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Adduction d’eau villageoise de l’arrondissement d’OKO-AKARE : Commune d’Adja-Ouèrè

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA REiCHERCHE SCIENTIFIQUE

********** ***********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

***********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

***********

DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

***********

OPTION SCIENCES ET TECHNIQUES DE L’EAU

***********

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

Rédigé et soutenu par Tognon Alphonse F. ATEGUI

Sous l’encadrement de : et Sous la supervision du : Guillaume ABOUA Prof. Dr. François de Paule CODO Technicien supérieur de Maître de Conférences des Universités Génie-civil.

Présidente de jury : Madame Agathe HOUINOU

Dr-Ingénieur en mécanique des sols

Rapporteur du jury : Membre de jury :

Jean-Claude GBODOGBE Belfrid DJIHOUESSI Dr-ing en géophysique Ingénieur en Génie-Civil DDERPMEDER Atlantique-Littoral

Année académique 2013-2014

ADDUCTIon D’EAU VIllAGEoISE DE l’ARRonDISSEmEnT D’oko-akare :

CommUnE D’ADjA-ouere

3ème promotion

(2)

Dédicace :

A Dieu le Père très Saint, notre créateur, qui nous a donné le souffle de vie et nous a assisté et protégé jusqu’à ce jour. Ce travail est avant tout l’œuvre de ta volonté.

(3)

REMERCIEMENTS

Notre profonde gratitude revient à :

Notre Superviseur, François de Paule CODO, Maître de Conférences des Universités et Enseignant à l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC), Chef option Sciences et Techniques de l’Eau (STE).Malgré vos multiples et importantes occupations, vous avez accepté de diriger ce travail avec patience et abnégation. Recevez ainsi notre profonde gratitude et notre sincère remerciement.

Mr Jean Eudes OKOUNDE, Directeur Général du Bureau d’Etude SETEM-BENIN, merci pour l’autorisation de stage, à nous accordée au sein de la structure dont vous avez la haute responsabilité.

Mr Guillaume ABOUA, Technicien supérieur de Génie-Civil à SETEM- BENIN, merci pour l’encadrement soutenu au cours de notre stage, malgré vos nombreuses occupations. Recevez ici notre sincère reconnaissance.

Tout le personnel du groupe SETEM-BENIN, notamment, messieurs, SOUNNOUVOU Eric, Emile OTA, Adamou ADJALLA, Wilfried BOGNON, merci de nous avoir donné, toute la connaissance dont vous disposez.

Nos vifs remerciements au :

Professeur AVLESSI Félicien, Professeur Titulaire des Universités, Directeur de l’EPAC ;

Professeur BONOU Clément, Maître de conférences des Universités, Directeur Adjoint de l’EPAC ;

(4)

Et tout le corps professoral du département de Génie Civil auquel appartient notre filière de formation notamment au :

Professeur AÏNA Martin Pépin, Maître de Conférences des Universités, Chef du Département de Génie Civil ;

Professeur DEGAN Gérard, Professeur Titulaire des Universités ;

Professeur ADJOVI Edmond, Maître de Conférences des Universités ;

Dr-Ing Jean-Claude M. GBODOGBE DDERPMEDER Atlantique- Littoral, Enseignant à l’EPAC ;

Professeur GBAGUIDI A. Gérard, Maître de Conférences des Universités ; Directeur de l’Ecole Supérieure de Génie Civil Véréchaguine.

Professeur GBAGUIDI S. Victor, Maître de Conférences des Universités ;

Monsieur ZEVOUNOU Crépin, Directeur du Laboratoire d’Essais et de Recherche en Génie-civil (LERGC) ;Maître Assistant des Universités ;

Dr WANKPO Epiphane, Enseignant-Chercheur à l’EPAC

Dr BACHAROU Taofic, Maître Assistant des Universités ;

Dr HOUINOU Gossou Jean, Maître Assistant des Universités ;

Dr ZINSOU Codjo Luc, Enseignant-Chercheur à l’EPAC ;

(5)

Dr ZOGO Dieudonné, Directeur Régional de la SONEB Borgou-Alibori, Enseignant-Chercheur à l’EPAC ;

Ing Elena AHONONGA, Enseignante à l’EPAC ;

Ing Paul LANMANDJEKPOGNI, Enseignant à l’EPAC

Ing Babilas HOUNTONDJI, Enseignant à l’EPAC

Merci pour tout le sacrifice et tout l’effort dont vous faites preuve dans le but de nous assurer une formation de qualité.

Une spéciale note de gratitude va à l’endroit de :

Notre Feu papa ATEGUI André Ignace Dossou, merci de nous avoir mis au monde.

Notre Feu père adoptif AZAKPAME Cakpo Placide, toi qui récemment vient de nous quitter. Que la terre te soit légère.

Notre chère maman Gilberte BABADJIHOU qui nous a toujours accordé sa tendresse et son soutien maternel. En toi nous avons vu le courage de la femme africaine. Merci beaucoup pour tout ma tendre maman.

Notre chère maman Eliane ZOMAHOUN qui ne cesse de nous éduquer à mieux vivre dans la société.

Mon oncle Vincent Dossa ATEGUI, qui est un père pour nous. Daigne donc reconnaître par ce travail le fruit de ta semence.

(6)

A ma chérie Nadège Abou OGOUGBE, qui chaque fois nous conscientise par rapport au chemin à prendre pour réussir dans la vie. Que Dieu vous bénisse.

A nos grands parents, oncles et tantes, cousins, cousines et tous ceux ou celles qui ont contribué à notre éducation et ont fait de nous ce que nous sommes.

Nous adressons nos sincères remerciement à tous nos camarades et amis de l’EPAC pour la bonne ambiance de solidarité et de fraternité qui a régnée durant notre cursus ainsi que tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont contribué à l’élaboration de ce document.

Nous ne saurions finir sans adresser un hommage distingué à notre PRESIDENTE DU JURY Madame Agathe HOUINOU, Docteur Ingénieur en Génie Civil, spécialiste en mécanique des sols et Enseignante-Chercheur à l’EPAC/UAC et à nos MEMBRES DU JURY Monsieur Jean-Claude GBODOGBE, Dr. Ingénieur en géophysique ; Directeur Départemental de l’Energie et des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables Atlantique-Littoral et Monsieur Belfrid DJIHOUESSI, Ingénieur en Génie-Civil qui ont accepté apprécier ce travail malgré leurs multiples occupations.

