Etude technique pour la réalisation d’une d’Adduction d’Eau Villageoise (AEV) dans la commune de Za-Kpota :

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REPUBLIQUE DU BENIN

UNIVERSITE D’ABOMEY – CALAVI ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI

DEPARTEMENT : GENIE CIVIL

OPTION : SCIENCES ET TECHNIQUES DE L’EAU

Thème : étude teCHNIQue POuR LA ReALISAtION d’uNe AdduCtION d’eAu VILLAGEOISE DANS LA COMMUNE DE ZA-KPOTA : CAS DE

L’ARRONdISSeMeNt d’ALLAHe

Présenté par : Godfroy E. S. HOUANHOU

𝟐^è𝐦𝐞Promotion Année académique : 2012 – 2013

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

RAPPORT DE FIN DE STAGE POUR L’OBTENTION DE LA

LICENCE

PROFESSIONNELLE

Tuteur : Mr. Alain ALLE Ingénieur Hydraulicien

Sous la supervision de : Dr. Ing. Jean Claude

GBODOGBE

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page i

DEDICACE

A Dieu, le Père tout Puissant

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page ii Je dédie ce rapport :

 A toutes les personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable au Bénin, en Afrique et dans le monde.

 A mon père Richard Hugues HOUANHOU, dont la bravoure, la persévérance, la patience et l’amour ont su planter en moi l’arbre dont l’un de ces fruits est la présente soutenance.

Que ce travail soit le gage de ma reconnaissance et qu’il représente à tes yeux une lueur d’espoir que tu souhaites vivement voir grandir.

 A ma mère Bertille HOUANHOU née KOUBODE, pour ses immenses qualités de mère et son souci permanent de la réussite de ses enfants.

Reçois ceci comme un fruit de ta volonté indéfectible de faire de moi un homme honnête.

 A mes oncles et tantes ; ici se trouve le résultat de vos multiples efforts fournis à mon égard. Que la reine des cieux comble vos projets.

 A mes frères et sœurs : Richard, Bénédicte, Pérince et Princes ; pour votre amour, votre soutien et vos conseils. Ce travail est le fruit de tous les jours de privation pour donner un sens à ma vie. Que ce travail ravive en vous la flamme du courage et du mieux faire et que Dieu nous unisse davantage.

 A mes amis (es), ce travail est le vôtre. Qu’il soit pour vous un motif de détermination de la vie. Recevez ici ma profonde gratitude.

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page iii

REMERCIEMENT

Ce travail est le fruit d’un long processus jonché d’efforts et de sacrifices consentis ainsi que de difficultés. Nous ne serions certainement pas parvenus à sa réalisation sans l’aide morale, intellectuelle et financière des parents, amis, et enseignants qui tout au long de notre formation nous ont témoigné leur soutien indéfectible. Nous voudrions leur témoigner ici toute notre gratitude c’est pourquoi nous éprouvons le plaisir d’adresser nos sincères remerciements :

 A mon superviseur, le Docteur-Ingénieur Jean-Claude GBODOGBE enseignant à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi et Directeur Départemental de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables (DDERPMEDER) Atlantique- Littoral ; pour s’être rendu disponible pour nous orienter dans l’accomplissement de ce travail ; Puisse l’Eternel vous accorder une longévité, vous honorer et vous combler de grâces dans toutes vos entreprises ;

 A Mme Benedicta AYEKOUNI HOUNGBEDJI, Chef Service Eau à la DDERPMEDER Atlantique-Littoral, pour votre implication dans notre encadrement durant toute la durée de notre passage. Recevez ici notre sincère reconnaissance ;

 A tout le personnel de la DDERPMEDER pour leur écoute et leur disponibilité à répondre à nos préoccupations ;

Nos sincères et cordiaux remerciements vont à l’endroit de :

 Monsieur Jean-Eudes OKOUNDE, Directeur Général du Bureau d’Etudes SETEM- BENIN Ingénieurs Conseils ; vous avez bien voulu nous accueillir dans votre structure. Merci pour tout ce que vous nous avez permis d’apprendre ;

 Mon maître de stage, Monsieur Alain ALLE, Ingénieur chargé des études à SETEM-BENIN qui a accepté de conduire nos travaux avec méthode malgré ses multiples occupations, recevez à travers ceci toutes nos sincères gratitudes ;

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page iv

 Tout le personnel du groupe SETEM-BENIN pour votre disponibilité et votre envie de partager toute la connaissance dont vous disposez.

Nous tenons à remercier particulièrement :

 Monsieur le Directeur de l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC), le Professeur Félicien AVLESSI ; vous avez mis à notre disposition les moyens nécessaires pour nous permettre de travailler correctement et de donner le meilleur de nous-mêmes. Soyez en remerciés ;

 Monsieur le Professeur Martin Pépin AINA, Enseignant chercheur à l’EPAC, Maître de Conférences des Universités (CAMES), Chef du Département Génie Civil de l’EPAC et responsable du Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Eau (LSTE) ; votre envie de partager toute la connaissance dont vous disposez nous a permis d’enrichir notre savoir-faire. Soyez en remerciés ;

 Monsieur le Professeur François de Paule CODO, Maître de Conférences des Universités (CAMES), Chef option des Sciences et Techniques de l’Eau ; vous avez mis à notre disposition des outils qui ont été pour nous d’une grande utilité ainsi que votre savoir et votre expérience ; infiniment merci.

A tout le corps professoral et à tout le personnel de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi.

 A notre Président de Jury

En acceptant de présider notre jury de soutenance de rapport de fin de stage de Licence Professionnelle, vous nous faites un grand honneur. Cher Président de Jury, par vos observations, nous espérons améliorer ce travail. Nous vous prions de croire à l’expression de nos profondes et sincères gratitudes.

 Aux membres de Jury

Nous vous exprimons toute notre reconnaissance pour avoir consacré de votre précieux temps à l’appréciation du présent mémoire. Aussi, restons-nous entièrement ouverts à vos diverses critiques qui sont d’ailleurs indispensables à l’amélioration de ce travail.

