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MEMOIRE MASTER ACADEMIQUE. Etude du comportement de quelques variétés. de la région d Adrar

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Université Ahmed Draïa Adrar Faculté des Sciences et de la Technologie

Département des Science de la nature et de la vie

MEMOIRE

MASTER ACADEMIQUE

Domaine : Sciences de la nature et de la vie Filière : Sciences agronomiques

Spécialité : Système de production agro-écologique Intitulé

Présenté par :

MELLOUKI Malika SALAHI Zeyneb

Soutenu publiquement le 31/05/2018.

Devant le jury :

Président : Mr IDDOU A. Pr. Univ. Adrar

Promoteur : Mr BOULGHEB A. M. C. B Univ. Adrar

Examinateur : MM RAHMANI S. M. A. A Univ. Adrar

Année Universitaire : 2017/2018

Etude du comportement de quelques variétés de blé tendre oasien

(Triticum aestivum L.)

de la région d’Adrar

(2)

I

Dédicaces*

Je dédie ce modeste travail à

*A mon père et ma mère, Dieu prolonge leur âge*

*A ma grand-mère et mon grand-père, qu’Allah leur fasse miséricorde

*A mes chéres frères et chére sœurs pour leur soutien, Ramadan , Mohemmed , Rokia , Rabiaa ,

Halima , Mabrouka , Salima

A toute ma famille, sans exception

A ma très chére amie Zeyneb

A toutes mes amies et mes collègues sans exception

(3)

II

Dédicaces

Je dédie ce travail :

-A mon père et ma mère, je souhaite prolonger ma vie - A mon fils bien-aimé SIRADJ et mon mari ABDELMALEK

-A mes frères Mohamed Ahmed et mes sœurs Fatima Houria Zoulikha Zohra Asmaa pour conseils et leur soutien de tout l’année d’étude

-Aux petites anges (SONDOS et SANA, FERIAL,Toufik ,NOR ELYAKIN ) -A ma collègue dans ce travail Malika

A toute la famille de Salahi et Karrour

-A toute ma famille, toute mes amies sans exception

-A tous ceux qui m’ont aidé de loin ou de près durant les moments difficiles

(4)

III

Louange soit à Dieu , qui nous éclaire sur le chemin de la science et de la connaissance et nous a aidé à accomplir ce devoir et nous accorder pour accomplir ce travail.

En premier lieu, nous tenons à remercier notre Dieu, qui nous a donné la force pour accomplir ce travail.

Nous adressons nos vifs remerciements à notre promoteur consultant, Mr : Boulgheb Abdelmadjid de nous avoir orienter tout au long de ce travail, et pour ses explications, remarques et conseils et qui nous ont été précieux pour la réalisation de ce travail.

Nous présentons nous chaleureux remerciements au Pr Iddou Abdelkader ; président de jury et MM Rahmani Saliha ; membre de jury d’avoir accepté de juger notre travail

Comme Nous tenons à remercier tous les enseignants pour leur aides et orientation durant nos études.

Nos derniers remerciements et ce ne sont pas les moindres, vont à tous ceux qui ont participé de près ou de loin pour l’aboutissement de ce travail

(5)

IV

Chapitre I : Synthèse bibliographique……….. 05

1.1 Caractères agronomiques………. 05

1.1.1 Population /m² ………... 05

.1.2 Nombre de talles/pied ………. 05

1.1.3 Nombre de talles épis/m² ………... 05

1.1.4 Coefficient d'épiaison………... 05

1.1.5 Hauteur des plantes ………... 05

1.2.6 Longueur de l’épi ………... 06

1.2.7 Densité de l’épi ………... 06

1.2 Morphologie du blé tendre ………. 06

1.2.1 Appareils morphologique ………. 06

1.2.1.1 Racines ……… 06

1.2.1.2 Tige ……….. 06

1.2.1.3 Feuilles ………. 07

1.2.2 Appareil reproducteur ……… 07

.2.2.1 Fleurs ……….. 07

1.2.2.2 Epi ……… 08

1.2.2.3 Grain ………. 08

1.3 Cycle de développement ………... 08

1.3.1 Période végétative ……… 09

1.3.1.1 Phase germination – levée ……… 09

.3.1.2 Phase Levée-Début du tallage ………... 10

1.3.1.3 Phase tallage-montaison (plain tallage)……… 11

1.3.1.4 Phase Tallage herbacé – Gonflement ……….. 12

1.3.2 Période de reproduction ……….. 12

1.3.2.1 Phase de la montaison ……….. 12

1.3.2.2 Dernière feuille (feuille étendard) ………... 13

1.3.2.3 Phase épiaison – floraison………. 13

1.3.2.4 Phase de remplissage ……… 14

1.3.2.5 Phase de maturité … ……… 14

Chapitre II: Partie expérimentale ……… 16

2.1 Etudes du milieu ……… 16

2.1.1 Climat ……… 16

2.1.3 Eau d’irrigation………... 16

2.2. Matériel végétal, dispositif expérimental et itinéraire technique……….. 16

2.2.1 Variétés utilisées………. 16

2.2.2 Dispositif expérimental……….. 17

2.2.3. Localisation et identification du site de l’essai……….……… 18

2.2.4 Méthode expérimentale……….……. 19

2.2.5.Itinéraire technique………. 19

2.2.5.1 Irrigation………... 19

2.2.5.2 Travail du sol ……….. 20

2.2.5.3 Fertilisation……….. 20

2.2.5.4 Semis………. 20

2.2.5.5 Désherbage:……….. 20

2.2.5.6 Récolte……….. 20

2.3 Analyses des données………. 21

2.3.1 Analyse de la variance :……….. 21

(6)

V

2.3.4 Coefficients de corrélation ………...…………. 22

Chapitre III Résultats et discussions……… 24

3.1 Etude du milieu ………... 24

3.1.1 Climat :………... 24

3.1.1.1 Pluviométrie :……… 24

3.1.1.2. Température………. 24

3.1.1.3 Humidité de l`air………... 25

3.1.1.4 Vent :………. 26

3.1.1.5. Evaporation……….. 26

3.12 Propriétés agronomiques du sol………..……… 27

3.1.3 Eau d’irrigation………... 27

3.1.2.1 Composition chimique de l’eau d’irrigation………. 27

3.2. Etudes des variétés utilisées ………... 28

3.2.1 Analyse de la variance relative aux performances des caractères étudiés ………. 28

3.2.1.1 Effet génotype ……… 28

3.2.1.2 Effet bloc ………... 29

3.2.1.3 Marge d’erreur ………... 29

3.2.2 Etudes des performances relatives aux valeurs propres des variétés utilisées ….. 30

3.2.2.1 Caractéristiques du feuillage ……… 30

3.2.2.1.1 Largeur de la feuille au stade 03 feuille ………... 31

3.2.2.1.2 Longueur de la feuille au stade 03 feuille ……… 32

3.2.2.1.3 Largeur de la dernière feuille ………... 33

3.2.2.1.4 Longueur de la dernière feuille ……… 34

3.2.2.2 Caractéristiques de l’épi ……….. 34

3.2.2.2.1 Longueur de l’épi ………. 35

3.2.2.2.2 Nombre total d’épillets ………. 36

3.2.2.2.3 Densité de l’épi ………. 37

3.2.2.2.4 Nombre d’épillets stériles ………. 37

3.2.2.2.5 Nombre d’épillets fertiles par épi ………. 38

3.2.2 Stades phénologiques ……… 39

3.2.2.3 Stade fin tallage-début montaison ………. 39

3.2.2.3.1 Période de montaison ………... 40

3.2.2.3.2 Stade feuille étendard ………... 41

3.2.2.3.3 Précocité à l’épiaison ……… 42

3.2.2.3.4 Précocité à la floraison ………. 42

3.2.2.4 Composantes de rendement ………. 43

3.2.2.4.1 Capacité de tallage………. 44

3.2.2.4.2 Nombre d’épis au mètre linéaire………... 45

3.2.3 Coefficient de variation moyenne……… 46

3.2.4 Liaisons inter caractères………. 46

Conclusion ………. 51

Références bibliographiques………... 55

(7)

VI

Tableau n° 01 Principales caractéristiques agronomiques et technologiques des variétés introduites (source I.T.G.C.).

