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II.3 PRESENTATION DES ACTIVITES MENEES

II.3.4 Démarche de mise en œuvre des travaux menées avant et au cours de notre stage

II.3.4.3 Les travaux menés au cours de notre stage

Hypothèse de base des calculs à effectuer

Pour les différents calculs à effectuer au cours de ces études, nous nous sommes basés sur les hypothèses de bases qui se présentent de la façon

suivante :

Horizon du projet : 2034 (20 ans) conformément aux Termes de référence ;

Taux d’accroissement : 4,28% (source : RGPH-3) ;

Ratio BF/ EPE/ Nombre d’habitants : 1BF pour 2EPE à raison de 1EPE pour 250 habitants. Soit donc un ratio de 1 BF pour

500habitants ; [2]

Besoin spécifique : 12l/j/habitant à l’an initial et 15l/j/habitant à l’horizon du projet (sur la base des enquêtes sociologiques) ;

Durée de vie des ouvrages et équipements : 20 ans pour les forages, 35 ans pour les conduites, 50 ans pour les châteaux d’eau et bornes n° code villages localisation

coordonnées

Kokorokonhoun terrain 02° 38' 08.3" 06° 57' 06.3" 2 BF+ 01BP

17 BP4 EPP Kokorokonhoun 02° 38' 26.7" 06° 56' 59.8"

fontaines, 12000 heures de fonctionnement pour les groupes électrogènes et 18000 heures pour les pompes immergées ; [2]

Capacité du réservoir : 20 à 25 % de la consommation journalière (ratio généralement appliqué pour les AEV) en considérant la grille journalière de pompage ; [2]

Pression de Service : 10 mCE soit 1 bar ; [2]

Durée journalière de pompage : 10 h/j en moyenne et 12 h/j au maximum ; [2]

Débit par BP et Débit par BF : Respectivement 1,20 m3/h et 3,60 m3/h ; [2]

Condition de vitesse (V) : 0.3m/s ≤ V ≤ 1.5m/s ; [2]

Condition de pression (P) : 10 mCE ≤ P ≤ 100 mCE ; [2]

Etudes techniques réalisées

Estimation de la demande actuelle en eau et celle à l’horizon du projet

Effectif de la population actuel et future à approvisionner en eau

Dans le but de déterminer la demande en eau de la population actuelle et à l’horizon de 20 ans, il est indispensables de déterminer le nombre de la population actuelle et celle à desservir à l’horizon .Cela se calcule à partir de la formule suivante : 𝑷𝒏 = 𝑷𝒊 𝟏 +𝟏𝟎𝟎𝑻 (𝒏−𝒊) [3] Avec :

Pi est l’effectif de la population à l’année initiale

Pn est l’effectif de la population à l’horizon de projection

T est le taux d’accroissement en %

i est l’année initiale et n l’année de projection.

D’après le RGPH-3 l’arrondissement de d’OKO-AKARE possède un taux d’accroissement de la population qui est de 4.28% et un effectif par village en 2002 qui est consigné dans le tableau 2 (p.4). Ces données nous ont permis de calculer, grâce à la formule énoncée ci-dessus, l’effectif en 2014(année initiale) ; en 2019 (an+5) ; en 2026 (an+12) et celui en 2034 (horizon du projet : an+20).

Cela se résume dans le tableau qui suit :

Tableau 4 : Estimation de la population à l’horizon (an+20)

Commune d'ADJA-OUERE/Arrondissement d'OKO-AKARE aux normes des nombres d’habitants qu’il faut pour la réalisation d’une AEV.

En plus, la réalisation d’une BF par endroit exige une population de 500 personnes (voir les hypothèses de base).Ainsi, on a :

𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑩𝑭 = 𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒉𝒂𝒃𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕𝒔 à 𝒍𝒂𝒏 𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒍

𝟓𝟎𝟎 [2]

Après avoir effectué l’opération précédente, nous obtenons (13) BF à réaliser pour le compte de cette AEV.