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page v

DEDICACE ... i

REMERCIEMENT ... iii

LISTE DES TABLEAUX ... vii

LISTE DES FIGURES ... viii

LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES ... ix

... 1

... 4

I- PRESENTATION DES STRUCTURES D’ACCUEIL ... 5

1- La DDERPMEDER Atlantique-Littoral ... 5

1-1- Situation géographique de la DDERPMEDER ... 5

1-2- Organisation de la DDERPMEDER ... 6

1-2-1- Mission de la DDERPMEDER ... 6

1-2-2- Organisation et fonctionnalité de la DDERPMEDER ... 6

1-2-3- Organigramme de la DDEPMEDER ... 8

2- SETEM-BENIN ... 9

2-1- Statut de la structure ... 9

2-2- Organigramme de SETEM-BENIN ... 11

II- PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ... 13

1- Situation géographique et découpage administratif ... 13

2- Caractéristiques physiques ... 15

2-1- Relief ... 15

2-2- Climat ... 15

2-3- Sols ... 15

2-4- Végétation et Faune ... 16

2-5- Géologie et zonage géomorphologique ... 16

2-6- Hydrogéologie ... 17

2-7- Hydrographie ... 17

3- Activités économiques ... 19

III- PRESENTATION DU PROJET ... 20

1- Cadre ... 20

2- Consistance et prestations ... 21

22 I- DEMARCHE METHODOLOGIQUE ... 23

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page vi

II- DEROULEMENT DU STAGE ... 23

1- Activités menées à la DDERPMEDER ... 23

1-1- La loi portant gestion de l’eau en république du BENIN ... 24

1-2- Notion de Marché Public ... 24

1-3- Différentes options techniques pour l’approvisionnement en eau en milieu rural ... 25

2- Activités menées dans le groupe SETEM-BENIN ... 25

... 26

I- GENERALITE SUR LES AEV ... 27

1- Définition et Utilité ... 27

2-Composantes d’une AEVEV ... 27

2-1- Ouvrage de captage ... 27

2-2- Station de traitement ... 27

2-3- Ouvrage de stockage ... 28

2-4- Ouvrage d’adduction et de distribution ... 28

II- ETUDES TECHNIQUES ... 28

o Hypothèses de base pour le dimensionnement ... 28

1- Paramètres de dimensionnement ... 29

1-1- Evaluation des besoins en eau ... 29

1-1-1- Données démographiques ... 29

1-1-2- Points d’eau potables existants ... 30

1-1-3- Besoins actuels et futurs en eau de la population ... 31

1-2- Données topographiques ... 33

1-3- Bornes Fontaines (BF) et Branchements Particuliers (BP) projetés ... 33

1-4- Pression de service ... 35

1-5- Adéquation entre les besoins exprimés et la ressource disponible ... 35

2- Dimensionnement des ouvrages et choix des équipements ... 37

2-1- Château d’eau ... 37

2-1-1- La Cuve ... 37

2-1-2- La Hauteur sous cuve ... 40

2-2- Réseau de distribution ... 40

2-3- Accessoires de réseau ... 45

2-4- Conduite de refoulement ... 45

2-5- Equipement de pompage ... 46

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page vii

2-5-1- Pompe immergée ... 46

2-5-2- Energie à utiliser ... 47

3- Travaux à entreprendre ... 47

4- Evaluation financière ... 48

4-1- Coût global du réseau ... 48

4-2- Récapitulatifs du coût du réseau ... 48

... 50

I- DIFFICULTES ... 51

II- SUGGESTIONS ... 51

... 53

BIBLIOGRAPHIE ... 55

LISTE DES ANNEXES Annexe 1 : Feuille de traitement des données topographiques du réseau de l’AEV d’ALLAHE. ... 57

Annexe 2 : Grille journalière de pompage à l’an 2028 ... 60

Annexe3 : Catalogue de GRUNDFOS pour le choix de la pompe ... 61

Annexe 4 : Feuille de dimensionnement du réseau de l’AEV d’ALLAHE ... 63

Annexe 5 : Vue en plan du réseau d’AEV d’ALLAHE . Erreur ! Signet non défini. Annexe 6 : Profil en long du réseau d’AEV d’ALLAHE ... Erreur ! Signet non défini. Annexe7 : Illustration des activités menées et les matériels utilisés. ... 64

LISTE DES TABLEAUX Tableau 1: Répartition des villages dans les différents arrondissements dans la commune de Zakpota. ... 13

Tableau 2: Options techniques pour un approvisionnement en eau en milieu rural 25 Tableau 3: Estimation de la population actuelle et future à desservir par le projet. 30 Tableau 4 : Point des ouvrages existants (forages, puits modernes et PEA) ... 31

Tableau 5: Tableau récapitulatif des besoins en eau actuels et futurs de la population. ... 32

Tableau 6: Coordonnées GPS des BF et BP prévisionnels pour l’AEV d’ALLAHE. ... 34

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page viii

Tableau 7 : Débits d’exploitations attendus au forage aux différents horizons. ... 36

Tableau 8: Durée moyenne de pompage par jour aux différents horizons. ... 36

Tableau 9: récapitulatif des caractéristiques de la cuve ... 40

Tableau 10: Longueur, nombre de BF et BP et le débit à considérer par tronçon. . 41

Tableau 11: récapitulatif des conduits du réseau ... 42

Tableau 12 : Récapitulatif du dimensionnement et conditions de fonctionnement des nœuds du réseau de distribution. ... 44

Tableau 13: Nombre d’accessoires placés sur le réseau. ... 45

Tableau 14: Récapitulatif du coût du réseau de l’AEV d’ALLAHE ... 49

LISTE DES FIGURES Figure 1: Localisation de la DDERPMEDER Atlantique-Littoral dans la Commune d’Abomey-Calavi ... 5

Figure 2: Organigramme de la DDERPMEDER Atlantique-Littoral. ... 8

Figure 3 : Organigramme fonctionnel de SETEM-BENIN ... 11

Figure 4: Plan de situation du siège de SETEM-BENIN à Abomey- Calavi ... 12

Figure 5: carte géographique de la commune de Za-kpota ... 14

Figure 6 : Carte hydrographique de la commune de Za-Kpota ... 18

Figure 7: Estimation de la population actuelle et future à desservir par le projet. .. 30

Figure 8: Estimation des besoins en eau actuels et futurs de la population ... 32

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page ix

LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES AEV : Adduction d’Eau Villageoise

APD : Avant-Projet Détaillé BF : Borne Fontaine

BP : Branchement Particulier DAO : Dossier D’Appel d’Offre DG-Eau : Direction Générale de L’Eau DN : Diamètre Nominal

DNCMP : Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi

EPE : Equivalent Point d’Eau

ETP : Etude Technique Préliminaire

FMPH : Forage équipé de Pompe à Motricité Humaine GIRE : Gestion Intégrée des Ressources en Eau

HMT : Hauteur Manométrique Totale ONG : Organisation Non Gouvernementale PEA : Poste d’Eau Autonome

PEHD : Polyéthylène Haute Densité PM : Puits Moderne

PN : Pression Nominale

PEAP : Poste d’Eau Autonome Privé

PPEA : Programme Pluriannuel Eau et Assainissement.

PVC : Polychlorure de Vinyle

RGPH 3 : Troisième Recensement Global de la Population Humaine S-Eau : Service Eau

SBEE : Société Béninoise d’Energie Electrique

SETEM-BENIN : Service des Etudes Travaux Equipement et de Maintenance - BENIN

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 1

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La seule ressource naturelle, indispensable à la vie de tout être : c’est l’eau. Elle joue un rôle primordial dans le développement des activités socio-économiques et culturelles. L’alimentation, la santé et toutes les activités humaines dépendent de sa disponibilité en qualité et en quantité suffisante. Cependant elle demeure encore un bien difficile d’accès pour bon nombre de populations, surtout celles situées en zones rurales et semi- urbaines. Pour pallier à cet état de chose, il est mis en place des systèmes permettant de capter, stocker, traiter et distribuer l’eau potable destinée à desservir les populations de ces zones afin d’éradiquer la pauvreté et les maladies d’origine hydrique.

