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Réalisation des travaux d’AEV de Houédogli dans la commune de Toviklin Département du Couffo

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

THEME THEMETHEME THEME

**********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

**********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI

**********

OPTION : SCIENCES ET TECHNIQUES DE L’EAU

**********

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Réalisé et soutenu par Paul Y. AHOUASSOU

Sous l’encadrement de : et sous la supervision du

Boris SAGBO Dr. Ing. Jean Claude GBODOGBE

Directeur technique Enseignant à l’EPAC à ICEBERG-BTP

(2)

Président de Jury : Pr CODO François de Paul Rapporteur : AZAGNANDJI Ruben

Membre de Jury : LAADE Cyprien

(3)

Dédicace

Nous dédions de tout notre cœur ce travail à:

A Dieu le Père Tout-Puissant pour ses grandes

œuvres dans notre vie.

(4)

REMERCIEMENTS

e travail est le fruit d’un long processus jonché d’efforts et de sacrifices consentis ainsi que de difficultés. Nous ne serions certainement pas parvenus à sa réalisation sans l’aide morale, intellectuelle et financière des parents, amis et enseignants qui tout au long de notre formation nous ont témoigné leur soutien indéfectible. Nous voudrions leur témoigner ici toute notre gratitude. C’est pourquoi nous éprouvons le plaisir d’adresser nos sincères remerciements à:

• Monsieur Jean Claude GBODOGBE, Docteur ingénieur, Directeur Départemental de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables Atlantique/

Littorale (DDERPMEDER Atl-Lit) et Enseignant à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) qui a accepté de superviser ce travail.

• Madame Benedicta HOUNGBEDJI AYEKOUNI, Chargée du service de l’eau à la DDERPMEDER Atlantique – Littoral, merci pour votre soutien à la réalisation de ce rapport.

• Monsieur François de Paule CODO, Ing. Master of Sc., PhD ; Maître de Conférences des Universités CAMES, Chef option Sciences et Techniques de l’Eau ; vous avez mis à notre disposition des outils qui ont été pour nous d’une grande utilité ainsi que votre savoir et votre expérience ; infiniment merci.

• Monsieur Martin AÏNA, Enseignant, chercheur à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), Maître de Conférences des Universités CAMES, Chef du Département Génie Civil de l’EPAC et

C

(5)

• Tout le corps professoral et à tout le personnel de l’EPAC merci pour la bonne ambiance qui a régné tout au long de notre cursus.

• Monsieur Christian DANGNIGBE, Directeur Général de l’entreprise ICEBERG-BTP ; vous avez bien voulu nous accueillir dans votre structure pour notre stage de fin de formation. Merci pour tout ce que vous nous avez permis d’apprendre.

• Monsieur Boris SAGBO, le directeur technique de l’entreprise ICEBEG-BTP qui a accepté de conduire nos travaux avec méthode malgré ses multiples occupations, recevez à travers ceci toutes nos sincères gratitudes.

• Monsieur Lucien VALETTE, le chef chantier de l’AEV de Houédogli;

merci pour tous vos conseils et vos apports.

• Monsieur Cédric GAINSI, le conducteur des travaux de l’AEV de Houédogli ;

A son Excellence Monsieur le Président du jury merci pour avoir accepté de présider ce jury.

Aux honorables membres du jury, merci pour avoir accepté d’apprécier ce travail.

Tous les collègues de la troisième promotion de Licence Professionnelle de l’EPAC pour les moments d’intense partage de peines et d’espoir, qui ont régné tout au long de notre formation.

Tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à l’élaboration de ce rapport.

Merci pour tout.

(6)

TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE

Dédicace ... i

REMERCIEMENTS ... iii

Listes des tableaux et figures ... vii

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... viii

Résumé ... ix

ABSTRACT ... x

INTRODUCTION ... 1

I.1 PRESENTATION DES STRUCTURES D'ACCUEIL ... 4

I.1.1 Direction Départementale de l'Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l'Eau et du Développement des Energies Renouvelables Atlantique-Littoral (DDERPMEDER Atl-Lit) ... 4

II.1.2 ICEBERG - BTP... 6

I.2 PRESENTATION DE LA ZONE DU PROJET ... 10

I.2.1 Situation géographique ... 10

I.2.2 Climat ... 11

I.2.3 Sols et géologie ... 11

I.2.4 Réseau hydrographique ... 12

I.2.5 Végétation ... 12

II.1 GENERALITE SUR LES AEV ... 14

II.1.1 Définition et utilité d’une AEV ... 14

II.1.2 But et objectif d’une AEV... 14

II.1.3 Composantes d’une AEV ... 15

II.2 PRESENTATION DU PROJET ... 19

II.2.1 Cadre du projet... 20

II.2.2 Consistance du projet ... 20

(7)

III.2 DIFFICULTES, SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS ... 50

III.2.1 Difficultés ... 50

III.2.2 Suggestions et recommandations ... 50

CONCLUSION ... 52

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... 53

ANNEXES ... xi

ANNEXE 1 : RESULTAT DU SONDAGE AU PENETROMETRE DYNAMIQUE... 56

ANNEXE 2 : CLASSE DE BETON ... 58

ANNEXE 3 : QUANTIFICATION... 59

ANNEXE 4 : FEUILLE DE DIMENSIONNEMENT DU RESEAU D’AEV DE HOUEDOGLI ... 61

ANNEXE 5 : LES PLANS ... 62

ANNEXE 6 :CHOIX DE LA POMPE ... 68

ANNEXE 7 : LES PHOTOS ... 70

(8)

Listes des tableaux et figures Liste des tableaux

TABLEAU 1 : COMPARAISON DES DEUX TYPES DE RESEAU ... 19

TABLEAU 2 : LOCALITES CONCERNEES PAR LE PROJET ... 22

TABLEAU 3 : LES ACTEURS IMPLIQUES DANS LA REALISATION DU PROJET ... 23

TABLEAU 4 : EFFECTIFS, BESOINS ACTUELS ET FUTURS DU PROJET ... 28

TABLEAU 5 : RECAPITULATIF DU DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES ... 33

