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REALISATION D’ESSAI DE POMPAGE ET INTERPRETATION DES RESULTATS :

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Academic year: 2022

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(1)

**********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

***********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

***********

DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

***********

OPTION SCIENCES ET TECHNIQUES DE L’EAU

***********

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

REALISATION D’ESSAI DE POMPAGE ET INTERPRETATION DES RESULTATS : Cas de la station de pompage de l’AEV de YOKON-

MITRO dans la Commune de Dangbo

Réalisé et soutenu par Micaël ADJOTIN

Sous l’encadrement de : Sous la supervision du :

Ing. Jonas V. AHOMLANTO Dr. Ing. Jean-Claude GBODOGBE Directeur Général de Directeur départemental de la CANAL EAU DDERPMEDER Atlantique-Littoral

3ème promotion

Année académique 2013-2014

(2)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 2

DEDICACE

Nous dédions le présent rapport :

A DIEU le tout puissant L’ALPHA et l’OMEGA, pour ses grandes œuvres et ses miracles dans notre vie.

(3)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 3

Remerciements Nos remerciements revient à :

 Notre superviseur, Monsieur Jean-Claude M. GBODOGBE, Docteur Ingénieur géophysicien, Enseignant à l’EPAC, Directeur départemental de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables Atlantique-Littoral DDERPMEDER, qui nous a encadré et supervisé malgré toutes ses importantes occupations pour la rédaction de ce rapport. Recevez ici notre profonde gratitude et notre profond respect ;

 Mme Benedicta AYEKOUNI HOUNGBEDJI Chef Service Eau à la DDERPMEDER Atlantique-Littoral, pour votre implication et votre encadrement durant notre passage dans votre service ;

 Monsieur Martin AÏNA, Enseignant, chercheur à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), Maître de Conférences des Universités CAMES, Chef du Département Génie Civil de l’EPAC et responsable du Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Eau (LSTE), vous avez mis à notre disposition des outils qui ont été pour nous d’une grande utilité ainsi que votre savoir et votre expérience ; soyez-en remercier.

 Mr Jonas AHOMLANTO, Directeur Général de CANAL EAU, Ingénieur Hydraulicien, merci de nous avoir accueilli chaleureusement dans votre bureau d’études pour le bon déroulement de notre stage ;

 Mr Ghislain ZOLA-SAHOSSI Ingénieur Hydrogéologue, Géophysicien, pour nous avoir donné le privilège et la facilité de faire ce stage de par votre encadrement malgré vos multitudes occupations. Recevez ici notre sincère reconnaissance ;

 Tout le personnel de la structure CANAL-EAU à savoir : Mr Abel AHOMLANTO, …

Nos sincères gratitudes au :

 Professeur AVLESSI Félicien, Professeur Titulaire des Universités, Directeur de l’EPAC ;

 Professeur BONOU Clément, Maître de conférences des Universités, Directeur Adjoint de l’EPAC ;

(4)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 4

Et tout le corps professoral du département de Génie Civil auquel appartient notre filière de formation notamment au :

 Professeur AÏNA Martin Pépin, Maître conférence des Universités, Chef département Génie Civil et responsable du Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Eau (LSTE);

 Professeur DEGAN Gérard, Professeur Titulaire des Universités ;

 Professeur ADJOVI Edmond, Maître de Conférences des Universités ;

 Professeur GBAGUIDI A. Gérard, Maître de Conférences des Universités ;

 Professeur GBAGUIDI S. Victor, Maître de Conférences des Universités ;

 Dr WANKPO Epiphane, Enseignant à l’EPAC

 Dr BACHAROU Taofic, Enseignant à l’EPAC ;

 Dr HOUINOU Gossou Jean, Enseignant à l’EPAC ;

 Dr ZINSOU Codjo Luc, Enseignant à l’EPAC ;

 Dr ZOGO Dieu-donné, Directeur Régional SONEB-Cotonou, Enseignant-Chercheur à l’EPAC ;

 Ing Elena AHONONGA, Enseignante à l’EPAC ;

 Ing Paul LANMANDJEKPOGNI, Enseignant à l’EPAC

Recevez ici notre profonde gratitude pour tout le sacrifice et tout l’effort dont vous faites preuve dans le but de nous assurer une formation de qualité.

Une spéciale reconnaissance à l’endroit de :

 Notre chers maman Catherine VODOUMBO et Papa Antonin ADJOTIN qui nous ont toujours soutenu et nous ont accordé leurs amours parentaux;

 Notre cher oncle Alain D. ADJOTIN qui nous a toujours accordé son soutien moral et surtout financier pour notre évolution. Nous vous remercions beaucoup.

 Nos frères et sœurs et amis qui d’une manière ou d’une autre ont contribué à la concrétisation de ce travail.

Nous n’allons pas finir sans remercier les Messieurs le président et les membres de jury qui malgré leurs multitudes occupations ont accepté d’apprécier ce travail

(5)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 5

Sommaire

Dédicace ... ………. 1

Remerciement ... ………. 2

Sommaire ... ………. 4

Sigles et Abréviations ... ………. 7

Liste des figures... ………. 8

Liste des grands tableaux... ………. 9

Introduction ... ………. 10

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES STRUCTURES D’ACCUEIL ET DU MILIEU D’ETUDE ... ………. 13

1. Présentation des structures d’accueil……….. 14

1.1. DDERPMEDER Atlantique-Littoral ... ………. 14

1.1.1. Description de la DDERPMEDER Atlantique-Littoral... ………. 14

1.1.2. Les différentes structures au sein de la DDERPMEDER ... ………. 14

1.1.3. Organigramme structurel de la DDERPMEDER ... ………. 16

1.1.4. Situation géographique de la DDERPMEDER ... ………. 16

1.2. Présentation du cadre institutionnel de stage : CANAL EAU………. 17

1.2.1. Localisation géographique ... ………. 17

1.2.2. Historique... ………. 17

1.2.3. Personnel de l’entreprise ... ………. 17

1.2.4. Mission et attribution... ………. 17

1.2.5. Organigramme ... ………. 19

1.3. Présentation de la zone d’étude ... ………. 20

(6)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 6

1.3.1. Localisation et situation démographique ... ………. 20

1.3.2. Relief ... ………. 20

1.3.3. Climat, sols et végétation ... ………. 20

1.3.4. Contexte géologique de la zone d’études ... ………. 21

DEUXIEME PARTIE : GENERALITE SUR LES AEV ET ETUDES TECHNIQUES PRELIMINAIRES ... ………. 22

2.2. Etudes Techniques Préliminaires ... ………. 23

2.2.1. Cadre du projet ... ………. 23

2.2.2. Consistance du projet ... ………. 23

2.2.3. Méthodologie des études ... ………. 24

2.2.4. Recensement des infrastructures de la zone d’études ... ………. 27

2.2.5. Etat actuel d’approvisionnement en eau potable des villages ... ………. 27

2.2.6. Identification des zones de desserte ... ………. 30

2.2.7. Etude de la ressource en eau ... ………. 30

2.2.8. Eligibilité par rapport à l’effectif de la population ... ………. 34

2.2.9. Eligibilité par rapport à l’état d’approvisionnement en eau des villages 34 TROISIEME PARTIE : REALISATION DE POMPAGES D’ESSAI ET INTERPRETATION DES RESULTATS SUR LES DEUX FORAGES RETENUS POUR L’AEV DE YOKON-MITRO ... ………. 35

