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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

M1 MEEF 2nd degr´ e, CAPES de Math´ ematiques Pr´ eparation ` a l’´ ecrit S1 (UE MAT1261M) Corrig´ e de l’´ ecrit d’analyse du 26 octobre 2017

Exercice 1. Lorsqu’il passe ses vacances `a la campagne, Jojo aime beaucoup jouer avec les bottes de foin. C’est bien connu, toutes les bottes de foin contiennent une aiguille. La probabilit´e que Jojo la trouve est ´egale `a p ∈]0, 1[, et ne d´epend en rien des aiguilles qu’il a trouv´ees ou pas dans les bottes pr´ec´edentes.

1. On est dans le cadre d’un sch´ema de Bernoulli : on r´ep`ete n fois la mˆeme exp´erience (chercher une aiguille dans une botte de foin) qui a deux issues possibles (trouver l’ai- guille=succ`es, ne pas la trouver=´echec), et les exp´eriences successives sont ind´ependantes et de mˆeme probabilit´e p de r´eussite. Le nombre de succ`es, c’est-`a-dire le nombre d’ai- guilles trouv´ees par Jojo, suit donc une loi binomiale de param`etre (n, p) : pour tout k ∈ {0, . . . , n}, on a

P (Xn = k) =n k



pk(1 − p)n−k

2. L’esp´erance de Xnest ´egale `a np : en comptant le nombre de succ`es, on somme n variables al´eatoires de loi de Bernoulli (Zi)i≤n, et chacune est d’esp´erance p. L’esp´erance de Xn est donc ´egale `a la somme des esp´erances des (Zi)i≤n. Or, pour tout i, E(Zi) = p donc E(Xn) = np.

Les Yi sont des variables al´eatoires ind´ependantes donc la variance de Xn est ´egale `a la somme des variances des (Zi)i≤n. Or var (Zi) = E(Zi2) − (E(Zi))2 = 12P(Zi = 1) − p2 = p(1 − p).

On a donc var (Xn) = np(1 − p).

3. Par d´efinition, X0 = 0.

4. La question n’a de sens que pour les entiers n tels que P(N = n) > 0.

Y est une variables al´eatoire `a valeurs enti`eres (positives). La loi conditionnelle de Y sachant {N = n} revient donc `a calculer PN =n(Y = k) pour tout entier naturel k.

P{N =n}(Y = k) = P(Y = k, N = n

P(N = n) = P(Xn= k, N = n

P(N = n) = P(Xn = k)

La derni`ere ´egalit´e vient du fait que Xn et N sont des variables al´eatoires ind´ependantes.

5. On obtient la loi de Y en utilisant la formule des probabilit´es totales : les ´ev´enements ({N = n})n forment un syst`eme complet d’´ev´enements. Soit k un entier naturel.

P(Y = k) =

+∞

X

n=0

PN =n(Y = k)P(N = n) =

+∞

X

n=0

P(Xn = k)P(N = n)

On ne somme en th´eorie que sur les entiers n tels que P(N = n) > 0, mais le terme de droite ne change pas si on inclut tous les entiers.

Lorsque n < k, P(Xn= k) = 0. Il vient donc :

P(Y = k) =

+∞

X

n=k

n k



pk(1 − p)n−kP(N = n)

(2)

6. Supposons que N est int´egrable. Y est une variable al´eatoire positive, donc les ´egalit´es suivantes ont un sens, que les s´eries convergent ou non.

E(Y ) =X

k≥0

kP(Y = k) =X

k≥0

"

kX

n≥0

P(Xn= k)P(N = n)

#

=X

k≥0

X

n≥0

kP(Xn = k)P(N = n)

On intervertit l’ordre de sommation des deux s´eries : E(Y ) =X

n≥0

X

k≥0

kP(Xn = k)P(N = n) =X

n≥0

"

P(N = n)X

k≥0

kP(Xn= k)

#

Or, pour tout n ≥ 0,P

k≥0kP(Xn= k) est ´egal `a E(Xn) = np On a donc E(Y ) = pX

n≥0

nP(N = n) = pE(N )

7.

