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Problématique de stockage et de conservation du niébé (Vigna unguiculata(L.) Walp) dans le Département du Couffo :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC)

Centre Autonome de Perfectionnement

(CAP)

Rapport de fin de cycle de Licence

Option : Production Végétale

Année académique : 2014-2015

Problématique de stockage et de conservation du niébé (Vigna unguiculata(L.) Walp) dans le Département du Couffo : cas de la Commune

d’Aplahoué au Bénin

Réalisé par :

GBEHO Binanzon Rouher

Sous la supervision de : Dr Ir. Daniel CHOUGOUROU

Maître de conférences des universités (CAMES) Enseignant chercheur à l’EPAC

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Dédicace

A mes chers parents GBEHO Apollinaire et HOUNDEDOKPON Viviane.

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Remerciements

Ils sont nombreux à apporter leur grain de sel, de diverses formes, à l’édification de ce travail. Je réitère à tous, ma profonde reconnaissance et tiens particulièrement à témoigner tous mes sincères remerciements à l’endroit de :

 tous les honorables membres du jury pour la qualité de leur travail,

 Dr Ir Daniel C. CHOUGOUROU, qui en dépit de ses multiples occupations académiques a su rendre flexible son agenda pour superviser ce travail. Votre rigueur scientifique, vos remarques pertinentes, vos conseils avisés ont donné à ce travail son cachet scientifique,

 Ir. Médard DAHODO, pour son aide au moment de la mise en forme finale de ce travail,

 monsieur Marcellin LALY ; pour sa compréhension, ses conseils et son soutien permanent m’ont beaucoup aidé.

 tous les enseignants de l’EPAC particulièrement ceux du Département de Génie de l’Environnement qui n’ont ménagé aucun effort pour faire de nous des cadres intermédiaires complets. A chacun d’eux, je dis infiniment merci,

 tous les producteurs et commerçants de niébé de la Commune d’Aplahoué pour leur disponibilité malgré leurs multiples occupations,

 ma chère épouse KEDE Marcelline et de mes très chers enfants Clorinda et Gonzalès pour toutes les privations que vous avez dû subir.

 DADY DAVO Stanislas, HOUESSOU Félix, et AGOSSA K. Christian pour leur soutien indéfectible,

 Huguette DJEHISSI pour son soutien moral,

 tous mes frères et sœurs pour leur soutien affectif, que ce travail serve de modèle pour vous.

 toutes les personnes ayant contribué de quelque façon que ce soit à la réalisation de ce travail.

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Sigles et abréviations

% : Pourcentage

CARDER : Centre Agricole Régional pour le Développement Rural CTA : Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale DPP : Direction de la Programmation et de la Prospective EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi

FAO : Food and Agriculture Organisation of the United Nations (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture)

FSA : Faculté des Sciences Agronomiques GPS : Global Positionning System

GTZ :Gesellschaft Technische Zusammenarbeit (Coopération Technique Allemande)

Ha : Hectare

IITA : International Institut of Tropical Agriculture

INRAB : Institut National des Recherches Agricoles du Benin

INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique Km2 : Kilomètre carré

MAEP : Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche mm : Millimètre

ONASA : Office National d’Appui à la Sécurité Alimentaire

P : Page

PDC : Plan de Développement Communal Pp : poly propylène

RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat SCDA : Secteur Communal de Développement Agricole SS : Service Statistique

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Table des matières

Dédicace _________________________________________________________________________ i Remerciements ____________________________________________________________________ii Sigles et abréviations _______________________________________________________________ iii Table des matières ________________________________________________________________ iv Résumé _________________________________________________________________________ vii Abstract _________________________________________________________________________ 1 Introduction ______________________________________________________________________ 2 Hypothèses de recherche _________________________________________________________ 4 I. Présentation du milieu d’étude ___________________________________________________ 5 1.1. Situation géographique, administrative et caractéristiques humaines ____________ 5 1.2. Caractéristiques physiques ______________________________________________ 5 II. Revue de littérature ___________________________________________________________ 9 2.1 Généralités sur le niébé _____________________________________________________ 9 2.1.1. Origine et distribution géographique ______________________________________ 9 2.1.2 Taxonomie __________________________________________________________ 11 2.1.3 Description botanique et variation agromorphologique ______________________ 11 2.1.4 Ecologie ____________________________________________________________ 13 2.2 Importance du niébé ______________________________________________________ 14 2.2.1. Importance alimentaire ________________________________________________ 14 2.2.2 Importance agronomique ______________________________________________ 15 2.2.3 Importance économique _______________________________________________ 16 2.3 Définition de quelques concepts _____________________________________________ 18 2.3.1. Système post-récolte __________________________________________________ 18 2.3.2.1 Récolte ___________________________________________________________ 18 2.3.2.2 Séchage __________________________________________________________ 19 2.3.2.3 Stockage _________________________________________________________ 19 2.3.2.4 Conditionnement___________________________________________________ 19 2.3.2.5 Conservation ______________________________________________________ 20 III. Matériel et méthodes _______________________________________________________ 20 3.1. Matériel ________________________________________________________________ 20 3.2. Méthodes ______________________________________________________________ 26 3.2.1. Recherche documentaire ______________________________________________ 26 3.2.2. Echantillonnage ______________________________________________________ 26

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v 3.2.3. Structuration de l’enquête _____________________________________________ 27 3.2.4. Méthode de collecte __________________________________________________ 27 3.2.5. Données collectées ___________________________________________________ 28 3.2.6. Traitement des données recueillies ______________________________________ 28 IV. Résultats et discussion ______________________________________________________ 29 4.1. Résultats _______________________________________________________________ 29 4.1.1. Utilisation des variétés de niébé par les producteurs dans la Commune d’Aplahoué 29 4.1.2. Adoption des structures de conservation du niébé __________________________ 30 4.1.3. Identification de meilleures structures de stockage et de conservation du niébé ___ 33 4.2. Discussion ______________________________________________________________ 34 Conclusion et suggestions __________________________________________________________ 36 Références bibliographiques ________________________________________________________ 38 Annexes ________________________________________________________________________ viii

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vi Liste des figures

Figure 1 : Carte administrative de la Commune d’Aplahoué ... 8

Figure 2 : Adoption des variétés de niébé par les producteurs ... 29

Figure 3: Répartition des enquêtés selon les structures de conservation dans la Commune d’Aplahoué ... 31

Figure 4: Répartition des enquêtés selon les produits insecticides utilisés dans la conservation du niébé ... 32

Figure 5 : répartition suivant les raison d’adoption des structures de stockage ... 33

Liste des tableaux Tableau 1: Evolution de la production du niébé au Bénin sur cinq ans de 2010 à 2015... 17

Tableau 3 : Structuration de l’enquête ... 27

Figure 3 : Adoption des variétés de niébé par les producteurs ... 29

Tableau 4: Répartition des enquêtés suivant les lieux de stockage du niébé ... 30

Liste des Photos Photo 1 : grenier métallique pour le stockage et la conservation du niébé dans un magasin... 21