3.1. Généralité sur la réalisation de pompage d’essai……….. 36

3.1.1. Qu’est-ce-qu’ un pompage d’essai ? ... ………. 36

3.1.2. Pourquoi réaliser un pompage d’essai ? ... ………. 36

3.2. Réalisation de pompage d’essai de l’AEV de YOKON-MITRO……… 37

(7)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 7

3.2.1. Réalisation de pompage d’essai de courte durée sur les deux

forages retenus ... ………. 37

3.2.2. Réalisation de pompage d’essai de longue durée ... ………. 39

3.3. Interprétation des résultats des deux pompages d’essai…………. .. 40

3.3.1. Interprétation des essais de courte durée suivant le modèle du CIEH. 40 3.3.2. Interprétation des résultats de pompage d’essai de longue durée…… 50

3.3.3 Définition des conditions d’exploitation des ouvrages ... ………. 60

Conclusion ... ………. 61

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... ………. 62

DIFFICULTES RENCONTREES ... ………. 63

ANNEXES ... ………. 64

Annexe 1 : Fiche de soufflage du forage de Mitro-Gbémè ... ………. 65

Annexe 2 : Fiche de descente (longue durée) du forage de

Mitro-Gbémè…

66 Annexe 3 : Fiche de remontée (longue durée) du forage de Mitro-Gbémè… 69 Annexe 4 : Fiche de soufflage du forage de Yokon-Sota ... ………. 70

Annexe 5 : Fiche de descente (longue durée) du forage de Yokon-Sota… 71 Annexe 6 : Fiche de remontée (longue durée) du forage de Yokon-Sota…. 74 Annexe 6 : Les Photos……….. 75

(8)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 8

Sigles et Abréviations

AEV : Adduction d’Eau Villageoise NS : Niveau Statistique

NSMax : Niveau Statistique Maximal NSE : Niveau Statistique d’Etillage

NDMax : Niveau dynamique Maximal

s : Rabattement

s* : Rabattement Corrigé s/Q : Rabattement Spécifique QMax : Débit Maximal

APD : Avant-Projet Détaillé BF : Borne Fontaine

BP : Branchement Particulier DAO : Dossier D’Appel d’Offre DG-Eau : Direction Générale de L’Eau

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi ETP : Etude Technique Préliminaire

FMPH : Forage équipé de Pompe à Motricité Humaine GIRE : Gestion Intégrée des Ressources en Eau ONG : Organisation Non Gouvernementale PEA : Poste d’Eau Autonome

PM : Puits Moderne

PPEA : Programme Pluriannuel Eau et Assainissement.

PEAP : Poste d’Eau Autonome Privé PVC : Polychlorure de Vinyle

RGPH 3 : Troisième Recensement Global de la Population Humaine S-Eau : Service Eau

DDERPMEDER : Direction Départementale de l’Energie et des

Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables

DDMEH : Direction Déconcentrée des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique

(9)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 9

Liste des figures Figure

Intitulé Page

1 Organigramme de la DDERPMEDER Atlantique-

Littoral 16

2 L’organigramme de CANAL-EAU 19

3 Localisation des ouvrages de MITRO et de YOKON 33 4 Fiche d’essai de courte durée du forage de MITRO-

GBEME

42 5 Fiche d’interprétation de courte durée du forage de

MITRO-GBEME

43 6 Fiche d’essai de courte durée du forage de YOKON-

SOTA

44 7 Fiche d’interprétation de courte durée du forage de

YOKON-SOTA

45 8 Rapport d’interprétation des données de longue

durée du forage de MITRO-GBEME

55 9 Rapport d’interprétation des données de longue

durée du forage de YOKON-SOTA

56 10 Fiche des pertes de charges linéaire et quadratique

de MITRO-GBEME

58 11 Fiche des pertes de charges linéaire et quadratique

de YOKON-SOTA

59

(10)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 10

Liste des tableaux

Tableau Intitulés Pages

1 Répartition de la population actuelle dans les localités de

Mitro et de Yoko 27

2 Effectif de la population des villages pour l’année 2014 28 3 Quelques effectifs futurs de la population de Yokon-Mitro 29 4 Etat actuel d’approvisionnement en eau potable de Yokon 30 5 Etat actuel d’approvisionnement en eau potable de Mitro 31 6 Etat d’approvisionnement en eau potable des villages issu de

la BDI 32

7 Caractéristiques des ouvrages existants dans les villages Mitro

et Yokon 33

8 Caractéristiques techniques des forages identifiés 34 9 Résultats des essais de pompage à la réalisation du forage de

Yokon-Gbémè 34

(11)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 11

RESUME

Ce rapport intitulé « Réalisation d’essai de pompages et interprétation des résultats : cas de la station de pompage de l’AEV de Yokon-Mitro dans la Commune de Dangbo » entre essentiellement dans le cadre de l’obtention du diplôme de Licence professionnelle en Sciences et Techniques de l’Eau (STE). Il rend compte des trois (03) mois de stage de fin de formation que nous avons effectué à la Direction Départementale de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables (DDERPMEDER) Atlantique- Littoral et au bureau d’étude CANAL EAU.

Il aborde les études techniques préliminaires à la réalisation d’un réseau d’adduction d’eau dans les villages Yokon et Mitro situés au Nord- Ouest de la Commune de Dangbo. Ces études d’ordre sociologique et technique associées à d’autres travaux (analyse et traitement des données au bureau surtout centrés sur les pompages d’essai) auxquels nous avons pris part visent à aboutir à l’interprétation des résultats obtenus lors des pompages d’essai ainsi qu’à l’obtention des débits maximaux à ne pas dépasser de ces forages testés.

Il résulte de ces opérations que les deux forages testés pour l’AEV de Yokon-Mitro fournissent de bons débits pouvant desservir les populations de ces villages pendant une longue période

A part les petites complications observées au cours de l’interprétation des pompages d’essai de longue durée à l’aide du logiciel WINISAPE, cette étude s’est déroulée dans les meilleures conditions et sans difficultés majeures. Elle nous a permis d’enrichir davantage nos connaissances en matière d’approvisionnement en eau potable en milieu rural et surtout en matière de réalisation et interprétation des pompages d’essai.