P(Y = N ) =X

n≥0

P(Xn = n, N = n) =X

n≥0

P(Xn = n)P(N = n)

Or X0 = 0 et, pour tout n ≥ 1, Xn suit une loi binomiale (n, p). On a donc : P(Y = N ) = P(N = 0) +X

n≥1

pnP(X = n) =X

n≥0

pnP(N = n) = E(pN)

La probabilit´e P(Y = N ) est donc ´egale `a la valeur au point p de la fonction g´en´eratrice de N .

8. On a d´ej`a vu que, pour tout k ≥ 0,

P(Y = k) =

+∞

X

n=k

P(Xn= k)P(N = n)

On en d´eduit

P(Y = k) =

+∞

X

n=k

n k



pk(1 − p)n−ke−λλn n!

On effectue un changement d’indice en posant j = n − k : P(Y = k) = e−λpk

k!

X

j≥0

(1 − p)jλj+k j!

= e−λ(λp)k k!

X

j≥0

λ(1 − p)jλ j!

= e−λp(λp)k k!

9. Nous allons commencer par d´eterminer la loi du couple (Y, N − Y ). Soient k et ` deux entier naturels.

P(Y = k, N −Y = `) = P(Y = k, N = k+`) = P{N =k+`}(Y = k)P(N = k+`) = k + ` k



pk(1−p)`e−λ λk+`

(k + `)!

(3)

On cherche `a faire apparaˆıtre P(Y = k) dans le membre de droite : P(Y = k, N − Y = `) = e−pλ(pλ)k

k! e−p(1−λ)(p(1 − λ))`

`!

= P(Y = k)e−p(1−λ)(p(1 − λ))`

`!

Sommer sur ` permet de trouver la loi de N − Y : pour tout entier naturel `,

P(N − Y = `) =X

k≥0

P(Y = k)e−p(1−λ)(p(1 − λ))`

`! = e−p(1−λ)(p(1 − λ))`

`!

car P

k≥0P(Y = k) = 1.

On constate donc que, pour tout couple (k, `) ∈ N2,

P(Y = k, N − Y = `) = P(Y = k)P(N − Y = `) donc les variables al´eatoire Y et N − Y sont ind´ependantes.

Exercice 2. S´eries de Taylor et d´eveloppement en s´erie enti`ere

Ce probl`eme est tr`es fortement inspir´e par le sujet de l’´epreuve Maths 1 du concours CCP 2013 (MP)

Partie I : Pr´eliminaires

1. (a) On sait que, pour tout entier naturel k et tout r´eel x 6= 1, on a

k

X

n=0

xn = 1 − xk+1 1 − x Soit x ∈] − 1, 1[. On a limkxk= 0 d’o`u

limk

1 − xk+1

1 − x = 1 1 − x

On en d´eduit que la s´erie de terme g´en´eral (xn) est convergente et que la somme de cette s´erie est ´egale `a 1/(1 − x).

(b) La question pr´ec´edente permet d’affirmer que la fonction x 7→P

n≥0xn est une s´erie enti`ere de rayon de convergence sup´erieur ou ´egal `a 1 (ce rayon vaut bien entendu 1, mais la question n’est pas pos´ee !). Or on peut d´eriver terme `a terme une s´erie enti`ere

`

a l’int´erieur de son disque de convergence. On obtient alors : X

n≥1

nxn−1 = X

n≥1

xn

!0

=

 1

1 − x

0

= 1

(1 − x)2

2. Soit f une fonction admettant un d´eveloppement limit´e `a l’ordre 1 en 0 : on a pour tout x ∈ I, f (x) = a0+ a1x + x(x), o`u  est une fonction qui tend vers 0 en 0.

On a f (0) = a0+ a1× 0 + lim0x(x) = a0.

Soit h un r´eel tel que h ∈ I et calculons le taux d’accroissement de f entre 0 et h : f (h) − f (0)

h − 0 = a0+ a1h + h(h) − a0

h = a1h + h(h)

h = a1+ (h)

(4)

Or, lorsque h → 0, (h) → 0, donc le taux d’accroissement f (h)−f (0)

h−0 tend vers a1 lorsque h tend vers 0 : f est d´erivable en 0 et f0(0) = a1.

Consid´erons par exemple la fonction f : x 7→ x3sin x12 On a f (x) = 0 + 0 × x + x2×



x sin 1 x2



La fonction x 7→ x sin x12 tend vers 0 lorsque x tend vers 0 donc f admet un d´evelop- pement limit´e `a l’ordre 2 en 0 (avec comme coefficients a0 = a1 = 0).

