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Réalisation des travaux de l’Adduction d’Eau Villageoise de Lougba dans la commune de Bantè

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

***********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

***********

DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

***********

OPTION SCIENCES ET TECHNIQUES DE L’EAU

***********

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

Présenté par Béchir T. FASSINOU Soutenu le 06 Novembre 2O14

Sous l’encadrement de : et Sous la supervision du : Ing. Boris SAGBO Dr. Peace HOUNKPE WENDEOU Directeur Technique Enseignant à l’EPAC à ICEBERG-BTP

Membre du jury

Président : Pr CODO François de Paule ; Ingénieur. Master of Sc., PhD ; Maître de Conférences des Universités CAMES

Rapporteur : Mr AZA GNANDJI Ruben; Ingénieur en Génie Civil Membre : Mr LAADE Cyprien; Ingénieur en Génie Civil

Réalisation Des travaux de L’ADDUCTION D’EAU VILLAGEOISE DE Lougba DANS LA COMMUNE DE bantè

3ème promotion

(2)

Dédicace

Nous dédions de tout notre cœur ce travail :

A Dieu le Père Tout-Puissant qui a veillé sur nous jusqu’à ce jour;

qu’il reçoive cela comme une action de grâce.

(3)

REMERCIEMENTS

Ce travail est le fruit d’un long processus jonché d’efforts et de sacrifices consentis ainsi que de difficultés. Nous ne serions certainement pas parvenus à sa réalisation sans l’aide morale, intellectuelle et financière des parents, amis et enseignants qui tout au long de notre formation nous ont témoigné leur soutien indéfectible. Nous voudrions leur témoigner ici toute notre gratitude. C’est pourquoi nous éprouvons le plaisir d’adresser nos sincères remerciements :

A Madame Peace HOUNKPE WENDEOU, Docteur et Enseignant à l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC). Vous avez accepté de tout cœur superviser ce travail malgré vos importantes occupations.

A Monsieur Jean-Claude M. GBODOGBE Directeur Départementale de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables Atlantique-Littoral, Dr Ing. en géophysique, Enseignant à l’EPAC pour avoir activement participé à la bonne marche de notre stage en nous acceptant dans sa structure et en mettant à notre disposition tout le nécessaire.

A Madame AYEKOUNI HOUNGBEDJI Benedicta Chef Service Eau à la DDERPMEDER Atlantique-Littoral, merci pour votre implication et votre encadrement durant notre passage dans votre service.

A tout le personnel de la DDERPMEDER Atlantique-Littoral pour leur écoute et leur disponibilité à répondre à nos préoccupations.

A Monsieur Félicien AVLESSI, Professeur titulaire, Directeur de l’EPAC;

vous avez mis à notre disposition les moyens nécessaires pour nous permettre de travailler correctement et de donner le meilleur de nous- mêmes. Soyez-en remercié.

A Monsieur François de Paule CODO, Ingénieur. Master of Sc., PhD ;

(4)

Maître de Conférences des Universités CAMES, Chef option Sciences et Techniques de l’Eau ; vous avez mis à notre disposition des outils qui ont été pour nous d’une grande utilité ainsi que votre savoir et votre expérience ; infiniment merci.

A Monsieur Martin AÏNA, Enseignant, chercheur à l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC), Maître de Conférences des Universités CAMES, Chef du Département Génie Civil de l’EPAC et responsable du Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Eau (LSTE), vous nous avez donné les connaissances nécessaires pour notre formation ; soyez-en remercier.

A tout le corps professoral et à tout le personnel de l’EPAC merci pour la bonne ambiance qui a régné tout au long de notre cursus.

A Monsieur Christian DANGNIGBE, Directeur de l’entreprise ICEBERG -BTP ; vous avez bien voulu nous accueillir dans votre structure pour notre stage de fin de formation. Merci pour tout ce que vous nous avez permis d’apprendre.

A Monsieur Boris SAGBO, Directeur Technique à ICEBERG-BTP ; merci pour votre contribution et vos conseils.

A Monsieur Alphonse AFFO, Ingénieur et consultant indépendant à ICEBERG-BTP ; merci pour votre contribution et vos conseils.

A tout le personnel de l’entreprise ICEBERG-BTP ; merci pour votre franche collaboration.

A tout le personnel présent sur le chantier à Lougba ; merci pour votre apport à la rédaction de ce rapport.

A son Excellence Monsieur le Président du jury merci pour avoir accepté de présider ce jury.

(5)

Aux honorables membres du jury, merci pour avoir accepté d’apprécier ce travail.

A Nos parents merci pour vos conseils, vos soutiens moraux et financiers.

Trouvez à travers ceci toutes nos sincères gratitudes.

A tous les collègues de la troisième promotion de Licence Professionnelle de l’EPAC pour les moments d’intense partage de peines et d’espoir, qui ont régné tout au long de notre formation.

A tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à l’élaboration de ce rapport. Merci pour tout.

(6)

Table des matières

Dédicace ... i

Remerciements ... ii

Liste des tableaux ... viii

Liste des figures... viii

Liste des photos ... viii

Liste des abréviations et sigles ... ix

Résume ... x

Abstract ... xi

Introduction ... 1

1 Présentation des structures d’accueil ... 3

1.1 Direction Départementale de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables Atlantique-Littoral (DDERPMEDER Atl/Lit) ... 3

1.1.1 Mission de la DDERPMEDER ... 3

1.1.2 Structure interne de la DDERPMEDER ... 3

1.1.3 Organigramme structurel de la DDERPMEDER ... 5

1.2 ICEBERG -BTP ... 6

1.2.1 Références administratives ... 6

1.2.2 Plan de situation du siège ... 7

1.2.3 Domaine d’intervention ... 8

1.2.4 Organigramme de ICEBERG-BTP ... 8

2 Présentation de la zone du projet ... 9

2.1 Situation géographique ... 9

2.2 Climat ... 10

2.3 Relief ... 10

2.4 Sol ... 11

2.5 Réseau hydrographique ... 11

2.6 Végétation ... 12

3 Généralité sur les AEV ... 14

3.1 Définition d’une AEV ... 14

3.2 But et objectif d’une AEV ... 14

3.3 Composantes d’une AEV ... 15

3.3.1 Ouvrage de captage ... 15

3.3.2 Pompe électrique ... 15

3.3.3 Tête de forage ... 16

(7)