Pour une bonne harmonie dans la conception et la réalisation de ces ouvrages hydrauliques, il s’avère indispensable de former des techniciens supérieurs compétents qui pourront mener à bon terme tout projet de conception. C’est dans cette perspective que l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi s’est donnée pour mission de former des cadres compétents dans le domaine des Sciences et Techniques de l’Eau (STE). Ainsi, cette formation théorique de Licence Professionnelle est complétée par un stage pratique de trois (03) mois qui s’est déroulé pour nous à la Direction Départementale de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et des Energies Renouvelables (DDERPMEDER Atlantique-Littoral) du lundi 15 avril au vendredi 17 mai 2013 et qui nous a de ce fait recommandé au bureau d’étude SETEM-BENIN du lundi 20 mai au mercredi 31 juillet 2013.

Le présent rapport est essentiellement basé sur l’étude technique d’un projet de réalisation d’un réseau d’Adduction d’Eau Villageoise (AEV) à ALLAHE dans la commune de Za-Kpota située dans le département du ZOU.

Le développement de ce rapport se fera donc en quatre parties.

Après une présentation des structures d’accueils, du milieu d’étude et du projet dans la première partie, nous aborderons dans la deuxième partie les

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 3 démarches méthodologiques et le déroulement du stage. La troisième partie sera réservée aux généralités sur les AEV et aux études techniques proprement dites.

Enfin, les difficultés rencontrées ainsi que les suggestions figureront dans la quatrième partie.

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I- PRESENTATION DES STRUCTURES D’ACCUEIL

1- La DDERPMEDER Atlantique-Littoral

1-1- Situation géographique de la DDERPMEDER

Située dans le département de l’Atlantique, la DDERPMEDER de l’Atlantique et du Littoral se trouve dans la Commune d’Abomey-Calavi, Arrondissement d’Abomey-Calavi, quartier Kpota à côté du Centre de la Promotion Sociale de la Commune au bord de la Route Nationale Inter- Etat n⁰2 (RNIE 2) Bénin-Niger.

Figure 1: Localisation de la DDERPMEDER Atlantique-Littoral dans la Commune d’Abomey-Calavi

Source : Arcview (ESRIDATA) et réalisée par Francis OUSSOU.

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1-2- Organisation de la DDERPMEDER 1-2-1- Mission de la DDERPMEDER

La DDERPMEDER a pour mission principale d’assurer la mise en œuvre avec toutes les structures départementales compétentes, de la politique du gouvernement dans le secteur des Mines, de l’Energie et de l’Eau à l’échelon départemental.

1-2-2- Organisation et fonctionnalité de la DDERPMEDER Afin d’atteindre les objectifs énumérés ci-dessus, la DDERPMEDER dispose en son sein :

 Un Secrétariat Administratif (SA)

 Un Service de l’Energie (SE)

 Un Service des Mines (SM)

 Un Service de l’hydraulique (SH) aujourd’hui Service de l’Eau (SE) et

 Un Service Administratif et Financier (SAF).

 La Direction

Le Directeur Départementale de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables en la personne de Mr Jean-Claude M. GBODOGBE dirige et coordonne les activités de tous les services placés sous son autorité.

 Le Secrétariat Administratif (SA)

Placé sous l’autorité de la Direction, le secrétariat administratif a pour rôle d’exécuter tous les travaux de secrétariat dans cette structure.

 Le Service de l’Energie

Il comprend trois divisions opérationnelles à savoir :

o la Division de l’Electricité (DIELEC), qui a pour mission d’assurer le contrôle de la réglementation et le suivi des activités des sociétés et des

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 7 organismes publics et privés opérant dans le sous-secteur de l’électricité sur toute l’étendue du territoire relevant de sa juridiction.

o la Division des Energies Renouvelables (DER) qui a pour mission d’assurer le contrôle de la règlementation et le suivi des activités des sociétés et des organismes publics et privés opérant dans le sous-secteur des Energies Renouvelables sur toute l’étendue du territoire nationale relevant de sa juridiction.

o la Division des Hydrocarbures (DIHYDRO) a pour mission, à l’échelle départementale, de suivre les activités d’exploration, de prospection, de raffinage et de distribution des hydrocarbures liquides et gazeux.

 Le Service des Mines (SM)

Il Comprend deux divisions opérationnelles :

o la Division des Etudes et Assistance Minières (DEAM) qui a pour tâches la contribution à la réalisation des études relatives à l’orientation et à la définition de la politique minière ;

o la Division de Contrôle et de Suivi des Activités Minières (DCSAM) quant à elle, a pour tâches l’inspection et le contrôle des mines et des carrières ; le contrôle et l’exécution des projets d’exploitation pilote ;

 Le Service de l’hydraulique aujourd’hui Service de l’Eau

Il est chargé d’assurer la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’Eau au plan départemental. Il comprend trois divisions ou cellules ayant chacune des fonctions très précises :

o la Division des Etudes, Réglementation et Travaux (DERT), cette division est chargée d’assurer les fonctions techniques d’hydraulique dans le département ;

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 8 o la Division du Développement Communautaire (DDC), elle est chargée d’assurer la maîtrise d’œuvre sociale et la promotion de l’eau potable dans le département ;

o la Cellule Informatique et de Suivi-Evaluation (CISE), elle est chargée d’assurer dans le département la collecte et l’enregistrement des données de base sur les ressources en eau et les ouvrages.

 Le Service Administratif et Financier (SAF)

Il assiste le Directeur dans la gestion des ressources financières, matérielles, et humaines mises à la disposition de la DDERPMEDER conformément aux procédures. A cet effet, ce service se subdivise en trois divisions lui permettant d’assurer sa fonction :

o La Division de la Comptabilité et des Finances (DCF) ;

o La Division de l’Administration et des Ressources Humaines (DARH) ;

o La Division du Budget et du Suivi des Contrats (DBSC).

1-2-3- Organigramme de la DDERPMEDER

L’organigramme de la DDERPMEDER se présente comme suit :

Figure 2: Organigramme de la DDERPMEDER Atlantique-Littoral.

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2- SETEM-BENIN

2-1- Statut de la structure

Le bureau d’études SETEM-BENIN (Service des Etudes Travaux, Equipements, et Maintenance) est l’un des bureaux d’Etudes du Bénin qualifié, spécialisé dans le domaine de BTP, Génie rural, de l’hydraulique et de l’Environnement. Des spécialistes expérimentés ont réuni au travers de créations et de prises de participation, un ensemble de services dont les disciplines complémentaires couvrent un large domaine de compétences.

Avec plus de Quinze (15) Ingénieurs, Universitaires, Techniciens de haut niveau et expérimentés dans les domaines suivants : Hydraulique, Génie Rural, Hydrologie, Hydrogéologie, Géophysique, Sociologie, Foresterie, Agroéconomie, Géographie, Environnement et Statistique. Le groupe SETEM-BENIN assure des missions

depuis la faisabilité en passant par les études des Projets, la supervision et le contrôle des travaux.