Etudions la d´´ eriv´ee de f : pour tout x non nul, f0(x) = 3x2sin 1

x2

 + x3



− 2 x3



cos 1 x2



= 3x2sin 1 x2



− 2 cos 1 x2



En 0, d’apr`es la premi`ere partie de la question, on a f0(0) = 0.

Calculons le taux d’accroissement de f0 entre 0 et un r´eel x 6= 0 : f0(x) − f0(0)

x − 0 = 3x sin 1 x2



− 2

xcos 1 x2



La limite de ce taux d’accroissement n’existe pas lorsque x 7→ 0, donc f0 n’est pas d´erivable en 0 : la d´eriv´ee seconde de f en 0 n’existe pas.

3. Soit f une fonction d´efinie sur un intervalle I et de classe C. On note, pour tout n ≥ 0, Pn la propri´et´e

Pn: Pour tout a ∈ I et pour tout x ∈ I, f (x) =

n

X

k=0

(x − a)k

k! f(k)(a)+

Z x a

(x − t)n

n! f(n+1)(t) dt.

V´erifions que cette propri´et´e est vraie pour n = 0. La fonction f est de classe C, donc elle est d´erivable et sa d´eriv´ee est continue. On a donc : pour tout (a, x) ∈ I2,

f (x) − f (a) = Z x

a

f (t) dt ie :

f (x) = f (a) + Z x

a

f (t) dt

Soit maintenant n un entier tel que Pn est vraie. Montrons que Pn+1 est vraie. On a donc, pour tout (a, x) ∈ I2,

f (x) =

n

X

k=0

(x − a)k

k! f(k)(a) + Z x

a

(x − t)n

n! f(n+1)(t) dt.

La fonction f(n+1)est d´erivable entre a et x : on peut donc int´egrer par parties l’int´egrale, en int´egrant la partie polynomiale et en d´erivant f(n+1) : Attention aux signes !

Z x a

(x − t)n

n! f(n+1)(t) dt = h−(x − t)n+1

(n + 1)! f(n+1)(t)ix a+

Z x a

(x − t)n+1

(n + 1)! f(n+2)(t) dt

= 0 + −(x − a)n+1

(n + 1)! f(n+1)(a) + Z x

a

(x − t)n+1

(n + 1)! f(n+2)(t) dt d’o`u :

f (x) =

n+1

X

k=0

(x − a)k

k! f(k)(a) + Z x

a

(x − t)n+1

(n + 1)! f(n+2)(t) dt.

On conclut que, si n est un entier tel que Pn est vraie, alors Pn+1 est vraie : puisque P0 est vraie, le principe de r´ecurrence implique que Pn est vraie pour tout n.

(5)

4. Soit g une fonction positive et continue sur l’intervalle [0, 1].

On suppose qu’il existe un r´eel x0 ∈ [0, 1] tel que g(x0) > 0.

(a) Soit γ = g(x0)/2 > 0. Par continuit´e de g en x0, il existe δ > 0 tel que, pour tout x ∈ [0, 1] v´erifiant |x − x0| ≤ δ, on a |g(x) − g(x0)| ≤ g(x20). Ceci implique que, pour tout x ∈ [0, 1] v´erifiant |x − x0| ≤ δ, on a g(x) ≥ g(x0)/2.

En notant α et β deux r´eels tels que α < β, (α, β) ∈ ([0, 1] ∩ [x0 − δ, x0+ δ])2 et ε = g(x0)/2 > 0, on a : pour tout x ∈ [α, β], g(x) > ε

(b) Par croissance de l’int´egrale, on a Z β

α

g(t) dt ≥ Z β

α

ε dt = ε(β − α) > 0 La fonction g est positive donc

Z 1 0

g ≥ Z β

α

g > 0

(c) On a donc d´emontr´e le r´esultat suivant : Soit g est une fonction positive et continue sur [0, 1]. S’il existe x0 ∈ [0, 1] tel que g(x0) > 0 alors l’int´egrale de g sur [0, 1] est strictement positive.

La contrapos´ee de ce r´esultat est la suivante : Soit g une fonction continue et positive sur [0, 1]. Si R1

0 g = 0, alors g est identiquement nulle sur [0, 1].