(12)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 12

Introduction

L’eau est une ressource vitale et un bien indispensable pour l’humanité. Elle est nécessaire à l’existence, au développement et à la vie de l’homme et représente un enjeu très grand dans le développement des activités socio – économiques. Cependant, l’eau douce accessible n’est pas si abondante sur terre comme elle parait l’être et sa répartition est très inégale à travers le monde. Son accès est très difficile surtout pour les populations situées en zones rurales et semi – urbaines. Selon les analyses faites aux laboratoires, il est constaté que les eaux souterraines sont celles qui ne nécessitent pas beaucoup de traitement car naturellement, elles sont plus ou moins pures. Mais pour avoir accès à ces eaux souterraines, il est nécessaire de réaliser de forages ou des puits à grand diamètre ; et une fois ces eaux captées, elles pourront être stockées, traitées et après distribuées en abondance aux populations rurales surtout pour le maintien de leur santé.

C’est la raison pour laquelle l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) s’est donnée la responsabilité de former des cadres qualifiés dans la filière Sciences et Techniques de l’Eau (STE) et c’est dans cette vision que la formation théorique en Licence Professionnelle est renforcée par une formation pratique qui doit être exécutée au cours d’un stage de trois (03) mois au moins dans une structure spécialisée. Dans ce cadre, nous avons effectué notre stage de fin de formation à la DDERPMEDER Atlantique-Littoral qui, par la suite, nous a orienté vers le bureau d’étude CANAL-EAU où nous avons à cet effet suivi et participé aux travaux de réalisation et interprétation d’essai de pompage sur plusieurs forages dans le Département de l’Ouémé. Les essais de pompage que nous nous sommes intéressés sont ceux des villages Yokon et Mitro dans la commune de Dangbo.

(13)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 13

Ce rapport subdivisé en trois parties vient rendre compte du travail effectué tout au long de notre stage. Dans la première partie, nous ferons la présentation de la structure d’accueil et du milieu d’étude. La deuxième partie abordera la généralité sur les AEV et les études techniques préliminaires portées sur les villages Yokon et Mitro. La troisième partie sera entièrement consacrée à la réalisation de deux essais de pompage et Interprétation de leurs résultats dans les villages Yokon-Mitro. Les difficultés rencontrées ainsi que les suggestions sont présentées à la fin du rapport.

(14)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 14

PREMIERE PARTIE

Présentation des structures d’accueil

Et du milieu d’étude

(15)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 15

1. PRESENTATION DES STRUCTURES D’ACCUEIL 1.1. DDERPMEDER Atlantique-Littoral

1.1.1. Description de la DDERPMEDER Atlantique-Littoral

DDERPMEDE : Direction Départementale de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables , qui était auparavant Direction Départementale des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique (DDMEH), est une Direction déconcentrée du Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique (MMEH), actuel Ministère de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables (MERPMEDER) créée et enregistrée sous l’arrêté N°

25/MMEH/DC/SGM/CTJ/DA/SA du 24 Mai 2004, portant attribution, organisation et fonctionnement des Directions Départementales des Mines, de l’Energie et de l’Eau. Elle a été la première structure qui nous a accueilli pour notre stage.

La DDERPMEDER a pour mission principale d’assurer la mise en œuvre avec toutes les structures départementales compétentes, de la politique du gouvernement dans le secteur de l’Energie et de l’Eau au plan départementale. A cet effet, elle examine et apprécie toutes les questions soumises à elle par les autres structures spécialisées du département et des administrations locales et rend périodiquement compte au MERPMEDER de l’évolution des secteurs en élaborant des notes de synthèse.

1.1.2. Les différentes structures au sein de la DDERPMEDER Pour aboutir à ses objectifs, la DDERPMEDER dispose de:

Une Direction

Le Directeur Départemental dirige et coordonne les activités de tous les services placés sous sa responsabilité.

Un Secrétariat Administratif (SA)

Il est placé sous l’autorité de la Direction et a pour rôle d’exécuter tous les travaux de secrétariat dans cette direction.

(16)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 16

Un Service de l’Energie (SE)

Il est subdivisé en trois divisions opérationnelles à savoir : la Division de l’Electricité (DIELEC) ; la Division des Energies Renouvelables (DIER) ; la Division des Hydrocarbures (DIHYDRO). C’est le service qui s’occupe de tous les travaux d’électricité.

Un Service des Mines (SM)

Il comprend quant à lui deux divisions opérationnelles : la Division des Etudes et Assistance Minières (DEAM) ; la Division de Contrôle et de Suivi des Activités Minières (DCSAM).

Un Service de l’Eau (S-Eau)

C’est ce service qui accueille et encadre les stagiaires . Il est chargé d’assurer la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’ « eau » au plan départemental. Il comprend deux (02) divisions et une (01) cellule ayant chacune des fonctions très précises :

la Division des Etudes, Réglementations et Travaux(DERT) Elle assure les fonctions techniques d’hydraulique dans le département. A ce titre, elle a pour tâches : le contrôle de conformité des programmes et des règlementations communales avec les normes nationales du secteur, l’exécution et le contrôle des marchés et des programmes de l’Etat dans le secteur, l’organisation des appels d’offres et des opérations techniques y afférentes ainsi que la réalisation des études de faisabilité technique et financière des ouvrages et leur exécution selon les règles de l’art.

la Division du Développement Communautaire (DDC)

Elle se charge de la maîtrise d’œuvre sociale et la promotion de l’eau potable dans le département et a pour tâche : la gestion des demandes des communautés en ouvrages ; le suivi et l’appui-conseil aux ONG, aux organes communautaires de gestion et à tous les autres maîtres d’ouvrage ; l’appui aux communautés pour la prise en charge effective par elles-mêmes de leurs besoins en eau et de l’exploitation des points d’eau ; le suivi socio-économique des ouvrages.

la Cellule Informatique et de Suivi-Evaluation (CISE)

Elle a pour fonction d’assurer la collecte et la saisie informatique des données de base sur les ressources en eau et les ouvrages. Elle a donc pour tâches : le recueil des données et leur transmission à la Banque de Données Intégrée (BDI) ; la participation à l’établissement des statistiques ;

(17)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 17

la réalisation des enquêtes d’études d’impact ; le suivi de l’exécution des programmations ; la finalisation des rapports.

