• Aucun résultat trouvé

Traitement du signal

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Traitement du signal"

Copied!
93
0
0

Texte intégral

(1)

Dr. Mustapha ABARKAN

Filière Science de la Matière Physique: Option Electronique Module Traitement du signal

Edition 2017-2018

Traitement du signal

Royaume du Maroc

Ministère de l’Éducation Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Universite Sidi Mohamed Ben Abdellah, Faculté Polydisciplinaire de Taza

www.al3abkari-pro.com

(2)

2

Sommaire

A. Introduction au traitement du signal

Classification des signaux

Energie et puissance –Notion de corrélation

B. Outils mathématiques pour l’étude des signaux et systèmes Rappels sur les systèmes linéaires continus.

L’impulsion de Dirac.

La convolution.

Transformée de Fourier Transformée de Laplace

C. Signaux à temps continu

Description mathématique des signaux analogiques.

Signaux de base.

Représentation vectorielle des signaux

D. Du continu au numérique Échantillonnage idéal

Échantillonnage Réel Blocage

Quantification

Les convertisseurs CAN et CNA

E. Signaux Discrets

Représentation des signaux & systèmes discrets.

Transformée en Z.

Transformée de Fourier Discrète.

F. Filtrage des signaux

Filtrage analogique Filtrage numérique

www.al3abkari-pro.com

(3)

Chapitre I

Introduction au traitement du signal

www.al3abkari-pro.com

(4)

4

Quelques définitions

Qu’est ce qu’un signal ?

C’est une représentation physique d’une information.

C’est une variation dans le temps, ou dans n’importe quel autre espace, d’une grandeur physique.

Où rencontre - t – on les signaux?

Les domaines d'applications sont nombreux et variés: Vie quotidienne, dans les laboratoires et dans tous les domaines des Génies,…

Exemples: RADAR, Télécommunication, Reconnaissance des formes, Optique, Acoustique, Biomédical, Vision Artificielle...

A quoi sert un signal ?

 Le signal est le support d’information émise par une source et destinée à un récepteur: C’est un véhicule de l’intelligence dans les systèmes.

Source : Un émetteur, une parole, une chaleur,….

Destination : Un récepteur, une antenne, des oreilles, …

 Le signal transporte les ordres dans les équipements de contrôle et de télécommande et achemine l’information sur les réseaux d’information, la parole et l’image.

www.al3abkari-pro.com

(5)

5

 Un signal digital (discret, ou numérique) varie par sauts discrets dans son espace de représentation.

Exemples: télégraphe, signaux numériques dans un PC,…

Un signal analogique est un signal qui varie de manière continue dans son espace de représentation (temps).

Exemples: la voie (parole), l’image optique, la température,…etc.

 Remarque : Certains signaux sont discrets par nature.

Qu’est ce que le Traitement du Signal ?

C’est l’ensemble des techniques permettant l’analyse, la transformation, le stockage, l'accès ou la combinaison des informations (données) , en vue de les exploiter.

Le TS a pour but:

1. D’extraire de l’information.

2. De modifier le message transporté.

3. D’adapter le message aux moyens de transmission.

Le Traitement Numérique du Signal (TNS) désigne l’ensemble des opérations, calculs arithmétiques et manipulations des nombres qui sont effectuées sur un signal à traiter, représenté par une suite de nombres, en vue de fournir une autre suite de nombre qui représentera le signal traité.

www.al3abkari-pro.com

(6)

6

Dans le cas général, les systèmes de traitements des signaux sont des systèmes électronique et informatique.

Exemple de chaîne de communication

Procédé

physique

Information

Création du signal (codage, modulation,…etc.)

Système de transmission

Système

d’exploitation

Information Récepteur (détection, décodage,démodulation,..)

Signal

Signal

Traitement de l’information et du signal

Traitement de l’information et du signal Traitement du signal (Source d’information)

www.al3abkari-pro.com

(7)

Bruits

Le bruit est tout phénomène perturbateur gênant la perception ou l’interprétation d’un signal.

LLa parole chuchotée entre deux élèves porte des informations d’un certain niveau d’importance pour les élèves. Cette parole est un bruit pour le reste des élèves de la même classe.

CCertains phénomènes électromagnétiques d’origine galactique captés par les antennes des radios astronautes sont rares et constituent des signaux d’une haute importance. Ces mêmes signaux ne sont que des bruits pour les ingénieurs en télécommunications qui se forceront à les éliminer.