(d) La r´eicproque de cette propri´et´e stipule que si g est identiquement nulle sur [0, 1], alors son int´egrale sur [0, 1] est nulle, est bien entendu vraie !

(e) Par exemple la fonction x 7→ 1{0.1}(x) : cette fonction vaut 1 en 0.1 donc elle n’est pas identiquement nulle. Elle est positive, et son int´egrale sur [0, 1] est ´egale `a 1.

Partie II : Existence et utilisation de la d´ecomposition en s´erie enti`ere

1. Soit f une fonction d´eveloppable en s´erie enti`ere en 0. Notons R sont rayon de conver- gence, R > 0, puis r = R/2.

La s´erie de terme g´en´eral (rnf(n)(0)/n!) est convergente, donc son terme g´en´eral tend vers 0 : limnrnf(n)(0)/n! = 0.

Si r > 0 est tel que (rnf(n)(0)/n!) tend vers 0, alors R > r (par exemple par le lemme d’Abel).

2. Soit f une fonction de classe C sur un intervalle ] − R, R[, o`u R est un r´eel strictement positif. On suppose que f v´erifie la condition (∗) suivante :

(∗) ∃(M, a) ∈ (R+∗)2, ∀x ∈] − R, R[, ∀n ∈ N,

f(n)(x)

≤ M an (a) Soit x ∈ [0, R[ et n ∈ N, on a

Z x 0

(x − t)n

n! f(n+1)(t) dt

≤ Z x

0

(x − t)n

n! f(n+1)(t)

dt ≤ Z x

0

(x − t)n

n! M an+1

dt Or pour tout t ∈ [0, x], (x − t) ≥ 0 donc

Z x 0

(x − t)n n!

dt = Z x

0

(x − t)n

n! dt = xn+1 (n + 1)!

ce qui permet de conclure.

Le cas x ∈] − R, 0] est similaire.

(6)

(b) Soit x ∈] − R, R[. On utilise la formule de Taylor avec reste int´egral : pour tout entier n :

f (x) −

n

X

k=0

xk

k!f(k)(0) = Z x

0

(x − t)n

n! f(n+1)(t) dt donc, si x ∈ [0, R[,

f (x) −

n

X

k=0

xk

k!f(k)(0)

≤ M an+1

(n + 1)! n→∞−→ 0 On peut donc conclure que, pour tout x ∈] − R, R[, (Pn

k=0 xk

k!f(k)(0)) converge vers f (x).

3. Soit f la fonction d´efinie sur ] − 1, 1[ par f (x) = 1/(1 − x). On a vu dans la partie

« Pr´eliminaires » que, pour tout x ∈] − 1, 1[, on a 1

1 − x =X

n≥0

xn

En utilisant la formule de Taylor et l’unicit´e de la d´ecomposition en s´erie enti`ere, on obtient : pour tout n ≥ 0,

f(n)(0) n! = 1 On a donc, pour tout entier naturel n, f(n)(0) = n!.

On sait que pour tout a > 0, la suite (an/n!)n tend vers 0, donc il n’existe pas de r´eels a et M tels que, pour tout n ≥ 0, |f(n)(0)| ≤ M an.

4. La condition (∗) n’est pas une condition n´ecessaire pour l’existence d’un d´eveloppement en s´erie enti`ere de rayon de convergence strictement positif : la question pr´ec´edente fournit en effet un exemple de fonction d´eveloppable en s´erie enti`ere ne v´erifiant pas (∗).

Cette condition (∗) est suffisante pour assurer l’existence du d´eveloppement en s´erie enti`ere puisque toute fonction v´erifiant cette condition admet un d´eveloppement en s´erie enti`ere.

5. Soit f la fonction d´efinie par f (0) = 1 et si x 6= 0, f (x) = sin x/x. La fonction sin est d´eveloppable en s´erie enti`ere car, pour tout n, sin(n)x ∈ [−1, 1], donc (∗) est v´erifi´ee avec R = +∞, a = 1 et M = 1. On calcule ais´ement les d´eriv´ees successives de sin en 0, ce qui permet d’´ecrire : pour tout x ∈ R,

sin x =X

n≥0

(−1)n

(2n + 1)!x2n+1 On en d´eduit que, pour tout x 6= 0,

sin x

x =X

n≥0

(−1)n (2n + 1)!x2n

Cette ´egalit´e est ´egalement vraie pour x = 0. On en d´eduit donc que f est d´eveloppable en s´erie enti`ere, avec un rayon de convergence infini.