Photo 2: grenier métallique pour le stockage et la conservation des grains de niébé ... 22

Photo 3 : Fût plastique adapté pour le stockage et la conservation des grains de niébé ... 22

Photo 4 : Bidons utilisés pour le stockage et la conservation des grains de niébé ... 23

Photo 5 : Silo métallique adapté pour le stockage et la conservation des grains de niébé ... 24

Photo 6 : Sac PICS et sacs Pp utilisés pour le stockage et la conservation des grains de niébé ... 25

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Résumé

Dans le but de contribuer à l’amélioration des techniques de conservation du niébé dans le Département du Couffo, des enquêtes se sont déroulés dans les sept Arrondissements de la Commune d’Aplahoué. Il a été question dans les enquêtes de recenser les techniques de stockage et les stratégies de conservation du niébé, les contraintes qui sont liés à l’emploi de chacun, de même que les avantages que présentent les uns sur les autres. Au total, cent quarante-sept personnes ont été interviwés dans les Arrondissements suivant des proportions dépendantes de la taille de la population des producteurs ou des commerçants de niébé. Des résultats, il ressort que des producteurs cultivent les niébés de couleur blanche (26%) ou du niébé de couleur rouge (53%) ou un mélange des deux couleurs dans une proportion de 21%. En général le niébé est stocké dans des greniers métalliques, des bidons, des fûts en plastique ou en métal, des sacs Pp ou des sacs PICS. La conservation est faite avec des insecticides coton, du sofagrain, du spintor, d’antouka et des fumigants (phostoxin ou gastoxin). Il a été révélé que 6% des commerçants préfèrent stocker leur niébé dans des magasins de stockage et 94% font leur stockage dans les chambres d’habitation.

Les greniers métalliques sont les plus utilisés par les producteurs et commerçants pour le stockage et la conservation du niébé.

Mots clés : Structure de stockage, conservation, Commune d’Aplahoué, Vigna unguiculata

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Réalisé par GBEHO Binanzon Rouher 1

Abstract

In order to help improving cowpea conservation techniques in Benin, this work has been carried out in the town of Aplahoué in the department of Couffo.The works included in this framework have been carried out by investigations which took place in the seven districts of the town namely Aplahoué center, Kissamey, Atomey, Lonkly, Azové, Dékpo and Godohou.There has been talk about identifying surveys technical strategies for storage and conservation of cowpea, constraints that are related to the use of each, as well as the benefits of on each other. A total of hundred and forty seven people were interviwed in the districts following proportions dependent on the size of the population of producer or trader of cowpea.It was obtained that there have producers who cultivate white cowpeas (26%) or who grow cowpea a color other than white (53%).There are producers who cultivate the two colors (21%).Cowpea is generally stored in metal barns, in cans, and plastic or metal barrels, in pp bags or PICS bags.Conservation is made with cotton insecticides, Sofagrain of SpinTor, antouka and fumigants (phostoxin or Gastoxin).It was revealed that 6% of traders prefer to store their cowpea in storage magazines and 94% do their storage in their living rooms.Metal barns are very goods preferred by producers and traders for the storage and preservation of cowpea than other conservation structures.

Key Words : storage structure, conservation, town of Aplahoué, Vigna unguiculata

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Introduction

Les indicateurs agricoles concernant l’Afrique subsaharienne révèlent depuis plus de deux décennies, un déclin du produit agricole par habitant qui s’accompagne d’une baisse sensible de la production alimentaire par tête, d’un accroissement rapide des importations et de l’aide alimentaire auxquelles s’ajoutent des signes perceptibles d’une dégradation de l’environnement (FAO, 1998). Par ailleurs, dans les pays en développement, la croissance annuelle en termes de volume d’importations alimentaires enregistre une moyenne d’environ 5,6 %. Cette croissance atteint 6,9 % pour les pays à faible revenu et à déficit vivrier (FAO, 2003a). Pour promouvoir donc le développement et assurer la sécurité alimentaire, la maîtrise des différentes composantes du système agricole est une nécessité absolue. Les légumineuses constituent l’une des grandes catégories de cultures à promouvoir dont principalement le niébé, compte tenu de son importance alimentaire.

Le niébé (Vigna unguiculata (L.) walp) est la légumineuse à graines la plus importante en Afrique tropicale, constituant 78 % de la production mondiale en légumineuse (Singh , 1992 ; Quin, 1997). Cultivé essentiellement pour ses graines, le niébé entre dans beaucoup de mets en Afrique et sert de source de protéine. Compte tenu de sa teneur élevée en protéine (24-28 %) (FAO, 1981), il constitue une alternative pour la protéine animale et de vitamines dont l’accès demeure difficile pour plusieurs foyers dans les pays en voie de développement (Echikh, 2000). Ce qui lui confère le nom de « viande du pauvre » (Projet Niébé, 1999). Le rendement moyen en grains du niébé en Afrique est de 641kg/ ha en 2002 avec une production totale de 2722000 tonnes (FAO, 2003b). Au Bénin, ce rendement est de l’ordre de 725kg/ha (FAO, 2003b). Le rendement potentiel dans des conditions favorables, peut atteindre 1,2 à 1,5 t/ha. Il est encore faible puisque les conditions pédologiques (sols ferralitiques et ferrugineux bien drainés) et climatiques (pluviométrie annuelle de 900 à 1350 mm répartie au Sud en deux saisons) sont favorables à la culture du niébé (INRAB, 1996). La

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production nationale est de 94108 tonnes sur 122762 ha en 2004 contre 82532 tonnes et 119642 ha en 2003 (ONASA, 2005) ; mais les pertes post-récoltes peuvent atteindre 30 % de la production utile qui est évaluée à 65875,6 tonnes (ONASA, 2005). Diverses méthodes de protection des cultures et des stocks sont utilisées par les paysans, parmi lesquelles les pesticides chimiques dont l’usage est courante. La recherche, à cet effet a développé de nouvelles technologies pour augmenter le rendement, améliorer la qualité du produit et réduire les pertes au champ et au stockage du niébé. Ces technologies comprennent entre autres les variétés améliorées, les extraits de plantes comme alternatives à l’utilisation des pesticides chimiques et les techniques améliorées de stockage et de conservation. L’estimation de la consommation révèle un solde négatif de -2167 tonnes pour la même année (2004) et on note des entrées importantes de niébé en provenance du Togo, du Niger et du Nigeria. Malgré la forte demande de ce produit sur le marché local, la production ne progresse que très lentement.

Deux groupes de variétés de niébé sont cultivés au Bénin : les variétés locales et les variétés améliorées. Les variétés améliorées proviennent de l’IITA (International Institute of Tropical Agriculture), des stations nationales de recherche et d’autres centres. L’introduction des variétés à haut rendement dans de nombreux pays du tiers monde, a conduit à remplacer progressivement les variétés traditionnelles, ce qui entraîne une diversité génétique. En outre, même si la productivité des variétés locales reste inférieure à celle des variétés améliorées, elles sont plus adaptées aux contraintes locales et développent diverses résistances naturelles contre les pathogènes (Eyzaguirre, 1995).