TABLEAU 6 : RECAPITULATIF DES ELEMENTS DE REGULATION ... 34

TABLEAU 7 : DEBITS D’EXPLOITATION ATTENDUS ET DUREE MOYENNE DE POMPAGE ... 39

TABLEAU 8 : LOCALITE ET SITUATION GEOGRAPHIQUE DES BF ... 48

TABLEAU 9 : LOCALITE ET SITUATION GEOGRAPHIQUE DES BF REALISEES ... 49

Liste des figures FIGURE 1 : LOCALISATION DE LA DDERPMEDER ATL-LIT DANS LA COMMUNE D’ABOMEY-CALAVI ... 5

FIGURE 2 : ORGANIGRAMME DE LA DDERPMEDER ATLANTIQUE-LITTORAL ... 6

FIGURE 3 : ORGANIGRAMME STRUCTUREL D’ICEBERG-BTP ... 8

FIGURE 4 : PLAN DE SITUATION DE ICEBERG - BTP ... 9

FIGURE 5 : EQUIPEMENT DU CHATEAU EN REFOULEMENT SIMPLE ... 17

FIGURE 6 : EQUIPEMENT DU CHATEAU EN REFOULEMENT DISTRIBUTION ... 18

FIGURE 7 : BESOIN EN EAU DE LA POPULATION ... 29

FIGURE 8 : POPULATION ACTUELLE ET FUTURE A DESSERVIR PAR LE PROJET ... 29

FIGURE 9 : SCHEMA DES TRANCHEES DE POSE DE CONDUITE ... 37

FIGURE 10 : COUPE CHATEAU ... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI. Liste des photos PHOTO 1 : L’EQUIPE TECHNIQUE LORS DU LAIYONNAGE ... 35

PHOTO 3 : EXECUTION DES FOUILLES ... 38

PHOTO 4 : FOUILLES CHATEAU ET BETON DE PROPRETE COULE ... 43

PHOTO 5 : FERRAILLAGE RADIER, LIBAGE ET DEPART DE VOILE ... 44

PHOTO 6 : BORNE FONTAINE EN COURS DE REALISATION ... 49

(9)

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS AEV Adduction d’Eau Villageoise APD Avant-Projet Détaillé

BF Borne Fontaine

BP Branchement Particulier BTP Bâtiment Travaux Publics DAO Dossier d’Appel d’Offre

DDMEH Direction Départementale des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique

DDERPMEDER Direction Départementale de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables

DG-Eau Direction Générale de l’Eau EPE Equivalent Point d’Eau

FPMH Forage équipé de Pompe à Motricité Humaine HMT Hauteur Manométrique Totale

INSAE Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique MERPMEDER Ministère de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minières,

de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables OMS Organisation Mondiale de la Santé

ONG Organisation Non Gouvernementale PEA Poste d’Eau Autonome

PEHD Poly Ethylène Haute Densité

PPEA Programme Pluriannuel d’appui au secteur de l’Eau et de l’Assainissement

ITBTP Instruction Technique des Bâtiments et Travaux Public PVC Polychlorure de Vinyle

HIMO Haut Intensité de Mains d’Œuvre

RGPH-3 Troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitat SBEE Société Béninoise d’Energie Electrique

S-Eau Service de l’Eau

(10)

Résumé

e présent rapport intitulé « réalisation des travaux d’AEV de HOUEDOGLI dans la commune de TOVIKLIN : département du Couffo» entre dans le cadre de l’obtention du diplôme de Licence professionnelle en Sciences et Techniques de l’Eau. Il montre l’ensemble des trois (03) mois de stage effectué à la Direction Départementale de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables (DDERPMEDER) Atlantique-Littoral et à l’entreprise ICEBERG-BTP.

Il met en exergue les études et la réalisation d’un réseau d’adduction d’eau dans l’arrondissement de Houédogli situé dans la commune de TOVIKLIN. Ces études associées à d’autres travaux auxquels nous avons pris part sur le chantier visent à aboutir au dimensionnement du réseau ainsi qu’à sa réalisation.

Il résulte de ces opérations que l’installation à adopter fonctionnera en « refoulement-distribution ». D’un coût global de cent vingt-neuf millions deux cent trente-trois mille huit cent treize (129.233.813) FCFA TTC, le réseau se compose entre autre d’un ouvrage de captage, d’un réservoir de stockage (château d’eau) de 60 m3/15m, d’un réseau de conduite en PVC avec des éléments de régulation et de dix (10) bornes fontaines.

Mise à part les conditions de travail difficile sur le terrain, cette étude s’est déroulée dans les meilleures conditions et sans difficultés majeures.

Elle nous a permis d’enrichir davantage nos connaissances en matière

L

(11)

ABSTRACT

his report entitled «realization of work of AEV of HOUEDOGLI in the town of TOVIKLIN: couffo department » is part of graduation of professional bachelor of Sciences and Technique of Water. It shows the whole of the three (03) of training course carried out at Departmental Management of Energy and the Oil and Mining Research, the Water and the Development of Renewable Energies (DDERPMEDER) Atlantic-Littoral and with company ICEBERG-BTP.

It puts forward the studies and at the realization of a network of water conveyance in the district of houédogli located in the commune of TOVIKLIN. These studies associated with other work to which we took share on the building site aim at leading to the dimensioning of the network like to its realization.

It results from these operations that the installation to be adopted will function in " repression-distribution ". Of a total cost of one hundred twenty-nine million two hundred thirty three thousand eight hundred thirteen (129.233.813), the network is composed inter alia work of collecting, of a storage tank (water tower) of 60 m 3 / 15m, of a PVC pipe network with twelve (12) terminal fountains.

Put aside the difficult working conditions on the ground, this study proceeded under the best conditions and without major difficulties. It enabled us to more enrich our knowledge as regards supply drinking water in rural medium and the methods of achievements.

T

(12)

INTRODUCTION

’eau est une ressource naturelle indispensable à la vie sur le plan vital et sur le plan économique. Malgré son importance, elle n’est pas facile d’accès. D’après la politique nationale de l’eau (1), l’eau douce ne représente que 2.5% des réserves mondiales d’eau. Sur cette quantité d’eau douce près de 70% se trouve soit piégée sous les calottes glaciaires ou disséminée sous forme d’humidité ou de vapeur, soit 0,007% de toute l’eau présente sur la planète est aisément accessible. L’homme se trouve donc confronter à un problème d’accès à une source fiable et de bonne qualité d’eau. Ce besoin se fait plus ressentir dans les milieux ruraux et semi-urbains. Pour remédier à cet état de chose, la réalisation des systèmes de captage, de stockage, de traitement et de distribution d’eau est mise en place, pour satisfaire de manière adéquate les besoins tout en facilitant le processus d’approvisionnement en une eau de bonne qualité.

C’est donc dans cette perspective qu’est née dans le département du génie civil de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) une option nommée ‘’Science et Technique de l’Eau (STE) ‘’ où s’étudie les notions relatives à l’hydraulique villageoise et à l’assainissement. Ainsi après la formation théorique en licence professionnelle, il nous a été offert trois mois de stage pratique dans les structures de notre domaine. Dans ce cadre, nous avons effectué notre stage de fin de formation à la DDERPMEDER Atlantique-Littoral qui, par la suite, nous a orientés vers l’entreprise ICEBERG-BTP.

L

(13)

Après une présentation des structures d’accueil et la zone du projet dans la première partie, nous aborderons dans la deuxième partie les généralités sur les AEV et le cadre du projet. La troisième partie sera réservée au déroulement du stage et les difficultés rencontrées ainsi que les suggestions.