On en d´eduit que f est de classe C sur R, et que, pour tout n ≥ 0, f(n)(0) = (−1)n n!

(2n + 1)!

(7)

6. Soit P : x 7→ Pn

k=0akxk une fonction polynˆome de degr´e au plus n ∈ N. On suppose que, pour tout j ∈ {0, . . . , n}, on a R1

0 xjP (x) dx = 0. On a, pour tout x P2(x) =

n

X

k=0

P (x)akxk

donc

Z 1 0

P2(x) dx = Z 1

0 n

X

k=0

P (x)akxk dx =

n

X

k=0

Z 1 0

P (x)akxk dx Or, par hypoth`ese, pour tout k, on a R1

0 P (x)akxk dx = 0 d’o`uR1

0 P2(x) dx = 0.

P2 est alors une fonction continue et positive dont l’int´egrale sur [0, 1] est ´egale `a 1 : d’apr`es la question 4) des Pr´eliminaires, P2 est nulle, donc P est la fonction nulle.

7. Soit f une fonction d´eveloppable en s´erie enti`ere sur ]−R, R[ o`u R est un r´eel strictement sup´erieur `a 1. On suppose, que pour tout entier naturel n,

Z 1 0

xnf (x) dx = 0.

(a) Soit g : x 7→P

nanxnune s´erie enti`ere de rayon de convergence strictement sup´erieur

`

a 1. Comme le rayon de convergence de la s´erie est strictement sup´erieur `a 1, la s´erie est absolument convergente en x = 1, donc son reste tend vers 0 :

limN

X

n≥N

|an| = 0

Notons M = sup[0, 1]|f |. Soit ε > 0. Il existe un entier K tel que, pour tout N ≥ K, on a

X

n≥N

|an| ≤ ε M On a alors, pour tout N ≥ K

Z 1 0

X

n≥N

|anxnf (x)| dx ≤ Z 1

0

X

n≥N

|an|M dt ≤ ε

On peut alors conclure que la suite (R1 0

P

n≥N|anxnf (x)| dx)N tend vers 0.

(b) Soit N ∈ N. On a, pour tout x ∈ [0, 1],

g(x) =

N

X

n=0

anxn+

+∞

X

n=N +1

anxn

On a donc

Z 1 0

f (x)g(x) dx

Z 1 0

N

X

n=0

(f (x)anxn) dx

+

Z 1 0

f (x) X

n≥N +1

anxn dx

N

X

n=0

Z 1 0

f (x)anxn dx

+ Z 1

0

X

n≥N +1

f (x)anxn

dx

(8)

(c) Le premier terme du membre de droite de l’in´egalit´e ci-dessus est nul par hypoth`ese sur n. Int´eressons-nous au 2`eme terme :

Z 1 0

X

n≥N +1

f (x)anxn

dx ≤ Z 1

0

X

n≥N +1

an

|f (x)| dx =

X

n≥N +1

an

Z 1 0

|f (x)| dx

Ce terme tend donc vers 0 lorsque N tend vers +∞ : on peut donc conclure que, pour toute fonction g d´eveloppable en s´erie enti`ere en 0 et de rayon de convergence strictement sup´erieur `a 1, |R1

0 f (x)g(x) dx = 0

(d) Notons pour tout n ≥ 0, an= f(n)(0)/n!. On a alors g ≡ f . On obtient doncR1

0 f2 = 0 (e) La fonction f2 est continue, positive et d’int´egrale nulle sur [0, 1]. D’apr`es la question 4) des pr´eliminaires, on peut conclure que f2 est nulle sur [0, 1], donc f est nulle sur [0, 1].

On en d´eduit que toutes les d´eriv´ees successives de f en 0+ sont nulles. Donc on a, pour tout n, f(n)(0) = 0. Or pour tout x ∈] − R, R[,

f (x) =X

n≥0

f(n)(0) n! xn f est donc la fonction identiquement nulle sur ] − R, R[.

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