Estimation des besoins en eau de la population par année

La population de la commune d’Adja-Ouèrè vit en grande partie en milieu rural et en conséquence ne dispose pas d’assez d’eau potable. Pour le moment la grande partie de la population se contente de l’eau des puits traditionnels qui n’est pas du tout potable eu égard à la qualité de la nappe phréatique et aux conditions d’hygiène peu recommandables observées autour de ces puits. En ce qui concerne l’eau courante, les localités d’Adja-Ouèrè, d’Ikpinlè, d’Ologo, de

Banigbé-Fouditi, de Tatonnonkon, de Logou-Djidagba et de Massè bénéficient déjà de mini-réseaux d’adduction d’eau. C’est ainsi que l’arrondissement OKO-AKARE ne possède que des PEAP et des FPM. Pour ce fait, nous avons pu réaliser un récapitulatif des différents points d’eau existant dans cet arrondissement. Il se résume de la manière suivante :

Tableau 5 : Point des ouvrages existants (forages, puits modernes et PEA)

VILLAGE LOCALITE OUVRAGE COORDONNEES

X Y l/j/habitant à l’horizon du projet. En prenant en compte ces données à l’effectif de la population, combinant ces données à l’effectif de la population, les besoins journaliers et horaires ont été déterminées et récapitulés dans le tableau ci-après grâce à la formule : 𝑪𝒋 (𝒎𝟑/𝒉) = 𝑷×𝒃𝒔

𝟐𝟒𝟎𝟎𝟎 [2]

Avec P l’effectif de la population et bs le besoin spécifique en l/j/habitant.

Tableau 6 : Résumé des besoins en eau de la population aux différents horizons

Etudes topographiques réalisées

Il ressort du traitement des informations recueillies sur le terrain, les altitudes du terrain naturel (TN), une vue en plan du réseau montrant l’emplacement du réservoir, des points de desserte ainsi que celui des éléments de régulation (vannes, ventouses, vidanges…etc.) et les profils en long des différents tronçons du réseau.

Ainsi, Entre deux points, la dénivelée est égale à la différence des lectures sur la mire soit : ∆𝑯 = 𝑳𝑨𝑹 − 𝑳𝑨𝑽 [𝟑] ; Avec : LAR la lecture arrière et LAV la lecture avant. En un point P, l’altitude est calculée par la formule :

𝑯 = 𝑯𝒊 + ∆𝑯 [𝟖] ; Avec Hi l’altitude du point précédent. L’altitude du point P0 a été prise au GPS et les autres altitudes ont été déterminées par calcules.

Dimensionnement des ouvrages et choix des équipements

Le forage qu’on utilisera pour alimenter le réseau est à 4060 mètres du réservoir. Ainsi, vue l’importance de la distance qui le sépare du réservoir et aussi de l’existence des ramifications sur cette conduite (Forage-château d’eau), notre AEV fonctionnera en <<Refoulement – Distribution>>.

Caractéristique du réservoir de stockage

Le château d’eau joue un rôle de réserve et d’organe régulateur de la pression dans le réseau. Ainsi, les caractéristiques du château d’eau de l’AEV

d’Ogoukpatè sont : La capacité utile (Cu) de sa cuve et la hauteur sous cuve (Hsc).Pour les déterminer, nous devons calculer le débit d’exploitation attendu au forage ainsi que les durées de pompage.

Débit d’exploitation attendu au forage

La production d’eau brute des forages doit pouvoir couvrir les besoins de la population, même s’il y a des pertes sur le réseau. En supposant que le rendement du réseau est de 95%, nous avons défini la production d’eau qu’il faudrait avoir au niveau des forages. Cela se calcule à partir de la formule suivante : 𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒂𝒖 𝒃𝒓𝒖𝒕𝒆 = 𝑩𝒆𝒔𝒐𝒊𝒏 𝒆𝒏 𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏

𝑹𝒆𝒏𝒅𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝒓é𝒔𝒆𝒂𝒖 𝒆𝒏 % [2]

Ainsi, la production en eau brute par année de l’AEV se présente dans le tableau ci-après :

Tableau 7: Production d’eau brute par la population à l’horizon du projet

Désignations Nom de l'AEV Unité

ANNEES obtenus en s’appuyant sur les hypothèses de base, suivant lesquelles :