3.3.5 Station de traitement ... 17

3.3.6 Château d’eau ... 17

3.3.7 Réseau de distribution ... 18

3.3.8 Bornes fontaines ... 18

3.3.9 Branchements privés ... 18

3.3.10 Branchements particuliers ... 18

3.4 Typologie des réseaux d’adduction d’eau ... 18

3.5 Modes de fonctionnement d’une AEV (Type de refoulement) ... 19

4 Présentation du projet ... 21

4.1 Cadre du projet ... 21

4.2 Différentes phases du projet ... 21

4.3 Bénéficiaires et parties prenantes ... 21

5 Note de calcul pour l’élaboration du dossier d’exécution ... 24

5.1 Hypothèse de base ... 24

5.2 Besoins actuels et futurs en eau exprimés par la population ... 25

5.2.1 Population actuelle et future à desservir ... 25

5.2.2 Ressource à exploiter ... 25

5.2.3 Besoin actuel et futur en eau ... 26

5.3 Débit et durée journalière de pompage ... 26

5.4 Caractéristiques des ouvrages et choix des équipements ... 27

5.4.1 Château d’eau ... 27

5.4.1.1 Capacité de la cuve ... 27

5.4.1.2 Hauteur sous cuve ... 28

5.4.2 Détermination de la conduite de refoulement ... 28

5.4.3 Pompe immergée et groupe électrogène ... 29

5.4.3.1 Pompe immergée ... 29

5.4.3.2 Groupe électrogène ... 30

5.4.4 Réseau de distribution ... 30

5.4.4.1 Détermination des débits par tronçons ... 30

5.4.4.2 Détermination des diamètres des conduites, de la perte de charge et de la vitesse dans les conduites ... 32

6 Conduite des travaux de réalisation de l’AEV ... 35

6.1 Personnels affectés sur le chantier ... 35

6.2 Forage à exploiter pour l’AEV ... 37

6.3 Locaux techniques ... 38

(8)

6.3.1 Description du local technique pour groupe électrogène ... 38

6.3.2 Description du local technique pour station de traitement ... 39

6.3.3 Mode d’exécution des locaux techniques ... 40

6.4 Château d’eau ... 41

6.4.1 Description ... 41

6.4.2 Mode d’exécution ... 41

6.5 Réseau de distribution ... 43

6.5.1 Conduites ... 43

6.5.2 Piquetage et implantation des canalisations ... 43

6.5.3 Ouverture de tranchée ... 43

6.5.4 Pose des conduites ... 44

6.5.5 Autres ouvrages réalisés ... 45

6.5.5.1 Regards ... 45

6.5.5.4 Vidanges ... 46

6.5.5.5 Bornes de signalisation ... 46

6.5.5.6 Bornes fontaines ... 47

6.5.5.7 Branchements particuliers ... 47

6.5.6 Essai de pression... 47

7 Difficultés et suggestions ... 49

7.1 Difficultés ... 49

7.2 Suggestions ... 49

Conclusion ... 50

Bibliographie ... 51

Annexe 1 : Grille journalière de pompage à l’horizon du projet (avec mise en évidence des heures de pompage) ... 53

Annexe 2 : Choix de la pompe ... 54

Annexe 3 : Feuille de dimensionnement du réseau d’AEV de Lougba ... 56

Annexe 4 : Quelques vue des ouvrages de Génie Civil ... 57

Annexe 5 : Vue en plan/ Profils en long ... 58

(9)

Liste des tableaux

Tableaux Titres Pages

Tableau 1 Population actuelle et futur à desservir 25 Tableau 2 Besoin en eau de la population 26

Tableau 3 Débit d'exploitation attendu 27

Tableau 4 Les débits par tronçon 31

Tableau 5 Récapitulatif de la note de calcul des conduites de

distribution 34

Tableau 6 Récapitulatif de la largeur et de la profondeur des

fouilles 44

Tableau 7 Les linéaires de réseaux posés 45

Tableau 8 Récapitulatif des accessoires et ouvrages du réseau 47 Liste des figures

Figures Titres Pages

Figure 1 Organigramme spécifique de la DDERPMEDER

Atlantique/ Littorale 5

Figure 2 Plan de situation de ICEBERG-BTP 7

Figure 3 Organigramme de ICEBERG-BTP 8

Figure 4 Carte du département de la commune de Bantè 9 Figure 5 Equipement du château de refoulement simple 19 Figure 6 Equipement du château refoulement distribution 20 Liste des photos

Photos Titres Pages

Photo 1 Forage à exploiter 38

Photo 2 Local technique pour groupe électrogène 39 Photo 3 Local technique pour station de traitement 40

Photo 4 Conduites posées 45

Photo 5 Dispositif de l’essai de pression 48

(10)

Liste des abréviations et sigles

AEV : Adduction d’Eau Villageoise APD : Avant-Projet Détaillé

BF : Borne Fontaine

BP : Branchement Particulier BTP : Bâtiments et Travaux Publics

CPT : Cahier des Prescriptions Techniques DAO : Dossier d’Appel d’Offre

DDMEH : Direction Départementale des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique

DDERPMEDER : Direction Départementale de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables

DG-Eau : Direction Générale de l’Eau DN : Diamètre Nominal

EPE : Equivalent Point d’Eau

FPMH : Forage équipé à Pompe à Motricité Humaine HMT : Hauteur Manométrique Totale

MERPMEDER : Ministère de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minière, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelable

OMS : Organisation Mondiale de la Santé PN : Pression Nominale

PPEA : Programme Pluriannuel d’appui au secteur de l’Eau et de l’Assainissement

PVC : Polychlorure de Vinyle

RGPH-3 : Troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitat

SBEE : Société Béninoise d’Energie Electrique

(11)

RESUME

Ce rapport intitulé « Réalisation des travaux de l’Adduction d’Eau Villageoise de Lougba dans la commune de Bantè » entre dans le cadre de l’obtention du diplôme de Licence professionnelle en Sciences et Techniques de l’Eau. Il rend compte des trois mois de stage de fin de formation que nous avons effectués à la Direction Départementale de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables (DDERPMEDER) Atlantique-Littoral et dans l’entreprise ICEBERG-BTP.

Il aborde les différents ouvrages réalisés pour le compte du réseau d’adduction d’eau dans la localité de Lougba situé dans la commune de Bantè.

La réalisation de ces travaux entrent dans le cadre de l’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable, de satisfaire ou mieux de répondre aux besoins actuels et futurs de la population.

Nous avons participé à l’exécution des travaux en tant que assistant du chef chantier, pour la construction du réservoir de stockage (château d’eau), de l’abri groupe, de l’abri traitement eau et l’ouverture des tranchées, la pose des conduites ainsi que l’équipement du réseau.

En dehors des petites complications observées au cours de l’exécution des travaux, le séjour s’est déroulé dans de meilleures conditions et sans difficultés majeures. Cette expérience nous a permis d’enrichir davantage nos connaissances en matière d’approvisionnement en eau potable en milieu rural.

Mots clés : Réservoir de stockage ; Abri groupe ; Abri traitement eau; Ouverture de tranchée ; Equipement du réseau.

(12)

ABSTRACT

This report titled «Execution of works of the Village Water supply of Lougba in the municipality of Bantè » is purposefully carried out for the Professional Bachelor Degree graduation in Water Science and Technology. It reports our three months of training course at Department of Energy and researches of Oil and Mines, Water and Renewed Energy Development (DDERPMEDER) Atlantique-Littoral and in company ICEBERG-BTP.