Un Service Administratif et Financier (SAF)

Il assiste le Directeur dans la gestion des ressources financières, matérielles, et humaines mises à la disposition de la Direction conformément aux procédures. Ce service se subdivise en trois divisions lui permettant d’assurer sa fonction : la Division de la Comptabilité et des Finances (DCF) ; la Division de l’Administration et des Ressources Humaines (DARH) ; la Division du Budget et du Suivi des Contrats (DBSC).

1.1.3. Organigramme structurel de la DDERPMEDER Figure 1 : Organigramme de la DDERPMEDER Atlantique-Littoral

1.1.4. Situation géographique

La Direction Départementale de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables DDERPMEDER Atlantique-Littoral se situe dans la Commune d’Abomey-Calavi (département de l’Atlantique), au bord de la Route Nationale Inter-Etat Cotonou-Bohicon, à gauche en venant de Cotonou et à 50 m environ avant le carrefour Calavi-Kpota. Elle est entourée par un certain nombre d’institutions ou organismes dont la Gendarmerie d’Abomey-Calavi au Nord, la Station d’essence MRS au Sud, le Centre de Promotion Sociale à l’Est, la Recette-Perception et le Centre de Promotion Agricole à l’Ouest.

(18)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 18

1.2. Présentation du cadre institutionnel de stage : CANAL EAU 1.2.1. Localisation géographique

L’entreprise CANAL EAU à son siège au quartier Tokpa-Zoungo dans la von en face des nouvelles résidences de l’université d’Abomey-calavi à 200 mètres de la route inter états n°2 Cotonou-malanville. Un plan de situation est annexé au présent rapport. (Voir annexe).

1.2.2. Historique

CANAL EAU est une société à responsabilité limitée (SARL). Elle a été créée en 1998 pour combler le vide constaté dans le secteur privé des années 90 pour la fourniture des prestations de service et travaux dans les domaines de l’eau, de l’assainissement, du génie sanitaire, du génie civil, des gaz et du développement communautaire.

1.2.3. Personnel de l’entreprise

Pour remplir efficacement ses fonctions, CANAL EAU s’appuie sur un personnel qualifié et appliqué composé de :

 Ingénieurs et techniciens supérieurs en génie civil, spécialisés en alimentation en eau potable et assainissement,

 Ingénieurs hydrogéologues et géophysiciens,

 Topographes,

 Ingénieurs en distribution de gaz, en conditionnement de l’air et environnement,

 Socio-économistes,

 Secrétaires de bureau et opératrices de saisie,

 Chauffeurs, gardiens et coursiers.

Le bureau d’études CANAL EAU est dirigé par Monsieur Jonas AHOMLANTO, ingénieur en alimentation en eau potable et assainissement et diplômé d’un master en Gestion Intégré des Ressources en eau (GIRE).

1.2.4. Mission et attribution

La mission de CANAL EAU est de :

 Contribuer activement à l’approvisionnement en eau potable des populations, à l’assainissement de leurs cadre de vie, à la protection

(19)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 19

et l’amélioration de leur environnement quel que soit leur pays d’appartement pour améliorer leurs condition de vie,

 Créer l’auto-emploi aux actionnaires et des emplois aux tierces personnes,

 Appuyer les communautés à l’auto développement,

 Contribuer aux actions humanitaires.

CANAL EAU intervient dans divers domaines à savoir :

EAU : Approvisionnement en eau potable, mobilisation et gestion des ressources en eau, hydraulique agricole et pastorale, hydrogéologie, forages, puits, aménagement source (cours d’eau et lacs), barrages et retenues d’eau,

ASSAINISSEMENT : Drainage, traitement et réutilisation des eaux usées,

ENVIRONNEMENT : Etudes d’impact environnemental, gestion de ressources naturelles, études de pollution de l’eau et de l’atmosphère, études des milieux naturels,

GENIE SANITAIRE ET CIVIL : Etudes et conception de divers ouvrages, contrôles et surveillance des travaux, maîtrise des ouvrages et plomberie,

DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE : Intermédiation sociale, études de milieu, conception et suivi de projet de développement,

GAZ : Adduction et distribution de gaz, conditionnement de l’air.

(20)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 20

1.2.5. Organigramme

L’organigramme de CANAL-EAU se présente comme suit :

Secrétariat de direction

* Contrôleurs travaux hydrauliques

*Coordinateur *Contrôleurs travaux génie sanitaire et civil *Caissier

*Animateur *Contrôleurs travaux de conditionnement et *Personnel d'appui d’environnement

Figure2 : Organigramme de CANAL EAU

SECRETARIAT DIRECTION

Service

Développement Communautaire (SDC)

CABINET COMPTABLE

DIVISION

APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT (DAEPA)

DIVISION

ADMINISTRATIVE FINANCIERE ET MATERIELLE (DAFM) DIVISION GENIE

SANITAIRE ET CIVIL (DGSC)

DIVISION

MOBILISATION ET GESTION DES RESSOURCES EN EAU (DMGRE)

DIVISION

ENVIRONNEMENT ET CONDITIONNEMENT (Climatisation, chauffage et gaz)

Service Contrôle et Exécution Des travaux (SDCET)

Service Administratif et financier (SF)

Service comptabilité et matériel (SCM)

(21)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 21

1.3. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE 1.3.1. Localisation et situation démographique

La Commune de Dangbo s'étend sur une superficie de 149 km2 avec une densité de 443 hbts/km2. Elle est située au Nord-Ouest du Département de l’Ouémé. Elle est traversée par le fleuve Ouémé et d’autres cours d’eau et est limitée au Nord par la Commune d’Adjohoun, au Sud par la commune d’Aguégués, à l’Est par la Commune d’Akpro- Missérété et à l’Ouest par la Commune de Sô-Ava. Elle est composée de quarante-et-un (41) villages répartis dans sept (7) Arrondissements que sont : Dangbo, Dêkin, Gbéko, Hètin-Houédomey, Hozin, Kessounou et Zounguè. Les villages Yokon et Mitro dans lesquels l’AEV doit être implantée, se trouve au Nord-Ouest de la commune de Dangbo. Une étude sur cette commune révèle une situation démographique présentant un effectif des villages Mitro et Yokon qui s’élève à 3550 habitants en 2002 (RGPH-3). Avec un taux d’accroissement de 1,18%, on évalue le nombre d’habitants actuels à 4430 habitants.

1.3.2. Relief

Deux régions écologiques différentes définissent le relief qu'offre la commune de Dangbo. Il s'agit de :

 La vallée basse « Wodji », située le long du fleuve Ouémé, et est complètement inondée pendant les hautes eaux ou crue allant de Juillet à Octobre. Dès la crue, des terres fertilisées du fait du dépôt d'alluvions sont progressivement libérées, favorisant ainsi la production de toutes sortes de cultures vivrières de décrues.