 Durée moyenne de pompage = 10 heures par jour (débits moyens)

 Durée maximale de pompage = 12 heures par jour (débits minimal attendus)

Donc, le débit minimal d’exploitation se calcule de la manière suivante : 𝑸𝒎𝒊𝒏𝒊𝒎𝒂𝒍 𝒅′𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 = 𝟏,𝟎𝟓×𝒄𝒐𝒏𝒔.𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍𝒊è𝒓𝒆

𝒅𝒖𝒓é𝒆 𝒎𝒂𝒙𝒊𝒎𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒆 [2]

Et le débit moyen d’exploitation se détermine à partir de la formule qui suit : 𝑸𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒅′𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏. = 𝟏,𝟎𝟓×𝒄𝒐𝒏𝒔.𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍𝒊è𝒓𝒆

𝒅𝒖𝒓é𝒆 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒆

[2]

Les résultats se présentent comme indiqué dans le tableau ci- dessous : Tableau 8:Débit minimal et moyen attendu

Débits d'exploitation attendus (m3/h) au forage Horizon 2021 (+7 ans) Horizon 2034 (+20 ans) Q Minimal Q moyen Q Minimal Q moyen

Les durées de pompage sont le nombre d’heure qu’il faut par jour pour pomper un débit donné. Elle se calcule de la façon suivante :

𝑫𝒖𝒓é𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒆 𝒉 d’OGOUKPATE, les durées de pompage vont se présenter comme suit :

Tableau 9 : Durée moyenne de pompage par jour.

ARRONDISSEMENT NOM DE L'AEV

A partir des résultats obtenus, à l’horizon de projet (an+20) nous avons obtenu 12h de pompage par jour repartir de la façon suivante : 6h de pompage dans la matinée de 04h à 10h et 6h de pompage dans la soirée de 14h à 20h.Cela se présente suivant le profil du pompage journalier ci-après :

Figure 8: Profil du pompage utilisé pour la détermination de la capacité utile du château

Capacité utile de la cuve

La capacité utile (Cu) du château est le volume d’eau maximal que doit supporter le réservoir pour desservir la population. Le débit de pompage reste constant à chaque heure de pompage tandis que la consommation varie tout au long de la journée. Cela entraîne l’observation d’un déficit aux heures de pointes (heures d’intense consommation) et un surplus aux heures de faible consommation (voir figure 16).Alors, l’un des rôles importants du réservoir est de stocker ce surplus d’eau afin de combler le déficit causé par la forte consommation enregistrée. Ainsi, la capacité utile du réservoir du château d’eau se calcule grâce à la formule suivante : 𝑪𝒖 = 𝑺𝒎𝒂𝒙 + 𝑫𝒎𝒂𝒙 [𝟑] ; Avec

d’eau consommée (∑VCi) suivant la grille horaire de pompage. Les résultats issus de ces calcules dans le cas de l’AEV de OGOUKPATE sont consignés dans la grille journalière de pompage à l’horizon du projet (annexe2).Celle-ci a été réalisée sur la base des habitudes de consommation d’eau des populations concernées par cette AEV suite à l’enquête sociologique menée parallèlement à l’étude topographique. A cet effet, trois cas se dégagent, à savoir :

 la consommation est nulle ou inférieure à la normale pendant certaines heures (les heures de faible consommation) ;

 la consommation est normale et égale au besoin horaire exprimé (les heures normales) ;

 la consommation atteint 2,5 fois le besoin horaire exprimé (les heures de pointe).

Ainsi, avec Le coefficient de pointe horaire égal à trois (3) le profil de consommation suivant :

Figure 9: Profil de consommation horaire de l’AEV d’OGOUKPATE Il ressort des travaux réalisés que :

Smax= 52,38 m3 ; Dmax=-4,55 m3. Ce qui donne une valeur théorique de la capacité utile Cu= 56,94 m3 et nous retenons par conséquent une capacité utile Cu=70m3 ceci va dans l’avantage d’une éventuelle extension du réseau vers d’autres localités proches. Par ailleurs, la courbe consommation-pompage montrant le volume d’eau pompé et consommé dans la journée et surtout

pendant la période du surplus et du déficit. Cette courbe se présente de la façon qui suit :

Figure 10 : Courbe consommation-pompage.