Compte tenu de la place qu’occupe le niébé dans l’alimentation des populations béninoises en générale et de celle d’Aplahoué en particulier, il urge de disposer des techniques de stockage fiables, d’où l’importance de la présente étude intitulée «Problématique de stockage et de conservation du niébé (Vigna

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inguiculata (L.) Walp) dans le Département du Couffo : cas de la Commune d’Aplahoué au Bénin».

Objectifs de recherche

L’objectif général de cette étude est de contribuer à l’amélioration des techniques de conservation du niébé au Bénin.

De façon spécifique, il s’agit de :

1. décrire les méthodes et techniques de stockage qui sont utilisées dans la Commune d’Aplahoué pour conserver le niébé ;

2. identifier les contraintes majeures liées aux différentes techniques de stockage et de conservation du niébé ;

3. Ressortir les structures les plus adaptées pour le stockage et la conservation du niébé

Hypothèses de recherche

H1 : Les producteurs et les commerçants de la Commune d’Aplahoué optent pour plusieurs méthodes de stockage et de conservation ;

H2 : Les producteurs et commerçants de la Commune d’Aplahoué rencontrent d’énormes difficultés dans le stockage et la conservation du niébé ;

H3: Il existe une méthode de stockage et de conservation adaptée aux conditions climatiques et économique dans la Commune d’Aplahoué.

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I. Présentation du milieu d’étude

1.1. Situation géographique, administrative et caractéristiques humaines La Commune d’Aplahoué se situe dans le Département du Couffo, au sud- ouest du Bénin. Le chef-lieu de la Commune d’Aplahoué est situé à 148 km environ de Cotonou. D’une superficie de 915 km2, elle est limitée au Nord-est par la Commune de Djidja, au Sud par la Commune de Djakotomey, à l’Est par la Commune de Klouékanmè et la Commune d’Abomey, à l’ouest par la République du Togo (figure 1).

La Commune d’Aplahoué compte sept (07) Arrondissements : Aplahoué, Atomey, Azové, Dékpo, Godohou, Kissamey et Lonkly. (Commune d’Aplahoué, 2006).

La commune d’Aplahoué a une population de 116.988 habitants, avec une densité moyenne de 128 habitants/km2 (RGPH 2002). La population féminine est de 66.011 habitants, soit un rapport de masculinité de 53,01 %. Par ailleurs, la population urbaine est estimée à 21.443 habitants, soit un taux d’urbanisme de 18,3 % (RGPH 4).

1.2. Caractéristiques physiques - Géologie et géomorphologie

La Commune est située sur le plateau d’Aplahoué. Ce plateau est limité au Nord par le plateau de Lonkly et à l’ouest par le lac Ahémé. Il représente 35,47 % du relief départemental du Couffo. (Commune d’Aplahoué, 2006). C’est un plateau sédimentaire du continental terminal qui fait suite au plateau cristallin. Il est d’altitude moyenne de 80 m et légèrement incliné vers le sud où il se raccorde de manière sensible à la dépression médiane des “Tchi”. Au sud de la Commune, se trouvent les deux grandes agglomérations constituant le doublet urbain Aplahoué-Azovè qui s’étend sur le plateau, mais les deux villes sont séparées par un cours d’eau permanent (le Doko) marqué par une assez forte déclivité de part et d’autre de son lit. Un peu vers le centre, on a le bassin-

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versant de Dékpo. Dans la Commune, il existe quelques petites collines dont celles de Hontonou et d’Agnanmey dans l’Arrondissement d’Atomey, celles de Dékpo centre dans l’Arrondissement de Dékpo, celles de Doloumey dans l’Arrondissement de Kissamey.

- Caractéristiques climatiques

La Commune d’Aplahoué jouit d’un climat de type subéquatorial caractérisé par de faibles écarts de température, avec une moyenne de 27° C sur l’année.

Actuellement, ce type de climat tend vers celui de type tropical humide (soudano-guinéen du nord Bénin). La petite saison pluvieuse se confond à la grande saison pluvieuse. Ce qui fait que les deux saisons deviennent pratiquement une seule. Ainsi ces deux saisons de pluie sont de mars à juillet et d’août à octobre. Les précipitations annuelles fluctuent autour de 1100 mm.

Mais on note de plus en plus, des perturbations climatiques qui se traduisent par une irrégularité et un retard dans l’installation des pluies de la grande saison et une réduction de la petite saison (mairie d’Aplahoué, 2015).

- Réseau hydrographique

Le réseau hydrographique de la Commune d’Aplahoué est principalement constitué du fleuve Mono, situé dans l’Arrondissement d’Aplahoué et du fleuve Couffo dans l’Arrondissement d’Atomey. Cependant, il faut signaler la présence dans la Commune de nombreux plans d’eau constituant un potentiel non négligeable en matière de ressources en eau utilisable pour les activités agricoles. Ces plans d’eau sont situés pour la plupart dans les Arrondissements d’Aplahoué, de Godohou, de Lonkly, de Kissamey et d’Atomey.

- Végétation et faune

La végétation qui autrefois, est faite de savanes arbustives et arborées, est de nos jours essentiellement dominée par les palmiers vignobles, les graminées et

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quelques reliques de forêts dont la plus importante est la forêt sacrée de Badjamey dans l’Arrondissement de Lonkly, et de quelques îlots forestiers sous forme de forêts sacrées.

La faune est constituée de petits rongeurs dont les rats palmistes, les écureuils, les lièvres, les aulacodes, le francolin et les reptiles tels que les pythons, les couleuvres, les vipères, etc. Cette faune est de plus en plus menacée de disparition en raison des actions anthropiques à savoir les feux de végétation, le braconnage et l’extension des champs de cultures

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Réalisé par GBEHO Binanzon Rouher 8 Figure 1 : Carte administrative de la Commune d’Aplahoué

(Source : Plan de Développement Communal (PDC) d’Aplahoué 2011-2015).

Commune de Djidja

Commune de Klouékanmey

TOGO

Commune de Djakotomey

Commune d’Abomey

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II. Revue de littérature 2.1 Généralités sur le niébé

2.1.1. Origine et distribution géographique

L’origine du niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp) reste encore controversée jusqu’à ce jour (Padulosi, 1997 ; Echikh, 2000). La confusion qui entoure l’origine du niébé est due en majeure partie à la prédominance de différentes variétés cultivées suivant les régions : sous-espèces unguiculata en Afrique, cylindrica en Asie du Nord et sesquipedalis en Asie du Sud-Est (IITA, 1982).