(14)

PREMIERE PARTIE

(CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET

PRESENTATION DE LA ZONE DU PROJET)

(15)

I.1 PRESENTATION DES STRUCTURES D'ACCUEIL

Nos stages se sont déroulés dans deux structures : à la la Direction Départementale de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables de l’Atlantique et du Littoral (DDERPMEDER Atl-Lit) et dans l’entreprise ICEBERG-BTP. Nous les présenterons dans cette partie de notre rapport.

I.1.1 Direction Départementale de l'Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l'Eau et du Développement des Energies Renouvelables Atlantique-Littoral (DDERPMEDER Atl-Lit)

I.1.1.1 Situation de la DDERPMEDER Atl-Lit

La DDERPMEDER Atl-Lit est située dans la Commune d’Abomey-Calavi, département de l’Atlantique. Elle est située au bord de la Route Nationale Inter Etat bitumée N°2 (RNIE2) Cotonou-Bohicon, non loin du carrefour Calavi-Kpota. Elle est entourée par un certain nombre d’Institutions étatiques: au Nord, par la Gendarmerie d’Abomey-Calavi ; au Sud, par la station d’essence MRS ; à quelques mètres du CEG 1 Abomey-Calavi et la buvette QG au Sud-Est ; à l’Est par le Centre de Promotion Sociale et à l’Ouest par la Recette-Perception et le Centre de Promotion Agricole ; en venant de Cotonou à gauche en face de l’Institut Supérieur de Management Adonaï (ISMA). Elle est constituée de deux blocs administratifs dont un à étage inachevé. Le second en forme d’un U aux bras dissymétriques est composé des bureaux de la Direction, du Secrétariat, de la salle de réunion, de l’Assistance Technique en Développement Communautaire, de l’Assistance technique. Elle comprend aussi la Division des Etudes, la Réglementation et Travaux (DERT) , de la Cellule Informatique et de Suivi- Evaluation (CISE), de la Division du Développement Communautaire (DDC)

(16)

Service de l’eau (S-Eau). La Figure ci-contre présente la situation géographique du DDERPMEDER Atl-Lit.

Source: ESRI DATA

Figure 1 : Localisation de la DDERPMEDER ATL-LIT dans la Commune d’Abomey-Calavi

I.1.1.2 Mission de la DDERPMEDER

La DDERPMEDER a pour mission principale d’assurer la mise en œuvre avec toutes les structures départementales compétentes, de la politique du gouvernement dans le secteur de l’Energie et de l’Eau au plan départementale. A cet effet, elle examine et apprécie toutes les questions

(17)

I.1.1.3 Présentation des différentes entités de DDERPMEDER Atl-Lit

L’organisation de la DDERPMEDER Atl-Lit se présente comme suit :

Source : Documents administratifs DDERPMEDER Atlantique-Littoral Figure 2 : Organigramme de la DDERPMEDER Atlantique-Littoral

II.1.2 ICEBERG - BTP

II.1.2.1 Présentation du groupe ICEBERG-BTP

ICEBERG-BTP est une entreprise béninoise spécialisée dans le domaine du BTP, du Génie Rural, de l’Hydraulique, et de l’Environnement.

Des spécialistes expérimentés ont réuni à travers des créations et de prises de participation, un ensemble de services dont les disciplines complémentaires couvrent un large domaine de compétences.

II.1.2.2 Missions

ICEBERG-BTP assure la réalisation des ouvrages qui lui sont attribués. Il intervient dans plusieurs domaines notamment celui du BTP, de l’Aménagement hydro-agricole, et de l’Hydraulique Urbaine et Villageoise. A cet effet on distingue :

(18)

Le département du BTP

Il s’occupe de tous les travaux concernant les bâtiments et travaux publics à savoir la réalisation des routes et ouvrages d’arts, des pistes, des bâtiments et aussi des constructions rurales.

Le département de l’Aménagement hydro-agricole

Il est destiné aux questions relatives à l’Aménagement hydro-agricole à savoir les travaux liés à l’irrigation, au drainage, à l’aménagement des bas- fonds mais aussi à la construction des retenues d’eau et autres ouvrages hydrauliques.

Le département de l’Hydraulique Urbaine et Villageoise

Il a en charge les travaux relatifs au domaine de l’hydraulique. Il assure la réalisation des ouvrages conformément au cahier des clauses et les plans fournis par le bureau d’étude.

Ce département s’occupe également du volet Assainissement (Collecte, traitement et évacuation des eaux usées domestiques et industrielles ; Collecte et évacuation des eaux pluviales).

II.1.2.3 Domaine d’activités

Génie Hydraulique Génie Civil

Irrigation- Drainage Réseaux de distribution Traitement des eaux Station de pompage

Bâtiment

Fondations

Topographie

Routes

Géotechnique routière

ENVIRONNEMENT RESSOURCES EN EAU

Etudes d’impact,

Protection des nappes aquifères contre les

Forages, Puits et Captage de source

(19)

II.1.2.4 Organigramme structurel d’ICEBERG-BTP

Source : Documents administratifs ICEBERG- BTP Figure 3 : Organigramme structurel d’ICEBERG-BTP

II.1.2.5 Références administratives

Raison sociale : ICEBERG-BTP

Forme juridique : Entreprise

Nationalité : Béninoise

Responsable administratif

Nom : DANGNIGBE Christian

Titre : Directeur Général

IFU : 3200902059419

Adresse du siège

Téléphone-Fax : 95548845/ 97757277

Boîte Postale : B.P. 3301

Quartier : Gbégamey 4

Email : icebergbtp@hotmaill.fr

DIRECTEUR GENERAL SECRETAIRE DE

DIRECTION DE

DIRECTEUR DES TRAVAUX

CONDUCTEUR DES TRAVAUX

CHEF CHANTIER

OUVRIERS MAGASINIER

GARDIEN, MANOEUVRES

(20)

II.1.2.6 Situation géographique

Figure 4 : Plan de situation de ICEBERG - BTP

(21)

Ap la h o ué#

# Klo u é ka n mè

# #

#

D ja ko to m è# To vik lin L a lo

D o gb o - T ota

6,6 5 6,7 6,7 5

6,8 6,8 5

6,9 6,9 5

7 7,0 5

1,6 5 1,7 1,7 5 1,8 1,8 5 1,9 1,9 5

Plat ea u d'A pla houé

Fleuve Couffo Fleuve M

ono 0 9 K i l o m e t e r s

N

V i e w 2

E che lle

L i m i t e s d e s c o m m u n e s Lége nde

I.2 PRESENTATION DE LA ZONE DU PROJET I.2.1 Situation géographique

Commune de Toviklin

(22)

La commune de Toviklin, petit territoire du Sud-Ouest de la République du Bénin, est située dans le Département du Couffo à 6° 50′ 00″

latitude Nord et 1° 49′ 00″ longitude Est. Elle couvre une superficie de 120 km² avec une densité de 507,7hts/km² et est limitée au Nord par la Commune de Klouékanmè, au Sud par la Commune de Dogbo, à l’Est par la Commune de Lalo et à l’Ouest par celle de Djakotomey. Elle est située à 85 km de Cotonou, à 73 km Abomey Calavi, et à 95 km Porto-Novo.