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 10 o Références Administratives

 Raison sociale : Service des Etudes, Travaux, Equipement et Maintenance

 Date d’installation à Abomey-Calavi : 1995

 Forme juridique : Etablissement

 Registre de Commerce : N° RB/Cot/07A473

 Nationalité : Béninoise

 Responsable administratif :

 Nom du Directeur : Jean-Eudes OKOUNDE

 Titre : Directeur Général

 Qualification : Ingénieur Génie Civil / Hydraulicien

 Adresse :

 Abomey-Calavi (Siège) ; Boîte postale : B.P 299 Téléphone - Fax : 21 36 35 71 Email : setem.ben@intnet.bj

o Domaines d’intervention

Le bureau d’étude SETEM-BENIN est spécialisé dans les domaines suivants :

 Bâtiments et Travaux Publics (BTP) : Routes et ouvrages d’arts, pistes, bâtiments, constructions rurales…etc.

 L’Aménagement hydro-agricole : Retenues d’eau, irrigation, drainage, ouvrages Hydrauliques, Aménagement des bas-fonds…etc.

 La Topographie : Nivellement, étude foncière, implantation…etc.

 L’Hydraulique Urbaine et Villageoise : Prospection, implantation, surveillance des puits et forages, pose des pompes, pose des canalisations, alimentation en eau potable, assainissement…etc.

 L’environnement et la gestion des ressources naturelles : Etude d’impact, inventaire et aménagement forestier, toutes études de foresterie, restauration des eaux et sols…etc.

(21)

 Les Etudes du Milieu : Enquêtes…etc.

2-2- Organigramme de SETEM-BENIN

Figure 3 : Organigramme fonctionnel de SETEM-BENIN

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PLAN DE SITUATION DU SIEGE DE SETEM-BENIN A ABOMEY-CALAVI BP 299 Abomey-Calavi / Tél : 21 36 35 71

Vers Calavi KPOTA Vers BOHICON

Voie Pavée entrée Villas GBB Voie Pavée 50 Villas

Vers Hôpital de Zone

Vers Villas BK

Terre ferme vers CEG Zoca Voie pavée

Voie pavée SETEM-

BENIN

Carrefour ARCONVILLE

Figure 4: Plan de situation du siège de SETEM-BENIN à Abomey- Calavi

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II- PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

1- Situation géographique et découpage administratif

L’une des neuf (9) communes du département du Zou, la commune de Za-Kpota est limitée au Nord-Ouest par la commune de Djidja, au Nord-Est par la commune de Zagnanando, au Sud-Ouest par la commune de Bohicon, à l’Est par la commune de Covè , au Sud-Est par la commune de Zogbodomey et plus précisément entre 7°08 et 7°20 latitude Nord et 2°05 et 2°20 longitude Est. Elle couvre une superficie d’environ 600 km² soit une densité de 212,9 habitants au km². Selon le dernier découpage administratif, la commune de Za-Kpota est composée de 56 villages regroupés en huit (8) arrondissements.

Le tableau suivant présente la répartition des villages dans les différents Arrondissements.

Tableau 1: Répartition des villages dans les différents arrondissements dans la commune de Za-kpota.

Arrondissements Villages Total

Allahé Dogbanlin, Allahé, Hèhounli, Ganhoua, Zahla 05

Assanlin Adjokan, Zounzonmè, Sowékpa, Assanlin 04

Houngomey Folly, Houngomey, Adamè, Akètèkpa, Koguédé 05 Kpakpamè Dramè, Mlinkpin-Guingnin, Davègo, Kpakpamè,

Affossowo-gba, Tangbé, Somè

07 Kpozoun Lontonkpa, Dotan, Ahossougon, Yadin,

Zoungoundo, Lokoli, Kpakpassa, Adovi, Houangon

09 Tanta Agbakou, Agondokpoé, Agonkanmè, Doutin,

Aligoudo, Sohoungo, Za-ga, Adikogon, Tanta

09 Za-Kpota Za-Kpota, Agbogbomey, Za-Kékéré, Za-Zounmè,

Dokpa, Agbokpa, Adjido, Kèmondji, Sohounta, Houkanmè, Kodota, Djoïtin, Dètèkpa

13

Zèko Adjoko, Dantota, Adawémè, Zèko 04

Total 56

(24)

14

Figure 5: carte géographique de la commune de Za-kpota

(25)

2-1- Relief

Le relief de la commune de Za-Kpota est en général peu accidenté. Il est dominé par un plateau uniforme bordé par une légère pente en direction du lit du fleuve Zou. Le dénivelé est d’environ 237 m entre le point le plus haut situé dans la portion Nord-Ouest de la commune et le point le plus bas dans la partie Sud-Est.

Les pentes y sont généralement de moins de 5 % mais quelques versants avec de fortes déclivités sont également observés.

2-2- Climat

La commune de Za-Kpota, située au centre du département du Zou, est influencée et dominée par le climat subéquatorial caractérisé par :

 deux saisons de pluies, une grande de mi-mars à mi-Juillet et une petite de Septembre à Novembre ;

 deux saisons sèches dont la grande s’étale sur Décembre à Mars et la petite couvre la deuxième moitié de Juillet et le mois d’Août.

La moyenne pluviométrique annuelle est de 980 mm avec de fortes fluctuations inter-annelles au cours des 40 dernières années, source d’incertitudes et d’aléas climatiques pour la localité. La température varie entre 24^o et 34° avec de moyennes amplitudes thermiques. Les mois de janvier et février constituent les mois les plus chauds tandis qu’entre juin et juillet, il fait plus froid.

2-3- Sols

Sur le plan pédologique, on retrouve trois types de sols. D’abord, on a les sols ferralitiques qui recouvrent près des trois-quarts du territoire de la commune de Za-Kpota. Ces sols sont engendrés par une altération très poussée des minéraux primaires et sont dépouillés de leur fertilité naturelle. Les sols ferralitiques formés sur le Continental Terminal présentent après la pluie et avant le ressuyage un aspect boueux et très glissant. Ensuite, on retrouve sur environ 20 % du territoire de la commune les sols ferrugineux caractérisés par une dominance des oxydes de fer en raison d’une altération encore incomplète des minéraux primaires. Enfin, il y a

(26)

Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 16 permanente dans les dépressions et les bas-fonds sur environ 3 % du territoire de la commune.

2-4- Végétation et Faune

La végétation originelle, une forêt claire, a été fortement détruite du fait de la forte poussée démographique. Cette végétation est quasiment remplacée aujourd’hui par des habitations et des champs de cultures et des agrumes (fruits provenant des arbres de la famille des rutacées) sur les terres de plateau alors que les terres de bas-fonds et autour des cours d’eau gardent encore quelques reliques. Le couvert végétal se trouve présentement dominé par une palmeraie artificielle. On note la présence, tant dans la strate arbustive que dans la strate herbacée, de quelques espèces telles que « Agatoun » dont les feuilles sont utilisées contre les brûlures et les plaies, « ganganlissè » dont les feuilles sont utilisées contre les maux de dents et pour la régénération du sang. Finalement, des zones forestières (dense, claire ou galerie) couvrent au total environ 2 % de la commune. Ce couvert végétal abrite une faune sauvage constituée surtout de rongeurs, de reptiles et d’oiseaux.