It discusses the various works carried out on behalf of the water supply network in the locality of Lougba located in the township of Bantè. The completion of this work is beyond the scope of improving access to drinking water requirements in other to satisfy or better meet current and future needs of the population.

We participated in the execution of works as the site’s chief assistant for the construction of the storage tank (water tower), the group shelter, shelter water treatment, trenching, installing lines and network equipment

Apart from small complications observed during the completion of the execution of work, residence took place in the best conditions and without major difficulties. This experience has allowed us to further expand our knowledge ok drinking water supply in rural areas.

Key words: Storage tank; Shelter groups; shelter water treatment; Trenching;

Network equipment.

(13)

INTRODUCTION

Points d’eau éloignés des habitations, eau insalubre, rupture du service, pompes hors d’usage faute d’entretien… Tel est le quotidien d’un grand nombre d’habitants de pays en développement, où les services publics de base sont fragiles, défaillants, voire inexistants. L’accès à l’eau potable demeure une priorité pour les populations et les autorités locales. Les enjeux sont de taille ; réduire les maladies en proposant une eau saine pour la consommation et l’hygiène corporelle, réduire la corvée d’eau qui incombe le plus souvent aux femmes, et libérer ainsi du temps pour des activités économiques ou la scolarité.

Dans le souci de renforcer les connaissances théoriques des étudiants à la fin de leur formation en Science et Technique de l’Eau, les autorités en charge de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi ont inscrit dans le programme de formation, pour l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle, un stage pratique de trois (3) mois. C’est dans cette optique que la DDERPMEDER Atl/Lit, notre structure d’accueil a choisi de nous orienter vers l’Entreprise ICEBERG-BTP spécialisée en hydraulique villageoise. Le présent rapport est essentiellement basé sur la réalisation des travaux de l’Adduction d’Eau Villageoise (AEV) de Lougba dans la commune de Bantè dans le département des Collines.

Après une présentation des structures d’accueil et de la zone du projet dans la première partie, nous aborderons dans la deuxième partie les généralités sur les Adductions d’Eau Villageoise et la présentation du projet. La troisième partie sera réservée aux notes de calcul pour l’élaboration du dossier d’exécution, la réalisation des travaux de l’Adduction d’Eau Villageoise, les difficultés rencontrées ainsi que les suggestions apportées et la conclusion.

(14)

PREMIERE PARTIE

Présentation des structures

d’accueil et de la zone du projet

(15)

1 PRESENTATION DES STRUCTURES D’ACCUEIL

Nos stages se sont déroulés dans deux (2) structures : à la DDERPMEDER Atl/Lit et dans l’entreprise ICEBERG-BTP. Nous les présenterons dans cette partie de notre rapport.

1.1 Direction Départementale de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables Atlantique-Littoral (DDERPMEDER Atl/Lit)

L’ancienne Direction Départementale des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique (DDMEH), actuelle DDERPMEDER est une Direction déconcentrée du Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique (MMEH), actuel Ministère de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables (MERPMEDER) créée et enregistrée sous l’arrêté N°

25/MMEH/DC/SGM/CTJ/DA/SA du 24 Mai 2004, portant attribution, organisation et fonctionnement des Directions Départementales des Mines, de l’Energie et de l’Eau.

1.1.1 Mission de la DDERPMEDER

La DDERPMEDER a pour mission principale d’assurer la mise en œuvre avec toutes les structures départementales compétentes, de la politique du gouvernement dans le secteur de l’Energie et de l’Eau au plan départemental. A cet effet, elle examine et apprécie toutes les questions soumises à elle par les autres structures spécialisées du département et des administrations locales et rend périodiquement compte au MERPMEDER de l’évolution des secteurs en élaborant des notes de synthèse.

1.1.2 Structure interne de la DDERPMEDER

Afin d’atteindre les objectifs énumérés ci-dessus, elle dispose de :

Une Direction

(16)

Le Directeur Départemental dirige et coordonne les activités de tous les services placés sous son autorité.

Un Secrétariat Administratif (SA)

Il est placé sous l’autorité de la Direction et a pour rôle d’exécuter tous les travaux de secrétariat dans cette structure.

Un Service de l’Energie (SE)

Il comprend trois divisions opérationnelles à savoir : la Division de l’Electricité (DIELEC) ; la Division des Energies Renouvelables (DIER) ; la Division des Hydrocarbures (DIHYDRO).

Un Service des Mines (SM)

Il comprend quant à lui deux divisions opérationnelles : la Division des Etudes et Assistance Minières (DEAM) ; la Division de Contrôle et de Suivi des Activités Minières (DCSAM).

Un Service de l’Eau (S-Eau)

C’est ce service qui nous a accueillis dans le cadre de notre stage. Il est chargé d’assurer la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’ « eau » au plan départemental. Il comprend deux (02) divisions et une (01) cellule ayant chacune des fonctions très précises :

la Division des Etudes, Réglementations et Travaux (DERT)

Elle assure les fonctions techniques d’hydraulique dans le département. A ce titre, elle a pour tâches : le contrôle de conformité des programmes et des règlementations communales avec les normes nationales du secteur, l’exécution et le contrôle des marchés et des programmes de l’Etat dans le secteur. On note aussi l’organisation des appels d’offres et des opérations techniques y afférentes ainsi que la réalisation des études de faisabilité technique et financière des ouvrages et leur exécution selon les règles de l’art.

la Division du Développement Communautaire (DDC)

Elle se charge de la maîtrise d’œuvre sociale et la promotion de l’eau

(17)

potable dans le département et a pour tâche : la gestion des demandes des communautés en ouvrages ; le suivi et l’appui-conseil aux Organisations Non Gouvernementales (ONG), aux organes communautaires de gestion et à tous les autres maîtres d’ouvrage. Nous avons aussi l’appui aux communautés pour la prise en charge effective par elles-mêmes de leurs besoins en eau et de l’exploitation des points d’eau ; le suivi socio-économique des ouvrages.

la Cellule Informatique et de Suivi-Evaluation (CISE)

Elle a pour fonction d’assurer la collecte et la saisie informatique des données de base sur les ressources en eau et les ouvrages. Elle a donc pour tâches : le recueil des données et leur transmission à la Banque de Données Intégrée (BDI) ; la participation à l’établissement des statistiques ; la réalisation des enquêtes d’études d’impact ; le suivi de l’exécution des programmations ; la finalisation des rapports.

Un Service Administratif et Financier (SAF)

Il assiste le Directeur dans la gestion des ressources financières, matérielles, et humaines mises à la disposition de la Direction conformément aux procédures. Ce service se subdivise en trois divisions lui permettant d’assurer sa fonction : la Division de la Comptabilité et des Finances (DCF) ; la Division de l’Administration et des Ressources Humaines (DARH) ; la Division du Budget et du Suivi des Contrats (DBSC).

1.1.3 Organigramme structurel de la DDERPMEDER

Figure 1 : Organigramme de la DDERPMEDER Atlantique/Littorale

(18)

1.2 ICEBERG -BTP

Le groupe ICEBERG-BTP est une entreprise béninoise spécialisée dans le domaine des BTP, du Génie Rural, de l’Hydraulique, et de l’Environnement.