 Le plateau « Aguédji » permet de percevoir à plusieurs endroits une vue pittoresque d'aplomb sur toute la basse vallée et ses alentours, offrant ainsi une immense richesse touristique.

1.3.3. Climat, sols et végétation

La Commune de Dangbo est soumise à un climat subéquatorial ayant quatre (4) saisons à savoir : une grande saison des pluies (Avril- Juillet), une petite saison sèche (Août-Septembre), une petite saison des pluies (Octobre-Novembre) une grande saison sèche (Décembre-Mars).

Les températures varient peu (25 à 30°C) avec une pluviométrie moyenne

(22)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 22

annuelle de l'ordre de 900 mm et 1500 mm réparties sur les deux saisons pluvieuses.

On distingue dans la Commune de Dangbo deux types de sols : les sols ferralitiques fortement dégradés mais faciles à travailler, profonds avec une nappe phréatique profonde qu'on retrouve sur le plateau et les sols alluviaux (vertisols), hydromorphes qu'on retrouve dans la vallée.

La végétation de la Commune de Dangbo est de type savane arborée où prédominent les palmiers à huile naturels et quelques palmiers sélectionnés. Il est noté par ailleurs une dizaine de formations forestières couvrant une superficie de quinze (15) hectares. Ces forêts sont régulièrement soumises à des assauts dévastateurs de l'homme à la recherche de bois de chauffe, d'acajas (ensemble de branchages fixés dans le fleuve qui favorise la multiplication et le développement des poissons et permettant leur capture par le pêcheur) et de bois d'œuvre.

Ces pratiques conduisent à la déforestation poussée dans la Commune.

1.3.4. Contexte géologique de la zone d’études

Sur le plan géologique, la commune de Dangbo est située dans le bassin sédimentaire côtier du Bénin d’âge Mézo-cénozoïque. Elle est recouverte par la « terre de barre » qui est une formation argilo-sableuse sidérolithique couronnant le Continental Terminal. Ce dernier débute à la base par un dépôt sablo-argileux fin qui repose en discordance angulaire sur le Lutétien. Ce dépôt est glauconieux donc vraisemblablement marin, mais le faciès prend rapidement un aspect continental avec des dépôts sableux, sablo-argileux, argileux et gréseux, donc dans l’ensemble plus détritiques et grossiers. Leur répartition est irrégulière, discontinue, si bien que les couches sont de formes lenticulaires.

1.2.5. Contexte hydrogéologique de la zone d’études

Sur le plan hydrogéologique, deux principaux aquifères sont présents dans le bassin sédimentaire côtier, domaine auquel appartiennent les sites à étudier : les aquifères du continental terminal et du Crétacé. Ces deux aquifères sont séparés par une puissante couche d’argile au sein de laquelle peut s’identifier un autre aquifère de moindre importance, l’aquifère des calcaires de l’Eo-paléocène. A ces aquifères s’ajoute celui des sables alluviaux du Quaternaire.

(23)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 23

Les formations sableuses et calcaires constituent les aquifères principaux exploités pour les forages hydrauliques. Ce sont généralement des aquifères profonds qui donnent des débits assez élevés.

Les caractéristiques hydrogéologiques des forages réalisés par CANAL-EAU dans la zone et celles retrouvées dans la documentation sont :

- Le niveau statique : 30m à artésien ;

- Profondeur des forages : 70m à plus de 100m ;

- Taux de succès de réalisation des forages : 95% à 100%.

- Débits moyen d’exploitation : plus de 50m3/h.

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Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 24

DEUXIEME PARTIE

Les études TECHNIQUES Préliminaires portées Sur leS villageS yokon et mitro

(25)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 25

2. ETUDES TECHNIQUES PRELIMINAIRES

2.1. Cadre du projet

Le Bénin s’est engagé depuis décembre 2003, dans le processus de décentralisation de l’administration territoriale, processus qui désormais confère aux collectivités locales, les maires en l’occurrence, selon les dispositions de la loi 97-029 du 15 janvier 1999, le pouvoir d’assurer la production et la distribution de l’eau potable sur les territoires relevant de leur administration.

Compte tenu de ce nouveau contexte et après plus de dix ans d’application de la stratégie nationale sectorielle adoptée en 1992, une relecture est intervenue pour permettre une intégration des nouvelles donnes. Ceci a donc conduit à l’adoption en 2004 d’une Stratégie Nationale d’AEP en milieu rural qui maintient les grands principes existants mais confère aux collectivités locales un rôle plus accru et aux services de l’eau un rôle d’assistance technique et d’assistance conseils.

Suivant cette politique nationale, les mairies doivent assurer la maîtrise d’ouvrage des projets de développements sur leur territoire. C’est pour accompagner ce mouvement que le Royaume des Pays-Bas a financé par le biais du Programme Pluriannuel d’Appui au Secteur de l’Eau et de l’Assainissement (PPEA) – Phase II, la réalisation d’une adduction d’eau village dans les villages de Yokon et de Mitro appartenant à l’arrondissement de Zounguè, commune de Dangbo.

2.2. Consistance du projet

Le projet concerne les études de faisabilité, avant-projet détaillé et le contrôle des travaux d’un ouvrage d’adduction d’eau villageoise pour les villages de Mitro et de Yokon dans la commune de Dangbo.

L’étude comprend trois volets : une étude technique préliminaire, une étude de faisabilité et un avant-projet détaillé.

Le volet étude technique préliminaire (ETP) dont nous avons pris part comprend les aspects suivants :

 l’étude des effectifs de population

 l’étude de la répartition géographique de la demande

(26)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 26

 l’étude de la disponibilité de ressource en eau

Les études techniques préliminaires, après avoir identifié les localités pouvant être desservie, ont établi l’éligibilité des villages programmés et ont évalué les difficultés d’approvisionnement en eau au sein de ces villages.

2.2.3. Méthodologie des études

La méthodologie utilisée comprend les rubriques suivantes :

Visite de terrain

Ces visites nous ont permis de nous entretenir avec les populations bénéficiaires du projet, de prendre connaissance des villages et localités concernés par la demande, leur étendu, des infrastructures et sources d’approvisionnement en eau qui s’y trouvent, des activités économiques qu’on y mène. Il s’est agi également avec la Mairie de Dangbo, de repréciser les objectifs du projet et son déroulement.

Evaluation de l’effectif actuels et futurs de la population L’objectif est d’évaluer les besoins auxquels doit faire face l’ouvrage projeté. L’effectif de la population à desservir est évalué avec les données démographiques de l’INSAE. Une projection est faite par rapport à l’horizon du projet.