Cependant il est à noter que l’on puisse trouver les trois sous-espèces dans chaque région. De Candolle cité par IITA (1982), énuméra les matières pouvant aider à déterminer l’origine des espèces : la botanique, l’archéologie, l’histoire et la philosophie. Il insista sur l’importance de l’existence des formes sauvages pour les différentes plantes cultivées et présagea du concept des centres de diversité en tant que centres d’origine. On pensait que pour la plupart des cultures, on devrait pouvoir trouver les variétés sauvages correspondantes là où l’espèce trouvait son origine et que par conséquent la fréquence des gènes dominants y serait élevée. L’Afrique méridionale et orientale constituent le centre primaire de diversité pour les formes sauvages. Selon les résultats des études publiées à ce jour, l’espèce a été domestiquée soit dans ces régions, soit en Afrique de l’Ouest où l’on trouve encore un grand nombre de cultivars primitifs et de sauvageoïdes (c’est à dire des hybrides naturels entre formes sauvages et cultivées ou des échappées de cultures (Baudoin et Vanderborgth, 2001).

D’une manière générale, les faits donnent l’avantage à l’Afrique quant à l’origine du niébé. Toutefois, ceci n’exclut pas la possibilité de son développement sélectif en Asie après avoir été introduit d’Afrique (Westphal, 1974). Ainsi, le niébé semble trouver son point de départ en Afrique Occidentale

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et très vraisemblablement au Nigeria où les espèces sauvages et adventices abondent dans la savane et les forêts (Rawal, 1975).

Le niébé représente la légumineuse à graines ayant l’aire de distribution la plus importante en Afrique tropicale. On le cultive au sud d’une ligne allant de la côte-ouest, à la limite sud saharienne, jusqu’à l’Afrique de l’Est (Padulosi et Ng, 1997).

En Afrique, le niébé est cultivé principalement au Nigeria, au Burkina-Faso, au Bénin, au Niger, au Sénégal, au Soudan, en Ouganda, en Tanzanie, au Malawi, au Zimbabwe et en Afrique du Sud (Quin, 1997 ; Anonyme, 2003). Au Bénin, le niébé se retrouve dans toutes les régions agricoles et particulièrement dans le Centre et le Nord. Les Départements du Zou et des Collines viennent en tête de la production avec 36173 tonnes pour la campagne 2004-2005, suivis des Départements du Borgou et de l’Alibori avec 20555 tonnes pour la même période et les départements du Mono et du Couffo ferment la marche avec 6172 tonnes (ONASA, 2005). La production nationale ces dernières années et les superficies emblavées, sont consignées dans le tableau 1.

La diffusion du niébé vers l’Asie, en parallèle avec celle du sorgho, date de 2300 ans avant Jésus-Christ. Les données recueillies sur les sites archéologiques suggèrent en effet l’existence en Afrique de l’Ouest d’un système agricole mixte sorgho-niébé. Un centre de diversité des formes cultivées s’est ainsi développé en Asie où, à partir des variétés africaines, des formes très spécialisées ont été sélectionnées. Le niébé serait introduit en Europe vers 300 ans avant Jésus- Christ où il reste une culture mineure dans sa partie méridionale. Les Espagnols et les Portugais l’emportent au 17ème siècle vers l’Amérique. D’autres cultivars sont transportés directement d’Afrique vers l’Amérique latine avec le trafic d’esclaves. Le niébé atteint le Sud des Etats-Unis au début du XIXèm siècle (Baudoin et Vanderborght, 2001).

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2.1.2 Taxonomie

Le niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp) appartient à la famille des Leguminosae, sous-famille des Papilionoïdae et à la section Cating du sous- genre Vigna, lequel constitue un vaste groupe à l’intérieur du genre Vigna. Il existe une différence d’opinion en ce qui concerne le vrai nom du niébé.

Verdcourt (1970) préfère le nom Vigna unguiculata et identifia cinq sous- espèces de V. unguiculata dont sesquipedalis, unguiculata et sylindrica sont cultivées alors que dekindtiana et mensensis sont spontanées. Les formes cultivées sont regroupées dans la sous-espèce unguiculata, laquelle est subdivisée en quatre cultigroupes (Pasquet, 1993). Le cultigroupe unguiculata (anciennement V. Sinensis L.), correspondant au niébé, est le groupe des formes cultivées les plus importantes en Afrique.

2.1.3 Description botanique et variation agromorphologique

La variabilité morphologique est énorme au sein des formes cultivées de Vigna unguiculata (Porter et al., 1975). Le niébé a été décrit par Linné, à partir d’une forme cultivée provenant des Antilles, sous le nom de Dolichos unguiculata, qui deviendra Vigna unguiculata (Pasquet, 1993). Le niébé cultivé est une plante herbacée annuelle. Sa garniture chromosomique est de 2n=22 (Rachie et Sylvestre, 1977). Ces chromosomes sont de petite taille, allant de 14,1 à 85,5 µm (Barone et Saccardo, 1990).

La germination du niébé est épigée (comme chez le haricot commun) et les réserves contenues dans les cotylédons, qui vont perdre leur poids avant de tomber, assurent l’alimentation de la jeune plantule, contribuant ainsi à sa croissance vigoureuse (Borget, 1989). Le système racinaire pivotant, puissant et profond porte de nombreuses ramifications secondaires localisées en superficie (Summerfield et al., 1974 ; IITA, 1982).

Le rameau et les feuilles sont glabres et verruqueux (Accrombessy, 1997). Les feuilles primaires sont simples et opposées. Les autres feuilles sont alternes,

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composées pennées à trois folioles. Les stipules (deux appendices foliacés à la base du pétiole) sont larges, peltés, prolongés à la base par un éperon plus ou moins large. Le pétiole est rainuré. Sa longueur varie de 5 à 15 cm. Les folioles de forme ovale lancéolée, entières ou lobées, mesurent 5 à 18 cm de long et 3 à 16 cm de large. Leur base est aiguë, leur sommet est aigu à acuminé, mucroné.

Le limbe glabre présente un bord entier (Baudoin et Vanderborght, 2001).

Les tiges sont cylindriques, légèrement cannelées et volubiles ; elles sont parfois creuses et glabres avec quelques poils épars (IITA, 1982). La pigmentation de la tige varie puisque le niébé peut être très pâle, présenter des taches violettes très localisées sur les nœuds ou bien offrir une uniformité de couleur violacée.

Comme chez le haricot commun, l’inflorescence est aussi un pseudo carène, c’est à dire une structure présentant l’aspect d’une grappe simple. Chaque inflorescence est située en position axillaire et terminale chez les formes apparemment déterminées et en position axillaire chez les formes indéterminées.