Des spécialistes expérimentés ont réuni au travers de créations et de prises de participation, un ensemble de services dont les disciplines complémentaires couvrent un large domaine de compétences.

L’entreprise intervient dans plusieurs domaines notamment celui des BTP, de l’Aménagement hydro-agricole, et de l’Hydraulique Urbaine et Villageoise.

A cet effet on distingue :

Le département des BTP

Il s’occupe de tous les travaux de réalisation concernant les bâtiments et travaux publics à savoir la réalisation des routes et ouvrages d’arts, des pistes, des bâtiments et aussi des constructions rurales.

Le département de l’Aménagement Hydro-Agricole

Il est destiné aux questions relatives à l’Aménagement Hydro-Agricole à savoir les travaux liés non seulement à l’irrigation, au drainage, à l’aménagement des bas-fonds mais aussi à la construction des retenues d’eau et autres ouvrages hydrauliques.

Le département de l’Hydraulique Urbaine et Villageoise

Il a en charge les travaux relatifs au domaine de l’hydraulique. Il assure la réalisation des ouvrages conformément au cahier des prescriptions techniques et les plans fournis par le bureau d’étude. Ce département s’occupe également du volet assainissement.

1.2.1 Références administratives Raison social : ICEBERG BTP

Forme juridique : Etablissement

(19)

Nationalité : Béninoise Responsable administratif

Nom du Directeur: DANGNIGBE Christian

Titre : Directeur Général

IFU : 3200902059419 Adresse du siège

Téléphone/Fax : 95548845/ 97757277

Boîte Postale : B.P. 3301 Cotonou-Bénin

Quartier : Gbégamey 4

Email : icebergbtp@hotmaill.fr 1.2.2 Plan de situation du siège

Figure 2 : Plan de situation de ICEBERG-BTP

(20)

1.2.3 Domaine d’intervention Génie Hydraulique

Nous avons l’irrigation et drainage, les réseaux de distribution, le traitement des eaux et la station de pompage.

Génie Civil

On distingue le bâtiment, les fondations, la topographie, les routes et la géotechnique routière.

Ressource en Eau

On note les forages, puits et captage de source, l’hydrogéologie, la géophysique et la photo- géologie

Environnement

On y retrouve l’étude d’impact, la protection des nappes aquifères contre les pollutions, et l’assainissement.

Mines

Elles sont composée des recherches et inventaires de gisements de matières minérales, de l’étude de faisabilité d’exploitation et de la promotion de petites industries minières.

1.2.4 Organigramme de ICEBERG-BTP

Figure 3 : Organigramme de ICEBERG-BTP

(21)

2 PRESENTATION DE LA ZONE DU PROJET 2.1 Situation géographique

Figure 4 : Carte du département de la commune de Bantè (Cahier des villages et quartier de ville, Département des Collines)

(22)

La Commune de Bantè est située au Nord-Ouest par le Département des Collines à 292 km de Cotonou (Monographie des Communes du Bénin). Elle partage ses frontières avec les communes de Savalou au Sud, de Bassila au Nord, de Ouèssè et Glazoué (par la rivière agbado) à l’Est et la République du Togo à l’Ouest.

D’une superficie de 2695 km2,elle occupe environ les 19,44% du territoire des Collines, et les 2,49% du territoire national. Elle arrive en deuxième position, après la commune de Ouèssè (3200 km2) du point de vue de la superficie au niveau du département. La commune de Bantè est subdivisée en neuf (9) arrondissements que sont : Agoua, Akpassi, Atokolibé, Bantè, Bobé, Gouka, Koko, Lougba et Pira. (Le plan de développement de Bantè)

2.2 Climat

La Commune de Bantè jouit d’un climat soudano-guinéen comportant deux saisons : une saison sèche de Décembre à Mars, et une saison pluvieuse d’Avril à Novembre avec une pluviométrie annuelle moyenne de 1323,7 mm (Monographie de la Commune de Bantè, 2006) si l’on considère les dix dernières années (1994 – 2004). Les minima sont de l’ordre de 600 mm, tandis que les maxima sont de 1600 mm de pluie. Les précipitations sont donc plus abondantes entre les mois de Juin et Août qui sont les mois les plus arrosés et humides de l’année, alors que les mois de Décembre et de Janvier sont les plus secs. Les températures les plus élevées s’enregistrent en Février où elles dépassent 37°C, alors que les plus faibles s’observent en Janvier où elles descendent jusqu’à 10°C du fait de l’harmattan, un vent sec et frais. L’humidité relative est assez importante et présente un atout favorable au développement de l’agriculture dans la commune.

2.3 Relief

La commune de Bantè fait partie de la plaine du Bénin, pénéplaine

(23)

Nord vers Pira avec les sommets de plus de 400 m (Monographie de la Commune de Bantè, 2006). Le socle y est dominé par des collines dont les plus importants sont : les monts Koubètè et Oladjé situés dans l’arrondissement urbain, mont Kagourè au nord de Pira, mont Tobé au Sud de Koko, puis le mont Loya vers la frontière Togolaise.

2.4 Sol

On y rencontre trois types de sols : (Monographie de la Commune de Bantè, 2006)

 Les sols colorés fortement concrétionnés ou indurés riches en fer qui se concentrent le long des versants. Ils sont indiqués pour les arbres fruitiers;

 Les sols granito-gneissiques utilisés pour la culture de l’igname, l’arachide, etc. ;

 Les sols hydromorphes (marécages et bas-fonds) rencontrés dans les vallées ou dans les larges cuvettes. Ces sols sont utilisables pour la riziculture inondée et le maraîchage.

2.5 Réseau hydrographique

Le réseau hydrographique de la commune de Bantè est très peu diversifié.

A la seule rivière Odjouro, s’ajoutent quelques affluents du fleuve zou parmi lesquels nous avons (Monographie de la Commune de Bantè, 2006) :

 Omimi qui prend sa source dans les régions de Kagoulé et se jette dans le zou au sud de Koko près des collines de Tobé où il est connu sous le nom de Odon’la ;

 Otcho, second bras du zou qui arrose les régions de Banon et celles de Bantè, de Malomi et de Kafègnigbé. Dans ces régions, il est connu sous le nom Kpala otcho. Ces cours d’eau présentent dans l’ensemble des potentialités exploitables à des fins agricoles.

(24)

2.6 Végétation

La commune de Bantè était une zone de forêt dense, en proie à la déforestation. Elle n’est aujourd’hui qu’une zone de savane arborée dominée par les espèces ci-après : Butyropermum paradoxum (karité – èmin), Mospyros mespiliformis (ébène – atakpa), Parkia biglobosa (néré – igba) et d’autres espèces. Mentionnons aussi l’existence de quelques forêts et îlots forestiers soumis à une exploitation abusive. La plus importante reste la forêt classée d’Agoua (73 500 ha), la dégradation des formations végétales de la commune de Bantè est le fait de la pression démographique et de l’exploitation par les hommes.