I.2.2 Climat

La Commune de Toviklin connaît un climat de type sub-équatorial avec deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches. La température est relativement élevée. L’amplitude thermique est de 6°C avec un maximum de 34,7°C enregistré en saison sèche (Février, Mars, Avril) sans grande variation entre le jour et la nuit. La pluviométrie se situe entre 800 et 1400 mm d’eau. Cette situation d’insuffisance relative des précipitations se trouve aggravée par les aléas climatiques observés durant cette dernière décennie avec des répercussions désastreuses sur le secteur agricole.

I.2.3 Sols et géologie

La Commune de Toviklin est entièrement couverte par des sols ferralitiques, de couleur rouge et à texture sablo-argileux (terres de barre).

Par endroit, on trouve des sols de bas de pente de coloration brune claire, à texture sableuse et faciles à travailler, ils se situent en bordures des bas- fonds marécageux, soit dans des dépressions fermées.

(23)

I.2.4 Réseau hydrographique

Au plan hydrographique, il n’existe ni de cours d’eau ni de plan d’eau, privant ainsi la Commune de toute activité piscicole. De même, la nappe phréatique est très profonde, ce qui ne favorise pas la réalisation facile des ouvrages en hydraulique villageoise.

I.2.5 Végétation

Le couvert végétal est clairsemé. Il est dominé par le palmier à huile (Elaesis guineensis), manifestation de la pression humaine sur la végétation et composé d’arbustes, de hautes herbes et par endroits de reliques de forêts sacrées. Aux abords des marigots, la végétation plus variée est composée de palmier raphia, de bambou, des fourragères et d’autres espèces hydromophes.

Elle abrite une faune essentiellement composée de petits rongeurs (rat palmiste, souris, écureuil, etc.), d’oiseaux (perdrix, et autres), de varans et autres espèces de reptiles.

(24)

DEUXIEME PARTIE

( Généralité sur l’AEV et cadre du projet)

(25)

II.1 GENERALITE SUR LES AEV II.1.1 Définition et utilité d’une AEV

Adduction est un mot venant du latin « Adducere » qui signifie l’action de mener, conduire l’eau d’une source (forage, puits) ou d’une retenue d’eau (eaux de surface) vers un réservoir par le biais d’un canal. On définit alors l’Adduction d’Eau Villageoise (AEV) comme un système de captage, de traitement, de stockage et de distribution de l’eau potable destinée à desservir une population donnée (village) pendant une durée déterminée (horizon) à partir des Bornes Fontaines (BF) et des Branchements Particuliers (BP).

II.1.2 But et objectif d’une AEV

La réalisation d’un système d’AEV se fait dans le but :

♣ d’alimenter à partir des réseaux inter – villages, les villages où la ressource en eau pose problème ;

♣ de développer le secteur d’Alimentation en Eau Potable (AEP) ;

♣ de réduire, pour le confort, la multiplicité des forages équipés de pompe à motricité humaine (FPMH), dans les villages où la population est importante ;

Les objectifs visés sont de plusieurs ordres. Nous pouvons citer essentiellement :

♣ la réduction des efforts physiques déployés par les femmes afin d’avoir un peu d’eau au niveau des forages équipés de pompes à motricité humaine (FPMH) ;

♣ la réduction de la distance de transport de l’eau par la population ;

(26)

♣ la mise à disposition de l’eau potable de façon permanente en toute saison et à tous les niveaux de la zone prise en compte par l’ouvrage ;

♣ la distribution d’une eau de bonne qualité pour préserver la santé des consommateurs ;

♣ la prise en compte du pouvoir d’achat des populations (cette eau doit revenir à l’usager le moins cher possible) ;

♣ la réalisation du système de façon qu’il soit dynamique et ouvert pour permettre les modifications ultérieures ;

♣ le renforcement des relations inter- ethniques ;

♣ le renforcement de l’urbanisation et le pouvoir d’attraction des étrangers.

II.1.3 Composantes d’une AEV

Il s’agit des ouvrages de captage, de traitement, de stockage et des conduites de refoulement et de distribution d’eau.

II.1.3.1 Ouvrage de captage

C’est un ensemble d’équipements (groupe électrogène ou compteur SBEE, une pompe électrique, une colonne montante et un ensemble d’accessoires et de tuyauterie en fonte) et de construction d’un local (pour abriter le groupe électrogène ou le compteur de la SBEE) qui permettent de capter l’eau d’une source (forage, puits, retenue d’eau)

II.1.3.2 Station de traitement léger

C’est un ensemble d’équipements (pompes doseuses, mélangeurs etc…) et

(27)

de chloration qui consiste à traiter l’eau au chlore mensuellement avec un dosage de 0.10 litre / m3 d’eau.

II.1.3.3 Ouvrage de stockage

Il s’agit de récipients (bâches ou réservoirs) prévus pour recevoir l’eau pompée et/ou traitée. Au niveau de l’AEV, l’ouvrage de stockage est la cuve du château.

II.1.3.4 Ouvrage d’adduction et de distribution

Les ouvrages d’adduction et de distribution sont essentiellement constitués de dispositifs permettant d’une part de transférer l’eau depuis la source jusqu’à la cuve (Ouvrage de refoulement) et d’autre part de la cuve jusqu’aux bornes fontaines où les populations sont desservies (ouvrage de distribution). Entre autre, on peut citer les conduites de refoulement et de distribution. Il existe deux sortes de refoulement :

Le refoulement simple utilisé lorsque la source est proche du château ou la conduite de refoulement ne traverse pas du tout la communauté à desservir. Dans ce cas, l’eau est refoulée directement d’abord dans la cuve avant d’être distribuée par les forces gravitaires vers les points de desserte.

(28)

Figure 5 : Equipement du château en refoulement simple

Le refoulement /distribution est utilisé lorsque la source est loin du château et traverse la communauté à desservir sur une distance importante. On adopte ce type de refoulement pour éviter d’enterrer deux canalisations dans la même tranchée. Dans ce cas, l’eau est refoulée et distribuée à la fois. Les surplus non utilisés au niveau des points de desserte, se dirigent vers la cuve du château d’eau pour redescendre aux heures de pointe pour combler les déficits.

(29)

Figure 6 : Equipement du château en refoulement distribution

Par ailleurs, on retrouve au niveau des conduites de refoulement et de distribution les ventouses, les vidanges, les clapets et les vannes qui participent au bon fonctionnement de l’AEV en régularisant la pression à l’intérieur des canalisations. Ce qui fut le cas de notre projet.