Tableau n° 02 Codes et variétés parentales utilisées lors du croisement.

Tableau n° 03 Composition de l’eau d’irrigation en mg/l (Station A.N.R.H. Adrar).

Tableau n° 04 Carrés moyens des écarts de l’analyse de la variance des caractères phéno-morphologiques enregistrés chez les variétés étudiées.

Tableau n° 05 Valeurs moyennes relatives aux caractères morphologiques du feuillage (longueur et largeur des feuilles au stade tallage ainsi que celles de la dernière feuille).

Tableau n° 06 : Valeurs moyennes relatives aux caractères morphologiques de l’épi à savoir la longueur et la densité ainsi que le nombre des épillets (total, fertiles et stériles).

Tableau n°7 Valeurs moyennes relatives aux caractères phénologiques.

Tableau n°8 Valeurs moyennes relatives aux composantes de rendement

Tableau n°9 Coefficients de corrélation entre les différentes paires de caractères mesurés chez les variétés étudiées

(8)

VII

Fig. n°1 Variation de la précipitation mensuelle moyenne pendant les 02 dernières années (source: station I.N.R.A. A. Adrar).

Fig. n° 2 Variation de la température moyenne mensuelle pendant les 2 dernières années (source: station I.N.R.A. A. Adrar).

Fig. n° 3 Variation de l`humidité de l`air mensuelle moyenne pendant les 2 dernières années (source: station I.N.R.A. A. Adrar).

Fig. n° 4 Variation mensuelle moyenne de la vitesse du vent pendant les 2 dernières années (source: station I.N.R.A. A. Adrar)

Fig. n° 5 Variation de l’évaporation mensuelle moyenne pendant les 5 années d`expérimentation; 2010 à 2014 (source: station I.N.R.A. A. Adrar)

(9)

VIII C

o

2 Dioxyde de carbone

C.V.M Coefficient de Variation Moyenne.

DNA Désoxyribonucléique acid

FAO Food and Agriculture Organisation H.S. Hautement Significative.

INRAA Institut National de la Recherche Agronomique

ML Mètre linéaire

Ppm Partie par million

p.p.d.s Plus petite différence significative Qx/ha Quintaux par hectare

RDT Rendement par hectare.

r2 Coefficient de corrélation

T Température moyenne

T.H.S Très Hautement Significative.

T.S.P Triple Super Phosphate.

US $ Dollar American

U.S.D.A United States Department of Agriculture WUE Water Use Efficiency.

(10)

Cinq (05) variétés / populations de blé tendre dont 03 sont natives de la région d’Adrar et 02 autres introduites ont été étudiées lors de cet essai. Le dispositif expérimental choisi est les blocs aléatoires complets avec 03 répétitions. La présente étude ayant pour objet de faire une caractérisation des caractères phéno-morphologiques et agronomiques ainsi que la détermination de l’effet variétal sur la diversité de l’expression des divers caractères considérés par rapport à la variabilité totale. L’analyse de la variance a dévoile un part important et significatif des génotypes sur la variabilité des moyennes obtenues pour l’ensemble des caractères étudiés avec un taux moyen de 85.31 % par rapport à la variation totale. Pour la précision de l’essai, le coefficient de variation moye n est globalement acceptable avec 7.88 % dont la plupart des caractères ont un CVM inférieur à 7 %. Au 1er stade de la culture, les variétés locales tendent à développer des feuilles plus larges et plus longues que les variétés introduites qui double de dimension à la dernière feuille mais associé avec beaucoup d’épillets stériles. La variété Sabaga est la plus précoce mais avec mois de capacité de tallage et de talles épis au m/l dont les variétés tardives Manga dispose d’une capacité énorme de tallage herbacé et de talles épis /ml.

Mots clés : Blé tendre, caracterisation, précocité, capacité de tallage, talles épis

(11)

Five (05) varieties / populations of common wheat of which 03 are native to the Adrar region and 02 others introduced were studied during this trial. The experimental design chosen is the complete random blocks with 03 repetitions. The purpose of this study was to characterize phenomorphological and agronomic traits as well as to determine the varietal effect on the diversity of expression of the various traits studied compared to total variability.

The variance analysis revealed a significant proportion of the genotypes effect on the variability of the measured means for all the characters studied with an average rate of 85.31% compared to the total variation. In terms of the trial accuracy, the average coefficient of variation with 7.88% is globally suitable, most of which have a CVM less than 7 %. At the development first stages, local varieties tend to develop larger and longer leaves than introduced varieties which double flag leaf size but associated with many sterile spikelets.

The Sabaga variety is the earliest to but with a little tillering capacity and number of spikes/lm per linear meter, of which late varieties Manga have a huge capacity of herbaceous tillering and spikes / ml.

Key words :

Common wheat, characterization, earliness, tillering and spikes capability.

(12)

حسمخ ( )05 حممنا هم فاىطأ هُهنا

اهىم ٍه 03 هم حُهحم ساسدأ حمطىم

امىُت يشخأ 02 دؼضخ جدسىرسم

ل حتشجرن . مثمرَ

مُمظرنا ٍثَشجرنا يساُرخا مذ ٌزنا

ـت حهماكنا حُئاىشؼنا مركنا ٍف ا ًساشكذ 03

خ . حساسذنا يزه هم عشغنا ناك

ىه خ صو

ٌ ف خافظنا خدذح امك حَشهاظنا ساذمم

هػ شُثؼرنا عىىذ ًهػ حفهرخمنا خاشُثأرنا خافظنا يزه

مذ ٍرنا حفهرخمنا

اهُف شظىنا حوساممنات كنر و

شُغرنات خا

ٍهكنا ج . ذل حماهو جشُثك حثسو هػ هَاثرنا مُهحذ فشك شُثأرن

حُثاسىنا ةُكاشرنا حفهرخمنا

هَاثذ ًهػ مُمنا

ظسىرمنا ج غُمجن اهُهػ لىظحنا مذ ٍرنا خافظنا

حسوسذمنا لذؼمت

85.31

ٍهكنا شُغرنات حوسامم ٪ .

ٍف امأ

ب كهؼرَ ام ، ساثرخلاا حلد

ناف هَاثرنا مماؼم ظسىرم حثسىت

٪ 7.88 شثرؼَ

اهمظؼمو ، اًمىمػ ًلاىثمم مجس

ًهػ ٌىرحَ

خلاذؼمCVM هم ملأ

٪7 . ٍف محشمنا ًنولأا لىظحمهن ًنإ حُهحمنا عاىولأا مُمذ ،

و ءاطػإ لىطأ قاسوأ شَىطذ

و عشػا عاىولأا هم و جدسىرسمنا

ذىػ مجحنا ٍف فػاضرذ ٍرنا حهحشم

ظثذشذ اهىكنو جشُخلأا حلسىنا هَىكرت

هم ذَذؼنا

غنا خلاثُىسنا ق

ٌ حم . شثرؼَ

حلاثسنا فىط ىه

اشُكثذ شثكلأا و

غم هكن ملا جسذل متاىسنا هَىكذ و ؤطشرنا ًهػ .

حُحارفمنا خامهكنا :

حممنا هُهنا سذمنا ، شُكثرنا ، فُطىرنا ، ج

مُثسرنا و ؤطشرنا ًهػ

(13)

2 Introduction :

Le blé tendre (Triticum aestivum L), parmi les céréales, est l’espèce la plus cultivée à l’échelle mondiale dont il nourrit près de 40 % de la population mondiale et ce n’est que pour la compagne 2012-2013, les superficies emblavées en culture de blé tendre avoisinent les 220 million hectares avec une production globale de l’ordre de 713 million de tonnes (FAOSTAT, 2013).