A l’extrémité d’un pédoncule long de 5 à 35 cm, le rachis comporte 1 à 3 nœuds rapprochés. La différence majeure avec Phaseolus vulgaris réside cependant dans le mode de développement des axes secondaires. Ces derniers, toujours très contractés, produisent plusieurs ébauches de boutons floraux après formation des deux premières fleurs. Ces ébauches avortent à un stade précoce et les cicatrices se transforment en glandes appelées "nectars extra floraux". Le niébé est une espèce principalement autogame (Fery, 1985) bien que l’on ait fait état d’un certain degré d’allogamie qui serait fonction de l’activité des insectes assurant la pollinisation (Rachie et Roberts, 1974). Les fruits sont des gousses allongées, cylindriques, renflées à l’emplacement des graines, de taille et dépigmentation variables, pendantes ou verticalement attachées à l’axe du racème (IITA, 1982). La longueur des gousses est inconstante, parfois inférieure à 11 cm, parfois supérieure à 100 cm (Rachie et Rawal, 1976). Les gousses immatures sont vertes ou plus ou moins pigmentées de rose, rouge, pourpre ou

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noir (Fery, 1985). Le niébé présente une gamme de types de gousses comparable à celle du haricot commun Phaseolus vulgaris : fortement déhiscentes chez les formes sauvages avec réduction progressive du tissu parenchymateux sous l’effet de la domestication pour aboutir à des gousses indéhiscentes chez les cultivars les plus avancés. La déhiscence est contrôlée par un seul gène. Le caractère déhiscent est dominant (Lush et Evans, 1981). Les gousses contiennent entre 6 et 21 graines plus ou moins carrées à oblongues, aplaties latéralement (5 à 12 mm de long, 4 à 6 mm de large). Ces graines sont plus petites que celles produites par le haricot commun. Une très large gamme de coloration du tégument (blanc, rouge, ocre, noir….), caractérise les nombreux cultivars. La distribution de la coloration est uniforme ou jaspée, avec ou sans anneau brun ou noir entourant le hile (Baudoin et Vanderborght, 2001).

Comme toutes les Papilionacées, le niébé est capable de fixer l’azote atmosphérique grâce à la symbiose avec des souches bactériennes appartenant au genre Rhizobium (Miller et al., 1986).

2.1.4 Ecologie

Le niébé est bien adapté aux zones semi-arides (moins de 600 mm de précipitation) et subhumides (1000 à 1500 mm) et certaines variétés montrent une résistance considérable à la sécheresse (Rachie et Sylvestre, 1977). Une humidité excessive ou insuffisante du sol est toutefois susceptible d’être néfaste à la croissance et au rendement du niébé (IITA, 1982). D’après Summerfield et Huxley cités par IITA (1982), les contraintes hydriques peuvent entraîner un déclin de productivité lors de la période de préfloraison ; par contre, si elles interviennent après la floraison, elles peuvent ne pas affecter de façon significative le rendement en grains de certains cultivars. Les plantes ne résistent pas au gel et une chaleur excessive peut réduire leur croissance (Echikh, 2000).

Par rapport à Phaseolus vulgaris, l’optimum thermique du niébé est cependant situé à 3 à 4°C plus haut. Les limites extrêmes de température sont de 15 et 36°C pour V. unguiculata tandis qu’elles sont de 12 et 32°C pour les haricots du genre

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Phaseolus (Craufurd et al., 1997). Les températures basses (culture en contre saison) allongent jusqu’à 140-150 jours le cycle des variétés insensibles à la Photopériode (Anonyme, 2003). Chez les variétés sensibles au Photopériodisme (la plupart des variétés cultivées en Afrique de l’Ouest), les modifications de cycle dues à la durée d’éclairement ne permettent pas d’isoler l’action de la température. Que ce soit des formes Photopériodiques ou non, la floraison est accélérée par des températures élevées. Le niébé est une plante de basses altitudes ne dépassant pas en général 1000 à 1200 m.

Le niébé est cultivé sur une large gamme de sols, du type sablonneux au type argileux lourd. Néanmoins, il se développe mieux sur un sol léger bien aéré et suffisamment drainé. L’engorgement lui étant préjudiciable, le niébé supporte pourtant facilement une large gamme de sols avec un pH compris entre 4,3 et 8,0 (Singh, 1990) ; le pH optimal étant 6,5 : un sol légèrement acide à neutre est préférable à un sol à pH élevé. Un chaulage est préconisé tant que le pH est inférieur à 6,5 (Awan cité par Glitho, 2001).

2.2 Importance du niébé 2.2.1. Importance alimentaire

Le niébé occupe une place importante dans l’alimentation de la population béninoise tant en zone rurale qu’urbaine après le maïs où il se consomme presque tous les jours sous diverses formes. Les feuilles, les graines vertes, les graines sèches. Les feuilles du niébé sont utilisées dans l’alimentation (Abadassi, 1985). Le niébé cultivé essentiellement pour ses graines entre dans beaucoup de mets en Afrique et sert de source de protéine dans l’alimentation du bétail en Amérique du Sud. Il est consommé souvent en association avec le manioc, l’igname et les céréales. Au Bénin, le niébé constitue avec le mil, l’igname et le sel de cuisine, le groupe de denrées alimentaires que les traditions associent symboliquement aux cérémonies marquant les principaux événements

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de la vie sociale (Aho, 1988). Aux Etats-Unis, les graines vertes sont utilisées pour la préparation des conserves de niébé (Rachie, 1985 ; Echikh et al., 1997).

Les graines sèches sont consommées sous diverses formes : purée, gâteaux, beignets, etc. (Dupriez et Leener, 1987).

Dans certaines parties de l’Afrique orientale et occidentale, la plantule et les jeunes feuilles du niébé sont consommées sous forme de légume (Anonyme, 2003). Les différentes parties aériennes de la plante sont utiles : les gousses vertes comme légume, les fanes comme fourrage pour l’alimentation du bétail (Rachie, 1985 ; Quin, 1997).

Par sa valeur nutritionnelle, le niébé constitue la principale source de protéine en Afrique de l’Ouest (Anonyme, 2003). Les études ont révélé que le niébé contient : 24-48% de protéine, 48-56% de glucide, 1,5% de lipide, des vitamines, des sels minéraux et bien d’autres substances (Glitho, 1990 ; Quin, 1997). Cette teneur élevée en protéine du niébé, constitue un complément de choix pour une alimentation à base de céréale et rééquilibre également le profil des acides aminés essentiels (FAO, 1981). Le niébé constitue de ce fait une alternative pour la protéine d’origine animale dont l’accès demeure difficile pour beaucoup de foyers.

2.2.2 Importance agronomique

Les légumineuses à graines en général et l’espèce Vigna unguiculata (L.) Walp en particulier ont une importance agronomique assez connue. Il s’agit de son rôle dans le maintien de la fertilité du sol et de sa remarquable résistance à la sécheresse (Glitho, 2001). Les racines du niébé portent des nodules lisses et sphériques de 5 mm de diamètre environ, renfermant des bactéries fixatrices d’azote (Glitho, 1990). Ces bactéries appartiennent au groupe des Cowpea rhyzobia. Le niébé offre ainsi des avantages certains dans les systèmes de culture et les plans de rotation (Pasquet et Fotso, 1994; Aho et Kossou, 1997).