(7)

Sommaire

Dédicace : ...i

REMERCIEMENTS ... ii

Liste des figures ... viii

Liste des photos ... viii

Liste des tableaux ... viii

Liste des annexes ... viii

RESUME ... x

Introduction ...1

CHAPITRE 1 ...2

I.2 PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ...3

I.1.1 Missions et domaines d’intervention ...3

I.1.2 Organigramme structurel du groupe SETEM-BENIN ...5

I.1.3 Références administratives ...5

I.1.4 Situation géographique...6

I.2 PRESENTATION DU SECTEUR D’ETUDE ...7

I.2.1 Caractéristiques physiques du secteur d’étude ...7

I.2.1.1 Localisation du secteur d’étude...7

I.2.1.2 Climat et hydrographie ...9

I.2.1.3 Relief ...9

I.2.1.4 Sol, Végétation et Faune ...9

1.2.1.5. Données hydrogéologique ...10

I.2.2 Caractéristiques démographiques ...10

I.3 OBJECTIFS DU STAGES ...11

I.3.1 Objectif global ...11

I.3.2 Objectifs spécifiques...11

I.4 APPROCHE METHODOLOGIQUE ...11

I.4.1 Recherche documentaire ...11

I.4.2 Identification du projet ...12

I.4.3 Outils de travail utilisés ...12

I.4.4 Traitement des données ...12

CHAPITRE 2 ...14

II.1 CADRE REGLEMENTAIRE DE GESTION DE L’EAU AU BENIN ...15

ET TYPES D’OUVRAGE ...15

(8)

II.1.1 Loi portant gestion de l’eau au BENIN ...15

II.1.2 Loi portant organisation des communes ...15

II.1.3 Types d’ouvrage hydraulique pour l’approvisionnement en eau potable ...16

en milieu rural...16

II.1.3.1 Ouvrage simple (puits ou forage) équipé d’une pompe. ...16

II.1.3.2 Poste d’eau autonome (PEA) ...16

II.1.3.3 Adduction d’Eau Villageoise (AEV) ...17

II.2 GENERALITES SUR LES AEV ...18

II.2.1 Définition et rôle d’une AEV ...18

II.2.2 Les différentes éléments d’une AEV ...18

II.2.3 Les critères généraux à considérer pour la réalisation d’une AEV. ...21

II.2.4 L’avantage d’un réseau d’AEV. ...22

II.2.5 Les différents systèmes de réseau d’adduction d’eau villageoise...22

II.2.6 Modes de fonctionnement d’une AEV (Type de refoulement) ...23

II.3 PRESENTATION DES ACTIVITES MENEES. ...24

II.3.1 Cadre et orientation du projet ...24

II.3.3 Les intervenants du projet ...24

II.3.4 Consistance du projet ...25

II.3.4 Démarche de mise en œuvre des travaux menées avant et au cours de notre stage...26

II.3.4.1 Etapes d’activités ...26

II.3.4.3 Les activités réalisées avant notre arrivée concernant ce projet d’AEV. ...27

II.3.4.3 Les travaux menés au cours de notre stage ...30

II.3.4.4 Autres activités menées au cours du stage ...47

II.4 DIFFICULTES RENCONTREES ...48

II.5 SUGGESTIONS UTILES ...48

ANNEXES ... xi

(9)

Liste des figures

Figure 1: Organigramme structurel du groupe SETEM-BENIN ...5

Figure 2:Situation du siège de SETEM-BENIN ...6

Figure 3: Localisation de l'arrondissement d’Oko-Akaré. ...8

Figure 4:Répartition démographique par village en 2014 ...11

Figure 5 : Exemple d’un réseau d’AEV ...18

Figure 6: Exemple du schéma d’un réseau ramifié ...22

Figure 7 : Exemple du schéma d’un réseau maillé ...23

Figure 8: Profil du pompage utilisé pour la détermination de la capacité utile du château ...37

Figure 9: Profil de consommation horaire de l’AEV d’OGOUKPATE ...38

Figure 10 : Courbe consommation-pompage. ...39

Liste des photos Photo 1 : Vue de l’entrée principale de la société ...3

Photo 2 : Forage à motricité humaine (FPMH) ...16

Photo 3 : Poste d’Eau Autonome...17

Photo 4:Borne Fontaine liée à un réseau d’AEV ...17

Photo 5: La prise du niveau dynamique de l’eau avec la sonde électrique ...48

Liste des tableaux Tableau1:Référence administrative de SETEM-BENIN ...5

Tableau 2:Point démographique par village en 2002 et en 2014...10

Tableau3:Emplacement des Bornes Fontaines et Branchements Particuliers ...30

Tableau 4 : Estimation de la population à l’horizon (an+20) ...32

Tableau 5 : Point des ouvrages existants (forages, puits modernes et PEA) ...33

Tableau 6 : Résumé des besoins en eau de la population aux différents horizons ...34

Tableau 7: Production d’eau brute par la population à l’horizon du projet ...35

Tableau 8:Débit minimal et moyen attendu ...36

Tableau 9 : Durée moyenne de pompage par jour. ...36

Tableau 10: Les caractéristiques géométriques du château d’eau...40

Tableau 11 : Détermination du débit d’eau par tronçon ...43

Tableau 12:Récapitulatif du dimensionnement des conduites de distribution ...44

Tableau 13 : Récapitulatif des longueurs de conduite du réseau ...46

Tableau 14 : Récapitulatif des éléments de régulation ...46

Liste des annexes Annexe 1: Fiche de nivellement de l’AEV de l’Arrondissement d’OKO-AKARE ... xii

Annexe 2: Grille journalière de pompage à l’horizon du projet (avec mise en évidence des heures de pompage) ... xviii

Annexe 3:Feuille de dimensionnement du réseau d’AEV de OGOUKPATE (avec mise en évidence des tronçons de refoulement)...xix

Annexe 4: Estimation du coût du réseau ...xxi

Annexe 5: Choix de la pompe ... xxiii

Annexe 6: Vue en plan et profils en long du réseau ... xxiv

(10)

Liste des sigles et abréviations AEV : Adduction d’Eau Villageoise.

APD : Avant-Projet Détaillé.

APS : Avant-Projet Sommaire.

BDI : Base de Données Intégrées.

BF : Borne Fontaine.

BP : Branchement Particulier.

DAO : Dossier d’Appel d’Offres.

DG-Eau : Direction Générale de l’Eau.

EPE : Equivalent Point d’Eau.

FPMH : Forage Equipé de Pompe à Motricité Humaine.

GIRE : Gestion Intégrée des Ressources en Eau.

GPS : Système de Positionnement Géographique.

HMT : Hauteur Manométrique Totale.

HSC : Hauteur Sous-Cuve.

INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique.

PEA : Poste d’Eau Autonome.

PDC : Plan de Développement Communal.

PPEA : Programme Pluriannuel pour L’Eau et pour l’Assainissement.

PN : Pression Nominale.

PVC : Polychlorures de Vinyle.

RGPH 3 : 3ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat.

SBEE : Société Béninoise d’Energie Electrique.

SETEM-BENIN : Service des Etudes, Travaux, Equipement et Maintenance du Bénin.

TDR : Termes De Références.

TN : Terrain Naturel.

(11)

RESUME

Ce rapport intitulé « Adduction d’Eau Villageoise de l’arrondissement de OKO-AKARE dans la commune D’ADJA-OUERE » est rédigé pour l’obtention du diplôme de Licence professionnelle en Sciences et Techniques de l’Eau. Il est une synthèse des travaux réalisés au cours des trois (03) mois de stage de fin de formation, effectués au sein du Bureau d’ Etude SETEM-BENIN.

Il tient compte des études et opérations effectuées avant la réalisation du réseau d’adduction d’eau dans l’arrondissement d’OKO-AKARE situé dans la commune d’Adja-Ouèrè : le département du Plateau. Ces études d’ordre technique auxquelles nous avons pris part visent à aboutir au dimensionnement du réseau et à l’estimation du coût des travaux à réaliser pour la construction de l’Adduction d’Eau Villageoise (AEV)

D’un coût global de 232 244 965CFA, le réseau est composé d’un ouvrage de captage (Forage) , d’un ouvrage de stockage (château d’eau) de 70m3, d’un réseau de conduites en PVC possédant des éléments de régulation et dix sept (17) points de desserte constitués de treize(13) bornes fontaines et de quatre (04) branchements particuliers. Par ailleurs, nous avons eu à mener d’autres activités durant notre stage dont les contrôles des essais de pompage dans les localités : ADAKPLAME et IKPINLE CENTRE. Ces contrôles nous ont permis de connaître les méthodes de prise de donnée des niveaux statique et dynamiques à l’aide de la sonde électrique.