En Algérie, le blé tendre est la matière première nécessaire pour l’industrie de la transformation et l’extraction de la farine ainsi que du son dont la première matière d’une part, rentre dans la fabrication de tous les types de pain d’autre part, elle constitue l’ingrédient de base de l’industrie des biscuiteries. Toutefois, le son est un sous produit de la mouture des grains de blé tendre destiné quasiment pour l’alimentation de bétail dans les zones à vocation céréalières et élevage.

Les superficies moyennes emblavées durant les cinq dernières campagnes agricoles avoisinent un million et demi d’hectares avec des rendements en grains à l’hectare de l’ordre de 15 qx/ha (FAOSTAT, 2013). Ces rendement sont faibles en comparaison avec ceux des pays de la rive nord de la méditerranée et loin de satisfaire les besoins nationaux qui ne cessent d’accroitre simultanément sous l’effet de l’accroissement de la population Algérienne.

La région d’Adrar avec ces trois zones à savoir ; Gourara, Touat, et Tidikelt a été dominée depuis fort longtemps par une gamme riche et variée d’écotypes et de variétés locales de blé tendre oasien dont l’ancienneté de ces variétés /populations locales pourrait remonter à l’ère de néolithique (Chevalier 1949),

Par ailleurs, du fait que la variation génétique des cultivars modernes a assujetti à une réduction au fil des années de la culture, l’intérêt des anciennes populations /variétés ne cesse d’augmenter et ont été l’objet des études et de recherches approfondies particulièrement par des spécialistes en banques de gènes, les institutions de croisement, les instituts de recherches et les professionnels de la filière.

(14)

3

Ces spécialistes sont à la recherche des nouveaux gènes particulièrement ceux qui codent pour une abondante expression des caractères responsables de la bonne adaptation et/ou de tolérance de la culture de blé tendre contre tout types de stress dans leur milieu naturel ainsi que pour les stress d’origine biotique (insectes ravageurs, maladies cryptogamiques, bactérioses, viroses…).

Etant donné que le rendement est un caractère complexe et fortement affecté par les conditions de l’environnement, des pertes considérables peuvent être causées par la sécheresse, un stress souvent régulier qui touche la plus importante partie des régions arides et semi arides. C’est dans cette approche que s’inscrit notre sujet de recherche dont nous avons pris 05 variétés de blé tendre avec 02 variétés introduites dont la présente étude vise à atteindre les principaux objectifs suivants:

1- Evaluer les différentes sources de variation des caractères considérés ; morphologiques, phénoligiques et des composantes de rendement chez le matériel génétique mis en étude ;

2- .Etudier la part et le taux de l’effet génétique sur la variabilité des performances moyennes pour chaque caractère étudié ;

3- Déterminer les relations et leur qualité qui pourrait exister entre les différents caractères considérées.

.

(15)

5 Chapitre I : Synthèse bibliographique

1.1 Caractères agronomiques 1.1.1 Population /m² :

Pour ce caractère, des études faites relatives au blé dur montrent que la variété Carioca détient de 517 à 466 plantes/m² tandis que Vitron a de 469 à 493 (Bebba, 2011).

1.1.2 Nombre de talles/pied :

Bebba (2011) trouve pour le blé dur que la variété Carioca réalise un nombre de talles par pied de 4 et 3,6 tandis que Vitron talle mieux avec une moyenne de 4.2 à 4.8.

Royo et al., (2000), les variétés locales ; Bidi 17 et Hedba 3 possèdent une capacité de tallage herbacé faible par rapport aux nouveaux génotypes.

1.1.3 Nombre de talles épis/m² :

Selon Kalhoro etal., (2015) pour ce caractère, la valeur la plus élevée enregistrée chez la descendance F1 d’une série de croisements a été de 17.60 talles/plant tandis que la valeur la plus faible a été de 9.87 talles/plant. Le nombre de talles épis /m² pour deux variétés de blé dur est variable ; il est de 509.66 chez Vitron à 520 chez la variété carioca (Bebba, 2011). Par ailleurs, Banga Banga Kalala et al (2012) ont enregistré des moyennes de l’ordre de 456 ; 289 ; 504 talles épis /m2 pour trois (03) parcelles respectivement, EA, SA et TE. Toutefois, pour des études relatives au blé dur, Royo, (2000) a réalisé des performances de 237,7 chez Bidi 17, 359,8 chez OZ/Mrb, 343,3 chez Awl2/Bit et 334,5 T.Pol//Gdo/Swan. Royo et al., (2000 ) a trouvé que Bidi 17 et Hedba 3 ont une faible capacité de talles épis par rapport aux nouvelles sélections avec un ratio de talles herbacées/talles épis (TE/TH) moyen à faible en général.

1.1.4 Coefficient d'épiaison :

En ce qui concerne ce caractère, pour Bebba, (2011) les performances moyennes ont été de 0.76 et (0.72 chez Vitron et Carioca, respectivement.

1.1.5 Hauteur des plantes :

La plante de blé mesure en moyenne 1,20 m et est formée d'un chaume portant un épi constitué de deux rangées d'épillets aplatis (Bebba, 2011). Maamri, (2011), il existe des

(16)

6

variétés de blé demi-naines. L’utilisation et la généralisation des variétés naines a pris un certain temps. Aux états unis, il a fallu 30 ans de sensibilisation pour que 80 % des soles réservées au blé soient cultivée de variétés demies naines (Pardey (2001). Toutefois, Mi et al.,(2000) ont rapporté que la hauteur de paille de la culture du blé a une forte et positive corrélation avec le contenu des grains en protéines.

1.2.6 Longueur de l’épi

Özgen (1989) a remarqué qu’il existe un fort linkage entre la hauteur de la paille et la longueur de l’épi chez le blé tendre.

1.2.7 Densité de l’épi

Selon Daaloul et al., (1998) la densité de l’épi est une caractéristique plus importante particulièrement dans les régions humides et relativement froides. Cependant, Sapegin et Baransky (1992) ont rapporté que l’épi dense a dévoilé un niveau remarquable de résistance à la rouille brune.

1.2 Morphologie du blé tendre : 1.2.1 Appareils morphologique :

1.2.1.1 Racines :

Les racines de blé sont de type fasciculé peu développé dont on peut distinguer des racines primaires qui assurent la croissance de la plantule jusqu’au tallage tandis que les racines secondaires ou adventices sont émises à partir du plateau de tallage. Celles produites par la plantule durant la levée sont des racines séminales tandis que ces adventives se forment plus tard à partir des nœuds à la base de la plante et constituent le système racinaire permanent (Maamri, 2011).

La profondeur des racines est variable selon le travail du sol ainsi que l’humidité du sol. Pour Bachir Bey et al., (2015), 50% du poids total des racines se trouvé entre 0 - 25 cm, 10% entre 20 – 50 cm mais elles peuvent atteindre 1m à 1.2m dans un sol bien profond. Cependant pour Fritas, (2012), 55 % du poids total des racines se trouve entre 0 et 25 cm de profondeur.

1.2.1.2 Tige :

Elles sont des chaumes, cylindriques, souvent creux et interrompues par des nœuds où émergent des longues feuilles, qui d'abord engainent la tige puis s'allonge en un limbe

(17)

7

étroit à nervures parallèles. Bebba, (2011), elle prend son caractère au début de la montaison, porte de 7 à 8 feuilles et des bourgeons auxiliaires servant à l’origine des talles et s’allonge considérablement à la montaison. Pour Fritas, (2012) certaines variétés possèdent toutefois des tiges pleines.Chez les variétés introduites il est variable de 65.92 à 85.85 cm (Ouriniche, 2016).

Maamri (2011), le nombre de brins dépend de la variété, des conditions de croissance et de la densité de plantation cependant, dans des conditions normales, une plante peut produire 03 brins avec la tige principal ;, tous ne grènent pas nécessairement.