Evaluation de l’effectif de la population actuelle

La population est estimée sur la base des données du recensement général de la population et de l’habitat de 2002 réalisé par l’INSAE (Institut National de la Statique et de l’Analyse Economique) après une comparaison avec les résultats des estimations faite pendant la visite de terrain.

Les populations considérées sont celles des localités appartenant à une même agglomération et non isolé du noyau central ou du lieu d’existence de la ressource utilisable.

Le tableau suivant présente la répartition de la population actuelle dans les localités de ces deux villages.

(27)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 27

Tableau N°1 : Répartition de la population actuelle dans les localités de Mitro et de Yokon.

Village Quartier Agglomération (point de desserte)

Effectif de la population de 2014 estimée (hbts)

MITRO

Agbokou 200

Aholougbémè 150

Kpota 200

Djètinkanmè 150

Mitro Centre 200

Ahito 150

Okpa 250

Tokanmè 100

Kpodji 100

Cadato 100

Sèdjè 50

Hinko 100

Assrossa 100

Mitrogbémè ou Mitro Davié 150

Total 2000

YOKON

Yokon Dogbamè 300

Yokon Sota 200

Yokon centre ou Yokon Aga 450

Agbokou 600

Alouagon 150

Sonia kouklouihoué 200

Yokongbémè Ahouandjinouhoué 150

Yokongbémè Aguiahoué 100

Yokongbémè Koussahoué 100

Yokongbémè Agonmè 80

Yokongbémè Datodjèhoué 100

Total 2430

(28)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 28 Departement Commune Arrondissement Village Localite Pop_Actuelle An_Pop_Actuelle

OUEME DANGBO ZOUNGUE MITRO AGBOKOU 1617 2012

OUEME DANGBO ZOUNGUE MITRO ZOUNGUE 1617 2012

OUEME DANGBO ZOUNGUE MITRO PUBLIQUE 1617 2012

OUEME DANGBO ZOUNGUE MITRO SANTE 1617 2012

OUEME DANGBO ZOUNGUE YOKON ALOUAGON 2320 2012

OUEME DANGBO ZOUNGUE YOKON DOGBAME 2320 2012

OUEME DANGBO ZOUNGUE YOKON Gbémè Yokon 2320 2012

OUEME DANGBO ZOUNGUE YOKON Soniah Kouklouihoué 2320 2012

OUEME DANGBO ZOUNGUE YOKON SOTA 2320 2012

Le tableau N°2 ci-dessous est issu de la Banque des Données Intégrées (BDI). Il nous donne l’effectif de la population dans chaque village et ceci pour l’année 2014.

Tableau N°2 : effectif de la population des villages pour l’année 2014

De ces deux tableaux, il apparait que :

 L’effectif total de la population actuelle de Mitro est de 2000 habitants contre 1617 habitants en 2014.

 De même, l’effectif total de la population actuelle de Yokon est de 2430 habitants contre 2320 en 2014. Ceci dénote donc de la justesse des données de terrain que l’équipe de CANAL EAU a recueillie.

Evaluation de l’effectif futur de la population

Pour estimer la population future, nous nous sommes basé sur les données du recensement général de la population et de l’habitat de 2002 réalisé par l’INSAE et les données de la population actuelle. Selon ces données, Yokon compte une population de 2092 habitants et Mitro 1458 habitants pour l’année 2002.

Cela nous a permis de connaitre le taux d’accroissement de la population qui est de 1.18 %.

La formule utilisée pour estimer la population est : Pn = P0(1+t)n avec : Pn : population à l’échéance n

P0 : population actuelle

t : taux d’accroissement annuel n : durée en années

Projection : 21 ans

(29)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 29

Le tableau suivant nous donne à partir de la projection, quelques effectifs futurs de cette population.

Tableau N°3 : Quelques effectifs futurs de la population de YOKON-MITRO

VILLAGES POP 2002

POP 2014

POP 2020

POP 2027

POP 2034

TAUX

D’ACCROISSEMENT

YOKON 2092 2382 2585 2806 3046 1 ,18

MITRO 1458 1658 1799 1952 2119 1,18

TOTAL 3550 4040 4384 4758 5165 1.18

2.2.4. Recensement des infrastructures de la zone d’études

La visite de site nous a permis de recenser les infrastructures suivantes :

 Pour le village de Yokon, nous avons :

 Un EPP à deux groupes

 Le CEG de l’Arrondissement

 Une Ecole Maternelle

 Le village de Mitro quant à lui compte :

 Une Ecole Maternelle

 Un EPP à deux groupes

 Le Centre de Santé de l’Arrondissement de Zounguè

2.2.5. Etat actuel d’approvisionnement en eau potable des villages Dans les deux villages visités, on note les ouvrages suivants :

 Le village de Yokon dispose de huit forages dont trois (3) fonctionnent normalement, trois (3) autres sont en panne et deux (2) sont abandonnés.

(30)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 30

Tableau N°4 :Etat actuel d’approvisionnement en eau potable de YOKON

Village Localité ouvrage référence état

Yokon

Yokon Dogbamè

FPM Afridev UNICEF aucun écrit

fonctionnel

FPM 31-03-1994 abandonné

Sota

FPM Vergnet avec 2 pompes

Réha JOR-51 01-06-1994

abandonné

Agbokou FPM JO-2 du 31-05-

2010

Non fonctionnel

Yokongbémè Koussahoué

FPM Vergnet O-KFW / 1618 FORATEC le 30-03-2001

Non fonctionnel

Yokongbémè Aguiahoué

FPM Vergnet UNICEF 2009 POR – B – 7730-10

fonctionnel

Yokongbémè Ahouandjinouhoué

FPM India JO-9 du 06-06- 2010

Plus ou moins fonctionnel Sonia

Kouklouihoué

FPM Vergnet JO-3 du 05-06- 2010

Non fonctionnel

 Le village de Mitro compte quant à elle cinq (5) forages dont 3 fonctionnels et deux (2) non fonctionnels :

(31)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 31 Type_Ouvrage Arrondissement Village Localite Longitude Latitude Indice_IRH No_Ouvrage_Prj Forage ZOUNGUE MITRO AGBOKOU 02°32'00.4"E 06°37'53.9"N POR-B-7691-10

Forage ZOUNGUE MITRO ZOUNGUE 02°31'32.3"E 06°37'23.0"N POR-B-3048-10 NATIONAL Forage ZOUNGUE MITRO PUBLIQUE 02°31'14.7"E 06°36'51.3"N POR-B-3052-10 OBID65/391 Forage ZOUNGUE MITRO MITROGBEMIN 02°31'11.1"E 06°22'13.5"N POR-D-1111-10 O1686 Forage ZOUNGUE MITRO SANTE 02°31'21.4"E 06°36'48.9"N POR-B-3057-10 OU43/310 Forage ZOUNGUE YOKON ALOUAGON 02°30'48.4"E 06°37'28.5"N POR-B-7747-10 JO-2 Forage ZOUNGUE YOKON DOGBAME 02°30'59.8"E 06°37'00.9"N POR-B-3140-10 JO19/2114 Source aménagée ZOUNGUE YOKON DOGBAME 02°31'02.5"E 06°36'48.1"N POR-B-3146-10