En dépit de son caractère de zone de savane, la Commune de Bantè n’est pas autant dépourvue de végétation. Les essences forestières plantées sont le neem (azadirata Indica), l’eucalyptus (Eucalyptus Camaldurensis), le teck (Tectona Grandis) et l’acacia (cacia africaina). (Monographie de la Commune de Bantè, 2006)

(25)

DEUXIEME PARTIE

Généralité sur les AEV et

cadre du projet

(26)

3 GENERALITE SUR LES AEV 3.1 Définition d’une AEV

Une Adduction d’Eau Villageoise est un système composé d’un ensemble d’éléments destinés au captage, au traitement (si nécessaire) au stockage et à la distribution d’eau aux populations rurales et semi-urbaines. Le fonctionnement harmonieux de ces éléments permet la production et la distribution d’eau potable nécessaire pour répondre aux besoins des populations.

3.2 But et objectif d’une AEV

La réalisation d’un système d’AEV se fait dans le but :

 d’alimenter à partir des réseaux inter – villages, les villages où la ressource en eau pose problème ;

 de réduire, pour le confort, la multiplicité des forages équipés de pompe à motricité humaine (FPMH), dans les villages où la population est importante.

Les objectifs visés sont de plusieurs ordres. Nous pouvons citer essentiellement :

 la réduction des efforts physiques déployés par les bonnes dames afin d’avoir un peu d’eau au niveau des forages équipés de pompes à motricité humaine (FPMH) ;

 la réduction de la distance de portage de l’eau par la population ;

 la mise à disposition de l’eau potable de façon permanente en toute saison et à tous les niveaux de la zone prise en compte par l’ouvrage ;

 la distribution d’une eau de bonne qualité pour préserver la santé des consommateurs ;

 la prise en compte du pouvoir d’achat des populations (cette eau doit revenir à l’usager le moins cher possible) ;

(27)

pour permettre les modifications ultérieures ;

 le renforcement des relations inter- ethniques ;

 le renforcement de l’urbanisation et le pouvoir d’attraction des étrangers.

L’adduction d’eau villageoise est généralement constituée d’un forage équipé d’un système de pompage mécanisé relié à un réservoir de stockage et à un réseau de distribution d’eau. L’eau est distribuée par des canalisations enterrées au moyen de bornes fontaines et de branchements particuliers.

(Développer les services d’eau potable, 18 questions pour agir)

Les adductions d’eau villageoises sont une bonne solution pour l’alimentation en eau potable des villages importants totalisant plus de 2000 habitants ou pour des groupes de villages et localités proches les uns des autres.

(Adduction d’eau villageoise Guide à l’usage des communes) 3.3 Composantes d’une AEV

3.3.1 Ouvrage de captage

Il s’agit habituellement d’un forage. Celui-ci doit fournir une eau de qualité et avoir un débit suffisant ; un débit de 5 m3/h minimum est généralement requis. Dans le cas où ses caractéristiques conviennent, on peut utiliser un forage qui avait été initialement équipé d’une pompe à motricité humaine pour alimenter un poste d’eau autonome ou une AEV.

3.3.2 Pompe électrique

La pompe est immergée dans le forage et elle envoie l’eau dans le château d’eau. L’énergie électrique utilisée pour faire fonctionner la pompe immergée est produite par :

 un groupe électrogène : c’est le cas le plus couramment rencontré au Bénin. Le groupe est installé dans un abri où sont également entreposés les réserves de carburant, d’huile, les filtres de rechange et autres pièces détachées et outils. Le groupe est généralement équipé d’un compteur

(28)

horaire ; si ce n’est pas le cas, une horloge doit être installée dans l’abri pour pouvoir comptabiliser les heures de fonctionnement ;

 un générateur solaire constitué de panneaux solaires (photovoltaïques) reliés entre eux qui fournissent un courant électrique continu à partir de la lumière du soleil. Le courant électrique passe par un « onduleur » qui se présente sous la forme d’un petit boîtier situé à proximité des panneaux et qui transforme le courant continu en courant alternatif, utilisable par la pompe. Pour de petites puissances, il existe des pompes qui fonctionnent sur courant continu ce qui permet de se passer d’onduleur et réduire les possibilités de pannes et les coûts correspondants ;

 le réseau électrique de la SBEE qui constitue la source d’électricité idéale du fait du faible coût de l’énergie et parce qu’il n’y a ni entretien, ni maintenance, ni renouvellement à prévoir. Dans le cas où le village n’est pas desservi, il faut tirer une ligne électrique depuis le réseau SBEE, poser un transformateur (qui pourra desservir aussi le village) et raccorder l’armoire de commande de la pompe. Mais, faire venir le réseau coûte très cher et est soumis à certaines conditions de la SBEE.

3.3.3 Tête de forage

Elle comprend principalement le compteur volumétrique qui affiche le nombre de mettre cube (m3) produits par la pompe depuis son installation. Sa lecture quotidienne indique le volume pompé chaque jour. En mesurant le nombre de mettre cube (m3) pompés en une heure, on peut aussi calculer le débit de la pompe.

3.3.4 Refoulement

C’est la partie située entre la pompe et le réservoir qui permet d’amener l’eau de la pompe dans le château d’eau. La conduite de refoulement peut être enterrée pour aller vers le château d’eau. Une partie de la conduite sera à l’air

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en acier ou en fonte.

3.3.5 Station de traitement

Elle a pour rôle de rendre potable l’eau à fournir à la population grâce à un ensemble d’équipements et de produits. Pour les AEV, une grande station de traitement n’est pas nécessaire car la plus part du temps, la source d’eau utilisée présente une qualité estimée bonne. Cependant, elle risque d’être contaminée par plusieurs facteurs (fuite sur le réseau, installation vétuste, mauvaise hygiène autour des points d’eau, etc.). Un léger traitement (chloration) suffira à rendre l’eau moins vulnérable à une possible contamination.

3.3.6 Château d’eau

Son réservoir permet de stocker l’eau refoulée par la pompe. Le stockage de l’eau permet de

 constituer une réserve d’eau disponible même si la pompe est arrêtée ;

 séparer la production (le pompage) de la distribution. Sinon, il faudrait pomper à chaque fois que quelqu’un veut de l’eau et arrêter dès que tous les robinets sont fermés ;

 mettre le réseau en pression afin de pouvoir desservir toutes les bornes fontaines. En effet, à partir du château d’eau, l’eau s’écoule dans les tuyaux par son propre poids, donc plus le réservoir sera haut, plus l’eau pourra aller loin. C’est pour cela que selon les cas, certains châteaux sont au sol en haut d’une colline alors que d’autres doivent être surélevés pour que l’eau ait une pression suffisante pour alimenter tout le village.