2-5- Géologie et zonage géomorphologique

La géologie des matériaux de surface est principalement caractérisée par des formations de la limite Turonien-Coniacien qui sont constituées de sables quartzeux avec gravier et argile kaolinique subordonnés et/ou de grès ferrugineux.

Les formations de l’époque Maestrichtien couvrent le tiers de la commune et sont composées de sable, argile, marne et calcaire avec des niveaux charbonneux à la base. De plus, environ 18 % de la commune est recouverte de gneiss. Finalement, les dépôts alluviaux récents constitués de sable, argile avec gravier subordonné et de niveaux charbonneux sont observés le long du fleuve Zou.

La commune de Za-Kpota se retrouve dans quatre unités géomorphologiques du pays. Près de 40 % de la commune est située dans les plateaux du Nord et ce principalement sur des pentes et la plaine. Les plateaux du sud occupent également

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 17 commune et les vallées de l’arrière-pays la limite Est.

2-6- Hydrogéologie

Dans le monde on rencontre en général deux grandes types de régions du point de vue géologique qui sont les régions de socle cristallin et les bassins sédimentaires (cours d’hydrogéologie et ouvrage de captage par Babacar DIENG).

La commune de Za-Kpota (à laquelle appartient notre zone d’étude) est contenue dans le bassin sédimentaire côtier du Bénin. Celui-ci compte deux principaux aquifères que sont : le Continental Terminal et le Crétacé. A ceux-ci s’ajoutent toute fois deux autres: l’aquifère du Quaternaire et celui du Paléocène.

En nous intéressant à ces formations hydrogéologiques, nous remarquons que l’arrondissement d’ALLAHE sur lequel porte cette étude est inclus dans l’unité hydrogéologique du Crétacé supérieur de l’ère du Turonien-Coniacien. Elle se présente sous forme libre au Nord de la dépression de la Lama où le Coniacien sableux affleure, et captive sous les argilites et marnes du Maestrichtien et de l'Eocène vers le Sud, où le Coniacien s'approfondit rapidement. Son captage devient alors de plus en plus hypothétique. Mais, une fois la nappe captée, sa nature captive simplifie énormément le dispositif d'exhaure, car l'eau remonte naturellement dans les ouvrages et, souvent, devient même jaillissante.

2-7- Hydrographie

Sur le plan hydrographique, la commune de Za-Kpota est arrosée par plusieurs cours d’eau dominés par le fleuve Zou. Celui-ci sert de limite de la commune avec les communes de Covè et de Zagnanado. Le Zou constitue le premier (1^er) bassin versant et reçoit, directement ou indirectement, les eaux de plusieurs rivières comme Toga, Dètè, Hla Gbadaya, Za-gbo, Vlô. Le reste s’écoule vers la dépression Ouest de la Lama qui constitue alors le deuxième (2^ème) bassin versant.

La carte ci-après présente l’hydrographie de la commune de Za-kpota.

(28)

Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 18 Figure 6 : Carte hydrographique de la commune de Za-Kpota

(29)

3- Activités économiques

Les activités économiques dans la commune de Za-Kpota sont dominées par l’agriculture quand bien même on note une diminution du nombre d’actifs dans ce secteur au cours de ces dernières années au profit d’autres activités, tels que le commerce et les transformations. Elle est pratiquée dans tous les arrondissements aussi bien par les hommes que par les femmes et mobilise environ 73 % de la population active. Les principales spéculations sont le maïs, l’arachide, le coton et le Niébé. Quant aux cultures pérennes, elles concernent essentiellement le palmier à huile (Élaeis guineensis), les plantations d’orange (Citrus sp), les plantations de tecks (Tectona grandis), d’anacardes (Anacardium occidentale) et d’Acacia (Acacia auriculiformis). Le palmier à huile occupe plus de la moitié des superficies consacrées aux cultures pérennes. En effet, il s’agit pour la plupart d’anciennes plantations datant de 20 à 60 ans. Les techniques de culture pratiquées dans la commune sont encore rudimentaires avec des outils aratoires comme la houe, la daba et le coupe-coupe.

Le commerce est en plein essor dans la commune et représente la deuxième activité avec 16% des actifs en 2002. Cette situation peut s’expliquer non seulement par la pauvreté des terres, mais également par la présence dans la commune d’un marché départemental, le marché de Tindji.

L’élevage est une activité non moins importante dans la commune de Za-Kpota.

Les espèces concernées sont les bovins, les ovins, les caprins, les porcins et les volailles (essentiellement poulets et pintades). Notons que le marché de Tindji est reconnu dans le département du Zou comme le marché de chèvres de par l’importance de son élevage dans la commune (14 700 têtes en 2009).

La pêche est aussi une activité pratiquée dans la commune grâce à la présence de quelques cours d’eau poissonneux (fleuve Zou et quelques rivières). La pisciculture est également assez développée en raison des sols hydromorphes qui facilitent la mise en place de trous à poissons. Les étangs piscicoles couvrent une superficie de 4 231 m².

(30)

Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 20 la transformation des produits vivriers, le commerce et l’artisanat qui constituent également des activités importantes de la commune.

III- PRESENTATION DU PROJET 1- Cadre

Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme Pluriannuel d’Appui au secteur de l’Eau et de l’Assainissement (PPEA) en sa phase II dans le département du Zou. Il est financé par le royaume des Pays-Bas. La présente phase concerne la réalisation des études et le contrôle des travaux de réalisation d’une Adduction d’Eau Villageoise (AEV) dans ledit département.

Il entre parfaitement dans le cadre général de la politique de la Direction Générale de l’Eau (DG-Eau) de satisfaire au maximum les besoins en eau potable exprimés par les populations. Il sera alors basé sur les principes définis à travers la stratégie mise en place par la DG-Eau. Il s’agit essentiellement de la participation des communautés à l’investissement initial et de la prise en charge de la gestion et de la maintenance de l’ouvrage par la commune en le confiant au secteur privé.

o AUTORITE RESPONSABLE DE L’EXECUTION ET DE LA GESTION DU PROJET

Outre l’ingénieur conseil et les entreprises qui auront en charge la fourniture et l’exécution des travaux, ce projet sera réalisé avec la participation active des intervenants tels que :

 Le maître de l’ouvrage désigné qui est la Direction Département de l’Energie et de l’Eau du Zou et des Collines ;

 Le maître de l’ouvrage délégué désigné qui est le Service de l’Eau du Zou ;

 Les élus locaux et les services techniques des mairies ;

 Les populations bénéficiaires ;

 Les ONG chargées de l’intermédiation sociale dans la commune concernée.