(12)

Introduction

L’eau est une source indispensable pour le maintien de toute forme de vie et constitue ainsi une ressource vitale pour le développement durable d’un peuple.

Assurer l’accès à l’eau en quantité et en qualité, pour tous et pour tout permet l’amélioration des conditions de vie et la satisfaction des besoins socio-économiques, ce qui constitue l’un des défis à relever parmi les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Dans les milieux ruraux, l’eau est difficilement accessible aux populations.

Ainsi, la dégradation de l’eau est à l’origine de nombreuses maladies hydriques et génèrent des taux élevés de mortalité. Pour répondre aux besoins des populations rurales, des systèmes d’alimentation en eau potable sont mises en place pour satisfaire de façon adéquate les besoins tout en facilitant les étapes d’approvisionnement en eau.

Dans le souci de renforcer les connaissances théoriques des étudiants à la fin de leur formation en Sciences et Techniques de l’Eau, les autorités en charge de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi ont inscrit dans le programme de formation, pour l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle, un stage pratique de trois (3) mois. C’est ainsi que nous avons eu à faire notre stage pratique dans le bureau d’étude SETEM-BENIN.

Le présent rapport est essentiellement basé sur les travaux d’Adduction d’Eau Villageoise (AEV) de l’Arrondissement d’OKO-AKARE dans commune d’ADJA- OUERE dans le département du Plateau. Ce rapport se présente en deux chapitres qui sont :

 Le premier chapitre présente le cadre de stage, du secteur d’étude et de la démarche méthodologique.

 Le deuxième chapitre est consacré aux résultats obtenus dans lequel on a abordé les études techniques en partant du dimensionnement des ouvrages et du choix des équipements, l’estimation du coût global du réseau et enfin les difficultés rencontrées et les suggestions utiles.

(13)

CHAPITRE 1

PRESENTATION DU CADRE DE STAGE,

DU SECTEUR D’ETUDE ET DE LA

DEMARCHE METHODOLOGIQUE

(14)

I.2 PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

SETEM-BENIN est un bureau d’étude béninois spécialisé dans le domaine du BTP, du Génie Rural, de l’Hydraulique, et de l’Environnement. Des spécialistes expérimentés ont réuni au travers de créations et de prises de participation, un ensemble de services dont les disciplines complémentaires couvrent un large domaine de compétences.

Photo 1 : Vue de l’entrée principale de la société Source : Documents administratif de SETEM-BENIN I.1.1 Missions et domaines d’intervention

Le groupe SETEM-BENIN assure des missions depuis les études de faisabilité jusqu’au contrôle des travaux de réalisation en passant par les études détaillées des projets, les implantations d’ouvrages et le contrôle des travaux. Il intervient dans plusieurs domaines notamment celui du BTP, de l’Aménagement hydro-agricole, de la Topographie et de l’Hydraulique Urbaine et Villageoise. A cet effet on distingue :

Le département du BTP

Il s’occupe des travaux concernant les bâtiments et travaux publics à savoir la réalisation des routes et ouvrages d’arts, des pistes, des bâtiments et aussi des constructions rurales.

(15)

Le département de l’Aménagement hydro-agricole

Il est destiné des travaux liés à l’irrigation, au drainage, à l’aménagement des bas- fonds mais aussi à la construction des retenues d’eau et autres ouvrages hydrauliques.

Le département de la Topographie

Il exécute tous travaux topographiques à savoir : les nivellements, la photo- interprétation, les études foncières et implantation mais également intervient dans la réalisation d’Etude d’impact, d’Inventaire et Aménagement forestier.

Le département de l’Hydraulique Urbaine et Villageoise

Il a en charge les travaux relatifs au domaine de l’hydraulique depuis les études techniques jusqu’à la mise en place des ouvrages en passant par le contrôle des travaux. Il compte deux (02) services à savoir :

Le service des Adductions d’Eau Potable chargé des études de faisabilité et d’avant-projet détaillé, des contrôles des travaux de réalisation des AEV et PEA.

Le service des prospections et implantations chargé des travaux de prospection géophysique et hydrogéologique ainsi que les travaux d’implantation et de contrôle des forages et puits modernes.

Ce département s’occupe également du volet Assainissement et du volet Animation et sensibilisation.

Le groupe SETEM-BENIN dispose aussi des départements d’Equipements ruraux, d’Environnement et gestion des ressources naturelles et enfin d’Etude du milieu.

(16)

I.1.2 Organigramme structurel du groupe SETEM-BENIN

Figure 1: Organigramme structurel du groupe SETEM-BENIN Source : Documents administratifs SETEM-BENIN

I.1.3 Références administratives

Tableau1:Référence administrative de SETEM-BENIN

Raison sociale Service des Etudes, Travaux, Equipement et Maintenance

Année d’installation à Abomey- Calavi

1995

Forme juridique Etablissement Registre de commerce N° RB/Cot/07A473

Nationalité Béninoise

Responsable administratif

Nom OKOUNDE Jean-Eudes

Titre Directeur Général

Qualification Ingénieur Génie Civil / Hydraulicien Adresse du siège (Abomey-Calavi)

Téléphone-Fax 21 36 35 71

Boîte Postale B.P. 299

Email setem.ben@intnet.bj

Web www.setem-benin.com

(17)

I.1.4 Situation géographique Voir figure ci-après.

Figure 2:Situation du siège de SETEM-BENIN

Source : Documents administratifs de SETEM-BENIN

SETEM -BENIN

(18)

I.2 PRESENTATION DU SECTEUR D’ETUDE I.2.1 Caractéristiques physiques du secteur d’étude

I.2.1.1 Localisation du secteur d’étude

La Commune d’Adja-Ouèrè est située au sud-est du Bénin et au centre du Département du Plateau. (Figure 4). Elle est limitée au Nord par les Communes de Kétou et de Zagnanado, au Sud par la Commune de Sakété, à l’Est par la Commune de Pobè et la République Fédérale du Nigeria et à l’Ouest par la Commune de Ouinhi et celle de Bonou. De plus, Elle couvre une superficie de 550 km2 ; ce qui représente environ 11,63% de la superficie du département du Plateau et 0,48% de celle du Bénin. La Commune d’Adja-Ouèrè est composée de cinquante deux (52) villages/quartiers de ville qui sont répartis dans six (06) Arrondissements à savoir : Adja-Ouèrè Centre, Massè, Kpoulou, Tatonnonkon, Ikpinlè et Oko-Akaré. L’arrondissement d’Oko-Akaré est celui qui comporte notre milieu d’étude et possède sept (07) villages qui sont : Banigbefouditi, Ita-egbebi, Kokorokonhoun, Ogoukpatè, Oko-akare, Ologo, Iwinka.

(19)

Figure 3: Localisation de l'arrondissement d’Oko-Akaré.