II.1.3.5 Typologie des systèmes d’adduction d’eau Il existe deux types d’adduction :

L’adduction gravitaire

Pour ce cas, la différence des niveaux hydrauliques provoque l’écoulement de l'eau à des pressions importantes. L'altitude de la source (réservoir) est supérieure à l'altitude des points de dessertes (BF et BP).

L’eau se déplace donc à travers le réseau de distribution sous l’action de la force de gravitation.

(30)

L’adduction par refoulement

Ici, la pression sur le réseau et l'acheminement de l'eau sont produits à l'aide de pompes à l'intérieur de stations de pompage.

Notons qu’il existe deux type de réseaux : réseau ramifié et le réseau maillé

Tableau 1 : Comparaison des deux types de réseau

Nature du réseau Avantages Inconvénients

Ramifié

-Coût d’installation faible. -Difficulté d’intervention.

-Elévation de perte de charge.

-Ecoulement défavorable.

-Augmentation de la population à desservir.

-Rupture de service en cas d’intervention sur le réseau.

-Frais de pompage élevé Maillé

-Continuité de service. -coût d’installation élevé.

-Faible perte de charge.

-Facilité d’intervention.

-Ecoulement favorable. -Faible taux de desserte.

-Faible frais de pompage.

(31)

II.2 PRESENTATION DU PROJET

II.2.1 Cadre du projet

Ce projet financé par le royaume des Pays-Bas s’inscrit dans le cadre du Programme Pluriannuel d’Appui au secteur de l’Eau et de l’Assainissement (PPEA) en sa phase II dans le département du Couffo qui concerne les travaux de réalisation d’AEV dans ledit département.

Il entre parfaitement dans le cadre général de la politique de la DG- Eau qui consiste à satisfaire au maximum les besoins en eau exprimés par les populations. Il sera alors, basé sur les principes définis à travers la stratégie mise en place par la DG-Eau qui consiste à décentraliser le processus de prise de décision, de participation financière des communautés à l’investissement initial et de la prise en charge de la gestion et la maintenance des ouvrages par celles-ci en le confiant au secteur privé.

Outre l’ingénieur-conseil et les entreprises qui auront en charge la fourniture des équipements et l’exécution des travaux, ce projet sera réalisé avec la participation active des intervenants tels que : la DDEE Mono- Couffo en qualité de maitre d’ouvrage, le coordonnateur du PPEA, les élus locaux et Services Techniques des mairies, les ONG chargées de l’intermédiation dans les communes concernées et les populations bénéficiaires.

II.2.2 Consistance du projet

Les prestations de l’entreprise ICEBERG BTP concernent les travaux de réalisation d’AEV de houédogli dans la commune de Toviklin dans le département du Couffo.

Les travaux de réalisation de l’Adduction d’Eau Villageoise à Houédogli s’inscrit dans le cadre des travaux de la phase II du Programme

(32)

Pluriannuel d’appui au secteur de l’Eau et de l’Assainissement (PPEA II) afin d’améliorer la qualité de l’eau consommée par les populations et de réduire les peines liées à l’installation des forages à motricité humaine dans la commune de Toviklin précisément dans l’arrondissement de Houédogli.

Les travaux prévus pour ce projet sont :

• la construction d’un château d’eau de 60m3 / 15m de hauteur sous cuve ;

• la construction d’un abri groupe ;

• Fournitures et immersion d’une pompe de puissance 7,5KW (Q=15m3/h ; HMT=90m) alimentée par un groupe électrogène ;

• fournitures et poses des conduites PVC Ø 110 PN 10, PVC Ø 90 PN 10, PVC Ø 75 PN 16, PVC Ø 75 PN 10, PVC Ø 63 PN 16, PVC Ø 63 PN 10, sur 4900 mètres linéaires ;

• la construction de douze (12) Bornes Fontaines ;

• fournitures et installation des équipements électromécaniques et hydrauliques.

Compte tenu de la durée impartie à notre stage, nous n’avons pas pu assister au projet dans sa totalité. Le présent rapport ne traite que d’une partie des travaux prévus à savoir :

la réalisation du gros œuvre du château d’eau;

réalisation des travaux de maçonnerie (fondation, murs, dalle) de l’abri groupe ;

exécution totale des fouilles de canalisation ;

(33)

Les travaux, objet du présent rapport, ont été réalisés dans la commune de Toviklin, département du Couffo et précisément dans les villages et les localités présentés dans le tableau suivant :

Tableau 2 : Localités concernées par le projet

Source : Le Rocher

Nom de l'AEV Département Commune Arrondissement Localité

HOUEDOGLI COUFFO TOVIKLIN HOUEDOGLI

Houédogli centre Affohoué

Véha Affohoué Mayékoui Zougoumè

Edahoué Gohouènou Abloganmè

(34)

Tableau 3 : Les acteurs impliqués dans la réalisation du projet

PROGRAMME

PROGRAMME PLURIANNUEL D’APPUI AU SECTEUR DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT EN MILIEU RURAL (PPEA) - PHASE II

PROJET

REALISATION DE L’ADDUCTION D’EAU VILLAGEOISE DE (AEV) DE HOUEDOGLI DANS LA COMMUN DE TOVIKLIN

DEPARTEMENT DU COUFFO

MAÎTRE D’OUVRAGE

PREFECTURE MONO-COUFFO

MAÎTRE D’OUVRAGE DELEGUE

SERVICE DE L’EAU DU COUFFO

SURVEILLANCE ET CONTRÔLE

LE ROCHER Tél : (229) 95952410/97039699 BP : 06 Abomey calavi

ENTREPRISE EXECUTANT

GROUPEMENT ICEBERG-BTP/DIGITAL-BTP Tél: 97759277/95356804

Source : ICEBRG-BTP

REPUBLIQUE DU BENIN

(35)

TROISIEME PARTIE

( Déroulement du stage- problème et

suggestions)

(36)

Pour parvenir à la rédaction d’un rapport répondant aux normes rédactionnelles en la matière, nous avions adopté la méthodologie suivante :

poser des questions aux agents de l’entreprise ICEBERG-BTP pour l’éclaircissement des connaissances sur le thème ;

poser des questions aux agents du bureau d’études le ROCHER pour avoir les informations techniques ;

faire des recherches dans les cours reçus en hydraulique générale et urbaine ;

faire des recherches documentaires sur l’internet ; visiter les localités concernées par l’AEV (Houédogli) ;

utiliser des logiciels comme : EXCEL (pour la quantification des matériaux) ; ARCHICAD 14 (pour la conception des vues en plan), AUTOCARD (pour la conception de la vue en plan du réseau) COVADIS (pour la réalisation des profils en long) ;

suivre de l’exécution des travaux sous la supervision du chef chantier.