On comprend facilement l’importante contribution des légumineuses à la

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fertilité du sol, eu égard aux quantités considérables d’azote fixées par ces plantes dans l’agriculture. Dans les conditions optimales de nutrition, de pH du sol convenable et de souche de rhizobium inféodé, le niébé peut fixer jusqu’à 300kg d’azote / ha / an accumulé dans les graines, feuilles et racines (IITA, 1993

; Glitho, 2001). Cette valeur peut être beaucoup plus élevée dans des conditions plus favorables d’éclairement et de température. Une grande partie de l’azote fixée est enlevée au moment de la récolte des gousses ; les racines et une partie des feuilles restent cependant dans le sol qu’elles enrichissent en azote par la décomposition des nodosités (Baudoin et Vanderborght, 2001). De ce fait, le niébé constitue un important précédant cultural dans un agrosystème. Quand les légumineuses sont cultivées en association avec les poacées, une partie importante de l’azote fixée demeure dans le sol et en augmente la fertilité de façon plus significative (Borget, 1989). Ceci justifie, les associations niébé- céréales pratiquées dans les agrosystèmes africains.

2.2.3 Importance économique

Le niébé joue un rôle très important sur le plan économique. Le niébé, contrairement aux autres spéculations comme le maïs, le mil, le sorgho, etc…, destinées en grande partie à la consommation domestique, est cultivé comme culture d’exportation dans les zones rurales des Collines. Selon Kpangon (2002), le niébé constitue la culture vivrière la plus vendue (80 % de la quantité produite). Le flux des échanges suit rarement la filière officielle où les statistiques relatives aux échanges commerciaux peuvent être enregistrées (IITA, 1982). La vente de niébé peut procurer alors, des revenus substantiels aux ménages agricoles, leur permettant ainsi de répondre à leurs besoins financiers (achat de biens matériels, soins de santé, scolarisation des enfants, etc.). Lorsque le revenu de la vente des vivriers est calculé, on s’aperçoit que le niébé constitue la source première de revenu des ménages produisant le niébé. Il représente 88%

du revenu agricole des ménages suivi du maïs (7 %) (Kpangon, 2002).

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Réalisé par GBEHO Binanzon Rouher 17 Tableau 1: Evolution de la production du niébé au Bénin sur cinq ans de 2010 à 2015

Année Superficie (hectare) Production (tonne)

2010-2011 16386 30881,8

2011-2012 25109 57689,7

2012-2013 27679 76556

2013-2014 27680 77536

2014-2015 27575 76568

Source : ONASA, 2013

Dans la Commune d’Aplahoué, le niébé constitue le deuxième aliment de base et se produit généralement deux fois au cours de l’année :

- La première production se fait dans le mois de mars et a un caractère un peu plus aléatoire à cause de l’abondance de pluie.

- La deuxième production est la plus importante en superficie et dont les semis débutent dans la deuxième moitié du mois d’Août à mi-septembre.

La moyenne de consommation est de 80 Kg par habitants par an (ONASA, 2009 Les statistiques de production sur les cinq dernières années sont présentées dans le tableau 2 :

Tableau 2. Evolution de la production du niébé dans la Commune d’Aplahoué sur les cinq dernières années de 2010 à 2015.

Années Superficie (hectare) Production (tonne)

2010-2011 11316 9092,1

2011-2012 3393,3 2435,8

2012-2013 4740 3434

2013-2014 2665 1722

2014-2015 2409 1695

Source : ONASA, 2013

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2.3 Définition de quelques concepts 2.3.1. Système post-récolte

Un système post-récolte est l’ensemble des circuits empruntés par la denrée depuis le champ jusqu’à la table du consommateur. Suivant les pratiques en vigueur dans le milieu, la postproduction peut confondre la récolte et l’après- récolte. Ainsi défini, le système post-récolte admet deux bornes fondamentales : le producteur et le consommateur. Entre ces deux bornes s’insère une chaine de services variés. Bien comprendre le système revient à se familiariser avec les différentes composantes dont les interactions sont déterminantes dans l’intégrité des produits en conservation (Kossou, 1984). En ce qui concerne le niébé, les éléments constitutifs du système, interdépendants et se déduisant des uns des autres, comprennent la récolte, le séchage, le battage ou le décorticage, le stockage, la commercialisation, la transformation et la consommation. Notre étude portera sur les opérations que sont : la récolte, le séchage, le stockage, le conditionnement et la conservation.

2.3.2.1 Récolte

La récolte, opération consistant à séparer le fruit de la plante, peut commencer avant la maturité complète des graines et la période de récolte a un effet sur l’aptitude du grain à la conservation. Les observations courantes montrent que les grains non mûrs, à forte teneur en eau, se détériorent très rapidement en raison des systèmes enzymatiques qui y sont encore très actifs. Les agriculteurs et les paysans des zones intertropicales comptent encore essentiellement sur l’énergie solaire directe pour réduire l’humidité des grains au champ jusqu’à des valeurs proches de 20-25 % (base humide) avant la récolte (Aho et Kossou, 1989).

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2.3.2.2 Séchage

Le séchage est une opération particulièrement importante dans le système post- récolte des grains. Il est utilisé pour inhiber les mécanismes physiologiques et physico-chimiques responsables des altérations, par la réduction de la teneur en eau des produits au seuil de sécurité permettant en même temps de limiter la prolifération des moisissures et de retarder l’activité de certaines espèces d’insectes. C’est une opération à la fois importante et difficile sous les climats chauds et humides où la technologie requise n’est pas toujours disponible.

(Kossou et Aho, 1993).

2.3.2.3 Stockage

Le stockage correspond à l’entreposage des grains ou denrées dans une enceinte conçue à cet effet. Les systèmes traditionnels se sont affirmés au cours du temps en s’adaptant aux conditions locales. Les moyens et les formes utilisés sont très diversifiés ; ils dépendent de la disponibilité des matériaux de construction et des coutumes. A l’exception des containers non aérés souvent destinés à la conservation des semences, les structures les plus répandues pour les grandes quantités de grain sont de type aéré. La capacité de ces structures représente globalement 70 à 80 % des moyens de stockage dans la plupart des pays en développement (Kossou et Aho, 1993).

2.3.2.4 Conditionnement

Le conditionnement est l’ensemble des processus de la post-récolte permettant de :

- sauvegarder la qualité des récoltes ;

- améliorer la qualité des produits avant l’étape de leur commercialisation.

Au cours de cette période intermédiaire, des risques de détérioration et de contamination sanitaire sont présents et devront être maîtrisés (Balley, 2009).

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C’est aussi une opération qui détermine le pourcentage normal d’humidité que doit contenir chaque matière sèche. Il s’agit aussi des méthodes et moyens permettant d’assurer à la fois une protection du produit en vue d’en faciliter la vente.

2.3.2.5 Conservation

Elle peut se définir comme l’ensemble des opérations qui permettent de maintenir la qualité d’un produit en le préservant des altérations et défectuosités pouvant le rendre impropre à la consommation (Balley, 2009).

Ces deux notions sont liées car un stockage correct ne peut se faire sans intégrer la dimension conservation et elles apparaissent comme un passage obligatoire pour le producteur afin d’éviter les pertes dues aux oiseaux, aux rongeurs et aux intempéries.