Les châteaux d'eau sont soit en métal ou en polyester (lorsqu’une petite capacité est nécessaire), soit, c’est le cas le plus courant, en béton armé pour les plus grosses capacités. Le château d’eau peut être équipé d’un compteur situé en sortie de réservoir qui permet de connaître exactement les quantités d’eau distribuées. Cela est particulièrement utile pour l’exploitation lorsque les

(30)

responsabilités de production et de distribution sont dissociées.

3.3.7 Réseau de distribution

Il répartit l’eau du château d’eau vers les points de distribution : bornes fontaines et branchements privés. Il est constitué d’un ensemble de canalisations enterrées dans le sol (en PVC, en polyéthylène ou en acier galvanisé), comprenant des pièces particulières destinées à faciliter l’entretien et la maîtrise de l’eau (raccords, vannes, ventouses, regards).

3.3.8 Bornes fontaines

Ce sont les points d’eau publics qui desservent les habitants non abonnés (qui n’ont pas de branchement privé). Elles ont un grand débit et la plupart du temps sont équipées de deux robinets, ou parfois trois.

3.3.9 Branchements privés

Ces points d’eau équipés d’un compteur volumétrique sont situés à l’intérieur des concessions. Le ménage ou le service bénéficiant de ce type de point d’eau doit être abonné au service de l’eau et payer sa facture selon une périodicité fixée dans le contrat d’abonnement. Ces branchements ne sont effectifs qu’un (1) an après la réalisation de l’AEV.

3.3.10 Branchements particuliers

Ce sont des points d’eau équipés d’un compteur volumétriques situés dans les institutions du village : arrondissement, centre de santé, école etc.

(Adduction d’eau villageoise Guide à l’usage des communes) 3.4 Typologie des réseaux d’adduction d’eau

En fonction de l’ossature, on distingue deux principaux types de réseau :

 Réseau maillé : les conduites qui composent ce type de réseau suivent des contours fermés formant ainsi plusieurs mailles. Ici, dans une conduite, l’écoulement peut se faire dans les deux sens.

(31)

 Réseau ramifié : pour ce type, les conduites vont toujours en se divisant à partir du point d’alimentation sans jamais se refermer pour former une boucle. Ainsi, l’écoulement se fait dans un seul et unique sens.

Pour des raisons données, les deux types de réseau peuvent être associés et on parle dans ce cas de réseau mixte.

3.5 Modes de fonctionnement d’une AEV (Type de refoulement)

Une AEV peut fonctionner de deux sortes selon le type de refoulement. On distingue ainsi deux types de refoulement que sont :

 Le refoulement simple

Il est utilisé lorsque la source (forage ou puits) est proche du château et que la conduite de refoulement ne traverse pas du tout la communauté à desservir. Dans ce cas, l’eau est directement refoulée dans la cuve avant d’être distribuée par la force gravitaire vers les points de desserte.

Figure 5 : Equipement du château de refoulement simple

(32)

 Le refoulement – distribution

Ce système de fonctionnement est adopté pour des raisons économiques (coût de la mise en place des canalisations) lorsque la source est très distante du château et qu’une portion de la conduite de refoulement traverse la communauté à approvisionner. Dans ce cas, l’eau pompée, en direction vers le réservoir surélevé est en même temps fournie aux populations et le reste est stocké au niveau du réservoir. La conduite de refoulement joue ainsi donc le rôle de la distribution.

Figure 6: Equipement du château refoulement distribution

Au cours de notre stage nous avons approfondi nos connaissances dans la réalisation des réseaux d’adduction d’eau villageoise, les notes de calculs ainsi que le choix des équipements y afférents (pompe immergée et groupe électrogène). C’est dans l’application de ces connaissances que nous avons participé à la réalisation d’un projet que nous présenterons dans cette partie du rapport.

(33)

4 PRESENTATION DU PROJET 4.1 Cadre du projet

Les travaux du présent projet s’inscrivent dans le cadre du Programme Pluriannuel d’Appui au secteur de l’Eau et de l’Assainissement (PPEA) – Phase II. Ils sont regroupés en deux lots comme suit :

Lot 1 : Réalisation des travaux de l’Adduction d’Eau villageoise de Alafia dans la commune de Savè dans le Département des Collines ;

Lot 2 : Réalisation des travaux de l’Adduction d’Eau villageoise de Lougba dans la commune de Bantè dans le Département des Collines Ce Projet a pour objectif global de contribuer à l’amélioration de l’accès durable à l’eau potable des populations du Département des Collines. Ils sont exécutés conformément aux principaux objectifs de la nouvelle stratégie de l’alimentation en eau potable et de l’alimentation en milieu rural qui consistent à réaliser des ouvrages et d’en assurer la pérennité à travers les principes de décentralisation du processus de décision.

4.2 Différentes phases du projet

Pour atteindre ces objectifs, une série d’actions ont été menées à travers :

 l’Etude Technique Préliminaire (ETP) ;

 l’Etude de Faisabilité ;

 l’Avant-Projet Détaillé (APD) ;

 l’exécution et le contrôle des travaux de réalisation de l’AEV ;

 la formation et l’appui conseil.

4.3 Bénéficiaires et parties prenantes

Les parties prenantes du projet sont les suivantes :

la Direction Départementale de l’Energie, des Recherches Pétroliers et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables du Zou et des Collines à travers le Service Eau (S-Eau) assure la maîtrise

(34)

d’ouvrage ;

l’ambassade du Royaume des Pays Bas : partenaire financier, bailleur de fond du projet ;

la communauté et la commune bénéficiaire : la commune, à travers la Programmation Communale, au niveau local formule leurs besoins en eau et choisit le type d’ouvrage. En outre elle participe à la prestation du projet, au financement à l’exploitation et à la gestion des équipements. Par le biais de leur service d’intermédiation social, ellle assiste la communauté dans la détermination de l’emplacement des points d’eau ou des bornes fontaines ;

le prestataire de services : il comporte le bureau d’études qui est responsable des études, du contrôle et de la surveillance des travaux ;

l’entreprise : elle réalise l’AEV et fournit les différents équipements.

(35)

TROIXIEME PARTIE

Déroulement du stage

(36)

5 NOTE DE CALCUL POUR L’ELABORATION DU DOSSIER D’EXECUTION

5.1 Hypothèse de base

Pour les différents calculs, nous nous sommes servis des hypothèses qui se reposent sur les termes de référence et se récapitulent comme suit :

Horizon du projet : 2026 (15 ans) conformément aux Termes de référence

Taux d’accroissement : 2,37 % (RGPH-3) Ratio BF/ EPE/ Nombre

d’habitants

: 1BF pour 2EPE à raison de 1EPE pour 250 habitants. Soit donc un ratio de 1 BF pour 500 habitants.