1.2.1.3 Feuilles :

Selon Soltner (1980), les feuilles de blé sont assez longues, se compose de deux parties, partie supérieure en forme de lame (le limbe), et partie inférieure ou la gaine. Bachir Bey et al., (2015) elles sont alternées et ont des nervures parallèles. Maamri, (2011) et Benderradji (2013), elle dispose d’un limbe des feuilles aplati, cependant, Au point d’attache de la gaine de la feuille se trouve une membrane mince et transparente (ligule) comportant deux petits appendices latéraux (oreillettes). La couleur du feuillage est variable selon les variétés de vert à vert foncé tandis que la longueur du feuille fanion a été significative et variable de 13.57 à 25.78 cm avec une moyenne de 19.48 cm ( AGADALE SHIVSAGAR MANSING ; 2010 ). En outre, selon la même référence, la larguer moyenne des feuilles fanion était de 19.5 mm.

1.2.2 Appareil reproducteur :

1.2.2.1 Fleurs :

Elles sont groupées en inflorescence ou épillets qui s’attachent à l’axe ou rachis de l’épi portant de 15 à 25 épillets par épis (Benderradji, 2013) et comportant de 3 à 5 fleurs, tandis que chaque fleur est enveloppée de deux glumelles l’une à l’intérieur et l’autre à l’extérieur dont chacune compte trois étamines à anthères biloculaires, ainsi qu’un pistil à deux styles à stigmates plumeux qui peut produire un fruit à une seule graine, soit le caryopse (Maamri, 2011). Au cours de la fécondation, les anthères sortent des fleurs tandis que le grain est à la fois le fruit et la graine (Bebba 2011). La fécondation de la fleur a lieu à l’intérieur des glumelles, avant la sortie des étamines à l’extérieur (Benderradji ; 2013).

(18)

8 1.2.2.2 Epi :

L’inflorescence du blé est un épi muni d’un rachis portant des épillets séparés par de courts entre noeuds (Maamri, 2011). Généralement, ils sont barbus, compact portant des glumes longues fortement cornées étoilés et allongées (Bachir Bey Ilhem et al 2015). Ils sont formés de deux rangées d’épillets situés de part et d’autre de l’axe tandis que la fécondation est autogame (Fritas 2012).

1.2.2.3 Grain :

Chez le blé dur comme la plupart des graminées possèdent un fruit sec (caryopse), celle-ci distingué par un grain étroit allongé à sillon profond à brosse peu développé et à texture souvent vitreuse (Bachir Bey Ilhem et al 2015). Elle est entourée d’une matière végétale qui la protège des influences extérieures. Elle est constituée d’un germe ; la partie essentielle du fruit permettant la reproduction de la plante: il se développe et devient à son tour une jeune plante et d’une amande avec 65 à 70% d'amidon ainsi qu'une substance protéique (le gluten) dispersée parmi les grains d'amidon (Bebba 2011).

1.3 Cycle de développement :

Le développement est l’ensemble des modifications phénologiques qui apparaissent au cours du cycle des cultures (Boulal et al ;2007). Le cycle de croissance de blé renferme plusieurs phases végétatives au cours desquelles la plante passe d’un stage végétatif à un autre ou développe de nouveaux organes (Ouanzar 2012). Dans ce cycle annuel, une série d’étapes séparées par des stades repères, permettent de diviser le cycle évolutif du blé en deux grandes périodes; une végétative et l’autre reproductrice (Ait Slimane AitKaki , 2008).

En général, toutes les céréales ont le même cycle de développement et les dates de déclenchement des stades de développement dépendent essentiellement des températures et des photopériodes accumulées par la culture depuis sa germination (Benchikh 2015). Par ailleurs, on distingue trois périodes importantes :

- Période végétative : qui s’étale de la germination à la montaison (Hennouni 2012) ; - Période reproductrice : qui s’étale du tallage à la fécondation (Bebba 2011);

-Période de maturation : qui s’étale de la fécondation à la maturation du grain. (Bachir Bey et al 2015 ; Fritas 2012).

(19)

9

Selon Acevedo et al., (1998), la période végétative débute par la levée et se termine au stade épi-1cm et au cours de laquelle la plante développe le système racinaire et le tallage, tandis que la période de reproduction va du stade épi-1cm à l’anthèse et au cours de laquelle prédomine la croissance de l’épi, alors que la période de maturation débute de l'anthèse jusqu'a la maturité physiologique du grain.

Par ailleurs, selon les changements d’aspect externe, ou d’aspect interne des organes reproducteurs, on peut distinguer différentes échelles de notation parmi lesquelles 02 sont les plus importantes :

-L’échelle de Jonard et Koller, (1950) une échelle de l’évolution de blé basée sur des changements d’aspect externe (Levée - Montaison).

-L’échelle de Zadoks et al., (1974) où utilise des modifications d’aspect interne;

différentiation de l’épi : stade épi 1 cm (Nadjem, 2011).

1.3.1 Période végétative :

Elle débute par le passage du grain de l'état de vie ralentie à l'état de vie active au cours de la germination (Boulal et al., 2007) qui se traduit par l'émergence de la radicule et des racines séminales et celle de l’élongation de la coléoptile. Selon Benchikh (2015), elle se divise en deux phases dont leur durée s’étale jusqu’à la fin du tallage avec une croissance complètement végétative et se caractérise par un développement strictement herbacé, qui s’étend du semis à la fin du tallage (Nadjem, 2011). Elle s’étend de la germination à l’ébauche de l’épi (Ait Slimane AitKaki 2008). Elle comprend :

1.3.1.1 Phase germination – levée

Cette phase comprend une période de l‘imbibition de la graine, libération des enzymes et dégradation des réserves assimilables par la graine, ensuite c’est la phase de croissance caractérisée par l‘allongement de la radicule (Hennouni, 2012). C’est un passage de la semence de l’état de vie lente à l’état de vie active (Benchikh , 2015). Le grain de blé absorbe au moins 30% de son poids en eau (Fritas, 2012). Juste à la levée, les premières feuilles déclenchent la photosynthèse. On parlera de levée lorsque 50 % des plantes seront sorties du sol (Ait Slimane AitKaki, 2008).

(20)

10

Les téguments se déchirent, la racine principale est couverte d'une enveloppe appelée coleorhize apparaît, suivie par la sortie de la première feuille, couverte d'une enveloppe appelée coléoptile (Fritas., 2012). Ces organes jouent un rôle protecteur et mécanique pour percer le sol (Ait Slimane AitKaki, 2008).

Au cours de la germination la coléorhize s’épaissit en une masse blanche et brise le tégument de la graine au niveau du germe, c’est le début de l’émission des racines primaires, garnis de poils absorbants, tandis que le coléoptile gainant la première vraie feuille, s’allonge vers la surface, où il laisse percer la première feuille, c’est la levée alors que la deuxième et la troisième feuille suivent bien après (Laala, 2011) et une tige sur le maitre brin à l’aisselle de la feuille la plus âgée se lance à la surface du sol (Belagrouz, 2013), puis apparaissent d'autres racines et feuilles. La durée de cette phase varie avec la température de 8 à 15 jours (Fritas, 2012).

La date de levée est définie par l’apparition de la première feuille qui traverse le coléoptile, cependant la germination de la graine dépend de trois facteurs importants ; l’eau, l’aération et la température (l’optimum de la germination de 15/25°C) (Bachir Bey, et al 2015). Le blé germe dés que la température dépasse le 0 °C (Bebba, 2011).

Le rythme d’émission des feuilles est réglé par des facteurs externes comme la durée du jour et la température tandis que la somme de température séparant l’apparition de deux feuilles successives est estimée à 100°C et varie entre 80 °C pour le semis tardif et à 110 °C pour un semis précoce (Bebba 2011).

Les plus grosses graines lèvent les premières et donnent des plantules plus vigoureuses cependant, la composition des réserves (teneur en protéines) agit favorablement sur la vitesse de la germination-levée (Nadjem, 2011). Pour Royo, (2000), les variétés locales notamment Hedba 3 et Bidi 17 ont tendance à lever plus vite que les nouvelles obtentions.

1.3.1.2 Phase levée-début du tallage :

Elle est caractérisée par l’apparition successive à l‘extrémité de la coléoptile et la première feuille fonctionnelle de la talle latérale primaire, de la deuxième et la troisième feuille etc. imbriquées les unes dans les autres, partant toutes d‘une zone proche de la surface du sol (plateau du tallage) et reliées à la semence par le rhizome (Mme Ait et al.