Source: Réalisé par ATEGUI T. A. Franck avec MapInfo Professional 9.5

(20)

I.2.1.2 Climat et hydrographie

La Commune d’Adja-Ouèrè jouit d’un climat de type subéquatorial avec deux (02) saisons pluvieuses et deux (02) saisons sèches qui s’alternent. Les précipitations atteignent 1100 à 1200 mm par an. De plus, la zone de dépression qui la traverse est de forte rosée. Le réseau hydrographique est Constitué de quelques ruisseaux dont les plus importants sont Iguidi, Gba, Idogbè et des retenues d’eau importantes pendant la saison des pluies en zone argileuse. [3]

I.2.1.3 Relief

Située sur un plateau de 50 à 200 mètres au-dessus du niveau de la mer et avec une altitude moyenne de 100 mètres, la Commune d’Adja-Ouèrè à l’instar de sa voisine de Pobè comporte la dépression de la Lama qui traverse tout le Bénin d’Ouest en Est. Elle découpe la Commune en deux zones orographiques:

la zone de dépression (altitude <50m) et la zone de plateau. La zone de dépression représente environ le tiers de la superficie de la Commune et couvre une partie des arrondissements d’Adja-Ouèrè, de Massè et de Kpoulou. La zone du plateau regroupe tous les autres arrondissements de la commune (Oko- Akaré, Ikpinlè et Tatonnonkon). [6]

I.2.1.4 Sol, Végétation et Faune

Conformément aux deux zones caractérisant le relief, la Commune d’Adja-Ouèrè se distingue par deux types de sols dont les sols ferralitiques dans la zone du plateau et les sols argilo-humiques issus de la dégradation des roches calcaires dans la zone de dépression. Ces derniers sont malheureusement sujets à de fréquentes inondations. La végétation est composée, d’Est en Ouest, de savanes arborées avec des îlots forestiers dont le plus important est la forêt classée d’Itchèdè-Toffo dans la banlieue d’Adja-Ouèrè. On y rencontre surtout des serpents, des oiseaux et des rongeurs notamment l’aulacode dont l’élevage est en plein essor dans la Commune. [6]

(21)

1.2.1.5. Données hydrogéologique

La commune d’ADJA-OUERE se trouve dans le bassin sédimentaire côtier du Bénin. L’Arrondissement d’OKO-AKARE est doté d’une formation aquifère de sable du continental terminal avec une position stratigraphique cénozoïque. De plus, avec une perméabilité poreuse, selon la BDI, sa transmissivité en m2/s est de 10-4/10-3.L’épaisseur de la zone non saturée est de nature terre de barre, sable argileux qui varie de 30 à 60m. [6]

I.2.2 Caractéristiques démographiques

Une étude sur la commune révèle une situation démographique présentant un effectif de l’arrondissement d’OKO-AKARE qui s’élève à 3861 habitants en 2002 (RGPH-3). Avec un taux d’accroissement de 4.28 % (Source : RGPH3), on évalue le nombre d’habitants en 2014 à 6384 habitants. Le tableau suivant rend compte de l’effectif de la population par village dans la commune d’Adja- Ouèrè d’une part et d’autre part dans l’arrondissement OKO-AKARE dans lequel se trouvent les villages Ogoukpatè et Kokorokonhoun.

Tableau 2:Point démographique par village en 2002 et en 2014

Source : RGPH3, Population en 2002

Commune d'ADJA-OUERE/Arrondissement d'OKO-AKARE

N° Villages

Taux d’accroissement

en %

Population en 2002 (RGPH3)

Population estimée en

2014

1 OGOUKPATE

4.28

2097 3467

2 KOKOROKONHOUN 1764 2917

Total 3861 6384

(22)

Figure 4:Répartition démographique par village en 2014 Source : Réalisée par ATEGUI T. A. Franck

I.3 OBJECTIFS DU STAGES I.3.1 Objectif global

L’objectif du stage de fin de formation est de participer aux activités du Bureau d’Etude SETEM-BENIN, afin d’élaborer un rapport de stage pour l’obtention du diplôme de la licence professionnelle en Sciences et Techniques de l’Eau (STE).

I.3.2 Objectifs spécifiques

De façon spécifique, il s’agit de :

 se familiariser à la vie professionnelle ;

 prendre part aux activités du Bureau d’Etude SETEM-BENIN

 identifier un projet type d’intervention

 rédiger un rapport de stage de fin de formation I.4 APPROCHE METHODOLOGIQUE

Pour atteindre ces objectifs, nous avons axé notre intervention sur l’approche méthodologique qui suit :

I.4.1 Recherche documentaire

Durant cette étape, nous avons eu à rassembler à travers une recherche documentaire (bibliothèque, internet) et les cours théoriques que nous avons reçus au cours de notre formation des informations concernant les étapes de

3 467 2 917

REPARTITION DEMOGRAPHIQUE PAR VILLAGE/2014

OGOUKPATE

KOKORONKEHOUN

(23)

réalisation des AEV et le sous-secteur de l’hydraulique villageoise au Bénin.

Elle nous a permis de nous approprier de certaines notions indispensables qui ont été d’une très grande utilité dans la suite de notre stage.

I.4.2 Identification du projet

Au cours du stage nous avons suivi et participé à plusieurs travaux dans le cadre de la réalisation des études techniques en vue de la construction des adductions d’eau villageoises. Nous nous sommes particulièrement intéressés au processus de mise en œuvre de l’étude technique de faisabilité du projet de construction de l’AEV de l’arrondissement de Oko-Akaré, dans la commune de Adja-Ouèrè.

I.4.3 Outils de travail utilisés

En dehors du matériel informatique, plusieurs outils ont été utilisés lors des travaux d’étude. Il s’agit :

 des matrices d’analyses qui nous ont permis de faire le dimensionnement du réseau ;

 de la sondeuse électrique pour prendre les niveaux statiques et dynamique de l’eau lors des essais de pompage ;

 d’une pompe immergée, marque Grundfos qui assure le refoulement de l’eau de la pompe au château d’eau et aussi utilisée dans le cadre du pompage d’essai ;

 d’un groupe électrogène pour faire fonctionner la pompe d’essaie ;

 d’un cahier de note pour le recensement des niveaux durant les essais de pompage.

I.4.4 Traitement des données

Cette étape consiste à l’analyse des informations recueillies lors de nos recherches et des activités menées sur le terrain. Nous nous sommes servis des logiciels comme :

(24)

 Excel qui a permis de faire le dimensionnement de notre réseau à travers les différents calculs ;

 MapSource qui nous a permis d’envoyer les points enregistrés du GPS vers le logiciel Autocad afin de visualiser une vue partielle de notre réseau ;

 AutoCAD, indispensable car cela nous a permis d’élaborer la vue en plan et les profils du réseau ;

 MapInfo Professional 9.5 que nous avons utilisé pour réaliser la situation géographique de la zone du projet.