Hauteur sous cuve (Hsc)

C’est la différence d’altitude entre la côte minimale exploitable du réservoir et la côte TN aval du château .Elle s’exprime par la formule suivante :

𝑯𝒔𝒄 = 𝑪ô𝒕𝒆 𝒎𝒊𝒏 𝒆𝒙𝒑. 𝒅𝒖 𝒓é𝒔𝒆𝒓𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒂 − 𝑪ô𝒕𝒆 𝑻𝑵 𝒂𝒗𝒂𝒍 𝒅𝒖 𝒄𝒉â𝒕𝒆𝒂𝒖 𝒃 La côte minimale exploitable du réservoir est la valeur maximale des côtes minimales imposées qui s’obtiennent en additionnant la côte TN aval, la pression de service (Pser) et le cumul des pertes de charge (ΣJ) par tronçon : 𝑪ô𝒕𝒆 𝒎𝒊𝒏 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒔é𝒆 = 𝑪ô𝒕𝒆 𝑻𝑵 𝒂𝒗𝒂𝒍 + 𝑷𝒔𝒆𝒓 + 𝜮𝑱 [8]

Les résultats obtenus sont les suivants :

(a)= 173,82mCE et (b)= 156,81mCE, alors la valeur théorique calculée de la hauteur sous cuve est Hsc = 17,01 m. Pour améliorer les pressions résiduelles aux différents nœuds du réseau et d’avantager une éventuelle extension de celui-ci, nous avons retenu une hauteur sous cuve Hsc= 18m soit une marge de sécurité de 0.99m. Par ailleurs, En ce qui concerne la hauteur utile (Hu) de la cuve, elle est choisie par le concepteur. De plus, une valeur trop élevée de Hu expose le château à l’effet du vent et qu’une valeur trop faible augmente la déformation au niveau des poutres de fond de cuve. Ensuite, la hauteur de la revanche (r) est choisie suivant les valeurs normalisées telles que : 20cm ou 30

cm. Dans notre cas, nous avons choisi Hu=3,5 m et r = 20 cm. Avec Ht la hauteur total de la cuve qui est la somme de la hauteur utile Hu et de la revanche r on a Ht =3,70 m. Ensuite, la surface S est déterminée à partir du volume de la cuve Cu choisi et la hauteur utile Hu. En sommes, toutes les caractéristiques ci-dessus énumérées sont résumées dans le tableau suivant :

Tableau 10: Les caractéristiques géométriques du château d’eau

Forme Cu (m3) Rayon r

Dimensionnement du réseau de conduites de refoulement

La conduite de refoulement est celle dans laquelle passe l’eau du forage au château. Elle a été dimensionnée à l’aide des deux formules suivantes : la formule de BRESSE et la formule de BRESSE modifiée qui sont :

𝑫𝟏 𝒎 = 𝟏, 𝟓 × 𝑸𝒑𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒆𝟎.𝟓 (a) (Formule de BRESSE) [8]

𝑫𝟐 𝒎 = 𝟎, 𝟖 × 𝑸𝒑𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒆1/3 (b) (Formule de BRESSE modifiée) Avec Qpompage le débit de pompage (20 m3/s dans notre cas), en m3/s, nous avons pu calculer le diamètre de la conduite de refoulement à l’aide des deux formules ci-dessus ce qui nous a conduits au résultat suivant :

(a) : D1 (mm) 111,80 (b) : D2 (mm) 141,69

De (a) et (b), la moyenne des deux diamètres est : Dmoy=126,75mm

A partir de ces résultats, nous devons choisir le diamètre immédiatement supérieur qui est PVC 140 PN 16 (Conduite de diamètre 140mm et de pression nominal 16 bar).Mais, pour minimiser les pertes de charge surtout celle linéaire, nous avons choisir une conduite de diamètre 160 mm et de pression nominale 16 bars donc un PVC 160 PN 16 pour une longueur qui est de 4060 m.