(21)

11

2008). Cette phase est sensible aux attaque d‘insectes ou de champignons telles que les fusarioses (Hennouni, 2012)

Le début du tallage est caractérisé par :

1) la formation de nouvelles racines (la plante possède de 5 à 6 racines primaire) (Bachir Bey et al., 2015).

2) stade de formation du plateau de tallage : c'est le phénomène de "pré tallage" dans lequel le deuxième entre noeud qui porte le bourgeon terminal s'allongé à l'intérieur de la coléoptile, il cesse de remonter à 2 cm sous la surface (Laala, 2011), quelle que soit la profondeur du semis, a ce niveau on assiste à l'apparition d'un renflement : c'est le futur plateau de tallage (Benchikh, (2015) il se forme presque au niveau de la surface du sol ( Bachir Bey et al., 2015)

3) stade d'émission des talles : Des valeurs de la variance fortement significatives et positives pour le nombre d’épillets par épi ont été retrouvées chez tous les croisements effectués par Emir (2010) et qui exhibent aussi un hétérobeltiosis significatif et positif.

Bachir Bey et al., (2015) à l'aisselle des premières feuilles du blé des bourgeons axillaires entre, alors en activité pour donner de nouvelles pousses: les talles. Bencheikh, (2015), la première talle se forme à la base de la première feuille et la deuxième talle à la base de la deuxième feuille. Ouanzar (2012), les bourgeons axillaires à l’aisselle des feuilles des talles donnent naissance à l’émission de talles secondaires. Il apparaît à partir de la base du plateau de tallage, des racines secondaires ou adventives, qui seront à l'origine de l’accroissement du nombre d'épis. Le stade fin tallage c'est-à-dire au stade "épi à 1 cm du plateau de tallage, est caractérisé par une croissance active des talles. Le plant de blé a besoin, durant cette phase, d'un important apport d'engrais azotés (Bebba 2011).

L’importance du tallage dépendra de la variété de, la densité de semis, la densité d’adventices et de la nutrition azotée cependant, le tallage marque la fin de la période végétative et le début de la phase reproductive, qui est conditionnée par la photopériode et la vernalisation qui autorisent l’élongation des entre-nœuds (Ait Slimane AitKaki, 2008).

1.3.1.3 Phase tallage-montaison (plain tallage)

La phase du tallage herbacée est suivie par le stade montaison qui débute dès que l’épi du maitre brin atteint une longueur de 1 cm, mesurée à partir de la base de la

(22)

12

couronne ou plateau de tallage. La montaison est la phase la plus critique du développement du blé du fait que le stress hydrique ou thermique au cours de cette phase affecte le nombre d’épis montants par unité de surface et elle termine une fois l’épi prend sa forme définitive à l’intérieur de la gaine de la feuille étendard qui gonfle, ce qui correspond au stage gonflement (Ouanzar, 2012).

La durée moyenne de cette période est variable selon les variétés. En effet, El Hafidl et al., (1996 ) ont trouvé chez des variétés de blé tendre que cette période varie de 30 à 38 jours; 30 jours chez Potam, 35 pour Nesma, 37 jours chez Saada et de 38 chez Keyper.

1.3.1.4 Phase Tallage herbacé – Gonflement :

Elle comprend ; l‘initiation florale, la différenciation de l‘ébauche de l‘épi, la différenciation des ébauches des glumes, la montaison ou l’élongation, la méiose ou réduction chromosomique et le gonflement (Hennouni, 2012).

1.3.2 Période de reproduction

C’est la formation et la naissance de l'épi. Fritas, (2012), ce stade marque la fin de la période végétative et l'acheminement vers la fonction de reproduction. Benchikh, (2015), elle est marquée par un accroissement de la demande en eau, lumière et l’azote et s'étend de la montaison à la fécondation. On peut distinguer les périodes suivantes :

1.3.2.1 Phase de montaison

Au cours de cette phase pour Fritas (2012), les talles montantes entrent en compétitions pour les facteurs du milieu avec les talles herbacées qui de ce fait n’arrivent pas à monter en épis à leur tour. Ces dernières régressent et meurent (Laala, 2011). Ce phénomène se manifeste chez un certain nombre de talles herbacées qui commence (jeunes talles) par une diminution de la croissance puis par un arrêt de celle-ci alors que, d’autres se couronnent par des épis (Laala, 2011). Pendant cette phase de croissance active, les besoins en éléments nutritifs notamment en azote sont accrus (Ait Slimane AitKaki, 2008). Non seulement deviennent très importants mais aussi déterminent le nombre d'épis, le nombre de grain par épi et le poids maximal du grain (Benchikh 2015). La montaison s’achève à la fin de la sortie de la dernière feuille et le début du gonflement qui engaine les épis dans la gaine (Nadjem, 2011).

(23)

13 1.3.2.2 Dernière feuille (feuille étendard) :

L’apparition de la dernière feuille (feuille fanion) nous annonce que l’épi est sur le point d’émerger (Lee 1996). A la fin de la montaison apparaît la dernière feuille. Boyeldieu (1980) a indiqué que la dernière feuille ainsi que les deux feuilles en dessous fournissent leurs assimilas à l’épi tandis que les feuilles les plus âgées alimentent les racines. Cette feuille est essentielle car elle va à elle seule contribuer à 75 pourcent de la productivité et donc au remplissage du grain, lorsque elle est endommagée, le rendement a de fortes chances d’être impacté (Bebba, 2011). El Hafidl et al., (1996) ont enregistré des période variant de 31 jours chez Potam et Nesma jusqu’à 40 jours chez Keyper.

.

1.3.2.3 Phase épiaison – floraison

Cette phase correspond à l‘épiaison (Ouanzar, 2012), puis à la germination du pollen et à la fécondation de l‘ovule (Hennouni, 2012). Elle est marquée par la méiose pollinique et l’éclatement de la gaine avec l’émergence de l’épi (Nadjem, 2011). La floraison débute 4 à 5 jours plus tard. Durant la floraison, les fleurs demeurent généralement fermées (Laala, 2011). A l’épiaison, les variétés locales sont les plus tardives avec ≈ 133 jours, par rapport à une moyenne de 119 jours pour les autres génotypes (Royo et al., 2000).

Cette phase est atteinte quand 50 % des épis sont à moitié sortis de la gaine de la dernière feuille (Bachir Bey Ilhem et al 2015). A ce point de l’épiaison, la floraison n’est pas encore achevée au niveau de l'épi (Fowler 2002). Les épis dégainés fleurissent généralement entre 4 à 8 jours après l’épiaison tandis que les basses températures au cours de cette phase réduisent fortement la fertilité des épis (Ouanzar 2012). La vitesse de croissance de la plante est maximale. Elle est suivie par le grossissement du grain qui devient mou et le desséchement de presque toutes les feuilles. Sa durée est de 16 à 17 jours (Fritas, 2012). Pour Hamadache (1989), les températures basses comprises entre 0 et 3 C°et/ou un déficit hydrique pendant la période d'épiaison ainsi que la compétitivité des mauvaises herbes peuvent provoquer la stérilité de l’épi. Selon plusieurs auteurs (Nelson et al., 2000; Lee et al., 1996) plusieurs génotypes de blé tendre sont à floraison de type ouverte où la floraison a lieu dès la sortie totale de l’épi de sa gaine.

Pour Ouriniche et al., (2016), cette phase varie entre 104.36 et 128.14 jours. Environ 15 jours après de la floraison, le blé commence à changer de couleur : il perd sa couleur verte et devient plus jaune/doré/bronze (Bebba, 2011).

(24)

14 1.3.2.4 Phase de remplissage :

A cette phase commence la sénescence du feuillage, tandis que l’azote et les sucres des feuilles, sont remobilisés vers le grain. L’évolution du poids du grain se fait en trois étapes : la première est une phase de multiplication des cellules du jeune grain encore vert, dont la teneur en eau est élevée. Elle est suivie par la phase de remplissage actif du grain avec les assimilats provenant de la photosynthèse de la feuille étendard et du transfert des hydrates de carbone stocké dans le col de l’épi, les fortes températures au cours de cette période provoquent l’arrêt de la migration des réserves des feuilles et de la tige vers le grain et le contenu du grain atteint le maximum, cependant le grain se dessèche progressivement, pour murir (Ouanzar, 2012). Royo et al.,, (2000) a trouvé que chez les variétés locales, la durée de remplissage est légèrement plus courte ; 38 jours contre 42 jours (Royo et al., 2000).

1.3.2.5 Stade maturité :

Chez les certaines variétés introduites, cette phase est variable de 156.97 à 165.06 jours (Ouriniche et al., 2016).

(25)

16 Chapitre II: Partie expérimentale

2.1 Etudes du milieu

2.1.2 Climat:

Toutes les données moyennes mensuelles relatives aux différents facteurs du climat à savoir, la précipitation, la température, la vitesse du vent, l’humidité relative de l’air ainsi que celles relatives à l’évaporation potentielle ont été collectées à partir de la station météorologique de la station de l’institut National de la Recherche Agronomique, antenne d’Adrar.

2.1.3 Eau d’irrigation:

Des échantillons d’eau d’irrigations ont été pris et subit à l’analyse chimique tandis que l’interprétation des résultats obtenus ont été réalisées au niveau de la station A.N.R.H. d’Adrar.

2.2. Matériel végétal, dispositif expérimental et itinéraire technique 2.2.1 Variétés utilisées:

Nous avons basé notre choix sur la diversité de l’origine géographique ainsi que la richesse des formes, couleurs l’adaptation au milieu local ainsi que des caractéristiques spécifiques.

- Au terme des variétés introduites, voici les principales caractéristiques morphologiques et agronomiques prises en considération:

-La hauteur naine (Anza) et demi naine de la paille (Hidhab 1220).

-La résistance à la verse (Anza)

-La courte durée de remplissage (Anza)

-La résistance à l’échaudage des grains (Hidhab 1220) - Le rendement élevé en grains(Anza).

-Présence d’une barbe très longue (Hidhab 1220).

(26)

17

-En ce qui concerne les variétés locales, voici aussi les principales caractéristiques prises en considération lors de faire le choix:

-La présence des poils sur les glumelles (les variétés locales à l’exception de Manga) -La compacité de l’épi (Shuitter).

-La forte capacité de tallage et de talles-épis par plant (Manga type II) -La précocité (Sabaga, Shouitter)

- La capacité à transformer les talles aux talles épis (Manga type II).

-La résistance à l’égrenage (Manga type II).

-Taux élevés de protéines.

Tableau n° 1: Principales caractéristiques agronomiques et technologiques des variétés introduites (source I.T.G.C.).

Variété / Caractère Anza Hidhab1220

Epiaison Précoce Précoce

Hauteur de la tige Courte Moyenne

Résistance à la verse Résistante Modérément Résistante Résistance à l’échaudage Résistante Modérément Résistante

(W) de l’alvéographe Moyenne Elevée

Extensibilité Bonne Bonne

Elasticité Moyenne Bonne

P/L Equilibré Equilibré

Panification tout juste panifiable Blé correcteur

P.M.G. (g) 36 39

2.2.2 Dispositif expérimental:

Le dispositif expérimental choisi est en blocs aléatoires complets à 03 répétitions. La parcelle élémentaire est de 2.5 m X 0.75 cm pour toutes les variétés et tous les blocs tandis que la distance entre grains a été réduite à 3 cm, tandis que l’écartement entre lignes est de 25 cm. Par ailleurs la distance entre traitement est de 0.40 cm et celui entre blocs est de 1 m (schéma n° 1).

(27)

18 11

Schéma n° 1 : Dispositif expérimental

Le tableau n° 2 renferme les codes ainsi que les noms relatifs aux variétés utilisées lors de cette expérimentation.

Tableau n ° 2: Codes et variétés parentales utilisées.

Code Variété Frh. El Fareh

Az. Anza

HD Hd 1220

Mga2. Manga type II

Sbg. Sabaga

2.2.3 Localisation et identification du site de l’essai:

La position géographique de la parcelle d’expérimentation a été comme suite;

1 m

2.50 m

Bloc I Az Mga HD Sbg. Frh

Bloc II

Sbg. Az Mga2. HD Frh

Bloc III Mga Sbg. HD Az Frh

Réseau d’irrigation parcellaire

0.75 m Microparcelles

Canalisation principale du réseau d’irrigation

(28)

19

-Latitude : 27°, 49’ Longitude : 00° 18’ Altitude : 278° 48’

Cette localisation est déterminée à l’aide d’un appareil G.P.S. (Global Positioning System).

Le site est juste à la sortie nord de la ville d’Adrar, à droit et à environ 500 m séparé de la route nationale n° 2, au niveau de la faculté des sciences et de la technologie, tandis que l’essai avait une orientation nord- sud et celle de la serre biologique de l’université. La superficie totale de la dite serre est 816 m2.

2.2.4 Méthode expérimentale:

Les notations et mesures ont été réalisées par parcelle élémentaire et à chaque stade de la culture dont nous avons concentré sur la identification principaux caractères morpho-phénologiques et des composantes de rendement dont leurs abréviations sont entre parenthèse à savoir;

- Le coefficient de tallage par mètre linéaire (Tall./ml) - Le nombre de talles épis par mètre linéaire (Epi/ml).

- La précocité à l’épiaison (Pr. Epi) et précocité à la floraison (Pr. Flor) sont notées comme la durée en jours calendaires, comprises entre la levée et la date de sortie de 50 % des épis (épiaison) ou 50 % des épis disposent au moins un épillet avec des étamines à l’extérieur de l’épi

- Nombre total des épillets par épi (Epilt/Epi).

- Nombre d’épillets fertiles par épi (Epilt. Fert).

- Nombre d’épillets stérile par épi (Epilt. stel).

- Largeur de la feuille stade 03 feuille (Larg. 3 Feuil.).

- Largeur de la feuille étandard (Larg. D. Feuil.) - Longueur de la feuille stade 03 feuille (long.3 Feuil).

- Longeur de la dernière feuille (Long. D. Feuil).

- La longueur de l’épi (Long.Epi).

- La densité de l’épi (Dens.Epi).

2.2.5 Itinéraire technique:

2.2.5.1 Irrigation:

Vue la rareté des pluies nous avons procédé à l’installation d’un système de type goutte à goutte avec un calendrier de deux à trois irrigations par semaine, selon les conditions climatiques et les exigences de la culture.

(29)

20 2.2.5.2 Travail du sol

Les parcelles ont été aménagées manuellement à l’aide de houe tandis que les lignes de semis ont été faites à l’aide d’un cordon bien tendu à ces extrémités afin de garder la distance entre lignes bien fixes.

2.2.5.3 Fertilisation:

Nous avons substitué au NPK (20 :20 ;20) sous forme granulée comme fertilisation de fond et ce avant le semis à raison 2qx/ha. Toutefois, en ce qui concerne la fertilisation de couverture nous avons opté pour l’urée 46 % avec une dose équivalente à 05 qx/ha, fractionnée en 02 apports afin de couvrir les besoins des phases critiques du cycle de la culture à savoir le début de tallage et début montaison.

2.2.5.4 Semis:

Le semis a eu lieu le 8 novembre, avec une profondeur de lignes de l’ordre de 2 cm au font desquelles les grains sont placés.

2.2.5.5 Désherbage:

Au cours des premiers stades de l’évolution de la culture nous avons inventorié une gamme d’espèces adventices; monocotylédones (le ray grass et le pâturin) et dicotylédones (le chénopode, le rumex et la nielle). Du fait de la faible densité des adventices nous avons procédé à l’épuration manuellement de ces dernières au stade 03 feuilles.

2.2.5.6 Récolte:

La récolte a été effectuée manuellement au stade de maturité physiologique pour les quelques épis épargnés des attaques des oiseaux granivores particulièrement les moineaux et les tourterelles de bois, la gerboise.

En effet, les attaques sont commencées juste au début de la maturité physiologique des variétés les plus précoces et qui se retrouvent notamment aux marges du dispositif expérimental.

Toutefois, mais avec le manque des moyens de lutte adéquate et efficace (la maille anti oiseaux…) les pertes se généralisent et ont devenu considérables au point que certaines parcelles sont complètement perdues.

(30)

21

Par ailleurs, toutes les mesures et notations ne concernent que la période végétative de la culture.

2.3 Analyses des données.

2.3.1 Analyse de la variance :

Les données moyennes relatives aux caractères considérés sont soumises à une analyse de la variance, prenant la plante comme répétition (une moyenne de 15 plantes par bloc). Cette analyse permet de déterminer l’importance de la variation totale. Elle permet ainsi de déduire les composantes de la variance pour chaque caractère étudié.

Le modèle additif appliqué d’une telle analyse de la variance est selon celui de Steel et Torrie (1982), comme le suivant :

Yij = μ + gi + bj+ e(ij) Où :

Yij = Valeur observée du génotype i sur le bloc j μ = Moyenne générale de l’essai

gi = Effet du génotype i bj = Effet du bloc j

e(ij) = Résiduelle du modèle.

2.3.2 Plus petite différences significative :

En vue de réaliser une comparaison des moyennes obtenues nous avons opté pour la plus petite différence significative, au seuil de 5%, (ppds 5 %). Ce paramètre est calculée selon le model de Steel et Torrie (1982) comme suit :

ppds 5% = t 5

Où,

-t : est la valeur du t de table de student au seuil de 5% pour (g-1)(b-1) degrés de liberté de la résiduelle.

- e : est la résiduelle de l’analyse de la variance de la variable considérée -b : le nombre de blocs qui est égale à 3.

(31)

22 2.3.3 Coefficients de variation moyen (CVM).

Il est calculé selon la formule suivante :

CVM (%) = * 100 Où

Ỳ est la moyenne du caractère étudié.

2.3.4 Coefficients de corrélation

Afin de déterminer la nature des liaisons qui pourraient exister entre les combinaisons hybrides, les matrices de corrélations sont calculés entre les paires de caractères mesurés chez les différentes variétés.

L’analyse des données relatives aux divers caractères (Calcul des moyennes, régression, corrélation, Analyse de la variance….) a été effectuée à l’aide du logiciel Excel stat.

(32)

24 Chapitre III Résultats et discussions

3.1 Etude du milieu :

3.1.1 Climat :

3.1.1.1 Pluviométrie :

Les pluies au niveau de la région d’Adrar sont rares, voire inexistantes dont le cumul total de l’année est moyennement de 10 mm. La comparaison, entre les bilans des 2 dernières années avec les besoins réels de chaque stade phénologique de la culture, montre un écart accablant entre ces besoins et les quantités offertes par la précipitation. A cet effet, le recours à l`irrigation est obligatoire pour tout le cycle de la végétation (Fig. n°: 1).

Fig. n°1: Variation de la précipitation mensuelle moyenne pendant les 02 dernières années (source: station I.N.R.A. A. Adrar).

3.1.1.2. Température

La température mensuelle moyenne est de 24 °C, tandis que les moyennes mensuelles minimales sont de décembre à janvier avec 12 C°, alors que les moyennes maximales mensuelles sont en juillet avec 40 °C (Fig. n° : 2). C’est pendant les températures clémentes que les céréaliculteurs pratiquent ce type d’activité agricole.

0.00 5.00 10.00 15.00

sept oct. nov. dec. janv. fev. mars avril mai juin juillet aout som. an

mm

(33)

25

Fig. n°2 : Variation de la température moyenne mensuelle pendant les 2 dernières années (source: station I.N.R.A. A. Adrar).

3.1.1.3 Humidité de l`air

On distingue deux saisons ; estival qui s’étend du mois d’avril jusqu’au octobre. Cette saison se caractérise par une sécheresse sévère. Une 2ème période qui couvre le reste des mois de l’année ou l’hiver avec un climat plus ou moins doux dont l`humidité relative de l`air est de l’ordre de 50 % (Fig. n : 3).

Fig. n° 3: Variation de l`humidité de l`air mensuelle moyenne pendant les 2 dernières années (source: station I.N.R.A. A. Adrar).

0 20 40

sept oct. nov. dec. janv. fev. mars avril mai juin juillet aout moy.an

°C

M o i s

0.00 20.00 40.00 60.00 80.00

sept oct. nov. dec. janv. fev. mars avril mai juin juillet aout moy.an

%

M o i s

(34)

26 3.1.1.4 Vent :

Au niveau de la région d’Adrar, le terrain est globalement plat avec peu ou pas

d’obstacles naturels, les vents qui dépassent la vitesse de 5 m/s emportent à son passage des grains de sable et génèrent ainsi des tourbillons. Ce phénomène se rencontre le plus souvent pendant la période de la fin de février à la fin de mars et provoquent la verse des cultures céréalières, fragmentation du feuillage de la plus part des cultures. Ces vents sont de

dominance N-NE mais ils deviennent de direction N-NOuest pendant la période de juillet - Août. Ces derniers sont secs et chauds.

Fig. n° 4: Variation mensuelle moyenne de la vitesse du vent pendant les 2 dernières années (source: station I.N.R.A. A. Adrar)

3.1.1.5. Evaporation

L’évaporation au niveau de la région est intense dont la moyenne des 02 dernières années est de l’ordre de 3700 mm/an avec une moyenne journalière variable de 6.47 mm en janvier à 23.35 mm pendant le mois de juillet. Toutefois, au cours du remplissage des céréales (du fin février à mars), cette évaporation se stabilise au tour de 11 mm/jour (Fig. n°4).

0 5 10

sept oct. nov. dec. janv. fev. mars avril mai juin juillet aout moy.an

m/s

M o i s

(35)

27

Fig. n° 5 : Variation de l’évaporation mensuelle moyenne pendant les 5 années d`expérimentation; 2010 à 2014 (source: station I.N.R.A. A. Adrar)

3.1.2 Propriétés agronomiques du sol

L’analyse relative aux caractéristiques pédologiques de trois (03) échantillons pris aléatoirement de la couche arable (les premiers 20 cm) du sol de la parcelle d’expérimentation a dévoilé que:

-La structure du sol est polyédrique.

-La texture est sablo-argilo-limoneuse.

3.1.3 Eau d’irrigation:

3.1.2.1 Composition chimique de l’eau d’irrigation:

Les valeurs moyennes relatives à la teneur de l’eau d’irrigation en sel dissous sont données au tableau n° 3.

Tableau n° 3 : Composition moyenne de l’eau d’irrigation en mg/l (Station A.N.R.H. Adrar).

Elément HCO3 CO3-- SO4

-- Cl-1 Na+1 K+1 Ca+2 Mg+2 NO-3 pH C.E Résidus secs

mg/l 107 0 630 540 360 28 164 65 35 8.19 2.97 1845

Sur la base des données moyennes indiquées sur le tableau n° 3, l’eau d’irrigation est de qualité physico-chimique plus ou moins acceptable. Elle est moyennement chargée en sel

0 10 20 30

sept oct. nov. dec. janv. fev. mars avril mai juin juillet aout Moy, M

mm

M o i s

(36)

28

dissous, dont les résidus secs moyens sont de l’ordre de 1845 mg/l. Pour les céréales, il est très intéressant d’augmenter légèrement les fréquences des irrigations.

3.2. Etudes des variétés utilisées :

3.2.1 Analyse de la variance relative aux performances des caractères étudiés :

Les données relatives aux sommes carrés moyennes de différentes sources de variation relatives aux caractères morphologiques, phrénologiques et agronomiques des variétés considérées sont données au tableau n° 4.

Tableau n° 4: Carrés moyens des écarts de l’analyse de la variance des caractères phéno-morphologiques enregistrés chez les variétés étudiées.

Source variation

Larg 3 Feuil.

Long 3 Feuil.

Larg d.

feuil.

Long d.

Feuil. Long Epi Epilt/E

pi Dens.

Epi Eplt Stel

Ept-

Fert Tall/ml Stade Tallage

Montai son

Feuil.

Etand. Pr Epi Nb épis

/ml Pr Flor Total 38,98 16573,7 65,19 9917,2 2161,73 69,99 78,97 7,05 67,82 57060,4 2589,60 2106,4 389,73 249,73 25399,7 175,73 Variété 31,68 11855,5 52,14 6906,3 2094,07 66,43 70,31 6,09 63,49 52372,4 1795,60 1405,1 345,73 221,07 23459,7 144,40 Bloc 1,30 1010,31 3,21 626,54 16,03 0,16 1,45 0,18 0,19 843,60 109,20 182,0 14,53 0,13 116,13 0,13 Erreur 6,01 3707,88 9,84 2384,36 51,63 3,40 7,21 0,79 4,14 3844,40 684,80 519,33 29,47 28,53 1823,87 31,20

A la lumière des valeurs moyennes données au tableau n° 4 relatives aux carrées moyennes des diverses caractéristiques considérées des variétés étudiés, il y’a lieu de signaler les éléments d’analyse suivants :

3.2.1.1 Effet génotype :

L’effet variétal moyen pour toutes les caractéristiques considérées est de l’ordre de 84.22 % par rapport à la variabilité totale (un peu plus des quatre cinquièmes (4/5), de la diversité globale relative aux performances moyennes des variétés concernant ces caractères étudiés, est uniquement due à la diversité du matériel génétique utilisé. Cet effet est considérable et responsable de la majeure partie des différences entre les valeurs moyennes enregistrées.

Toutefois, l’effet variétal le plus important a été signalé pour les caractères ; la longueur de l’épi, le nombre total des épis et épillets fertiles, la capacité de tallage respectivement et la densité de l’épi, respectivement avec des taux qui dépassent 90 %.

(37)

29

Par ailleurs, nous avons enregistré un effet génétique très important et qui détient plus de 80 % de la variabilité totale pour sept (07) caractères à savoir ; la précocité à la feuille fanion, le nombre des épillets stériles, la précocité à la floraison, largeur de la feuille au stade tallage, la précocité à l’épiaison, le nombre de talles épis par mètre linéaire et la largeur de la dernière feuille, respectivement.

Cependant, quatre autres (04) caractères disposent d’un effet génotypique moyennement élevé oscille de 71.53 % à 66.70 %. Il s’agit des caractères ; la longueur de la feuille au stade tallage, la longueur de la feuille étendard (dernière feuille), la durée du stade tallage ainsi que la durée du stade montaison, respectivement.

3.2.1.2 Effet bloc :

La moyenne de l’effet du bloc pour tous les caractères étudiés est légèrement inférieur à 3 %, précisément 2.96 % et ce par rapport à la variation observée. Cet effet est marginal sur la diversité globale. Par conséquence, dans les conditions de déroulement de l’expérimentation, son in influence sur l’expression des divers caractères considérés est très faible.

Cependant, chez trois (03) caractères, nous avons enregistré un effet du bloc intéressant et qui dépasse le double de la moyenne citée ci-dessus. Il s’agit des caractères ; la précocité à la montaison, la longueur de la dernière feuille et la longueur des feuilles aux premiers stades de développement de la culture (tallage), respectivement.

Par ailleurs, un effet très faible et inférieur à 1 % a été observé chez cinq (05) caractères à savoir ; la longueur de l’épi, le nombre total des épillets fertiles, le nombre total des épillets, la précocité à la floraison ainsi que la précocité à l’épiaison, respectivement.

3.2.1.3 Marge d’erreur :

En ce qui concerne l’effet erreur, nous avons enregistré une valeur moyenne de l’effet, sur la variation totale pour tous les caractères confondus, de l’ordre de 13.67 %. Ce taux représente un rapport d’environ légèrement inférieur du 1/7 de la variabilité totale. Ce taux pourrait être considéré relativement faible.

(38)

30

Toutefois, des effets plus ou moins significatifs qui dépassent 20 %, ont été constatés pour cinq (05) caractères à savoir ; le stade de tallage, la précocité à la montaison, la longueur de la feuille étendard (la dernière feuille), la longueur des feuilles au stade tallage ainsi que la précocité à l’épiaison, respectivement.

Cependant, les marges les plus faibles de l’erreur ; inférieures à 5 % par rapport à la diversité globale, ont été remarquées chez deux caractères. Il s’agit de la longueur de l’épi ainsi que le nombre total des épillets avec des taux de 2.39 % et 4.86 %, respectivement.

3.2.2 Etudes des performances relatives aux valeurs propres des variétés utilisées : 3.2.2.1 Caractéristiques du feuillage :

Le tableau n° 5 renferme les performances moyennes des variétés étudiées relatives aux caractères morphologiques du feuillage (au stade trois (03) feuilles et celles de la feuille étendard) ainsi que les valeurs statistiques de référence (les valeurs moyenne, minimale et maximale) de chaque caractère.

Tableau n° 5 : Valeurs moyennes relatives aux caractères morphologiques du feuillage (longueur et largeur des feuilles au stade tallage ainsi que celles de la dernière feuille).

Variété / Larg. F Stade Tallage

Long F. Stade Tallage

Larg. der.

feuille

Long der. Feuille caractère

Sabaga 9,73 147,83 19,533 210,47

HD 8,70 182,00 16,3 206,53

Anza 6,77 142,63 14,433 199,73

Manga 11,23 217,93 16,333 197,30

El farh 9,17 153,33 14,433 151,17

Minimale 6,77 142,63 14,43 151,17

Moyenne 9,12 168,75 16,21 193,04

Maximale 11,23 217,93 19,53 210,47

Ecart 4,47 75,30 5,10 59,30

% Ecart /Min 66,01 52,79 35,33 39,23

Ppds p < 0.05 0,94 23,26 1,20 18,65

CVM (%) 8,50 11,41 6,12 8,00

(39)

31

3.2.2.1.1 Largeur de la feuille au stade 03 feuille :

La largeur moyenne de la 3ème feuille des plantes pour toutes les variétés confondues est de l’ordre de 9.12 mm. Toutefois, la largeur moyenne minimale pour ce caractère est de 6.77 mm. Cette largeur a été enregistrée chez la variété introduite Anza. Tandis que la largeur moyenne maximale est de l’ordre de 11.23 mm. Cette valeur maximale a été constatée chez la variété locale Manga.

.

A signaler que les deux variétés qui ont enregistré ces valeurs moyennes les plus extrêmes relatives à ce caractère c-à-d- les performances minimales et maximales, chacune appartient à un type différent de variétés. En effet, la variété Anza dite améliorée est une variété introduite, alors que l’autre est une variété locale native de la région d’Adrar.

Par ailleurs, nous avons remarqué qu’aux premiers stades de développement de la culture, les variétés locales tendent à développer des feuilles plus larges tandis que les variétés introduites se caractérisent, globalement par un feuillage, à ces stades de l’évolution des plantes, plus étroit par rapport aux variétés natives de la région.

Dans ce contexte, nous pouvons regrouper les variétés en deux catégories essentiels à savoir ;

-Variétés à feuilles étroites principalement la variété Anza.

-Variétés à feuilles larges : c’est le cas du reste des variétés mises en expérimentation. A ce titre, la largeur des feuilles dans ce groupe commence avec 8.70 mm et peut dépasser 11 mm.

Généralement, la tendance des variétés locales à développer des feuilles larges pourrait être considérée comme un comportement qui va les permettre d’occuper précocement le sol.

Cette particularité est d’une importance capitale, d’une part pour améliorer la compétitivité contre les mauvaises herbes pour l’espace, le sol et les éléments minéraux, et d’autre part limiter les pertes des eaux d’irrigation à travers l’évaporation particulièrement dans un milieu pareil où l’eau est une denrée rare et déterminante pour les rendements et la survie.

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