Rapport Signal Sur Bruit (RSB)

C’est une mesure du degré de contamination du signal par un bruit.

RSB=Puissance du signal / Puissance du bruit Ou en décibel,

RSBdB=10 log10(RSB)

RS/B=26 dB R =0 dB

www.al3abkari-pro.com

(8)

8

Classification des signaux

 Classification selon la nature des signaux

 Classification morphologique

 Classification spectrale

 Classification énergétique

Différents modes de classification sont possibles. Les modes sont définis sur des bases théoriques, ou par simple commodité pratique.

Classification selon la nature des signaux Signal périodique

Signal pour lequel on peut déterminer l'amplitude pour toute valeur du temps grâce à une description mathématique ou un graphique.

Signal déterministe:

www.al3abkari-pro.com

(9)

Signal Apériodique:

Non périodique + support non borné Signal transitoire:

Non périodique + support borné

Le signal réel représente une grandeur physique. Son modèle mathématique est une fonction réelle.

Le signal complexe est une représentation complexe (a+jb) de deux informations réelles a et b.

Signal réel, Signal complexe:

Signaux aléatoires

Signal dont l'évolution est imprévisible et dont on ne peut pas prédire l'amplitude à un temps t. Dans certains cas, on connaît les propriétés statistiques.

www.al3abkari-pro.com

(10)

10

Signaux physiques

Signaux déterministes

Non Périodiques Périodiques

Sinusoïdaux Périodiques

Complexes

Pseudo périodiques Transitoires

Signaux aléatoires

Stationnaires Non Stationnaires

Ergodiques Non Ergodiques

Un signal aléatoire est dit ergodique si les moyennes temporelles existent et sont

indépendantes de l'échantillon.

www.al3abkari-pro.com

(11)

Amplitude A

Temps (t)

Signal analogique

Numérisation d’un signal analogique Amplitude (k A0)

Temps (t)

Signal quantifié Amplitude A

Temps (k t)

Signal échantillonné

Amplitude (k A0)

Temps (k t)

Signal numérique Classification morphologique

www.al3abkari-pro.com

(12)

12

Classification spectrale

 La classification se fait en comparant le spectre du signal avec le domaine fréquentiel dans lequel se situe le signal. On distinguera:

  Hz

f f

F

max

min

Définitions:

Spectre: C’est la distribution de l’énergie ou de la puissance en fonction de la fréquence.

Largeur de bande: C’est le domaine f occupé par le spectre du signal:

C’est une caractéristique absolue.

1. Signaux à bande large (caractéristique relatif):

2. Signaux à bande étroite (caractéristique relatif):

) f f

( f

F 

moy max



min

) f f

( f

F 

moy max

min

2 f f

moy

f

max

min

www.al3abkari-pro.com

(13)

Classification énergétique

Inégalité de Cauchy – Schwartz :

y x 2

xy

E E

E

Puissance instantanée

de x(t)

Energie de x(t) sur T0 =[t1, t2]

E

x

Puissance moyenne de x(t)

sur T0 =[t1, t2]

Energie instantanée d’interaction

de x(t) et y(t)

Energie d’interaction entre x(t) et y(t) sur T0

=[t1, t2]

E

xy

) t ( x ) t (

x

*

tt12

*

( t ) dt x

) t (

x

2

1

t

t

* 1

2

dt ) t ( x ) t ( t x

t

1 x ( t ) y

*

( t ) ) t ( x ) t (

y

*

tt12

*

( t ) dt y

) t ( x

 Toute transmission d'information est liée à un transfert d'énergie.

 Comment calcule - t - on l'énergie d'un signal?

Énergie et Puissance des signaux: Interactions entre 2 signaux

www.al3abkari-pro.com

(14)

14 Energie totale de x(t)

sur

T0 =[t1, t2]= [- + ].

Puissance moyenne totale de x(t)

sur T0 =[t1, t2]= [- + ].

Puissance d’un signal x(t) PERIODIQUE de période T.

2 2

*( ) ) ( lim

To

To Tox t x t dt

E

2 2

*( ) ) 1 (

lim

To

To Tox t x t dt

P To

2

2

*( ) )

1 (

T

T

dt t x t T x

P

Valeur efficace d’un signal: P

L’énergie et la puissance d’un signal peuvent être calculées par des expressions similaires en utilisant des expressions fréquentielles.