Choix d’une pompe immergée et d’un groupe électrogène

Pompe immergée

Calcul de la Hauteur Manométrique Totale (HMT)

Le type de pompe et ces caractéristiques sont fonctions du débit de pompage et de la Hauteur Manométrique Totale (HMT). Ainsi, elle se détermine par la formule suivante : 𝑯𝑴𝑻 = 𝑱𝒓𝒆𝒇+ 𝑯𝒈é𝒐 [𝟖] , Avec :

Jref la perte de charge totale (linéaire et singulière) sur la conduite de refoulement en mètre (m) obtenue par l’expression :

𝑱𝒓𝒆𝒇 𝒎 = 𝟏, 𝟏 × 𝒋 × 𝑳 + 3 [8]

- L, la longueur de la conduite de refoulement ;

- j, la perte de charge unitaire en (m/m) obtenue par l’application de la formule de MANNING STRICKLER qui s’exprime de la manière suivante :

𝒋 (m/m) = 𝑸𝟐 × 𝟒10/3

𝝅 ×𝑲𝒔 𝟐 ×𝑫𝒊𝒏𝒕

𝟏𝟔𝟑

[8]

Q est le débit de pompage en m3/s ; Dint le diamètre intérieur en m et Ks le coefficient de STRICKLER, pris égal à 120pour les conduites en PVC.

Hgéo est la hauteur géométrique qui représente la distance verticale entre la côte d’installation de la pompe et le sommet de la cuve.

𝑯𝒈é𝒐 = 𝑵𝑫𝒎𝒂𝒙− 𝒄ô𝒕𝒆 𝑭𝑶 + 𝒄ô𝒕𝒆 𝑪𝑬 + 𝑯𝒔𝒄 + 𝑯𝒕 [8] ; Avec :

Donc, on obtient comme valeur théorique du HMT = 73,95 m. A partir de ce résultat, nous retenons une HMT= 75m.

A partir du débit Q=20m3/h et de la HMT= 75 m et à base du catalogue du constructeur GRUNDFOS (annexes 5), la pompe choisie est SP30-8 de diamètre 4’’ avec une puissance P= 7,5 kW et un facteur de puissance cosρ=

0,78. [7]

Groupe électrogène

Ce groupe servira à l’alimentation de la pompe en énergie électrique. Sa puissance se calcule à partir de la formule suivante : 𝑷𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆 = 𝟐 ×𝑷

𝒄𝒐𝒔𝝆 [𝟑] ; Après calcule, on obtient comme valeur théorique Pgroupe=19,23 KVA .Nous retenons à partir de ce résultat Pgroupe=20KVA.

Dimensionnement du réseau de conduites de distribution

Détermination des débits de dimensionnement des conduites Les débits ont été déterminés par tronçons (nœud en nœud) grâce à une feuille de calcul Excel conçu à cet effet. Ils sont calculés par la formule suivante : 𝑸 𝒎𝒉𝟑 = 𝒒𝟏 × 𝑵𝑩𝑭 + 𝒒𝟐 × 𝑵𝑩𝑷 [𝟖] , Avec :

q1 , le débit par BF en (𝒎𝟑/𝒉) et q2le débit par BP en (𝒎𝟑/𝒉)

NBF qui est le nombre de BF enregistré en aval du tronçon considéré Et NBP le nombre de BP enregistré en aval du tronçon considéré.

Dans le cas de notre étude, les valeurs de q1et q2sont données dans les hypothèses de calcules. Ces valeurs sont : Débit par B.F. : q1 =3.60 m3/h

Débit par B.P. : q2 =1.20 m3/h

Le tableau ci-après présente les débits enregistrés au niveau de chaque tronçon.