La synthèse des informations acquises et leur exploitation ont vraiment contribué à la rédaction de ce rapport.

(37)

III.1 DEROULEMENT DU STAGE

La durée de notre stage à la DDERPMEDER a été de courte durée, puisqu’ils nous ont vite orientés dans les locaux de l’entreprise ICEBERG- BTP. Dans ces locaux, nous avons eu à prendre connaissance des données techniques de l’AEV de Houédogli à savoir : les plans, les profils en long. Les quelques semaines dans le bureau nous ont permis de mieux comprendre le projet et d’effectuer les calculs de dimensionnement.

Après quelques temps passés dans le bureau de l’entreprise nous avons eu à passer quatre semaines dans le village de Houédogli pour suivre les étapes de la réalisation de l’AEV.

III.1.1 Détermination des paramètres du réseau

Quatre paramètres interviennent dans le dimensionnement du réseau.

Nous avons :

Le débit Q en L/s ;

Les diamètres des conduites D en mm ;

La perte de charge H dans les conduites en m La vitesse dans les conduites V en m/s

(38)

Hypothèses de base

Pour les différents calculs, nous nous sommes servis des hypothèses qui se reposent sur les termes de référence et se récapitulent comme suit :

HYPOTHESES UNITES VALEURS

Données démographiques

Population actuelle Hbts 7588

Géométrique 2,46%

Topo (vue en plan) Besoin en eau

Actuel l/hbt/j 12

Futur % 2%

Profil (voir feuille de profil) Hypothèse de service

Nombre de personne par BF EqHbt 500

Pression minimale mCE 5

Pression maximale mCE 50

Vitesse Minimale m/s 0,3

Vitesse maximale m/s 1,5

Perte dans le système % de Q 5%

Volume du réservoir

Minimale %de Q 20%

Maximal %de Q 25%

Coefficient

Coef de MANNING 120

Coef de point horaire 120

coef de point mensuel 1,05

Coef de point journalier 1,45

Duré moyenne de pompage H 14

Horizon de projet 2033

20 ans pour les forages, 35 ans pour les conduites, 50 ans pour les

(39)

III.1.1.1 Population, besoin en eau actuel et futur du projet

La projection de la population se calcule donc par la formule suivante :

( )

projection ent

accroissem d

Taux T

de horizon l

à Population P

initial an l à Population P

T avec P

P n

i i n i

n

+

=

(%) '

:

' :

' :

1 100

Avec un taux d’accroissement de 2,46 %, les besoins en eau ont été estimés sur la base de la demande solvable en eau et des données démographiques projetées sur Vingt (20) ans. Les besoins journaliers et par habitant tiennent compte du taux d’existence des points d’eau alternatifs et leur pérennité. Elle se détermine par la formule suivante :

s population spécifique

Besoin e

journalièr n

Consomatio = ×

Tableau 4 : Effectifs, besoins actuels et futurs du projet

Désignation AEV Unités Projection démographique

HOUEDOGLI

2013 2020 2028 2033

TOTAL 7588 9003 10933 12343

Besoin Spécifique l/j/Habts 12,00 13,86 16,00 18,00

Besoin journaliers TOTAL

l/j 91056 145411 2E+05 220101 m3/j 91,05 145,42 176,6 220,1 m3/h 3,794 6,059 7,357 9,171 Source : DG- Eau

Remarque : L’effectif de la population à l’an initial du projet (7588 habitants) répond au critère basé sur le nombre d’habitant à desservir (2000 au minimum).

Les besoins en eau des populations de l’AEV de HOUEDOGLI s’élèvent à 220,10 m3/j. Ce qui correspond à un besoin journalier moyen de 9,171 m3/h.

(40)

Source : DG-EAU

Figure 7 : Besoin en eau de la population

0 5 10

2013 2020

2028

2033

3,794 6,059 7,357 9,171

Besoin journaliers (m3/h)

Années

Besoins journaliers par année

0 5000 10000 15000

2013 2020

2028

2033

7588 9003 10933 12343

Populations (habitants)

Années

Répartition démographique/ AEV

HOUEDOGLI

(41)

III.1.1.2 Dimensionnement de la Conduite de refoulement C’est la conduite assurant le transport de l’eau depuis la source de captage (forage) jusqu’au réservoir (château d’eau).

Les formules utilisées pour le dimensionnement de la conduite de refoulement sont ceux de Bresse.

(1)

Avec

( )

(mm) théorique

Diamètre :

durée longue

de pompage de

essai l' après obtenu

débit /

m : 3 D

s Qpompage

Application numérique

Pour l’AEV de HOUEDOGLI on a : Q=13m3/h

Nous retenons donc pour la conduite de refoulement les caractéristiques suivantes : PVC 110 PN 10(conduite en PVC de diamètre 110 mm et de pression nominale 10 bar)

III.1.1.3 Dimensionnement des conduites

On détermine les diamètres théoriques par tronçon par la formule suivante :

D1 (mm) 90

Dmoy=106,30 mm

D2 (mm) 122,61

110 mm

( ) ( )( )

( )

0,8

( )(

2 FormuledeBRESSEmodifier

)

BRESSE de

Formule 1

5 , 1

3 / 1 2

5 , 0 1

pompage pompage

Q m

D

Q m

D

×

=

×

=

V m Q

×

= ×

π

) 4

(

D

théorique

(42)

Q : le débit de dimensionnement en m3/s ;

V : la vitesse d’écoulement, prise égale à 1 m/s.

En nous basant sur les diamètres théoriques, nous avons choisi les diamètres commerciaux correspondant et déterminé les diamètres intérieurs.

Puis il a été question de calculer la perte de charge totale pour chaque tronçon grâce à l’expression :

L j m

J ( ) = 1 , 1 × ×

L : la longueur du tronçon en (m) ;

j : la perte de charge unitaire en (m/m) donnée par la formule de MANNING

STRICKLER. 2 2 16/3 2 3 / 10

. .

. 4

D K j Q

π

S

=

Ks : coefficient de MANNING Ks =120

Grâce à ces résultats, nous avons calculé la pression (P) au niveau de chaque tronçon, en soustrayant de la côte minimale exploitable du réservoir, la côte aval ainsi que le cumul des pertes de charge au niveau du tronçon :

) J aval

(côteTN -

exp

min +

= Côte

P

(43)

Nous sommes passés ensuite au calcul des vitesses réelles d’écoulement sur les différents tronçons en procédant de la manière suivante :

Dans un premier temps, la vitesse sur le premier tronçon nommée R- a (c’est-à-dire du réservoir au premier nœud) a été déterminée avec l’expression :

2 int

4 D V Q

×

= × π

Dans un second temps, grâce au théorème de BERNOULLI appliqué sur chaque tronçon, les autres vitesses ont pu être calculées.