Si X(f)=TF(x(t)) est la TF du signal x(t), alors on peut écrire:

Le spectre:

L’énergie totale:

L’énergie dans une bande f centrée sur f0: )

f ( X ) f (

X *



X ( f ) X ( f ) df

E

x *

f f/2

2 / f f

* 0

0

0

df ) f ( X ) f ( X )

f , f ( E

Remarque:

Les signaux à énergie finie:

Exp.: grandeurs physiques à support borné,

signaux transitoires, signaux périodiques.

www.al3abkari-pro.com 



x ( t ) x

*

( t ) dt  

(15)

Les signaux à puissance moyenne finie non nulle :

 Exp.: Signaux aléatoires permanent.

T/2

2 / T

* T x(t)x (t)dt

T lim 1 0

Remarques :

Il existe des signaux qui n’appartiennent à aucune de ces deux classes comme l’exponentielle exp(at), l’impulsion de Dirac,..

Autocorrélation & Intercorrélation

 L’autocorrélation est une fonction qui traduit la similitude entre un signal x(t) et lui-même.

Elle réalise une comparaison entre le signal et ses copies retardées. (Caractérise la mémoire (la prédictibilité) d’un signal).

 L'intercorrélation est une fonction qui mesure l’énergie d’interaction entre un signal x(t) et un signal y(t) retardée de .

) 0 ( C )

(

C

xx

 

xx



x t x t dt Cxx() ( ) *( )



x t y t dt

Cxy() ( ) *( )

C

xy

()C

*yx

(   )

www.al3abkari-pro.com

(16)

16 Signal à énergie finie : Signal à puissance

moyenne finie non nulle .

Signal périodique de période T

Autocorrélation Cxx()

 

x (t )dt )

t (

x *

2 / T

2 / T

*

T x(t)x (t )dt

T

lim 1

2 / T

2 / T

*(t )dt x

) t ( T x

1

Interprétation de Cxx(0)

C’est l'énergie de x(t) C’est la puissance moyenne C’est la puissance moyenne

Intercorrélation

Cxy()  

y (t )dt )

t (

x *

T/2

2 / T

*

T x(t)y (t )dt T

lim1

2 / T

2 / T

*(t )dt y

) t ( T x

1

www.al3abkari-pro.com

(17)

Chapitre II

Outils mathématiques pour l’étude des signaux et systèmes

www.al3abkari-pro.com

(18)

18

 Tout système peut être vu comme une ’’boite’’ ayant des entrées et des sorties.

Lorsqu’on ne dispose pas de connaissances physiques détaillées sur le système, cette boite et dite

‘’ noire’’.

Systèmes linéaires continus

 Modélisation comportementale et/ou de reconnaissance.

Système continu

Sorties y(t) Entrées x(t)

Ou X(t)=[x

1

(t),…,x

n

(t)]

Ou Y(t)=[y

1

(t),…,y

m

(t)]

Y(t) est fonction de l’entrée ET de ’’l’état’’

du système.

Notion de Système

Un système est un ensemble isolé de dispositifs orientés, qui établit un lien de cause à effet entre des signaux d’entrée (excitations) et des signaux de sorties (réponses).

L’étude d’un système revient à caractériser sa sortie et à étudier ses caractéristiques.





1 2 22 o 1 2 22

o dt

x b d

dt b dx x

dt b y a d

dt a dy y

www.al3abkari-pro.com

a

(19)

Autres notations utilisées:





1 dx ) x (

0 x 0

) x ( ) x (

Quelques Propriétés

C’est un opérateur d’échantillonnage: (de dimension inverse de celle de la variable t)

Notation (incorrecte) : (t ) (t t0)

0   

) x 1 (

lim )

x

( 0

 

 )

t a ( ) 1 at

(  

) t t ( ) t ( x ) t t ( ) t (

x   oo   o

t t

) t 1 (

)

t ( x dt ) t t ( ) t (

x 0 0

 

(Opération définit entre - et +)

Réponses d’un système La distribution de Dirac est définie par :

On l'appelle aussi Impulsion de Dirac

) 0 ( dt

) t ( ) t ( ,

)

(        



www.al3abkari-pro.com

(20)

20

Autres formes de fonctions impulsionnelles

-T/2 T/2 1/T

t

T 1/T

t

-T T 1/T

t

t t t

1

(t)

2

(t)

3

(t)

4

(t) 

5

(t) 

6

(t)

) t ( ) T / t Texp(

1

21 exp(12(t/T)2) 1 T2Tt2

Points communs à ces différentes formes:

Et on a toujours:



 



0 t

1

0 t

) 0 t ( lim

T 1

dt ) t (

0 i T

i

T

; i )

t ( lim )

t

(

i

0

T

  

www.al3abkari-pro.com

(21)

21

Notion de Convolution

Comment calculer la sortie du système avec un signal d’entrée quelconque?