Besoin spécifique : 12l/j/habitant à l’an initial et 15l/j/habitant à l’horizon du projet (sur la base des enquêtes sociologiques)

Durée de vie des ouvrages et équipements

: 20 ans pour les forages,

35 ans pour les conduites,

50 ans pour les châteaux d’eau et bornes fontaines,

12000 heures de fonctionnement pour les groupes électrogènes et

18000 heures pour les pompes immergées

Capacité du réservoir : 20 à 25 % de la consommation journalière (ratio généralement appliqué pour les AEV) tout en considérant la grille journalière de pompage Pression de Service : 10 mCE soit 1 bar

Durée journalière de pompage

:  10 h/j en moyenne

 12 h/j au maximum Condition de vitesse (V) : 0.3 m/s ≤ V ≤ 1.5 m/s Condition de pression (P) : 10 mCE ≤ P ≤ 100 mCE

(37)

5.2 Besoins actuels et futurs en eau exprimés par la population 5.2.1 Population actuelle et future à desservir

L’estimation de la population est faite par localités puis pour le village concerné par le projet car l’effectif de la population est un paramètre déterminant dans l’estimation des besoins actuels et futurs en eau potable.

La projection de la population se calcule par la formule suivante : (

)

Pi : l’effectif de la population à l’année initiale,

Pn : l’effectif de la population à l’horizon de projection,

T : le taux d’accroissement en %,

i : l’année initiale et n l’année de projection.

La population à desservir avec un taux d’accroissement de 2,37% donne les résultats récapitulés dans le tableau ci-dessous (CODO F. de P.) :

Tableau1 : Population actuelle et futur à desservir

Arrondissement Village T

Population en 2011

Population en 2014

Population en 2018

Population en 2026 1 Lougba Agongni

2,37

1 881 2 005 2 182 2 585

2 Kotakpa 3 306 3 522 3 834 4 541

Population Totale 5 187 5 527 6 016 7 126

La population à desservir par l’AEV est de Cinq mille cinq cent vingt-sept (5 527) Habitants en 2014. La taille de la population répond à la norme démographique retenue qui est au minimum de 2000 Habitants pour la réalisation d’une Adduction d’Eau Villageoise. (Source : Guide à l’usage des communes. Adduction d’eau villageoise version provisoire 1-2 ; Août 2007) 5.2.2 Ressource à exploiter

Le village de Lougba dispose d’un forage capable d’alimenter le réseau.

(38)

Ces caractéristiques sont les suivantes : - débit d’exploitation : 12,7 m3/h - profondeur équipée 47 m

5.2.3 Besoin actuel et futur en eau

Avec un taux d’accroissement de 2,37 %, les besoins en eau ont été estimés sur la base de la demande solvable en eau et des données démographiques projetées sur quinze (15) ans. Les besoins journaliers et par habitant tiennent compte du taux d’existence des points d’eau alternatifs et leur pérennité. Il se détermine par la formule suivante :

Où P l’effectif de la population et bs le besoin spécifique en l/j/hbt.

Les consommations journalières estimées par année sont récapitulées dans ce tableau ci-dessous (CODO F. de P.).

Tableau 2 : Besoin en eau de la population

Désignation Unité Population en 2011

Population en 2014

Population en 2018

Population en 2026 Population Hbts 5 187 5 527 6 016 7 126

Besoin

Spécifique 12 12 17,5 15

Consommation journalier et

horaire

l/j 62243,99 66324 105274,99 106892,01 m3/j 62,24 66,324 105,27 106,89

m3/h 2,59 2,7635 4,39 4,45

5.3 Débit et durée journalière de pompage

Le débit de pompage se détermine par la formule suivante.

: débit de pompage

(39)

: consommation journalière (m3/j)

 : durée de pompage moyen (10h/j)

 : durée de pompage max (12h/j)

Tableau 3 : Débit d’exploitation attendu

Année 2011 2018 2026

Débit de pompage

mini moyen mini moyen mini Moyen

5,19 6,22 8,77 10,53 8,91 10,69

En nous basant sur les résultats obtenus à l’horizon du projet nous avons retenu un débit de 10m3/h.

5.4 Caractéristiques des ouvrages et choix des équipements 5.4.1 Château d’eau

5.4.1.1 Capacité de la cuve

La capacité de la cuve se détermine en faisant la somme en valeur absolue des déficits et du surplus observés au cours du pompage suivant une grille horaire dans la journée.

De la grille journalière de pompage, il ressort que :

 la consommation est nulle ou inférieure à la normale pendant certaines heures (les heures de faible consommation) ;

 la consommation est normale et égale au besoin horaire exprimé (les heures normales) ;

 la consommation atteint 2,5 fois le besoin horaire exprimé (les heures de pointe).

La grille journalière de pompage est récapitulée dans le tableau en annexe 1.

| | Résultat

24,79 3 ; 3

(40)

30,64 3

Le château est un ouvrage à amortir sur 50 ans alors que l’horizon du projet est de 15 ans. Il est important d’avoir une marge sécuritaire pour des extensions futures. Pour ce, nous retenons une capacité théorique de 40 m3 pour la cuve du château d’eau de l’AEV. Compte tenu de la capacité du château d’eau la norme impose une forme cylindrique pour la cuve.

5.4.1.2 Hauteur sous cuve

La hauteur sous cuve (Hsc) du château d’eau est obtenue par la formule suivante :

H = cumul des pertes de charge dans les conduites entre le château et le point le plus défavorable (1) + pression de service (2) - côte TN du château d’eau (3) + côte conduite au point le plus défavorable (4).

Résultat

(1)=0.57m (2)=10m (3)=263,02m (4)=264,16m

Une hauteur sous cuve Hsc =12m est donc retenue pour le château, avec une marge de 0,29 m qui permettra d’améliorer les pressions résiduelles aux différents nœuds du réseau et favorisera les extensions futures.

5.4.2 Détermination de la conduite de refoulement

Les formules utilisées pour le dimensionnement de la conduite de refoulement sont les suivantes : la formule de BRESSE et la formule de BRESSE modifiée.

 Formule de BRESSE

(1)

 Formule de BRESSE modifié

1/3 (2)

3

(41)

Résultat

De (1) ; De (2) ;

La moyenne des deux diamètres théoriques donne un diamètre moyen

En se référant aux catalogues des fabricants et à la liste des diamètres commercial (nominal) qui est la suivante : 63 mm ; 75mm ; 90 mm ; 110 mm ; 125 mm ; 140 mm ; 160mm ; 180 mm ; 200 mm, avec une valeur de 95,75 mm, nous ne pouvons que choisir une conduite de 110 mm.

5.4.3 Pompe immergée et groupe électrogène 5.4.3.1 Pompe immergée

Le choix de la pompe adéquate pour le réseau se fait à base de la HMT et du débit de pompage.

La hauteur manométrique de la pompe est calculée par la formule :

HMT = Côte d’installation de la pompe (1) + côte TN du château (2) + hauteur sous cuve (3) + hauteur totale de la cuve (4) + perte de charge dans la conduite de refoulement (5) - côte TN du forage (6).