(

Zamont Zaval

)

Pamont Paval V gl

g

V 2( ) i 2

2 − + − + 2

=

ρ

Où :

Z amont et Z aval sont respectivement la côte TN en amont et en aval du tronçon considéré ;

P amont et P aval sont respectivement la pression en amont et en aval du tronçon considéré ;

Vi est la vitesse en amont ;

J est la perte de charge totale sur le tronçon considéré ;

Les conditions de vitesse posées dans les hypothèses de calcul ont été ainsi donc vérifiées et le tableau ci-après résume les résultats obtenus en présentant par tronçon : la longueur, le débit de dimensionnement, le diamètre nominal, la pression et la vitesse d’écoulement de l’eau.

(1)CODO François de Paul

(44)

Tableau 5 : Récapitulatif du dimensionnement des conduites

Tronçon Longueur

(m) Q (m3/h)

Diamètre (mm)

Côte TN aval (m)

Vitesse (m/s)

Observation

R-a 223,113 7,43 110

152,860 0,44 Ok

a-b 71,060 5,20 110

152,936 0,53 Ok

b-c 51,931 1,49 63

153,515 0,54 Ok

c-d 1008,370 3,71 110 120,231 0,54 Ok

d-e 981,552 1,49 90 105,608 0,55 Ok

e-f 88,649 0,74 63

108,138 0,57 Ok

a-g 134,915 2,23 63

151,630 0,57 Ok

a-h 495,979 5,94 75

146,493 0,57 Ok

h-i 866,624 5,20 75

142,746 0,57 Ok

i-j 341,572 3,71 75

132,822 0,57 Ok

j-k 1078,825 2,97 75

138,859 0,57 Ok

k-l 229,240 2,97 75

130,085 0,59 Ok

l-m 388,157 1,49 75

129,876 0,61 Ok

R-n 302,643 10,40 90

153,908 0,44 Ok

n-o 95,172 1,49 63

154,533 0,53 Ok

n-p 534,402 8,17 90 146,722 0,54 Ok

p-q 154,902 0,74 63

144,988 0,54 Ok

p-r 385,770 7,43 90

148,459 0,63 Ok

r-s 356,158 2,97 75

151,829 0,60 Ok

(45)

III.1.1.4 Eléments de régulation du réseau

Tableau 6 : Récapitulatif des éléments de régulation

Désignation Unité Quantité Robinet-vanne pour PVC 110 U 3

Robinet-vanne pour PVC 90 U 2 Robinet-vanne pour PVC 75 U 3 Robinet -vanne pour PVC 63 U 4

Ventouse U 9

Vidange U 10

III.1.2 Les travaux de plomberie

Les travaux de plomberie sont généralement divisés en deux grandes parties à savoir :

• La fouille et la pose des conduites du réseau ;

• La pose des pièces hydrauliques : ventouse ; vidange ; robinet vanne.

Vu la durée de notre séjour sur le terrain, seules les fouilles ont été exécutées avant notre départ.

III.1.2.1 La fouille

La fouille c’est l’action d’excaver la terre. C’est une tranchée ou un creusement réalisé dans le sol en vue de la pose des conduites de canalisation. Cette opération est réalisée à base de la vue en plan et du profil en long du réseau. La largeur de la fouille suit la formule :

࢒ = ૝૙ࢉ࢓ + ∅ ࢊࢋ ࢒ࢇ ࢉ࢕࢔ࢊ࢛࢏࢚ࢋ

(46)

Photo 1 : L’équipe technique lors du laiyonnage

Pour la pose des conduites nous disposons en stock des conduites PVC de:

Diamètre (m) 63 75 75 90 110

Type PVC/PN10 PVC/PN 16 PVC/PN 10 PVC/PN10 PVC/PN 10

Longueur (m) 636 900 664 229 941

(47)

III.1.2.2 Préparation du fond de fouille

Un lit de pose de sable meuble ou de terre meuble d’une épaisseur de 10cm au moins, a été mise en place sur le fond de fouille. En présence de rochers ou pierres, le lit de pose aura une épaisseur de 20 à 30cm. Avant tout pose de canalisation, la tranchée ainsi préparée sera vérifiée par le bureau d’études (contrôleur).

III.1.2.3 Les traversées

Les traversées de piste et de route ont été exécutées conformément au schéma et prescriptions fournis par le DAO.

- Traversées des pistes importantes

La fouille a une profondeur de 1,2m et une couche de dalettes en béton de classe B de 15cm d’épaisseur est placée à 50cm au-dessus du fond de fouille. Le PVC sera placé dans un fourreau en PVC.

- Traversées de routes goudronnées ou pavées

La fouille a une profondeur 1,2m sous la couche de roulement et aussi une couche de dalettes en béton de classe B de 15cm d’épaisseur est placée à 50cm au-dessus du fond de fouille. Le PVC sera placé dans un fourreau en PVC.

(48)
(49)

Photo 2 : Exécution des fouilles

III.1.3 Les travaux de maçonnerie

Ils sont répartis en trois parties :

Le château d’eau de 60m3 sur 15m de hauteur sous cuve ; La construction de l’abri groupe ;

La construction des bornes fontaines.

(50)

III.1.3.1 Le Château d’eau III.1.3.1.1 Capacité de la cuve

Elle sera déterminée en prenant en compte le débit d’exploitation attendu à l’horizon du projet, et la durée moyenne de pompage par jour à l’horizon. Le tableau suivant montre ces deux éléments.

Tableau 7 : Débits d’exploitation attendus et durée moyenne de pompage

Désignation Années

2013 2020 2028 2033

Débits d'exploitation attendus (m3/h)

Min Moy Min Moy Min Moy Min Moy

5,98 9,56 9,54 15,27 11,58 18,54 14,44 23,11 Durée moyenne de

pompage par jour (heures) 6,37 10,17 12,35 15,40

Source : Le ROCHER

Avec

) / (m pompage de

05 , 1 ) / (m e journalièr

3 3

h Débit

j n

Consomatio

Dmoy= ×

En nous basant sur les résultats du tableau ci-dessus, nous avons retenu Qpompage= 14,44 m3/h. Ce qui représente le débit d’exploitation

minimal (Qmin) attendu au forage à l’horizon du projet (2033) et équivaut à une durée de pompage égale à 15 h/j à l’horizon du projet.

Le calcul théorique avec les hypothèses de base et la consommation journalière des populations conduit à une capacité de 55,03 m3. Il a donc été retenu une cuve de capacité 60m3.

III.1.3.1.2 Hauteur sous cuve

La hauteur sous cuve (H) est obtenue par la formule suivante :

(51)

Soit une hauteur sous cuve 15m (cette hauteur est retenue en tenant compte des extensions futures)

Les ouvrages ayant des capacités supérieures à 40 m3, leur section sera circulaire comme le recommande L’ITBTP et l’Association des

Constructeurs.