(25)

CHAPITRE 2

RESULTATS OBTENUS

(26)

II.1 CADRE REGLEMENTAIRE DE GESTION DE L’EAU AU BENIN ET TYPES D’OUVRAGE

II.1.1 Loi portant gestion de l’eau au BENIN

La Loi n° 2010-44 portant gestion de l’eau en République du Bénin a été délibérée et adoptée le 21 octobre 2010 par l’Assemblée Nationale. Avec ses 94 articles regroupés en 12 chapitres, elle a pour objet de déterminer sur toute l’étendue du territoire national les conditions d’une gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). Son article 5 définit la GIRE comme étant un processus de promotion du développement et de la gestion coordonnée de l’eau, des terres et des ressources associées, en vue de maximiser de manière équitable, le bien-être économique et sociale qui en résulte sans pour autant compromettre la durabilité des écosystèmes vitaux. La GIRE a donc pour but d’assurer une utilisation équilibrée, une répartition équitable et une exploitation durable de la ressource disponible. [4]

II.1.2 Loi portant organisation des communes

La loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin précise que « la commune est maître d’ouvrage dans le domaine de la fourniture et de la distribution d’eau potable sur son territoire dans le respect de la stratégie sectorielle, des réglementations et des normes nationales en vigueur ». Elle précise en particulier :

• La commune a la charge de la réalisation des infrastructures hydrauliques (article 90)

• La commune a la charge de la fourniture et de la distribution d’eau potable (article 93)

• La commune exerce ses compétences en conformité avec les stratégies sectorielles (article108). [4]

(27)

II.1.3 Types d’ouvrage hydraulique pour l’approvisionnement en eau potable

en milieu rural

L’exécution d’un projet d’approvisionnement en eau en milieu rural ou semi-urbain implique le choix de l’un des trois (03) types d’ouvrages hydrauliques qui se base sur les critères ci-après :

 Nombre d’habitant à desservir ;

 Répartition spatiale de ces populations ;

 Coût de revient de l’ouvrage par habitant, indiquant la rentabilité ou non du type d’ouvrage.

II.1.3.1 Ouvrage simple (puits ou forage) équipé d’une pompe.

C’est la solution retenue lorsque la population à desservir atteint 250 habitants.

Photo 2 : Forage à motricité humaine (FPMH)

Source : Guide des projets d’AEV à l’usage des communes du Bénin (Version provisoire1-2, Août 2007)

II.1.3.2 Poste d’eau autonome (PEA)

Le poste d’eau autonome est constitué d’un forage ou d’un puits équipé d’un système de pompage mécanisé relié à un réservoir de stockage. L’eau est distribuée directement au pied du réservoir par une rampe comportant des robinets. L’eau doit ensuite être transportée sur les lieux de consommation par les usagers. De plus, les PEA sont parfaitement justifiés et rentabilisés dans des zones d’habitat très dense : au minimum

(28)

Photo 3 : Poste d’Eau Autonome

Source : Guide des projets d’AEV à l’usage des communes du Bénin (Version provisoire1-2, Août 2007)

II.1.3.3 Adduction d’Eau Villageoise (AEV)

Le système d’adduction d’eau villageoise est une bonne solution pour l’alimentation en eau potable des villages importants totalisant plus de 2000 habitants ou pour des groupes de villages et localités proches les uns des autres.

Photo 4:Borne Fontaine liée à un réseau d’AEV

Source : Guide des projets d’AEV à l’usage des communes du Bénin (Version provisoire1-2, Août 2007).

(29)

II.2 GENERALITES SUR LES AEV II.2.1 Définition et rôle d’une AEV

L’Adduction d’Eau Villageoise (AEV) se défini comme l’action de capter l’eau à l’aide d’un système de pompage mécanisé d’une source (forage, puits) ou d’une retenue d’eau (eaux de surface) pour la stocker dans un réservoir (bâche, cuve d’un château d’eau) afin de la distribuer vers les points de desserte (bornes fontaines, branchements particuliers et privés) par l’intermédiaire d’une canalisation bien définie pour alimenter une population rurale.[4]

II.2.2 Les différentes éléments d’une AEV

L’adduction d’eau villageoise est généralement constituée d’un forage équipé d’un système de pompage mécanisé relié à un réservoir de Stockage et à un réseau de distribution d’eau. Ainsi, cette eau est donnée à la population grâce aux bornes fontaines et aux branchements particuliers qui sont liés au réseau de distribution.[5]

Figure 5 : Exemple d’un réseau d’AEV

Source : Guide des projets d’AEV en Mauritanie

(30)

Forage ou puits munis d’un système de pompage motorisé

Un forage est un ouvrage hydraulique réaliser pour capter l’eau d’un aquifère. L’eau disponible dépend du débit exploitable du forage et de la profondeur de pompage. Cette eau doit être de bonne qualité pour la consommation humaine. [4]

Une pompe électrique

La pompe est immergée dans le forage et elle envoie l’eau dans le château d’eau. [5]

L’énergie électrique pour le fonctionnement de la pompe immergée

Cette énergie est produite soit par :

 un groupe électrogène installé dans un abri où sont également entreposées les réserves de carburant, d’huile, les filtres de rechange et autres pièces détachées et outils. Le groupe est généralement équipé d’un compteur horaire ou une horloge pour comptabiliser les heures de fonctionnement. [4]

 un générateur solaire constitué de panneaux solaires (photovoltaïques) qui fournissent un courant électrique continu à partir de la lumière du soleil. [4]

 le réseau électrique de la SBEE tiré à partir d’une ligne électrique.

La tête du forage

Elle comprend principalement le compteur volumétrique qui affiche le nombre de m3 produits par la pompe depuis son installation. Sa lecture quotidienne

(31)

indique le volume pompé chaque jour. En mesurant le nombre de m3 pompé en une heure, on peut aussi calculer le débit de la pompe.

La conduite de refoulement

C’est la partie située entre la pompe et le réservoir qui permet d’amener l’eau de la pompe dans le château d’eau. La conduite de refoulement peut être enterrée pour aller vers le château d’eau. Une partie de la conduite sera à l’air libre pour monter au réservoir, cette partie doit être très solide ; elle est souvent en acier ou en fonte.

Le château d’eau

Son réservoir permet de stocker l’eau refoulée par la pompe. Le stockage de l’eau permet :

 de constituer une réserve d’eau disponible même si la pompe est arrêtée ;

 de séparer la production (le pompage) de la distribution, sinon, il faudrait pomper à chaque fois que quelqu’un veut de l’eau et arrêter dès que tous les robinets sont fermés ;

 de mettre le réseau en pression afin de pouvoir desservir toutes les bornes fontaines. En effet, à partir du château d’eau, l’eau s’écoule dans les tuyaux par son propre poids, donc plus le réservoir sera haut, plus l’eau pourra aller loin ;

Les châteaux d'eau sont soit en métal ou en polyester pour les petites capacités, soit, c’est le cas le plus courant, en béton armé pour les plus grosses capacités.

Le château d’eau peut être équipé d’un compteur situé en sortie de réservoir qui permet de connaître exactement les quantités d’eau distribuées. Cela est

(32)

particulièrement utile pour l’exploitation lorsque les responsabilités de production et de distribution sont dissociées.

La conduite de distribution

Il répartit l’eau du château d’eau vers les points de distribution : bornes fontaines, branchements privés. Il est constitué d’un ensemble de canalisations enterrées dans le sol (en PVC, en polyéthylène ou en acier galvanisé), comprenant des pièces particulières destinées à faciliter l’entretien et la maîtrise de l’eau (raccords, vannes, ventouses, regards).

Les Bornes-Fontaines (BF)

Ce sont les points d’eau publics qui desservent les habitants non abonnés (qui n’ont pas de branchement privé). Elles ont un grand débit et la plupart du temps deux robinets, ou parfois plus.