(31)

Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 21 Les prestations de l’ingénieur conseil concernant les études et le contrôle des travaux de réalisation d’une Adduction d’Eau Villageoise.

Les prestations de SETEM-BENIN comprendront quatre phases à savoir : Phase 1 : Préparation et organisation de la mission

Phase 2 : Etudes

 Etude technique préliminaire (ETP) ;

 Etude de Faisabilité ;

 Avant-Projet Détaillé et Dossier D’appel d’Offre (APD et DAO).

Phase 3 : Contrôle des travaux

 Contrôle des travaux de forage et d’essais de pompage ;

 Surveillance des travaux d’équipement de pompage ;

 Contrôle des travaux de génie civil (abri groupe, construction des châteaux d’eau, bornes fontaines, branchements particuliers, bornes de signalisation…etc.) ;

 Surveillance des travaux de pose des conduites ;

 Elaboration des différents rapports.

Phase 4 : Formation de l’exploitant, du fermier et le personnel du service technique de la commune sur la gestion de l’AEV.

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(33)

I- DEMARCHE METHODOLOGIQUE

Avant l’élaboration de ce rapport nous avions eu à effectuer certains nombres d’activités. Afin de les mener à terme, nous avons eu à :

 Poser des questions aux agents de la DDERPMEDER et du bureau d’études SETEM-BENIN pour l’acquisition des connaissances sur le thème ;

 Faire des recherches documentaires dans les bibliothèques ;

 Faire des recherches documentaires sur l’internet ;

 Faire des recherches dans les cours reçus en 2^ème et en 3^ème années de Sciences et Techniques de l’Eau, en hydraulique générale, urbaine et villageoise notamment ;

 S’inspirer des anciens rapports d’hydraulique (Rapport de fin de formation pour l’obtention du diplôme de licence professionnelle de ALLE Pulchérie et BALOGOUN Nelly);

 Recevoir des informations provenant des enquêtes sur le terrain ;

 Visiter la localité concernée par l’AEV (ALLAHE) ;

 Utiliser des logiciels comme : EXCEL (pour l’élaboration de la feuille de dimensionnent) ; AUTOCAD (pour la conception de la vue en plan du réseau), COVADIS (pour la réalisation des profils en long).

II- DEROULEMENT DU STAGE

Cette rubrique se propose de présenter les activités que nous avons eues à mener durant les trois (03) mois de notre stage.

1- Activités menées à la DDERPMEDER

Au cours de notre stage qui a duré du 15 Avril au 17 mai 2013 à la DDERPMEDER, nous nous sommes informés sur le secteur de l’eau en général et

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 24 au niveau du S-Eau et des bibliothèques. Plusieurs notions ont donc été acquises dont :

1-1- La loi portant gestion de l’eau en république du BENIN

L’Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 21 octobre 2010, la Loi n° 2010-44 portant gestion de l’eau en République du Bénin. Elle est subdivisée en 12 chapitres et comporte au totale 94 articles. Elle a pour objet de déterminer sur toute l’étendue du territoire national les conditions d’une Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE). Selon l’article 5 de cette loi, la GIRE est un processus de promotion du développement et de la gestion coordonnée de l’eau, des terres et des ressources associées, en vue de maximiser de manière équitable, le bien-être économique et sociale qui en résulte sans pour autant compromettre la durabilité des écosystèmes vitaux. La GIRE a donc pour but d’assurer une utilisation équilibrée, une répartition équitable et une exploitation durable de la ressource disponible.

1-2- Notion de Marché Public

La loi N° 2009-02 du 07 Août 2009 portant code des marchés publics et des délégations de service public en République du Bénin dans son troisième ( 3^eme ) article définit le marché public comme étant un contrat écrit passé conformément aux dispositions de cette même loi, par lequel un entrepreneur, un fournisseur ou un prestataire de service s’engage envers l’une des personnes morales de droit public ou de droit privé visées par la même loi, soit à réaliser des travaux, soit à fournir des biens ou des services moyennant une rémunération.

En d’autres termes c’est un contrat écrit, passé entre une entreprise et l’Etat et qui est soumis aux dispositions contenues dans le code des marchés publics.

Il existe un organe de contrôle et de régulation des marchés publics qu’est la Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics (DNCMP). Elle est placée sous la tutelle du Ministère en charge des finances et assure notamment à ce titre le contrôle des opérations de passation de marchés.

(35)

en milieu rural

Pour tout projet d’approvisionnement en eau en milieu rural ou semi-urbain, trois (03) options techniques se présentent. Le choix de l’une ou de l’autre est basé sur différents critères que nous avons résumés dans le tableau que voici.

Tableau 2: Options techniques pour un approvisionnement en eau en milieu rural

Options techniques Critères

Forage (ou puits) équipé de Pompe à Motricité

Humaine (FPMH)

Retenu pour desservir une population de 250 habitants. Soit un ratio de 1EPE pour 200 à 300

habitants.

Poste d'Eau Autonome (PEA)

Choix justifié et rentabilisé pour des zones d'habitat dense totalisant au moins 1000 individus en

habitation groupée.

Adduction d'Eau Villageoise (AEV)

Bonne solution pour alimenter en eau des villages de plus de 2000 habitants ou des groupes de villages et localités proches les uns des autres. Avec un ratio de

1BF pour 500 habitants. Soit 1EPE pour 250 habitants.

2- Activités menées dans le groupe SETEM-BENIN

Dans le but de nous faire quitter le cadre de l’administration et nous faire toucher du bout du doigt les réalités du terrain, le S-Eau Atlantique nous a orientés vers le bureau d’étude SETEM-BENIN où nous avons poursuivis notre stage. Ainsi, notre passage à SETEM-BENIN du 20 Mai au 31 Juillet 2013 a été consacré essentiellement à l’élaboration d’une étude technique dans le but de la réalisation d’un réseau d’adduction d’eau villageoise dans la commune de Za-Kpota d’où le thème du présent rapport.

La partie suivante exposera les différentes opérations auxquelles nous avons pris part dans le cadre de cette étude.

(36)

(37)

I- GENERALITE SUR LES AEV 1- Définition et Utilité

Le mot adduction venant du latin « adducere » qui signifie l’action de conduire l’eau d’une source vers un réservoir par l’intermédiaire d’un canal. On peut donc définir l’AEV comme étant un système qui permet de capter, de stocker, de traiter, et de distribuer de l’eau potable destinée à desservir les habitants des villages jusqu’à un horizon donné à travers des bornes fontaines et des branchements particuliers.

2- Composantes d’une AEVEV

Il s’agit des ouvrages de captage, de traitement, de stockage et des conduites de refoulement et de distribution d’eau.

2-1- Ouvrage de captage

C’est un ensemble d’équipements (groupe électrogène ou compteur SBEE, une pompe électrique, une colonne montante et un ensemble d’accessoires et de tuyauteries) et de constructions (local pour groupe électrogène et compteur SBEE) qui permettent de capter l’eau d’une source (forage, puits, retenue d’eau) et l’envoyer vers la station de traitement.