Caractéristiques château - capacité V=60m3 ; - forme : circulaire ; - hauteur utile : Hu=3,7m - revanche : r=20cm

- hauteur Totale : Ht=3,72m - diamètre : d=4,80m

Equipement du château

- conduite de refoulement simple en fonte DN110 PN 10 ; - radier ;

- echelle avec arceaux de protection ;

- crépine et passage de la cuve avec gaine fonte ; - robinet vanne à volant en fonte pour distribution ; - trou d’homme 70*70 avec couvercle cadenassé ; - flotteur pour indicateur de niveau (câble inox) - règle pour indicateur de niveau ;

- trop plein Galva 2’’ (avec grillage anti-moustique) ; - vidange Galva 2’’ ;

- vanne vidange quart de tour 2’’ ; - raccord fonte – PVC ;

- aire assainie en béton (ep=10cm) avec 1,20m de débordement.

Quelques avantages d’un château d’eau

- les pompes d’alimentation fonctionnent à pression et à débit constants, donc avec à un bon rendement;

- en cas de panne mécanique du pompage, le fonctionnement du réseau continue par gravité. Le château d’eau apporte au réseau de distribution une grande sécurité;

- il permet le maintien de la pression sur le réseau de distribution, tout en autorisant les interventions techniques sur la partie amont du réservoir ;

- en cas d’accident (tempête, feux, …) il facilite le maintien de la distribution en eau à moindre coût.

(52)
(53)

Après les résultats des études géotechniques (essais de sol et de fondations), de formulation du béton par le LERGC et la réception des plans approuvés auprès de l’Ingénieur Conseil, il sera exécuté:

Les fouilles du château;

Béton de propreté;

Le radier général et libage;

Les voiles et les entretoises;

La dalle de fond et la poutre;

Les parois de la cuve ; El la dalle de couverture.

Seuls les trois premiers points feront l’objet de cette partie.

III.1.3.1.3 Les fouilles du château et béton de propreté

Le rapport de l’étude géotechnique effectué par le LERGC a révélé une contrainte admissible de 1,4 bar à une profondeur de 2 mètres (voir annexes n°1). Mais les ingénieurs de l’entreprise et du bureau d’étude ont préféré aller à 2,5mèttres de profondeurs, pour un bon encastrement de l’ouvrage dans le sol. La différence de hauteur sera compensée par la pompe en augmentant son HMT.

D’un rayon total 6,40mètres et d’une profondeur de 2,5mètres, elles ont été réalisées par la population avec les outils comme la pioche, coupe- coupe, la houe, et la pelle, pour une forte utilisation de la norme HIMO (Haute Intensité de la Main d’Œuvre)

(54)

Sur le fond de ces fouilles bien réglé, il est coulé 10 cm de béton de propreté de classe C, il protège le radier général des impuretés que peut comporter le sol porteur.

Photo 3 : Fouilles château et béton de propreté coulé

III.1.3.1.4 Le radier général et libage

C’est l’ouvrage qui transmet tout le poids du château au sol support.

D’un volume total de 13,60m3, le radier du château est réalisé en béton armé de forme circulaire avec des emparements de 30cm. Le béton utilisé pour ce radier est de classe A, les quantités de matériaux (sable, gravier) nécessaires pour un paquet de ciment, ont été données par la formulation de béton faite par le LERGC.

Le libage, de forme circulaire a été coulé en même temps que le radier sans reprise de béton. Il sert à ceinturer le départ des voiles et supporter

(55)

Photo 4 : Ferraillage radier, libage et départ de voile

III.1.3.1.5 Formulation de béton du château La méthode de formulation utilisée par le LERGC est celle de DREUX GORISSE.

L’analyse sur les granulats à utiliser pour le béton a donné les résultats suivants :

Sable

Origine : sable lagunaire Module de finesse : MF=1,35 Masse spécifique : γs=2,62 Densité apparente : 1,57 Equivalent de sable : ES=62 Gravier

Dimension maximale : Dmax=40mm Masse spécifique : γs=2,59

(56)

Densité apparente : 1,47 Ciment

NOCIBE (Nouvelle Cimenterie du Benin) CPJ 35

Eau

Eau courante

La formulation du béton dosé à 350kg/m3 pour un paquet de ciment :

Sable : 46litres Gravier : 88litres Eau : suivant l’affaissement et la teneur en eau des granulats

Sur le chantier, les seaux de 12,5 litres ont été utilisés pour les mesures.

Soit :

- 4 (quatre) seaux pour le sable - 8 (huit) seaux pour le gravier

III.1.3.2 Abri groupe

III.1.3.2.1 Choix de la pompe

La recherche documentaire sur les forages recensés a permis de

retenir le forage d’Abloganmè qui a subi un pompage d’essai à longue durée et dont les caractéristiques sont les suivantes :

- Débit d’exploitation =80m3/h ; - Profondeur équipée =57,89m ; - Niveau statique =15,94m.

A l’horizon 2033 le débit d’exploitation attendu est de 14,44m3/h au minimum pour 16h de pompage et 23,11 m3/h en moyenne pour 10h de

(57)

La hauteur manométrique totale que doit vaincre la pompe se calcule par la formule :

ܪܯܶ = ݌ݎ݋݂݋݊݀݁ݑݎ ݀݅݊ݏݐ݈݈ܽܽݐ݅݋݊ሺ૚ሻ + ܿôݐ݁ ܶܰ ݀ݑ ܿℎâݐ݁ܽݑሺ૛ሻ + ℎܽݑݐ݁ݑݎ ݏ݋ݑݏ ܿݑݒ݁ሺ૜ሻ + ℎܽݑݐ݁ݑݎ ݐ݋ݐ݈ܽ݁ ݀݁ ܿݑݒ݁ ሺ૝ሻ

+ ݌݁ݎݐ݁ݏ ݀݁ ܿℎܽݎ݃݁ݏ ݐ݋ݐ݈ܽ݁ݏሺ૞ሻ − ܿôݐ݁ ܶܰ ݂݋ݎܽ݃݁ሺ૟ሻ

Résultats

(1)=25m ; (2)=156,67m ; (3)=15m ; (4)=3m ; (5)=6,95m ; (6)=120,23m D’où HMT=86,39m

A base du catalogue du constructeur GRUNDFOS, nous avons choisi la pompe SP17-11 de diamètre 4’’ avec une puissance P= 7,5 kW et un facteur de puissance cosρ= 0,8.

III.1.3.2.2 Groupe électrogène

La haute tension est environ à 2km de la station de pompage. Compte tenu de cette distante, l’utilisation de l’énergie de la SBEE ne sera pas rentable pour le projet. Donc la pompe sera alimentée par un groupe dont la puissance se calcule comme suit : cos ρ

2

groupe

P = × P

L’application numérique donne : Pgroupe=18,75KVA, on retient donc Pgroupe=19KVA

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