Les Branchements Privés ou Branchements particuliers(BP)

Ces points d’eau équipés d’un compteur volumétrique sont situés à l’intérieur des concessions. Le ménage ou le service bénéficiant de ce type de point d’eau doit être abonné au service de l’eau et payer sa facture selon une périodicité fixée dans le contrat d’abonnement.

II.2.3 Les critères généraux à considérer pour la réalisation d’une AEV.

Dans le but de donner de l’eau potable à la population rurale, plusieurs critères sont à considérer pour la réalisation d’une AEV. Ainsi nous pouvons citer :

 le fort besoin en eau potable par la population villageoise ;

 l’existence d’une population estimée à 2000 habitants au moins ;

 l’existence d’une source d’eau pouvant desservir la population pendant au moins dix ans ;

 l’extension du réseau de distribution par la communauté villageoise en fonction de ses capacités financières ;

(33)

 le système multi-villages à partir d’un forage ayant un débit suffisant est une option à considérer lorsque les villages sont suffisamment rapprochés ;

 L’adhésion de la population à acheter l’eau.

II.2.4 L’avantage d’un réseau d’AEV.

Les AEV présentent de nombreux avantages par rapport aux ouvrages simples.

Ceux-ci se présentent par :

 la suppression du pompage manuel ;

 la diminution d’attente aux points de distribution ;

 les points de distribution plus proches des consommateurs ;

 la possibilité, sous certaines conditions, de disposer de branchements particuliers à domicile ;

 la possibilité d’extension du réseau sans investissements lourds ; II.2.5 Les différents systèmes de réseau d’adduction d’eau villageoise

Il existe deux différents systèmes de réseau d’adduction d’eau potable en générale et villageoise en particulier. On a :

Réseau ramifié ou arborescent ou en antenne

Un réseau est dit ramifié quand les conduites se divisent successivement depuis un point commun d’alimentation sans se refermer jamais en circuit. Ce type de réseau est économique mais manque de souplesse car, une rupture prive d'eau tous les branchements en aval. Ainsi, l’écoulement se fait dans un seul et unique sens. C’est le cas de notre réseau d’AEV d’Ogoukpatè.

Figure 6: Exemple du schéma d’un réseau ramifié Source : Réalisé par ATEGUI T. A. Franck

(34)

Réseau maillé

Ce système rend possible, par un simple jeu de robinets-vannes, l'alimentation en retour et permet ainsi d'isoler uniquement le tronçon défectueux.

Figure 7 : Exemple du schéma d’un réseau maillé Source : Réalisé par ATEGUI T. A. Franck

Réseau mixte

Nous parlons de réseau mixte lorsqu’on mélange les deux réseaux cités précédemment.

II.2.6 Modes de fonctionnement d’une AEV (Type de refoulement)

Le refoulement simple

Nous utilisons ce type de refoulement lorsque la source à exploiter (forage ou puits) se trouve proche du château d’eau et que la conduite de refoulement ne traverse pas du tout la population à approvisionner. Ainsi, l’eau est directement refoulée dans le réservoir du château avant d’être distribuée par force gravitaire vers les points de desserte (BP, BF).

Le refoulement – distribution

Ce type de refoulement est surtout utilisé pour des raisons d’ordre économique lorsque la source est très distante du château d’eau et de plus qu’une portion de la conduite de refoulement traverse la population à desservir.

Ainsi, l’eau pompée avant d’arriver au château est directement distribuée à la population par les BF ou BP et le reste est stocké au niveau du réservoir. Donc, il en ressort que la conduite de refoulement joue ainsi le rôle de la distribution.

(35)

II.3 PRESENTATION DES ACTIVITES MENEES.

II.3.1 Cadre et orientation du projet

Cadre du projet

Ce projet entre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Pluriannuel d’Appui au secteur de l’Eau et de l’Assainissement (PPEA) en sa Phase II dans les départements de l’Ouémé et du Plateau, plusieurs villages ou groupe de villages ont bénéficié des Adductions d’Eau Villageoises. Le présent volet concerne la réalisation des études et le contrôle des travaux de deux (02) Adductions d’Eau Villageoise (AEV) et le contrôle d’une troisième dans le département. Il est financé par le Royaume des Pays-Bas. De plus, ce projet entre parfaitement dans le cadre général de la politique de la Direction Générale de l’Eau (DG-Eau) de satisfaire au maximum les besoins en eau potable exprimés par les populations.

Objectif principal du projet

L’objectif principal du projet est de contribuer à la réduction de la pauvreté à travers l’alimentation en eau potable des communautés rurales, et partant de la disponibilité de l’eau potable, ce projet contribuera à développer toutes autres activités pouvant améliorer l’accès des communautés aux autres services sociaux de base (éducation, santé, électricité, micro finance, commerce, etc.).

II.3.3 Les intervenants du projet

Outre l’Ingénieur–conseil et l’entreprise qui aura en charge la fourniture et l’exécution des travaux, ce projet sera réalisé avec la participation active des intervenants dont :

le Maître d’ouvrage est désigné par la Préfecture des Départements de l’Ouémé et du Plateau.

(36)

le Maître d’ouvrage délégué est désigné par la Direction Départementale de l’Energie, des Recherches Pétrolifères et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables de l’Ouémé et du Plateau ;

le Coordonateur du Programme PPEA II ;

les élus locaux et le Service Technique de la mairie d’Adja-Ouèrè ;

les populations Bénéficiaires ;

l’Agent chargé de l’intermédiation dans la commune d’ADJA-.OUERE.

II.3.4 Consistance du projet

A la suite de l’appel d’offres lancé pour deux lots, SETEM-BENIN a été adjudicataire du lot 2 qui concerne les études techniques préliminaires, les études de faisabilité, l’Avant- Projet Détaillé et le contrôle des travaux de réalisation de l’Adduction d’Eau Villageoise de Ogoukpatè dans la commune d’Adja-Ouèrè.

Il sera exécuté conformément aux principaux objectifs de la nouvelle stratégie de l’alimentation en eau potable et de l’assainissement en milieu rural qui consiste à réaliser des ouvrages et d’en assurer la durabilité à travers les principes de décentralisation du processus de décision (approche participative).

Pour atteindre ces objectifs , le projet a prévu une série d’actions à travers les études techniques préliminaires, les études de faisabilité, l’Avant-projet Détaillé et le contrôle des travaux. Conformément aux termes de référence, SETEM-BENIN devra effectuer les études qui permettront d’analyser le contexte de la demande pour confirmation des critères de base d’éligibilité et analyser le degré de difficulté pour trouver la ressource, de collecter des informations sur les possibilités de réalisation de l’AEV d’OGOUKPATE, les atouts et contraintes techniques, physiques, économiques et sociologiques et surtout hydrogéologiques liés aux options techniques envisagées.

(37)

Compte tenu de la durée impartie à notre stage, nous n’avons pas pu assister au projet dans sa totalité. Le présent rapport ne traite que les études techniques (Etudes techniques préliminaires et les études de faisabilité, APD, DAO).

Elles consistent à :

l’évaluation de la ressource en eau disponible ;

l’analyse de la faisabilité technique de l’AEV ;

le dimensionnement du réseau, la quantification et l’estimation des coûts ;

l’évaluation de la rentabilité du système et du prix de vente minimum de l’eau pour le (ou les) mode(s) de gestion retenu(s) par la commune ;

l’élaboration du DAO.