Notion de convolution

Définition :

Le produit de convolution entre 2 fonctions f(t) et g(t) est défini par:



g t fg td

f ( ) ( ) ( ).





n

) n k ( g ) n ( f )

k )(

g

* f ( Pour deux fonctions discrètes, on a:

Calcul pratique de la convolution



y t xy td

x )( ) ( ) ( ).

(

0 0

A chaque instant t0 on doit:

1.

Calculer y(t0-): Inversion du signal puis décalage de t0.

2.

Réaliser le produit x()y(t0 -).

3.

Intégrer la variable  entre – et +.

www.al3abkari-pro.com

(22)

22

Quelques propriétés de la convolution

Elément neutre (impulsion de Dirac) :

Translation temporelle:

Commutativité :

Associativité :

Distributivité par rapport à l'addition :

Théorème de Plancherel: (f(t) et g(t) deux fonctions sommables)

) t ( h )]

t ( g ) t ( f [ )]

t ( h ) t ( g [ ) t ( f )

t ( h ) t ( g ) t (

f        

) t ( h ) t ( f ) t ( g ) t ( f )]

t ( h ) t ( g [ ) t (

f      

) t ( f ) t ( g ) t ( g ) t (

f   

x t( )( )t  x t( ) x t( ) (t  )  x t(  )

) f ( F

* ) f ( G ))

t ( f ( TF ))

t ( g ( TF ))

t ( g ) t ( f ( TF

) f ( F ) f ( G ))

t ( f ( TF ))

t ( g ( TF ))

t ( g ) t ( f ( TF

Linéarité :

si x(t) = A.x1(t) + B.x2(t) alors y(t) = A.S[x1(t)] + B.S[x2(t)]

La réponse du système à une combinaison de signaux est égale à la même combinaison des réponses individuelles.

www.al3abkari-pro.com

(23)

Causalité (Principe de l’action et de la réaction)

La réponse du système à un instant donné est indépendante des valeurs futures de l’excitation.

C’est-à-dire que la réponse ne peut pas se produire avant l'excitation qui l'engendre.

si x(t) = 0 pour t < t0 alors y(t) = 0 pour t < t0

Invariance temporelle :

La réponse du système à une même excitation est la même quelque soit l’instant d’excitation.

Un décalage temporelle en entrée  le même décalage en sortie

si y(t) =S[x(t)] alors y(t-T) = S[x(t-T)]

Réponse impulsionnelle

Avantages de la réponse impulsionnelle :

• Caractérisation complète du système.

• Permet de calculer la sortie du système (linéaire invariant) pour d’autres signaux d’entrée !

C’est la réponse d'un système à une impulsion de Dirac (t):

 

h t ( )   S ( ) t

t

Système Représentation graphique de (t)

y(t)=e(t)*h(t)= (t)*h(t)=h(t)

www.al3abkari-pro.com

(24)

24

Etude d’un système linéaire Invariant

Pour un système linéaire Invariant, la réponse du système à x(t) s'écrira:



x( ) (t )d )

t ( x



 

    



d ) t ( ) ( x S )]

t ( x [ S ) t ( y

Linéarité => 

  

 x( )S (t ) d )]

t ( x [ S

Invariance =>

S [  ( t   )]  h ( t   )

y(t) S[x(t)] 

x()h(t).d (x*h)(t)

Partant d’une propriété de l'impulsion de Dirac, pour toute fonction ou signal x(t), on a :

d’où:

La sortie d’un système linéaire peut être exprimé à partir de la réponse impulsionnelle par:

Conclusion sur la sortie d’un système linéaire



(x*h)(t) x( )h(t ).d )

t ( y

Système L ( h(t) )

Entrée: x(t) Sortie: y(t)

Pour les systèmes discrets, la convolution discrète s’écrit:





n

) n k

( h ) n ( x )

k )(

h

* x ( ) k (

www.al3abkari-pro.com

y

(25)

Stabilité des systèmes

Définition 1: Un système est stable si à une entrée bornée on a une sortie bornée.