L’adoption d’un bon système de stockage et de conservation permet de mieux valoriser les produits récoltés et de garantir des réserves importantes pour la période de soudure.

III. Matériel et méthodes 3.1. Matériel

Le matériel d’étude est composé de Vigna unguiculata (L.) walp, de fiches d’enquête pour recueillir les informations nécessaires, des divers types de structures de stockage utilisées par les commerçants et les producteurs, d’un appareil Photo numérique de marque Panasonic pour les prises de vue et d’une moto de marque APSONIC pour assurer les déplacements.

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3.1.1. Description des structures de stockage 3.1.1.1. Les greniers métalliques

Les greniers métalliques sont des structures qui sont dimensionnées par les soudeurs suivant les mesures indiquées par les producteurs ou les commerçants du niébé pour sa conservation (Photo 1). Le grenier est souvent installé dans un magasin et surélevés pour empêcher les cas éventuels de fraîcheurs provenant du sol. Ces greniers ont généralement une forme cylindrique. La couverture terminale est également en métal.

Photo 1 : Grenier métallique pour le stockage et la conservation du niébé dans un magasin

Prise de vue : GBEHO, 2014

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3.1.1.2. Les fûts métalliques et en plastiques

Les fûts métalliques sont originellement conçus par de grandes firmes industrielles pour la commercialisation des produits chimiques. Lorsque ceux-ci sont vidés de leurs contenus, ils servent de bon matériel de stockage des céréales dont le niébé. Il en existe de différents volumes (Photo 2). Introduits en 1970 par l’Institut de Technologie Alimentaire avec un financement de la FAO, les fûts métalliques dont le principe de base est l’herméticité ont fini de convaincre par les excellents résultats techniques aussi bien pour les semences que pour les denrées de consommation. Mais un inconvénient de taille est le prix d’achat qui s’élève à 16000 FCFA pour les fûts de 210 L et à 5000 FCFA pour les fûts de 50 L. Actuellement il existe des fûts en matière plastique (Photo 3) à des coûts relativement faibles. Ils constituent incontestablement le meilleur système de stockage au niveau villageois et dans certains cas au niveau central.

Photo 2: Grenier métallique pour le stockage et la conservation des grains de niébé

Prise de vue : GBEHO, 2014

Photo 3 : Fût plastique adapté pour le stockage et la conservation des grains de niébé

Prise de vue : GBEHO, 2014

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3.1.1.3. Les bidons en plastique

Dans les contrés de la Commune d’Aplahoué, l’utilisation des bidons en plastique est très répandue. En effet, les populations ont tendance à plus utiliser les huiles blanches pour leur alimentation. Cependant, depuis plusieurs années, il y a une prolifération de ces bidons jaunes et blancs de capacités variant entre 20 et 25 L que les producteurs et commerçants utilisent avec aisance après les avoir vidés pour stocker leurs céréales (Photo 4). Ces bidons en forme de pavé droit, sont relativement moins chère (environs 500 FCFA) et bien accessible.

Photo 4 : Bidons utilisés pour le stockage et la conservation des grains de niébé Prise de vue : GBEHO, 2014

3.1.1.4. Les silos métalliques

Il s’agit de sortes de fûts en forme cylindrique (Photo 5) faites à base de tôle pour être destinés à la conservation des céréales. Leur volume étant plus important que celui des fûts et bidons fait qu’on ne les retrouve que chez les grands producteurs et commerçants. Ce sont des structures bien adaptées pour faire une bonne conservation.

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Photo 5 : Silo métallique adapté pour le stockage et la conservation des grains de niébé à Atomey

Prise de vue : GBEHO, 2014.

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3.1.1.5. Les sacs PICS

Il s’agit de sacs à triple ensachage en polyéthylène permettant d’éliminer le développement des bruches pendant six mois au moins. Leur utilisation requiert un peu de technicité et d’attention (Photo 6).

Photo 6 : Sac PICS et sacs Pp utilisés pour le stockage et la conservation des grains de niébé à Godohou

Prise de vue : GBEHO, 2014

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3.2. Méthodes

Les travaux de recherche entrant dans le cadre de cette étude ont été effectués à travers diverses investigations afin de mieux cerner le sujet, et de disposer des données nécessaires pour atteindre les objectifs fixés. Ces travaux se sont basés sur la recherche documentaire, l’échantillonnage, la collecte de données, et le traitement des données recueillies.

3.2.1. Recherche documentaire

Elle a permis de faire le point des travaux effectués sur le stockage et la conservation des légumineuses et du niébé en particulier et les systèmes de stockage et de conservation du niébé en République du Bénin. Aussi, nous a- t-il permit d’avoir une idée sur quelques contraintes notoires liées au stockage et à la conservation du niébé. Les Centres de documentation suivants ont été visités : Bibliothèques de l’IITA, de l’INRAB, le centre de documentation du CARDER Mono-Couffo et les bibliothèques de l’EPAC et de la FSA. Par la suite, des recherches sur internet concernant le stockage et la conservation du niébé ont été effectuées.

3.2.2. Echantillonnage

La technique d’échantillonnage utilisée est celle de type raisonné ayant consisté à identifier les différentes structures de stockage existant dans les localités de la Commune d’étude.

a) Choix des producteurs et commerçants

La sélection des producteurs à enquêter dans le cadre de cette recherche a été faite suivant un certain nombre de critère comme par exemple :

- Les superficies emblavées par le producteur pendant les campagnes antérieures en hectare;

- L’utilisation d’une méthode de conservation du niébé ; - La disponibilité d’au moins une structure de stockage.

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Le choix des commerçants de niébé est basé sur :

- l’achat, la vente régulière ou saisonnière du niébé ;

- la disponibilité de structure ou dispositif de stockage ou de méthode de conservation du niébé ;

- l’achat, le stockage et l’exportation hors de la Commune.

Au total, cent quarante-sept (147) personnes dont 92 producteurs et 55 commerçants ont été interviwés (Tableau 3).

3.2.3. Structuration de l’enquête

Suivant la taille de la population de producteurs dans chaque Arrondissement de la Commune, il a été procédé systématiquement au choix de 25% à enquêter. Il a été procédé de même pour les commerçants de la Commune. Ces nombres sont représentatifs du point de vu taille de l’échantillon par rapport à la taille de la population. Ainsi 147 personnes ont été enquêtées et répartis comme présenté au tableau 3

Tableau 3 : Taille des échantillons

Arrondissement Taille de la population de

producteurs

Taille de l’échantillon de

producteur

Taille de la population de commerçants

Taille de l’échantillon de

commerçant

Total des enquêtés

Aplahoué 40 10 28 7 17

Atomey 72 18 20 5 23

Azové 20 5 64 16 21

Dékpo 60 15 24 6 21

Godohou 60 15 28 7 22

Kissamey 48 12 40 10 22

Lonkly 68 17 16 4 21

Total 368 92 220 55 147

3.2.4. Méthode de collecte

Dans le cadre de cette étude un questionnaire a été soumis aux différents acteurs intervenant dans le stockage et la conservation du niébé et il a été procédé aux entretiens semi-directifs. Pour chaque catégorie d’acteurs des questions spécifiques ont été administrées. Les acteurs pris en compte dans la présente étude sont : les producteurs et les commerçants. Des entretiens semi directs ont

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Réalisé par GBEHO Binanzon Rouher 28

été faits avec les agents du Secteur Communal du Développement Agricole d’Aplahoué et des personnes ressources. La deuxième méthode est l’observation directe et la Photographie des grains de niébé et des structures de stockages rencontrées sur le terrain.