Tableau 11 : Détermination du débit d’eau par tronçon

Tronçon Point TN diamètres théoriques par tronçon grâce à la formule suivante :

𝑫𝒕𝒉é𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 (𝒎) = 𝟒×𝑸𝝅×𝑽 [8] ; Avec Q le débit de dimensionnement en m3/s et V la vitesse d’écoulement en m/s .En nous basant sur les diamètres théoriques, nous avons choisi les diamètres commerciaux correspondant et

déterminé les diamètres intérieurs. Puis il a été question de calculer la perte de charge totale pour chaque tronçon grâce à l’expression : 𝑱 𝒎 = 𝟏, 𝟏 × 𝒋 × 𝑳 ; Avec L la longueur du tronçon en mètre et j la perte de charge unitaire en m/m donnée par la formule de MANNING STRICKLER. Grâce à ces résultats, l’on détermine la pression (P) en mCE au niveau de chaque tronçon, en soustrayant de la côte minimale exploitable du réservoir, la côte aval ainsi que le cumul des pertes de charge du tronçon considéré:

𝑷 (𝒎𝑪𝑬) = 𝑪ô𝒕𝒆 𝐦𝐢𝐧 𝒆𝒙𝒑 − (𝑪ô𝒕𝒆 𝑻𝑵 𝒂𝒗𝒂𝒍 + ∑𝑱) [8]

Ensuite on calcul des vitesses réelles d’écoulement sur les différents tronçons en procédant de la manière suivante :

 En premier temps, la vitesse sur le premier tronçon (R-1) quittant le réservoir au premier nœud est déterminée avec l’expression qui suit : 𝑽(m/s) =𝝅 ×𝑫𝟒 ×𝑸

𝒊𝒏𝒕𝟐 [𝟐] , Avec Dint le diamètre intérieur du tronçon considéré.

 En second temps, grâce au théorème de BERNOULLI appliqué sur chaque tronçon, la vitesse des autres tronçons se calcule à l’aide de la formule ci-après :

𝑽 (m/s)= 𝟐𝒈 𝒁𝒂𝒎𝒐𝒏𝒕 − 𝒁𝒂𝒗𝒂𝒍 +𝟐 ∗ 𝟏𝟎𝟏𝟑𝟐𝟓 𝑷𝒂𝒎𝒐𝒏𝒕 − 𝑷𝒂𝒗𝒂𝒍

𝟏𝟎. 𝟑𝟑𝝆 + 𝑽𝒊𝟐− 𝟐𝒈𝑱 [𝟐]

Avec, Z amont et Z aval, respectivement la côte TN en amont et en

aval du tronçon considéré puis P amont et P aval, respectivement la pression en amont et en aval du tronçon considéré. De plus, Vi est la vitesse en amont et J est la perte de charge totale sur le tronçon considéré.

Les conditions de vitesse et de pression posées dans les hypothèses de calcul sont vérifiées .Ainsi, les résultats obtenus par tronçon sur la longueur, le débit de dimensionnement, le diamètre nominal, la pression et la vitesse d’écoulement de l’eau sont récapitulées dans le tableau ci-après :

Tableau 12:Récapitulatif du dimensionnement des conduites de distribution

Tronçon Point TN

Ainsi, à partir du tableau 12, celui qui suivra nous permet de voir clairement le récapitulatif des conduites (PVC) en ce qui concerne leur diamètre et leur longueur.

Tableau 13 : Récapitulatif des longueurs de conduite du réseau entretien, il est nécessaire d’utiliser sur ce dernier les éléments qui suit : robinet vanne, ventouse, vidange, regard. De plus le positionnement de ces éléments est fait grâce aux plans et profils réalisés sur la base de données topographiques ainsi que les résultats du dimensionnement des conduites. Ainsi, La vue en plan annexée au présent rapport indique clairement leurs emplacements. Voici ci-dessous le récapitulatif des éléments prévus sur le réseau.

Tableau 14 : Récapitulatif des éléments de régulation

Désignation Unité Quantité

Estimation du cout global du réseau

Il a été question ici d’estimer le coût global du réseau à partir des éléments le constituant et ceci sur la base d’un bordereau de prix unitaire préétablis. Ainsi, Les calculs effectués donnent pour les travaux de réalisation du réseau d’AEV d’OGOUKPATE un prix prévisionnel hors taxes de « DEUX CENT TRENTE DEUX MILLIONS DEUX CENT QUARENTE QUATRE MILLE NEUF CENT SOIXANTE ET CINQ (232 244 965 FCFA) » (voir annexe 4).

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