Définition 2: Un système est stable si la réponse libre du système tend à s’annuler lorsque le temps tend à l’infini.

Réponse libre: S’obtient lorsqu’on écarte le système de sa position d’équilibre et analyser sa réponse. On distinguera:

 Un système stable a tendance à revenir vers sa position d’équilibre.

 Un système instable a tendance à s’écarter de sa position d’équilibre.

 Un système juste stable (à la limite de la stabilité) ne revient pas vers sa position d’équilibre mais ne s’en écarte pas.

la fonction de transfert

La fonction de transfert est un rapport de deux polynômes en p. Selon les racines du dénominateur, on la décomposera en éléments simples selon la forme:

n n 1

1 0

o

n n 2

2 1

1 0

o

p b p

b p

b

p a p

a p

a p

a )

p ( E

) p ( ) S

p (

F 

 

 

i

2 i 2

i

i i

i i

i

b a

p

B p

A c

p C )

p ( E

) p ( ) S

p ( F

(Pôles réels, pôles complexes (a+j b))

www.al3abkari-pro.com

(26)

26

Réponse temporelle

i

i i

t a i

t c

ie e sin(b t )

C )

t ( f ) p (

F i i

On abandonne le système avec une condition initiale non nulle. Ceci revient à le soumettre à l’instant t=0 à une impulsion (t), de TL((t))= 1.

La réponse est alors:

Si TOUTES les parties réelles des pôles sont négatives, les exponentielles seront amorties et la réponse f(t) sera nulle à l’infinie: Le système revient à sa position d’équilibre; il est stable.

Dans l’autre cas, le système est instable: La sortie divergera selon un mode exponentiel (si pôle réel positif) ou oscillatoire (si la partie réelle d’un pôle complexe est positive).

Condition de stabilité: Un système est stable si, et seulement si, la fonction de transfert (en boucle fermée) n’a pas de pôle à partie réelle positive ou nulle.

Critères de stabilité

1.

Critères algébriques:

Le plus connu est le critère de Routh. Il donne le signe des racines d’un polynôme (les pôles) sans avoir à les calculer.

2.

Critères graphiques:

Ils permettent d’étudier la stabilité d’un système à partir de l’étude fréquentielle de la fonction de transfert dans un plan donnée (de Nyquist , de Black, de Bode,…) et par rapport à un point critique du plan considéré.

www.al3abkari-pro.com

(27)

Stabilité et réponse impulsionnelle

Cas d’un système linéaire: Les deux définitions de stabilité sont équivalentes.

Quelle est la condition sur h(t) pour que la sortie y(t) soit bornée ?

Un système est stable si sa réponse impulsionnelle est intégrable

 

 

x( )h(t ).d h( )x(t ).d )

t ( y

 

 

   

h(u) x(t u)du supx(u) h(u)du )

t ( y

IR u

Réponse d’un système discret

Le réponse d’un système discret de réponse impulsionnelle h(k) a une entrée x(k) est:

Si le système est causal:

Si l’entrée est causale

 

 

n

) n k ( h ) n ( x )

k )(

h

* x ( ) k ( y

 

0 n

) n k

( x ) n ( h )

k ( y

k

0 n

) n k

( x ) n ( h )

k ( y

 

 

n

) n k ( x ) n ( h )

k )(

x

* h ( ) k ( y

 

k

n

) n k

( h ) n ( x )

k ( y

k

0 n

) n k

( h ) n ( x )

k (

y

www.al3abkari-pro.com

(28)

28

Transformée de FOURIER Transformée de LAPLACE Représentation fréquentielle des signaux

Décomposition en Série de Fourier

Principe: Exprimer un signal x(t) de période To comme une combinaison linéaire de signaux sinusoïdaux.

   

 

 

 

 

 



 

 

1

n n 1

0 n

0 n

o n

n

o t a a cos 2 f nt b sin 2 f nt

To n 2 sin b

Tot n 2 cos a

a ) t ( x

To/2

2 / To

o x(t)dt To

a 2

1 n dt To t

2 cos n ) t ( To x

a 2

2 / To

2 / To

n

1 n dt To t

2 sin n ) t ( To x

b 2

2 / To

2 / To

n

0 bo

Définition: Un signal x(t) périodique de fréquence f0 =1/T0, s'exprime sous certaines conditions, comme une somme de fonctions sinusoïdales de fréquences fn multiples de f0 (dite fréquence fondamentale):

Avec:

Les coefficients an et bn sont les coefficients de la série de Fourier.