2-2- Station de traitement

C’est un ensemble d’équipements (pompes doseuses, mélangeurs etc.…) et de constructions (locaux et bâches de stockage) qui permet de débarrasser l’eau de tous déchets et microbes. Dans le cas des AEV, on parle de chloration qui consiste à traiter l’eau au chlore mensuellement avec un dosage de 0.10 litre / m³ d’eau.

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 28 Il s’agit de récipients (bâches ou réservoirs) prévus pour recevoir l’eau pompée et/ou traitée. Au niveau de l’AEV, l’ouvrage de stockage est la cuve du château d’eau.

2-4- Ouvrage d’adduction et de distribution

Les ouvrages d’adduction et de distribution sont essentiellement constitués de dispositifs permettant d’une part de transférer l’eau depuis la source jusqu’à la cuve (ouvrage d’adduction) et d’autre part de la cuve jusqu’aux bornes fontaines ou les branchements particuliers où les populations sont desservies (ouvrage de distribution). Entre autres, on peut citer les conduites de refoulement et de distribution. Il existe donc deux sortes de type de refoulement:

 Le refoulement simple utilisé lorsque la source est proche du château ou la conduite de refoulement ne traverse pas du tout la communauté à desservir. Dans ce cas, l’eau est refoulée directement d’abord dans la cuve avant d’être distribuée par les forces gravitaires vers les points de desserte.

 Le refoulement – distribution utilisé lorsque la source d’eau est loin du château et ceci pour des raisons économiques (coût d’installation lors de la pose des canalisations). Dans ce cas, la conduite de refoulement sert également de distribution.

II- ETUDES TECHNIQUES

o Hypothèses de base pour le dimensionnement

Les hypothèses de base de dimensionnement sont tirées des Termes de Références.

Elles se résument comme suit : Horizon du projet : 15 ans

Taux d’accroissement communal : 2.74 % source : RGPH3

(39)

Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 29 les conduites, 50 ans pour les châteaux d’eau, 12 000 heures de fonctionnement pour les groupes électrogènes et 18 000 heures pour les pompes immergées.

Bornes Fontaines / robinets : 1 EPE pour 250 habitants ou 2 EPE pour 500 habitants=1BF

Consommation journalière: 12 litres/Jour/Habitant (après enquêtes sociologiques sur le terrain)

Temps de pompage par jour : 12 heures au maximum.

1- Paramètres de dimensionnement

Le dimensionnement d’un réseau d’adduction d’eau dépend des paramètres suivants :

1-1- Evaluation des besoins en eau 1-1-1- Données démographiques

L’effectif de la population étant un paramètre déterminant dans l’estimation des besoins en eau actuels et futurs, nous avons estimé la population sur la base des données du RGPH 3 (qui est de 1469 habitants en 2002 à ALLAHE et de 2095 habitants à ZA-HLA en 2002) et du taux d’accroissement de l’arrondissement d’ALLAHE (2.74%).

La projection de la population se calcule donc par la formule suivante :

 

projection ent

accroissem d

Taux T

de horizon l

à Population P

initial an

l à Population P

T avec P

P _n

i i n i

n 









 

 





(%) '

:

' :

1 100

(40)

Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 30 un taux d’accroissement de 2.74% donne les résultats récapitulés dans le tableau ci-dessous :

Tableau 3: Estimation de la population actuelle et future à desservir par le projet.

La population à desservir par l’AEV est de quatre mille sept cent quatre-vingt- dix-huit (4798) habitants en 2013. La taille de la population répond à la norme démographique retenue qui est au minimum de deux-milles (2000) habitants pour la réalisation d’une Adduction d’Eau Villageoise (AEV).

Le graphe ci-dessous montre l’allure d’accroissement de la population de 2013 à 2028.

Figure 7: Estimation de la population actuelle et future à desservir par le projet.

1-1-2- Points d’eau potables existants

L’évaluation des besoins en eau des populations tient aussi compte de la présence dans les villages des points d’eau alternatifs aux AEV qui seront réalisées. Les investigations sur le terrain ont permis de recenser les points d’eau ci-après :

- 2 000 4 000 6 000 8 000

ALLAHE

4 798 5 798 6 287 7 197

EFFECTIF ( NOMBRE D'HABITANT)

2013 2020 2023 2028

N° Nom AEV LOCALITES Projection démographique (Habitants)

2013 2020 2023 2028

1 ALLAHE ALLAHE 1 978 2 390 2 592 2967

2 ZAHLA 2 820 3 408 3 696 4261

POPULATION TOTALE AEV

D’ALLAHE (Hbts) 4 798 5 798 6 287 7197

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X Y

1 Gahoumè FPMH ZAG-C 5590-12 India Fonctionnel

2 Centre de décorticage FPMH _ Vergnet Fonctionnel

3 Centre de Santé FPMH _ India Fonctionnel 02° 15' 34.0" 07° 09' 44.9"

4 Lègbaholi FPMH JZ-113 Afridev Fonctionnel 02° 15' 49.0'' 07° 10' 36.8''

5 Agaslamey FPMH JZ-29 Afridev Fonctionnel

6 Kpakpa-Hounonhoué FPMH JZ-33 Afridev Fonctionnel 02° 15' 44.2'' 07° 10' 40.2''

7 CEG PM - Afridev Fonctionnel 02° 15' 59.2'' 07° 09' 49.9''

8 EPP FPMH ZAG-C-9404 Afridev Fonctionnel

9 Hounkpelli FPMH JZ-111 Afridev Fonctionnel

10 EPP Za Hla FPMH JZ 107 Afridev Fonctionnel 02° 16' 22.7'' 07° 10' 13.2''

11 PEAP _ Fonctionnel 02° 16' 25.0'' 07°10' 02.1''

12 FPMH Vergnet Fonctionnel 02° 16' 25.0'' 07°10' 02.1''

13 Centre de santé FPMH ZAG-C 9440-12-Z-

031 India Fonctionnel 02° 15' 59.4'' 07° 10' 30.0''

14 Gbèdahoué FPMH ZAG-C-9253-12 Vergnet Fonctionnel

15 Kétounouhoué FPMH _ Vergnet Fonctionnel

16 Houngamè FPMH JZ-110 Afridev Fonctionnel

17 FPMH JZ-34 Afridev Fonctionnel

18 FPMH Z-PB-04-2007 Vergnet Fonctionnel

Fandji Lokoli ALLAHE

ALLAHE

ZAHLA

COORDONNES

N° Arrondissement Villages Localités OUVRAGES Indices Marque et état de

fonctionnalité

 Au total seize (16) Forage équipé de Pompe à Motricité Humaine (FPMH); un (01) Puits Moderne (PM) et un (01) Poste d’Eau Autonome Privé (PEAP) tous fonctionnels ont été recensés sur le terrain.