Forage ZOUNGUE YOKON DOGBAME 02°30'59.1"E 06°37'00.4"N POR-B-7650-10 JO-19 Forage ZOUNGUE YOKON Gbémè Yokon 02°35'05.4"E 06°38'40.0"N POR-B-7730-10 Forage ZOUNGUE YOKON Soniah Kouklouihoué 02°31'19.8"E 06°37'29.5"N POR-B-7748-10 JO-3 Forage ZOUNGUE YOKON SOTA 02°30'50.4"E 06°37'14.7"N POR-B-2067-10 JOR-51 Forage ZOUNGUE YOKON YOKON GBEMIN 02°33'08.4"E 06°38'12.7"N POR-B-3143-10 O-KFW/1G1X Forage ZOUNGUE YOKON Yokongbèmè 02°33'38.8"E 06°38'51.3"N POR-B-7746-10

Tableau N°5 : Etat actuel d’approvisionnement en eau potable de MITRO

En comparant ces données à celles du tableau N°6 ci-dessous issu de la documentation dans la Banque des Données Intégrées (BDI), il ressort que l’équipe mobilisée par CANAL EAU pour les études hydrogéologiques a pu recenser presque tous les ouvrages au sein de ces deux villages à l’exception de la source aménagée de Dogbamè dans la localité de Yokon.

Tableau N°6 : Etat d’approvisionnement en eau potable des villages issu de la BDI

Village Localité Ouvrage Référence Etat

Mitro

Agbokou FPM POR-B-7691-10

PPEA 2009

Non fonctionnel

Aholougbémè FPM au CSA PIP Non fonctionnel

Mitro Centre FPM Afridev O-BID-65-391 Réhab BN 1999

Fonctionnel

Tokpa FPM Vergnet OU-43-CE 86

Réha 31-10-93

fonctionnel

Mitrogbémè ou Mitro davié

FPM Vergnet AGDSD-01568 POR-B-3150-10 Réh-UNICEF 2009

Fonctionnel

(32)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 32

2.2.6. Identification des zones de desserte

La visite de terrain effectuée a permis d’apprécier l’étendue des villages au niveau de chaque système projeté et d’identifier les agglomérations et zones probables de desserte. Certaines agglomérations situées complètement hors de la zone d’influence du noyau principal n’ont pas été prises en compte. Ainsi, en tenant compte surtout de la répartition de l’habitat et de la densité de la population, des points de desserte théorique ont été retenus. Ces points de desserte sont au nombre de dix- huit (18) au total dont douze (12) Borne Fontaines (BF) et six (06) Branchement Particulier (BP).

Les Branchement Particulier (BP) sont répartis comme suit :

- 01 Branchement Particulier au niveau de l’arrondissent de Zounguè, - 01 Branchement Particulier au niveau du CEG

- 01 Branchement Particulier au niveau du centre de santé - 01 Branchement Particulier au niveau de l’EPP Mitro - 01 Branchement Particulier au niveau de l’EPP Yokon/A - 01 Branchement Particulier au niveau de l’EPP Yokon/B 2.2.7. Etude de la ressource en eau

Cette étude a été faite en trois étapes :

- l’étude documentaire précédemment décrite à partir de laquelle une vue d’ensemble a été obtenue sur les ouvrages hydrauliques à rencontrer dans la zone du projet ;

- une visite de terrain qui s’est effectuée en collaboration avec les populations et au cours de laquelle les ouvrages ont été visités et examinés sur place. Les données identifiant l’ouvrage et marquées sur la margelle ont été relevées ;

- Un retour sur la documentation pour la confrontation des données de terrain avec les données documentaires initiales, la collecte des données complémentaires ;

- L’analyse des données et leur confrontation avec les critères d’éligibilité.

Caractéristique des ouvrages existants dans la zone d’études Les ouvrages existants dans la zone d’études fournissent les caractéristiques suivantes :

(33)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 33

Type_Ouvrage Village Localite No_Ouvrage_Prj Prof_TotaleProf_EquipeeQ_Dvpt NS Q_Exploitable Prof_Sup_Crep Prof_Inf_Crep

Forage MITRO AGBOKOU

Forage MITRO ZOUNGUE NATIONAL

Forage MITRO PUBLIQUE OBID65/391 43.47 36.74 10.688 6.11 106.9 28 30.83

Forage MITRO MITROGBEMIN O1686 76.86 75.21 42 39.43 9 59.43 68.27

Forage MITRO SANTE OU43/310 34.7 7.2 10.8 27 32.5

Forage YOKON ALOUAGON JO-2 36.3

Forage YOKON DOGBAME JO19/2114 30 29.5 13.64 3.33 24 28

Source aménagée YOKON DOGBAME

Forage YOKON DOGBAME JO-19 32 32 8.9 14.7 10

Forage YOKON Gbémè Yokon 74 73.5 14 38.26

Forage YOKON Soniah Kouklouihoué JO-3 65.9

Forage YOKON SOTA JOR-51 34.7 10.025 17.45 10.025 24.5 30

Forage YOKON YOKON GBEMIN O-KFW/1G1X 71 69.5 12.2 39 4 52 63.46

Forage YOKON Yokongbèmè 66.5

(Confère le tableau ci-dessous)

Tableau N°7 : Caractéristiques des ouvrages existants dans les villages Mitro et Yokon

Ouvrages exploitables pour l’AEV de Mitro-Yokon

Les visites de terrain effectuées dans toutes les agglomérations constituant la zone du projet couplées de la documentation ont permis de recenser les forages équipés de pompe à motricité humaine en exploitation ou en panne. Ces ouvrages recensés nous ont permis de dégager ceux à même d’être probablement exploités pour la réalisation de l’AEV en attendant que des essais de pompage y soient effectués.

Les caractéristiques techniques de ces forages identifiés sont récapitulées dans le tableau suivant:

Tableau N°8 : Caractéristiques techniques des forages identifiés

Référence Localité Profondeur

équipée (m)

Débit au

développement

Niveau statique

O1686 Mitro-Gbémè 75.21 m 42 m3/h 37.22 m

O-KFW / 1618 FORATEC le 30- 03-2001

Yokon-Sota 73.5 m 13 m3/h 38.6 m

(34)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 34

La profondeur du niveau statique à certains endroits de cette zone fait que le débit au développement peut ne pas refléter la productivité de la nappe.