(Valeur moyenne ou composante continue)

www.al3abkari-pro.com

(29)

29

Décomposition en harmoniques

 

 

1 n

n 0

n

o

C cos 2 nf t

a )

t (

x



 



n n n

2 n 2

n n

a artg b

b a

C

La série de Fourier peut être écrite sous la forme d’un développement en fréquences harmoniques (fréquences fn =nf0 )

Avec:

Spectre en fréquence: Il est donné par les amplitudes de l’ensemble des fréquences (fondamentale et harmoniques).

C’est un spectre de raies dont l’écart est de f0.

0 f0 2f0 3f0 4f0 fréquences c1 c4

a0 c2 c3 Spectre

Le spectre d’un signal continu, de période T0, est un spectre de discontinu.

Décomposition en Série de Fourier: Forme complexe:

On exprime le signal périodique x(t) comme une combinaison linéaire de signaux exponentiels complexes:

) t f 2 j

exp(  o

To/2x(t)exp( j2 nfot)dt To

Xn 1 Avec

 

 

n

o n

exp( j 2 nf t ) X

) t (

x

Harmoniques négatives!?

www.al3abkari-pro.com

(30)

30

Relation entre les coefficients :

2 jb ) a

nf ( X

Xn 0 nn

Dans le cas d’un signal réel, on a: et anan bn  bn

) nf ( X ) nf (

X 0*0 

 



n n n

2 n 2

n n

a artg b

b a

C

Interprétation spectrale:

Les coefficients de Fourier de x(t), ’’ Xn’’ de la série de Fourier forment une représentation fréquentielle de x(t).

X(nf0) est interprété comme la nième composante fréquentielle de x(t).

Le spectre en fréquence de x(t) est un spectre de raies.

L’écart minimum est la fréquence fondamental, f0.

) nf (

X 0

a ) ( b arctg )

kf (

k k

0  

))

kf ( j exp(

) kf ( X )

kf (

X

0

0

 

0

•Spectre d’amplitude

•Spectre de Puissance

•Spectre de phase

2 0) nf ( X Spectres d’amplitude, de puissance et de phase:

www.al3abkari-pro.com

(31)

Transformée de Fourier

Définition: Pour un signal x(t), non périodique, La TF de x(t) , si elle existe, est donnée par:

 

TF(x(t)) x(t)e dt )

f (

X j2 ft

X(f) est un nombre complexe qui admet donc une amplitude spectrale A(f) et une phase spectrale F(f).

Formule d'inversion:

 

TF (X(f)) X(f)e df )

t (

x 1 j2 ft

Par rapport à la pulsation, 2f 

) x(t)e dt (

X j t 

 

 X( )e d 2

) 1 t (

x j t

La TF et la TF inverse ne sont pas toujours définies

 

dt ) t (

x x(t) continue par morceaux et admet un

nombre de discontinuités et d'extrema fini.

 

dt ) t ( x 2

Conditions nécessaires pour l'existence:

x(t) doit être borné, d’énergie finie (sommable) et ayant un nombre de discontinuités et d’extrema fini.

1 2 3

1 2 3

Quelles sont les conditions d’existence de la TF(x(t))?

www.al3abkari-pro.com

(32)

32

TF d’un signal réel

 

 

 

   

x(t)e dt x(t) cos(2 ft) jsin(2 ft) dt )

f (

X j2 ft

 

  



dt ft t

x f

X ag

dt ft t

x f

X Réel

) 2 sin(

) ( )

( Im

) 2 cos(

) ( )

(

X ( f )j Im agX ( f )

Réel )

f (

X  

)) f ( j exp(

) f ( X )

f (

X  

x Spectre d’amplitude

Spectre de phase Pour un signal réel;

Le spectre d’amplitude est une fonction paire.

Le spectre de phase est une fonction impaire.

Théorème de Wiener-Kintchine:

 

) (

) (

) (

) (

* ) (

) ( )

( )

(

*

* 2 *

t C

d t x

x

t x

t x

f X

f X TFI f

X TFI

xx

( )

) ( )

( )

( f X f 2 C t e 2 dt TF C t

Sxx   

xx j ftxx

 

C (t)e dt )

f (

Sx y x y j2 ft

Généralisation:

www.al3abkari-pro.com

(33)

Théorème de Bernstein

Ce théorème permet de relier le support en fréquence et la variation d'un signal :

M f

dt 2 ) t ( dx

max

et

2 fM

dt ) t ( x

d

p

p max

p

 

Interprétation: Les variations d'un signal (dérivées) sont bornées.

Conséquence: Un signal présentant des discontinuités est un signal à support en fréquence non borné.

Énonce: Si x(t) est  borné et  à support borné en fréquence (fmax), alors on a toujours:

,t x ( t ) M

 f  f

max

, X ( f )  0

Rappels:

Un signal ne peut pas varier arbitrairement vite.

Extension de la TF:

Cas des signaux à énergie infinie

Les signaux à énergie infinie (puissance moyenne finie et non nulle) ne vérifient pas les conditions d’existence de la TF.

Ces signaux ne satisfont pas les critères de convergence habituels. Pour calculer leur TF, on applique la théorie des distributions

Chercher la théorie des distributions!!!

www.al3abkari-pro.com

(34)

34

) f ( ) 1 (

TF

•Quelle est la TF de la distribution associée à 1 ?

 



 



 





 1, ( ) 0 (0) ,

,

1 TF TF f df TFI t

TF

) f ( Const Const

•Quelle est la TF de la distribution associée à Const = Constante ? )

f ( 1 

On a Grâce à la linéarité de la TF, on peut écrire que:

Exercice: Calcul de la TF de sin(t) ou cos (t)

Calculer la TF du signal:

x ( t )A cos( 2f

o

t   )

TF d'un signal périodique

Toute fonction périodique f(t) de période T peut s'écrire comme une somme infinie de cosinus et de sinus (décomposition en Série de Fourier.):

en utilisant la linéarité de la TF



 

 

 

 

 

 

1 n

n n

o

t

T n 2 sin b T t

n 2 cos a

a ) t ( f

La TF d'un signal périodique est divergente, mais elle peut être calculer au sens des distributions.

) f n f 2 (

ib ) a

f n f 2 (

ib ) a

f ( a )]

t ( f [

TF

o

1 n

n n

o 1

n

n n

o

        

  

 

 

Le résultat correspond à un spectre de raie.

T f01

www.al3abkari-pro.com

(35)

TF d'un Peigne de Dirac





k

O

T(t) (t kT )

  

 

 

 

n

o o

T(t) f f nf

F La TF d'un peigne de Dirac est un peigne de Dirac

Réponse fréquentielle des systèmes

ft 2

e

i

) t (

x 

La réponse fréquentielle est obtenue en excitant le système par un signal exponentiel complexe:

La sortie s’exprimera alors par:

ft 2 j

ft 2 j f

2 j

) t ( f 2 j ft 2 j

e ) f ( H

e d e

) ( h

d e

) ( h

) t )(

e h (

) t )(

x h ( )]

t ( x [ S

 

   

ft 2 j ft

2

j

H ( f ) e

e ) t (

h 

soit, en définitif:

www.al3abkari-pro.com

Références

Documents relatifs

Calculer les 16 échantillons d'une période du signal x (n ) ainsi obtenu. 6) Calculer la puissance de l’erreur de quantification ainsi que le rapport signal à bruit en linéaire

Calculer les 16 premiers échantillons du signal x (n ) ainsi obtenu. 2) Expliquer pourquoi la méthode suivie dans le devoir 1 pour améliorer le rapport signal à bruit

13) Etablir une méthode dans le cadre de ce signal plus riche permettant de passer d’une fréquence d’échantillonnage de 32 kHz à une fréquence d’échantillonnage de 48

Calculer les 16 premiers échantillons du signal x (n ) ainsi obtenu. 2) Expliquer pourquoi la méthode suivie dans le devoir 1 pour améliorer le rapport signal à bruit

Calculer les 16 premiers échantillons du signal x (n ) ainsi obtenu. 2) Expliquer pourquoi la méthode suivie dans le devoir 1 pour améliorer le rapport signal à bruit

L'interpolateur idéal reconstitue le signal entre les échantillons; en raisonnant dans le domaine des fréquences, on remarque que cette information peut être extraite

Donner la réponse impulsionnelle de ce filtre puis l’équation permettant de calculer le signal de sortie y (n ) à partir du signal d’entrée x (n )?. L’amplitude des

Le suréchantillonnage par L doit être suivie d’un filtre passe-bas coupant à F e /2L pour supprimer les spectres dus à l’suré- chantillonnage, où F e est la