1-1-3- Besoins actuels et futurs en eau de la population

Les besoins en eau ont été estimés sur la base de la demande solvable en eau et des données démographiques projetées sur quinze (15) ans avec un taux d’accroissement de 2,74 %. Les besoins journaliers et par habitant tiennent compte du taux d’existence des points d’eau alternatifs et leur pérennité. Pour l’AEV d’ALLAHE-ZAHLA, les points d’eau alternatifs sont nombreux et pérennes. Ainsi, nous avons défini l’évolution de la consommation spécifique comme suit :

-12 l/jour/habitant au début du projet en 2013 ;

- 15 l/jour/habitant à l’horizon du projet en 2028 (+15 ans).

(42)

Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 32 le tableau suivant :

La consommation spécifique calculée dans le tableau ci-dessous est donnée par la formule suivante :

Consommation Journalière (l/j) = nombre d’habitant x besoin spécifique (l/j/habitant)

Tableau 5: Tableau récapitulatif des besoins en eau actuels et futurs de la population.

Désignations Nom de

l'AEV Unité ANNEES

2013 2020 2023 2028 Population

ALLAHE

Habt. 4 798 5 798 6 287 7197 Besoin

spécifique l/j.Habt 12 13.5 14.06 15

Consommation journalière et horaire

l/j 57 578 78 268 88 416 107 959 m³/j 57.58 78.27 88.42 107.96 m³/h 2.4 3.26 3.68 4.5 Le graphe ci-dessous montre l’allure d’accroissement des besoins en eau actuels et futurs de 2013 à 2028.

Figure 8: Estimation des besoins en eau actuels et futurs de la population

- 50.00 100.00 150.00

57.58 78.27 88.42 107.96

VALEUR ( m3/J)

BESOIN JOURNALIER AEV D'ALLAHE ²⁰¹³2020 2023 2028

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 33 Les levés préliminaires effectués au GPS et les enquêtes auprès de la population ont permis de situer les points de desserte où seront installés les bornes fontaines et branchements.

Les levés topographiques ont été réalisés sur le terrain à l’aide des appareils topographiques comme le trépied sur lequel repose le niveau, la mire et la chaîne de cinquante mètres dans toutes les zones du projet. Les travaux ont été systématiquement réalisés dans les villages sur l’itinéraire identifié et vers les points de desserte répertoriés. Les données issues des travaux de terrain ont été dépouillées au bureau et ont permis de :

 avoir les côtes TN avec une équidistance moyenne de 50 mètres pour dimensionner le réseau (voir tableaux en annexe 1) ;

 tracer la vue en plan du réseau (voir annexe 5) ;

 tracer les profils en long (voir annexe 6) ;

 déterminer l’emplacement exact du château d’eau ;

 positionner les ventouses et les vidanges.

La distribution de l’eau étant assurée par les forces gravitaires, le château est positionné de préférence au point le plus élevé pour faciliter l’écoulement de l’eau et pour que celui qui se trouve au point le plus bas du réseau puisse s’approvisionner en eau. Suite au traitement des données topographiques, le château d’eau est positionné à Oudanou situé à cinq mille deux cent soixante mètres (5260 m) du forage à exploiter.

1-3- Bornes Fontaines (BF) et Branchements Particuliers (BP) projetés

Un travail préalable a été fait sur le terrain lors des investigations sociologiques et topographiques. Sur la base des effectifs de populations et suite aux discussions avec les populations des différents quartiers, des sites probables d’implantation de bornes fontaines ont été choisis. Signalons que le choix de ces sites tient aussi

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 34 minimum entre deux bornes fontaines qui est comprise entre 200 et 500 mètres et de la densité de la population. Le tableau ci-dessous présente le récapitulatif des sites probables choisis.

Tableau 6: Coordonnées GPS des BF et BP prévisionnels pour l’AEV d’ALLAHE.

N° VILLAGES LOCALITES

CONCERNEES

BF et BP positionnés

COORDONNEES GEOGRAPHIQUES

X Y Z (m)

1

ALLAHE

Quartier Lègbaholi

BP 1 (Centre de

Santé) 02° 15' 32.4" 07° 09' 45.1"

39.73

2 BP 2 (Bureau

Arrondissement) 02° 15' 35.4" 07° 09' 46.3 "

43.74

3 BF 1 02° 15' 41.1" 07° 09' 49.2" 45.52

4

Quartier Kpakpahou- nouhoué

BF 2 02° 15' 52.4" 07° 09' 49.7" 42.26

BF 3 02° 15' 56.0" 07° 09' 55.7" 35.90

5 BP 3 (CEG

Allahé) 02° 15' 57.3" 07° 09' 50.2" 42.24

6 BP 4 (EPP

Allahé) 02° 16' 01.8" 07° 09' 49.5" 44.62

7 Quartier Hounkpéli BF 4 02° 16' 03.7" 07° 09' 49.5" 44.64

8

ZA-HLA

Quartier Lokoli

BP 5 (EPP Za-

Hla) 02° 16' 22.2" 07° 10' 11.3 " 32.94

9 BF 5 02° 16' 10'.6" 07° 10' 18.2 " 36.94

10

Quartier Oudanou

BP 6 (centre de

santé) 02° 15' 58.8" 07° 10' 30.4" 40.43

11 BF 6 02° 16' 01.2" 07° 10' 27.4" 42.00

12 BF 7 02° 15' 51.9" 07° 10' 33.4 " 44.09

13 BF 8 02° 15' 26.2" 07° 10' 54.0" 72.33

NB : Voir en annexe 5, sur la vue en plan, les localités avec les emplacements prévisionnels des BF et BP ainsi que les distances.

Compte tenu de la concentration de la population, au total, huit (8) BF et six (06) BP ont été positionnés.

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Présenté et soutenu par Godfroy. E. S. HOUANHOU UAC/EPAC/GC/LP STE Page 35 La pression de service est la pression minimale qu’on doit avoir au point le plus défavorable du réseau aux heures de pauses. Etant dans un village, pour permettre aux populations de grandes ambitions d’avoir de l’eau au moins à (R+1), nous avons retenu une pression de service de 10 mètres de colonne d’eau, soit 1 bar.

1-5- Adéquation entre les besoins exprimés et la ressource disponible

 Débit d’exploitation attendu au forage aux différents horizons

En s’appuyant sur les hypothèses de base, le débit minimal d’exploitation et le débit moyen d’exploitation attendus au forage dans les deux cas suivants se résument comme suit :

Durée moyenne de pompage = 10 heures par jour (débits moyens attendus) Durée maximale de pompage = 12 heures par jour (débits minimals attendus) Le débit minimal Qmin et le débit moyen Qmoy exploitable se détermine à partir des formules ci-après :

𝑸𝒎𝒊𝒏 =𝑪𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍𝒊è𝒓𝒆 (𝒎𝟑

𝒋 ) 𝑿 𝟏. 𝟎𝟓 𝑫𝒖𝒓é𝒆 𝒎𝒂𝒙𝒊𝒎𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒆(𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔)

𝑸𝒎𝒐𝒚 = 𝑪𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍𝒊è𝒓𝒆 (𝒎𝟑

𝒋 ) 𝑿 𝟏. 𝟎𝟓 𝑫𝒖𝒓é𝒆 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒆(𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔)