qu’une gestion une gestion convenable des déchets soit effectuées à tous les niveaux.

CONCLUSION

(44)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 43

Aux autorités du Ministère de la Santé,

 D’établir des projets de gestion des déchets et de former le personnel de santé sur la gestion des déchets.

 De sensibiliser les usagers des hôpitaux sur le risque lié à la mauvaise gestion des déchets biomédicaux

 Vulgariser les techniques de gestion des déchets Aux prestataires de soins

 D’assainir leur cadre de travail par la gestion des déchets (Tri, entreposage et destruction)

SUGGESTIONS

(45)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 44

Berrahal M. 2001 "Gestion des déchets solides hospitaliers au niveau de la région de Chaouia - Ouardigha", mémoire INAS, juillet

Daoudi MA, 2008. Evaluation de la gestion des déchets solides médicaux et pharmaceutiques à l’hôpital Hassan II d’Agadir. Diplôme de maîtrise en Administration Sanitaire et Santé Publique. Institut national d’administration sanitaire. Royaume du Maroc. 84p.

DDASS., 2007. Les déchets d’activités de soins à risques, des professionnels libéraux de santé. DRASS de Lorraine. France.p14

Durand B. 1996. "Enjeux et opportunités d'une modalité de pré traitement peu connue : la densification des déchets", Techniques hospitalières, Septembre, n°606, pp 17-20.

Girout E. 1996. "Règles de gestion des déchets hospitaliers pour les pays en développement" OMS - GENEVE, 16p.

Hervier M. 1999. "Eléments de comparaison entre désinfection et incinération", Techniques hospitalières, Janvier - Février, n°633, pp 40- 43.

International Organization Of Supreme Audit Institutions (INTOSAI). 2004. Pour une vérification de la gestion des déchets.

Jung M. 1999. "Etat descriptif des différents procédés de désinfection", Techniques hospitalières, Janvier – Février, n° 633, pp 34-39.

Ministère de la Sante du Benin. 2006. Politique Nationale d’Hygiène Hospitalière. Cotonou: Ed. DPP; 27 p.

Ndiaye P., Fall C., Diedhiou A., Tal-DiaA., Diedhiou O. 2003. Gestion des déchets biomédicaux au centre hospitalier régional de Ziguinchor.

Cahiers d’études et recherches francophones; 13 (3):171-6.

REFERENCES

(46)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 45

OMS. 2011. Gestion des déchets d’activité de soins, Aide-mémoire N°281.Genève Octobre,2p.

OMS/Gestion des déchets solides d’activités de soins dans les centres de santé primaires, Guide d’aide à la décision Vaccination, Vaccins et Produits Biologiques (IVB), Protection de l’Environnement Humain (PHE), Eau Assainissement et Santé (WSH) Organisation mondiale de la Santé Genève, 2005

OMS-SCB & PNUE. 2005. Préparation des plans nationaux de gestion des déchets de soins médicaux en Afrique subsaharienne : manuel d'aide à la décision. Secrétariat de la Convention de Bâle et OMS.

Rushbrook P., Zghondi R. 2005. Une meilleure gestion des déchets d’activités de soins : Une composante intégrale de l’investissement dans la santé. Organisation mondiale de la Santé. Amman.

Saizonou, J., Ouendo EM., Agueh V., Tokplonou E., Makoutodé M.

2014. Évaluation de la qualité de la gestion des déchets biomédicaux solides dans la zone sanitaire Klouekanme-Toviklin-Lalo au Bénin.

Journal International de Santé au Travail ; 1 :1-11.

https://scholar.google.com.

Sedrati N. et Sebti I. 2017. Etat des lieux de la gestion des déchets hospitaliers au niveau de l’hôpital d'EL KHROUB de la wilaya de Constantine. Diplôme de Master Professionnel. Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie Département : Biologie Appliqué. Université des Frères Mentouri Constantine 1. République Algérienne Démocratique et Populaire. 103p

Simonsen L., Kane A., Lloyd J., Zaffran M., and Kane M. 1999.

Unsafe injections inthe developing world and transmission of bloodborne pathogens: a review. Bulletin of the World Health Organization, 77, 789–

800

(47)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 46

Date :

Formation sanitaire :

1. Corps :………...

2. Unité de soins occupée

………..

3. Avez-vous entendu parler de la gestion des déchets biomédicaux ? Oui Non

4. Si oui, à quelle occasion ?

………

……….

5. Avez-vous reçu une formation sur la gestion des déchets biomédicaux ?

Oui Non

6. Depuis combien de temps avez-vous reçu cette formation ?

………

7. Mettez-vous en pratique la théorie reçue au cours de ladite formation ? Si non pourquoi ?

………

………

8. Faites vous toujours le tri des DBS à la source ? Oui Non

9. Faites-vous l’entreposage des DBS dans votre formation sanitaire ? Oui Non

Si oui, comment faites-vous le transport des DBS des lieux de production au lieu d’entreposage ?

Chariot Brouette Main

ANNEXE : FICHE D’ENQUETE

(48)

Réalisé par BIO YERIMA Kora p. 47

10. Comment éliminez-vous les déchets biomédicaux ? Brûlage + enfouissement :

Incinération +enfouissement : Enfouissement :

Evacuation :

11. Où se fait le traitement /élimination finale des déchets ? - Dans le centre de santé

- Hors du centre de santé 12. Que décontaminez-vous ?

Matériel Déchets anatomiques Autres DBM 13. Avec quoi vous faites la décontamination ?

Avec l’eau de javel A L’autoclave Autres méthodes

14. Quels sont les risques liés à la mauvaise gestion des déchets biomédicaux ?

Piqures des aiguilles Contamination Pollution Intoxication

Maladies professionnelles

15. Les agents manipulant les déchets utilisent-ils ?

Les gants Les bavettes Les bottes

16. Faites des prépositions pour améliorer l’actuel système de gestion des déchets biomédicaux.

Merci de votre contribution !

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