Du faite du laps de temps dont nous disposons pour effectuer notre stage, nous n’avons pas eu l’opportunité d’atteindre les deux derniers points à savoir L’évaluation de la rentabilité du système et du prix de vente minimum de l’eau pour le (ou les) mode(s) de gestion retenu(s) par la commune et l’élaboration du DAO.

II.3.4 Démarche de mise en œuvre des travaux menées avant et au cours de notre stage

II.3.4.1 Etapes d’activités

L’exécution de ces études techniques nécessite une série de travaux à organiser afin de parvenir aux objectifs énumérés ci-dessus. Ainsi, il est donc indispensable de passer par :

une identification des localités et une collecte d’informations liées à celles-ci (paramètres démographiques, données sur les ouvrages existants...etc.)

une étude topographique et sociologique sur les différents sites retenus pour recevoir l’AEV.

(38)

un traitement des données au cours duquel nous avons déterminé les coordonnées et altitudes des points particuliers (Forage, BF, BP, château…etc.) d’une part afin de réaliser la vue en plan ainsi que les profils en long à partir des logiciels et d’évaluer la ressource disponible et d’estimer la demande en eau des populations d’autre part.

le dimensionnement des réseaux de conduites, des équipements de pompage et du réservoir (château d’eau) envisagés à partir des résultats précédemment obtenus.

une estimation du coût global des différents éléments de l’AEV.

II.3.4.3 Les activités réalisées avant notre arrivée concernant ce projet d’AEV.

Avant notre arrivée, plusieurs activités ont été réalisées sur le système d’adduction d’eau villageoise de Ogoukpaté. Il s’agit de :

La prise des coordonnées

Dans la réalisation de ces études topographiques, nous avons utilisés des données prises sur le terrain avant notre arrivé. Ces données sont prises grâce aux matériels suivant :

 une chaine de 50 m pour la prise des distances entre deux points ;

 deux mires ;

 un niveau porté sur un trépied pour la lecture des altitudes ;

 un GPS pour la prise des coordonnées des points levés ainsi que celles des points d’eau. De plus, dans le but de faciliter la prise des données, l’on utilise le pack matériel. Celui-ci comporte certains outils de chantier à savoir : un coupe-coupe, des pots de peinture et un pinceau.

(39)

Objectifs visés

Les levés topographiques sont d’une importance capitale pour la réalisation d’un projet d’AEV. Ceux-ci doivent être réalisés avec la plus grande précision possible afin de réduire les erreurs. L’objectif premier visé par cette opération est d’obtenir après traitement des données la fiche de nivellement (annexe 1) qui informe sur : Les points visés, les distances, la lecture sur moires (arrière et avant), les dénivelés puis les altitudes de chaque point et les observations qui y sont associés. Ensuite, le second objectif visé est la prise des coordonnés (x, y, z) à partir du GPS qui est d’une grande importance dans la réalisation de la vue en plan et les profils.

Méthode et mode opératoire

Les levés ont été effectués au sens opposé du réseau électrique c’est – à dire à droite des pistes (endroit où passera la canalisation) à intervalle régulier de 50m et de sorte à éviter les obstacles afin de faciliter la réalisation des tranchées dans lesquels l’on déposera la canalisation.

Les deux méthodes de nivellement direct à savoir le nivellement par rayonnement et celui par cheminement ont été combinées pour cette opération (nivellement mixte).

Le nivellement direct, ou nivellement géométrique consiste à mesurer la différence d’altitudes à partir de visées horizontales. Cette opération s’effectue à l’aide d’un niveau permettant de matérialiser une ligne de visée horizontale et d’une règle graduée verticale appelée mire.

Pour le nivellement par cheminement, on procède par cheminement composé de n dénivelées élémentaires. Pour ce fait on effectue des stationnements successifs entre les points et à chaque stationnement correspond une seule lecture arrière « LAR » et une seule lecture avant « LAV » tandis que le nivellement par rayonnement consiste à viser plusieurs points en une seule

(40)

station. On effectue une lecture arrière en un point R et d’autres lectures avant en d’autres points R1, R2, R3 par exemple.

L’association de ces deux méthodes vise à optimiser la durée des opérations sur des chantiers linéaires comme le nôtre. Les coordonnées des différents points sont prises au GPS au fur et à mesure que l’on évolue.

Emplacement des BP et BF

Les Branchements particuliers (BP) et les Bornes Fontaines sont les points d’eau où s’approvisionnent respectivement les services publics (Ecoles, centre de santé, bureaux publics etc.) et les habitants non abonnés c’est-à-dire ceux qui ne sont pas branchés au BP. De plus, le débit au niveau de ces deux types de branchements est grand et ceux-ci possèdent la plupart du temps un, deux ou trois robinets).Ainsi, concernant notre AEV, le débit au niveau des BF est Q1=3.6m3/h et celui des BP est Q2=1.2m3/h.

Au cours de l’étude topographique, on associe l’étude sociologique qui nous permet d’échanger avec la population afin de choisir les zones ou seront implantés les points d’eau d’approvisionnement. Ensuite, certains facteurs comme : la proximité de puits Modernes, les FPMH, la densité de la population et aussi le respect de la distance minimale de 500m entre deux BF.

Les Bornes Fontaines et les Branchements particuliers à réaliser seront en massif de béton ou maçonnerie avec robinet simple, ce qui facilitera leurs entretiens. Après des échanges avec les populations et les autorités locales, les emplacements prévisionnels des bornes fontaines et branchements particuliers dans les services publics sont présentés dans le tableau suivant :

(41)

Tableau3:Emplacement des Bornes Fontaines et Branchements Particuliers

II.3.4.3 Les travaux menés au cours de notre stage

Hypothèse de base des calculs à effectuer

Pour les différents calculs à effectuer au cours de ces études, nous nous sommes basés sur les hypothèses de bases qui se présentent de la façon

suivante :

Horizon du projet : 2034 (20 ans) conformément aux Termes de référence ;

Taux d’accroissement : 4,28% (source : RGPH-3) ;

Ratio BF/ EPE/ Nombre d’habitants : 1BF pour 2EPE à raison de 1EPE pour 250 habitants. Soit donc un ratio de 1 BF pour

500habitants ; [2]

Besoin spécifique : 12l/j/habitant à l’an initial et 15l/j/habitant à l’horizon du projet (sur la base des enquêtes sociologiques) ;

Durée de vie des ouvrages et équipements : 20 ans pour les forages, 35 ans pour les conduites, 50 ans pour les châteaux d’eau et bornes n° code villages localisation

coordonnées

géographiques Récapitulatif x y par localité total AEV

1 BF1 Adjélémidé 02° 37' 54.6" 06° 55' 41.7"

2 BF2 Abècafé 02° 37' 22.0" 06° 55' 26.8"

3 BF3 Adjélémidé 02° 37' 49.4" 06° 55' 32.9"

4 BF4 Ogoukpatè Centre 02° 37' 47.7" 06° 55' 27.1"

5 BF5 Agnanko 02° 37' 26.2" 06° 54' 56.7"

6 BF6 Igbo Mouni 02° 37' 18.1" 06° 55' 09.1" 11 BF + 03 BP 13BF+04 BP 7 BF7 OGOUKPATE Ogounigbé 02° 37' 27.2" 06° 54' 53.2"