Résultat

(1)= 47m (2)= 263,02m (3)= 12m (4)=3,5m (4)= 12m (5)= 4.37E-13 (6)= 263,02m

HMT = 65,5 m d’où HMT = 70 m

A base du catalogue du constructeur « GRUNDFOS » (voir annexes), pour une HMT = 70 m et un débit de pompage de 10 m3/h la pompe choisie est de marque Grundfos de type SP 14 A-13 de diamètre 4’’ avec une puissance P = 4 kW et un facteur de puissance cosρ= 0,77.

(42)

5.4.3.2 Groupe électrogène

Sa puissance se calcule à l’aide de la formule suivante :

: Puissance du groupe

: Puissance de la pompe

 : Facteur de puissance

On trouve après application numérique, On retient un groupe électrogène de puissance

5.4.4 Réseau de distribution

Quatre paramètres interviennent dans le calcul du réseau. Il s’agit :

 du débit Q en L/s ;

 des diamètres des conduites D en mm ;

 de la perte de charge H dans les conduites et

 de la vitesse dans les conduites V en m/s.

5.4.4.1 Détermination des débits par tronçons Ils ont été obtenus par les formules suivantes :

[ (

)]

(43)

Débit par tronçon considéré (m3/h) ;

Nombre de (BF + BP) considéré à l’aval du tronçon ;

Débit minimal attendu à chaque BF (m3/h) ;

 : Consommation spécifique (m3/h) ;

Nombre total de (BF + BP) considéré pour le réseau ;

 Besoin spécifique / habitant ;

 Coefficient de pointe.

Le tableau suivant résume les longueurs des tronçons ainsi que leur débit

Tableau 4: Les débits par tronçon

Tronçons longueur (m)

Côte T.N.

aval (m)

Nbre de B.F.

Nbre de B.P.

Nbre de B.F. à considéré

Q (m3/h)

R-1 20 263,02 8 4 10 7,81

1-2 10 263,02 8 4 10 7,81

2-3 89 263,48 7 4 9 7,03

3-4 420 261,33 2 1 2,5 1,95

4-5 420 255,31 1 1 1,5 1,17

5-6 120 253,73 0 1 0,5 0,39

3-7 150 264,33 5 3 6,5 5,08

7-8 300 264,16 2 0 2 1,56

8-9 100 264,27 1 0 1 0,78

8-10 147 264,96 1 0 1 0,78

10-11 180 264,08 1 0 1 0,78

7-12 60 264,61 3 3 4,5 3,52

12-13 60 264,44 2 2 3 2,34

13-14 45 263,74 1 2 2 1,56

14-15 60 262,98 1 1 1,5 1,17

15-16 245 259,49 1 0 1 0,78

12-17 250 263,23 1 1 1,5 1,17

17-18 1010 249,86 0 1 0,5 0,39

(44)

5.4.4.2 Détermination des diamètres des conduites, de la perte de charge et de la vitesse dans les conduites

 Pour le calcul des diamètres théorique des conduites :

Diamètre théorique (m) ; Vitesse de l’écoulement fixe (1 m/s) ;

Débit par tronçon considéré (m3/h).

 Pour le calcul du diamètre intérieur des conduites on a :

: Diamètre nominal ; Épaisseur des conduites ;

: Diamètre intérieur (m).

 Pour le calcul de la perte de charge, nous avons utilisé la formule de MANING STRICKLER.

: Diamètre intérieur (m) ; Perte de charge unitaire (m/m) ;

Débit par tronçon considéré (m3/h).

 Pour le calcul des côtes minimales imposées :

(45)

Côte minimale imposée (m) ;

Côte en aval du tronçon (m) ;

∑ Somme des pertes de charge (m).

 Pour le calcul de la pression résiduelle

∑ Où

Pression résiduelle (mCE) ;

Côte minimale imposée (m) ;

Côte en aval du tronçon (m) ;

∑ Somme des pertes de charge (m).

 Pour le calcul de la vitesse :

Côtes en amont et en aval du tronçon considéré ;

Pression en amont et en aval du tronçon considéré ; Vitesse en amont ;

: Perte de charge totale sur le tronçon considéré ; Masse volumique de l’eau. (Cours d’hydraulique urbaine) Le tableau suivant récapitule les résultats obtenus :

(46)

Tableau 5:Récapitulatif de la note de calcul des conduites de distribution

Tronçon Longueur

(m) Q (m3/h) Diamètre (mm)

Pression (mCE)

Vitesse

(m/s) Obser.

R-1 20 7,81 90 12,24 0,43 Ok

1-2 10 7,81 90 12,22 0,43 Ok

2-3 89 7,03 90 11,69 0,38 Ok

3-4 420 1,95 90 13,78 0,4 Ok

4-5 420 1,17 90 19,77 0,45 Ok

5-6 120 0,39 90 21,35 0,46 Ok

3-7 150 5,08 90 10,68 0,31 Ok

7-8 300 1,56 90 10,82 0,31 Ok

8-9 100 0,78 90 10,71 0,31 Ok

8-10 147 0,78 63 10 0,32 Ok

10-11 180 0,78 63 10,85 0,33 Ok

7-12 60 3,52 90 10,37 0,33 Ok

12-13 60 2,34 90 10,53 0,33 Ok

13-14 45 1,56 90 11,22 0,34 Ok

14-15 60 1,17 90 11,98 0,35 Ok

15-16 245 0,78 90 15,47 0,38 Ok

12-17 250 1,17 90 11,74 0,32 Ok

17-18 1010 0,39 63 25,07 0,44 Ok

(47)

6 CONDUITE DES TRAVAUX DE REALISATION DE L’AEV Tous les ouvrages en génie civil se trouvent sur le même site.

Les travaux entreprises dans le cadre de la réalisation de l’AEV de Lougba dans la commune de Bantè, département des Collines sont les suivantes :

 La construction d’un Château d’Eau de 40m3 de capacité sur 12 m de hauteur sous cuve ;

 La construction d’un abri groupe ;

 La construction d’une station de traitement ;

 La construction de bornes fontaines et regards ;

 La fourniture et l’installation d’un groupe électrogène ;

 La fourniture et l’installation d’une pompe immergée ;

 L’équipement de la tête de forage ;

 La fourniture et la pose des canalisations et accessoires ;

 L’installation des équipements électromécaniques et hydrauliques.

6.1 Personnels affectés sur le chantier

Pour la bonne marche des activités un nombre de personnels est affecté sur le chantier comme l’indique le dossier d’appel d’offre (DAO). Nous avons :

 Le Directeur de l’entreprise qui fait des visites régulières sur le chantier dans le but de vérifier l’état d’avancement des travaux ;

 Le Directeur des travaux/ Chef de mission, il assure la coordination des travaux entre les responsables du chantier et le bureau. Il est aussi convié à des visites du chantier et assiste aussi aux réunions mensuelles de chantier;

 Le conducteur des travaux de génie civil, qui est chargé de la coordination des travaux de construction du château, de l’abri groupe, de l’abri traitement eau et des autres ouvrages ;

 Le conducteur des travaux hydrauliques, qui est chargé de la pose des conduites, de l’équipement du réseau, du château et des bornes fontaines ;

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