3.2.5. Données collectées

Les données collectées portent sur les différentes variétés de niébé produites.

Ces données sont relatives aux contraintes liées aux systèmes de stockages et de conservation par les producteurs et les commerçants. S’agissant des variétés de niébé produit dans les champs ou commercialisé, les paramètres tels que la période de récolte, l’efficacité et l’importance des produits de conservation ont été mises en exergue. Ainsi les contraintes liées au stockage et à la conservation du niébé par les acteurs ont permis de faire ressortir d’une part les exigences agro-climatiques, les facteurs socio-économiques du milieu et d’autre part d’analyser les performances et les stratégies d’adaptation des producteurs pour contourner les difficultés auxquelles ils sont souvent confrontées.

3.2.6. Traitement des données recueillies

La démarche a consisté, une fois les informations collectées, à faire des regroupements et combinaisons par catégories (acteurs et structures), de les enregistrer et de les interpréter à l’aide du tableur Excel.

Les données recueillies ont permis essentiellement :

- d’identifier les différentes variétés de niébé et systèmes de stockage dans le milieu,

- d’identifier les contraintes majeures liées au système post-récolte du niébé

(37)

Réalisé par GBEHO Binanzon Rouher 29

- de mettre en évidence les deux systèmes de stockage à savoir le système traditionnel et le système amélioré et d’analyser la pertinence des raisons évoquées pour apprécier l’efficacité de chaque structure.

IV. Résultats et discussion 4.1. Résultats

4.1.1. Utilisation des variétés de niébé par les producteurs dans la Commune d’Aplahoué

Dans la Commune d’Aplahoué plusieurs catégories de niébé sont rencontrées suivant les couleurs que les populations aiment cultiver. Dans cette étude, elles sont regroupées en deux groupes : niébé blanc (NB), niébé de couleur autre que le blanc (NCAB).

Figure 2 : Adoption des variétés de niébé par les producteurs

La figure 3 présente l’adoption des variétés de niébé par les producteurs de la Commune d’Aplahoué. Les résultats des enquêtes montrent que 53% des producteurs ont adopté les variétés de couleur autre que les variétés blanches tandis que 26% des producteurs ont adoptés les variétés blanches. Parmi les producteurs, 21% produisent les deux variétés de niébé. Ce fort taux d’adoption des variétés de couleur autre que les variétés blanches se justifient par le changement de couleur des variétés blanches à cause de la mouille par des pluies

26%

53%

21% NB

NCAB NB+NCAB

(38)

Réalisé par GBEHO Binanzon Rouher 30

éventuelles après la maturité ce qui porte un coup à la qualité du niébé et le soin que nécessite la variété blanche au battage et au séchage pour garder sa couleur blanche très attirante. Les commerçants enquêtés s’approvisionnent directement chez les producteurs et au point de collecte dans les marchés locaux.

4.1.2. Adoption des structures de conservation du niébé

Les résultats d’enquêtes et les observations effectuées sur le terrain ont permis de constater que différentes structures et méthodes sont utilisées pour le stockage et la conservation du niébé dans la Commune d’Aplahoué. Il est à noter que le niébé est en général stocké en grain dans des greniers métalliques, dans des bidons dans des fûts en plastique ou en métal, dans des sacs pp et dans des sacs PICS. Il convient de souligner que la conservation se fait avec des insecticides de coton, du sofagrain du spintor, d’antouka et des fumigants (phostoxin ou gastoxin). L’insecticide est emballé en forme de petite boules avec des morceau de pagne puis enfouis dans le stock de niébé.

4.1.2.1. Répartition des producteurs suivant les lieux de stockage du niébé Les producteurs de la Commune d’Aplahoué stockent leurs niébé dans des lieux qui diffèrent selon leur niveau de vie et leurs habitudes socio-culturelles.

(Tableau 4)

Tableau 4: Répartition des enquêtés suivant les lieux de stockage du niébé

Lieu de stockage Pourcentage d’adoption (%)

Magasin de stockage 5,71

Chambre d’habitation 94,29

Total 100

Du tableau 4, il ressort que seulement 5,71% des producteurs disposent de magasins pour le stockage de leur récolte contre 94,29% stockant leur récolte dans les chambres d’habitation.

(39)

Réalisé par GBEHO Binanzon Rouher 31

4.1.2.2. Répartition des enquêtés suivant les structures de stockage

Selon les diverses méthodes de stockage, il est a remarqué que différentes structures sont employées. Il s’agit des greniers, des bidons et fûts, des sacs PICS et des sacs Pp.

Figure 3: Répartition des enquêtés selon les structures de conservation dans la Commune d’Aplahoué

Source : Données d’enquête, 2012

La figure 4 montre que les bidons et fûts en plastique ou en métal sont plus utilisés pour le stockage et la conservation du niébé soit 68,57% des enquêtés.

Ensuite viennent respectivement par ordre d’utilisation les sacs PP (18,57%), les sacs PICS (8,57%) et les greniers métalliques (4,29%).

4.1.2.3. Répartition des producteurs selon les produits de conservation du niébé

Les producteurs dans la Commune d’Aplahoué utilisent divers produits de conservation pour stocker le niébé.

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

pourcentage Greniers

Bidons et fûts Sacs PICS Sac PP

(40)

Réalisé par GBEHO Binanzon Rouher 32 Figure 4: Répartition des enquêtés selon les produits insecticides utilisés dans la conservation du niébé

Il ressort des résultats que les fumigants sont plus utilisés dans la conservation du niébé soit (42,86%) alors que 34,29% des producteurs du niébé conservent ce dernier sans produits de traitement. De même respectivement 15,75% des producteurs et 7,14% utilisent d’autres produits de conservation et d’insecticides coton pour préserver le niébé des altérations et défectuosités pouvant le rendre impropre à la consommation.

4.1.2.4. Répartition des enquêtés suivant les lieux de stockage

Tous les producteurs et commerçants ne font pas leur stockage dans les mêmes endroits. Certains utilisent des greniers, d’autres utilisent des bidons et fûts, des sacs PICS, sac PP. Certains utilisent carrément des magasins spécialisés pour faire leur stockage (5,71%) et d’autre leurs chambres d’habitation (94,29%) (Figure 6).

0 10 20 30 40 50

Insecticide coton

Fumigants Autres produits chimiques

Sans produit de conservation

Pourcentage

Produit de conservation

aucun produit

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