8 BF8 Ilé Elégbédé 02° 38' 14.5" 06° 54' 45.9"

9 BF9 Iloutan 02° 38' 35.2" 06° 54' 57.6"

10 BF10 Ogoukpatè Centre 02° 37' 27.7" 06° 54' 48.0"

11 BF11 Ogoukpatè Centre 02° 37' 23.7" 06° 54' 43.5"

12 BP 1 CNSR 02° 38' 00.8" 06° 56' 09.6"

13 BP 2 EPP Adjélémidé 02° 37' 58.2" 06° 55' 39.5"

14 BP 3 EPP Ogoukpatè 02° 37' 32.8" 06° 54' 47.3"

15 BF12 Ifada 02° 38' 23.1" 06° 56' 51.5"

16 BF13 KOKORON-

KOHOUN

Kokorokonhoun terrain 02° 38' 08.3" 06° 57' 06.3" 2 BF+ 01BP

17 BP4 EPP Kokorokonhoun 02° 38' 26.7" 06° 56' 59.8"

(42)

fontaines, 12000 heures de fonctionnement pour les groupes électrogènes et 18000 heures pour les pompes immergées ; [2]

Capacité du réservoir : 20 à 25 % de la consommation journalière (ratio généralement appliqué pour les AEV) en considérant la grille journalière de pompage ; [2]

Pression de Service : 10 mCE soit 1 bar ; [2]

Durée journalière de pompage : 10 h/j en moyenne et 12 h/j au maximum ; [2]

Débit par BP et Débit par BF : Respectivement 1,20 m3/h et 3,60 m3/h ; [2]

Condition de vitesse (V) : 0.3m/s ≤ V ≤ 1.5m/s ; [2]

Condition de pression (P) : 10 mCE ≤ P ≤ 100 mCE ; [2]

Etudes techniques réalisées

Estimation de la demande actuelle en eau et celle à l’horizon du projet

Effectif de la population actuel et future à approvisionner en eau

Dans le but de déterminer la demande en eau de la population actuelle et à l’horizon de 20 ans, il est indispensables de déterminer le nombre de la population actuelle et celle à desservir à l’horizon .Cela se calcule à partir de la formule suivante : 𝑷𝒏 = 𝑷𝒊 𝟏 +𝟏𝟎𝟎𝑻 (𝒏−𝒊) [3] Avec :

Pi est l’effectif de la population à l’année initiale

Pn est l’effectif de la population à l’horizon de projection

T est le taux d’accroissement en %

i est l’année initiale et n l’année de projection.

(43)

D’après le RGPH-3 l’arrondissement de d’OKO-AKARE possède un taux d’accroissement de la population qui est de 4.28% et un effectif par village en 2002 qui est consigné dans le tableau 2 (p.4). Ces données nous ont permis de calculer, grâce à la formule énoncée ci-dessus, l’effectif en 2014(année initiale) ; en 2019 (an+5) ; en 2026 (an+12) et celui en 2034 (horizon du projet : an+20).

Cela se résume dans le tableau qui suit :

Tableau 4 : Estimation de la population à l’horizon (an+20)

Commune d'ADJA-OUERE/Arrondissement d'OKO-AKARE

Villages Taux

d’accroisse ment en %

Populatio n en 2002 (RGPH3)

Populatio n estimée

en 2014

Populatio n estimée

en 2019

Populatio n estimée

en 2026

Populatio n estimée

en 2034

OGOUKPATE

4.28

2097 3467 4 276 5 734 8 017

KOKORONKEHOUN 1764 2917 3 597 4 823 6 744

Total 3861 6384 7 873 10 557 14 762

Remarque : La population estimée en 2014 qui est de 6384 habitants répond aux normes des nombres d’habitants qu’il faut pour la réalisation d’une AEV.

En plus, la réalisation d’une BF par endroit exige une population de 500 personnes (voir les hypothèses de base).Ainsi, on a :

𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑩𝑭 = 𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒉𝒂𝒃𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕𝒔 à 𝒍𝒂𝒏 𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒍

𝟓𝟎𝟎 [2]

Après avoir effectué l’opération précédente, nous obtenons (13) BF à réaliser pour le compte de cette AEV.

Estimation des besoins en eau de la population par année

La population de la commune d’Adja-Ouèrè vit en grande partie en milieu rural et en conséquence ne dispose pas d’assez d’eau potable. Pour le moment la grande partie de la population se contente de l’eau des puits traditionnels qui n’est pas du tout potable eu égard à la qualité de la nappe phréatique et aux conditions d’hygiène peu recommandables observées autour de ces puits. En ce qui concerne l’eau courante, les localités d’Adja-Ouèrè, d’Ikpinlè, d’Ologo, de

(44)

Banigbé-Fouditi, de Tatonnonkon, de Logou-Djidagba et de Massè bénéficient déjà de mini-réseaux d’adduction d’eau. C’est ainsi que l’arrondissement OKO- AKARE ne possède que des PEAP et des FPM. Pour ce fait, nous avons pu réaliser un récapitulatif des différents points d’eau existant dans cet arrondissement. Il se résume de la manière suivante :

Tableau 5 : Point des ouvrages existants (forages, puits modernes et PEA)

VILLAGE LOCALITE OUVRAGE COORDONNEES

X Y

1

Ogoukpatè

Abècafé FPM Vergnet

N°OBID : 221 02° 37' 21.9" 06° 55' 28.8"

2

Adjélémidé

PEAP1 02° 37' 54.5" 06° 55' 54.7"

3 PEAP2 02° 38' 02.7" 06° 56' 14.8"

4 PEAP3 02° 37' 51.9" 06° 55' 35.9"

5

Ogoukpatè Centre

PEAP4 02° 37' 30.7" 06° 54' 48.4"

6 PEAP5 02° 37' 31.0" 06° 54' 44.0"

7 PEAP6 02° 37' 25.6" 06° 54' 38.3"

8 PEAP7 02° 37' 25.2" 06° 54' 42.9"

9 PEAP8 02° 37' 37.2" 06° 55' 03.8"

10 PEAP9 02° 37' 34.7" 06° 54' 57.1"

11

Kokorokonhoun

EPP FPM Vergnet

Fonctionnel 02° 38' 26.4" 06° 57' 00.3"

12

Kokorokonhoun

FPM Abandonné et

comblé

02° 38' 30.3" 06° 56' 52.4"

13 PEAP10 02° 38' 24.7" 06° 56' 54.1"

14 PEAP11 02° 38' 12.7" 06° 56' 54.9"

15 PEAP12 02° 38' 30.5" 06° 56' 48.1"

Ainsi, cette AEV remplira les attentes de la population en eau potable pour la boisson et la cuisson. Donc, suivant l’hypothèse de base, le besoin spécifique journalier a été estimé 12 l/j/habitant à l’année initiale et de 15 l/j/habitant à l’horizon du projet. En prenant en compte ces données à l’effectif de la population, combinant ces données à l’effectif de la population, les besoins journaliers et horaires ont été déterminées et récapitulés dans le tableau ci-après grâce à la formule : 𝑪𝒋 (𝒎𝟑/𝒉) = 𝑷×𝒃𝒔

𝟐𝟒𝟎𝟎𝟎 [2]

Avec P l’effectif de la population et bs le besoin spécifique en l/j/habitant.

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