Les essais de pompage à la réalisation du forage de Mitro-Gbémè ne sont pas connus. Par contre le forage de Yokon-Gbémè a donné les caractéristiques suivantes lors de l’essai de pompage de courte durée à la réalisation :

Tableau N°9 : résultats des essais de pompage à la réalisation du forage de Yokon-Gbémè

La lithologie au niveau du forage de Mitro Gbémè n’est pas connue.

Nous avons pu obtenir celle de Yokon Gbémè qui montre que c’est l’aquifère des sables grossiers qui a été capté.

Malgré ces données, il ne sera possible de conclure sur l’utilisation de l’un de ces forages qu’après l’exécution d’essais de pompage de courte durée suivi d’un essai de pompage de longue durée.

A l’issu de la visite de terrain et de l’analyse documentaire, une carte de répartition des ouvrages montrant le débit au développement ainsi que le numéro de l’ouvrage a été établi.

N° palier Débit Palier (m3/h) Durée Palier (h) Rabattement (m)

1 4.05 2 0.22

2 8.25 1 0.32

3 12.2 1 0.43

(35)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 35

0 2.5 5

Kilomètres

Soniah Kouklouihoué (-) (JO-3) Gbémè Yokon (14)

DISPENSAIRE CCS ZOUNGUE AGBOKOU ALOUAGON (-) (JO-2)

MITRO PLACE PUBLIQUE (10.68) (OBID65/391)

GBEGBOME HOUEKEKOME

DANNOU

AGONDOZOUN

BONOU CENTRE

AFFIO AGBANTA

ALANWADAN GBEKO

ADJIDO AGONGUE

HONDJI

HOZIN HETIN-GLEHOUE

FINGNINKANME YOKON

DOGLA DOKOME

KE MONDOTOKPA

DAVATIN

Limite de la commune de Dangbo Fleuve et cours d'eau

Piste de Dangbo Route de Dangbo

Forage de Mitro-Yokon (Q developpement) ( N° ouvrage) Village de la commune de Dangbo

Légende Commune d'Adjohoun

Commune de Sô-Ava

Commune d'Agueg ues

Commune d'Akpro-M iissere

Source: BDI_DG-EAU Réalisation: CANAL-EAU

Figure3: Localisation des ouvrages de Mitro et de Yokon

(36)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 36

TROISIEME PARTIE

Réalisation DE PomPages D’ESSAI ET InTErprétation DES Résultats sur les deux forages retenus pour

l’aev de Yokon-mitro

(37)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 37

3.1. Généralité sur la réalisation de pompage d’essai 3.1.1. Qu’est-ce-qu’ un pompage d’essai ?

Le concept fondamental de l’essai de pompage est très simple : de l’eau est extraite par pompage ou par puisage d’un puits ou d’un forage, faisant ainsi baisser le niveau statique de l’eau. Le niveau d’eau dans le forage d’extraction et le débit de pompage sont observés pendant un certain temps, de même que divers autres paramètres (transmissivité, coefficient d’emmagasinement, turbidité) lorsque c’est possible. La manière dont le niveau d’eau réagit au pompage est ensuite analysée pour en tirer des informations sur les caractéristiques du forage.

En d’autres termes, les essais de pompage sont réalisés pour étudier les caractéristiques hydrauliques de l’aquifère et déterminer les caractéristiques propre à l’ouvrage pour en déduire le débit d’exploitation optimal. Pour ce fait, nous avons effectué une sortie de terrain avec une équipe expérimentée montée dans la commune de Dangbo pour la réalisation des essais de pompage dans 02 localités (Yokon et Mitro).

Les essais de pompage de courte durée ont été conduits suivant la procédure des « essais de débit simplifiés sur forage d’hydraulique villageoise » du Comité Interafricain d’Etudes Hydraulique (C.I.E.H.).

3.1.2. Pourquoi réaliser un essai de pompage ?

Des essais de pompage peuvent être effectués pour toute une série de raisons, notamment pour :

 Evaluer le rendement fiable à long terme (ou débit de production) d’un forage, et donc déterminer si le forage peut être considéré comme réussite, et combien de personnes il pourra approvisionner ;

 Evaluer la performance hydraulique d’un forage, généralement par ses caractéristiques de rendement-rabattement. Quel doit être le rabattement pour que même en période de sécheresse qu’on n’assiste pas à une rupture de la quantité d’eau fournie par ce forage?

 Déduire les propriétés hydrauliques de l’aquifère. L’essai de pompage est la méthode classique (et peut-être la seule) pour

(38)

Rédigé et soutenu par Micaël ADJOTIN 38

déterminer in situ les propriétés hydraulique de l’aquifère, telles que la transmissivité, et le coefficient d’emmagasinement, ou pour révéler la présence de limites hydrauliques ;

 Fournir des informations sur la qualité de l’eau. La qualité est-elle bonne pour l’usage envisagé ? est-elle stable à long terme ? faut-il s’attendre à des problèmes tels que le prélèvement d’eau saline polluée après de longues périodes de pompage ?...

Il est important de définir les buts poursuivis avant d’effectuer l’essai, car ceux-ci vont également influencer le choix de l’essai et les paramètres à observer. Parcourez la liste ci-dessous et sélectionnez les objectifs qui s’appliquent à chaque essai de pompage prévu.

3.2. Réalisation d’essai de pompage de l’AEV de YOKON-MITRO Au cours de notre stage, nous avons participé à d’essai de pompages sur plusieurs forages. Mais notre rapport centre essentiellement sur les pompages d’essai de deux forages retenus pour l’AEV de Yokon-Mitro à savoir : le forage de Yokon-Sota et celui de Mitro-Gbémè qui sont des forages à débits moyens capables pour la réalisation de la dite AEV.

Il existe essentiellement deux types d’essais de pompage : essai de pompage de courte durée et essai de pompage de longue durée.

3.2.1. Réalisation de pompage d’essai de courte durée sur les deux forages retenus

Principes d’essai de pompage de courte durée

Les essais de débits de courte durée comportent 3 paliers enchaînés d’une durée cumulée de 4 heures:

 1er palier de pompage de 2 heures avec un débit Q1,

 2ème palier de pompage d’une heure avec un débit Q2>Q1,

 3ème palier de pompage d’une heure avec un débit Q3>Q2.

Pour les paliers des essais sur les forages de Yokon et Mitro nous avons considéré les débits consignés dans le tableau suivant:

Forage Q1 Q2 Q3

Mitro-Gbémè 5,81 9,33 12,26

Yokon-Sota 5,43 10,10 15

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