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Chapitre III Résultats et discussions

3.2. Etudes des variétés utilisées

3.2.4 Liaisons inter caractères

En ce qui concerne le coefficient de variation moyen, celui-ci est de 7.88 % pour tout l’essai. Ce taux reflète une précision globalement acceptable des caractéristiques considérées.

Par ailleurs, à l’exception du nombre d’épi par mètre linéaire, et le nombre d’épillets stérile, la plupart des caractères étudiés disposent d’un coefficient de variation moyen inférieure aux normes exigées pour les céréales à savoir ; inférieur à 8.35 %.

3.2.4 Liaisons inter caractères

Le tableau n° 9 comporte l’analyse du coefficient de corrélation qui pourrait exister entre les différents caractères étudiés

Tableau n° 9 : Coefficients de corrélations entre les différentes paires de caractères mesurés chez les variétés étudiés.

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Sur la base de l’analyse des résultats relatifs aux coefficients de corrélation entre les caractères considérés, nous pouvons dégager les remarques suivantes :

En ce qui concerne le caractère largeur de la feuille aux premiers stades de développement ; il existe une corrélation négative et significative à la fois ; avec le nombre total des épillets par épi, le nombre des épillets fertiles par épi, la précocité à l’épiaison et la précocité à la floraison ainsi qu’avec le stade de la feuille fanion. Par ailleurs, il a fortement corrélé négativement avec le nombre total des épillets par épi.

Cependant la largeur de la feuille aux premiers stades de la culture a très fortement corrélé positivement (r > 0.90), avec la longueur de la feuille aux mêmes stades de développement de la culture.

En ce qui concerne le caractère longueur de la feuille aux premiers stades, nous avons enregistré une corrélation significative et négative avec ; le nombre total d’épillets par épi, mais il existe aussi des corrélations négative très hautement significative (r > 0.90) entre ce caractère et la densité de l’épi ainsi que le nombre d’épillets fertiles par épi.

Toutefois, nous avons remarqué une seule corrélation positive très hautement significative (r > 0.90) entre la largeur de la feuille aux premiers stades de l’évolution de la culture et le nombre de talles épis par mètre linéaire.

En termes du caractère largeur de la feuille fanion (la dernière feuille), nous avons signalé une corrélation significative et positive avec un seul caractère. Il s’agit de la longueur de la dernière feuille.

Toutefois, des corrélations négatives très hautement significatives (r > 0.90) ont été enregistrées entre d’une part, la largeur de la dernière feuille et d’autre part, avec le nombre total des épillets stériles par épi, la densité de l’épi, le nombre total des épillets fertiles par épi, la période de tallage, la précocité à l’épiaison et à la floraison ainsi que le stade de feuille fanion (dernière feuille).

Eu égard au caractère la longueur de la dernière feuille, nous avons constaté une corrélation significative et positive avec le nombre d’épillets fertiles par épi ainsi qu’une corrélation positive très hautement significative entre ce caractère et le nombre total d’épillets par épi.

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A propos du nombre total des épillets par épi, nous avons enregistré une corrélation positive très hautement significative entre ce caractère et le nombre total des épillets fertiles par épi mais, une corrélation négative hautement significative avec le nombre total des talles épis par mètre linéaire.

En termes du caractère la densité de l’épi, nous avons remarqué une corrélation négative intéressante mais elle n’est pas significative. Cette particularité pourrait être exploitée dans le cadre d’un programme de recherche relatif aux croisements et sélection des variétés de blé tendre.

Eu égard au caractère le nombre total des épillets stériles par épi, nous avons enregistré une corrélation positive hautement significative avec la période de tallage, mais des corrélations positives très hautement significatives (r > 0.90) avec à la fois ; la précocité à l’épiaison et à la floraison ainsi que le stade feuille fanion.

En ce qui concerne le caractère le nombre total des épillets fertiles par épi, il a très hautement corrélé négativement avec le nombre de talles épis par mètre linéaire. Par ailleurs, il existe des corrélations négatives relativement élevées mais pas significative avec le stade de tallage. Cette valeur élevée pourrait être utile lors d’établissement des programmes de croisements et de sélection dans le cadre de la recherche des variétés d’intérêts de la culture de blé tendre.

A propos du caractère nombre de talles herbacées au mètre linéaire, nous avons remarqué des corrélations significatives et positives avec le stade feuille fanion et la précocité à la fois ; à l’épiaison et à la floraison, mais des corrélations hautement significatives et positives avec à la fois ; le stade de tallage herbacé et le nombre de talles épis par mètre linéaire.

Eu égard au stade de tallage épis, nous avons constaté une corrélation significative et positive avec le nombre de talles épis par mètre linéaire, mais aussi des corrélations positives très hautement significative avec à la fois ; la précocité à l’épiaison et la floraison ainsi qu’au stade feuille fanion.

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En termes du caractère la précocité à l’épiaison, nous avons enregistré des corrélations positives très hautement significatives avec la précocité à la floraison ainsi qu’avec le stade feuille fanion.

En ce qui concerne le caractère précocité à la floraison, il a très fortement corrélé positivement avec le stade feuille fanion.

51 Conclusion :

En guise de conclusion, nous avons globalement enregistré, à travers l’analyse des sommes carrées des écarts relatives aux valeurs moyennes des caractères étudiés, un effet significatif du matériel végétal étudiés et ce pour la quasi-totalité des caractères considérés à savoir, les caractères morphologiques, phénologiques ainsi que pour ceux des composantes de rendement.

En effet, la part de l’effet variétale a été de l’ordre de 85.31 % par rapport à la variation totale et ce pour tout l’essai. Cependant, des taux qui dépassent 90 % ont été constaté pour les caractères ; la longueur de l’épi, le nombre total des épillets et épillets fertiles, la capacité de tallage et la densité de l’épi, respectivement.

En ce qui concerne le coefficient de variation moyen, celui-ci est de l’ordre de 7.88 % pour tout l’essai. Ce taux reflète une précision globalement acceptable des caractéristiques considérées. Par ailleurs, à l’exception du nombre d’épi par mètre linéaire, et le nombre d’épillets stériles, la plupart des caractères étudiés disposent d’un coefficient de variation moyen inférieure aux normes exigées pour les céréales à savoir ; inférieur à 8.5 %.

En ce qui concerne la largeur des feuilles aux premiers stades de développement de la culture, nous avons enregistré que les variétés locales tendent à développer des feuilles plus larges tandis que les variétés introduites se caractérisent, globalement par un feuillage, à ces stades de l’évolution des plantes, plus étroit par rapport aux variétés natives de la région.

De même, nous avons remarqué que les variétés locales tendent aussi à développer des feuilles plus longues que possibles pendant les premières phases de croissance de la culture, tandis que les variétés introduites se déterminent globalement par un feuillage moins long en comparaison avec les variétés natives de la région.

En termes de la largeur de la dernière feuille, nous avons remarqué une augmentation de la largeur de la dernière feuille par rapport à celle des premiers stades de croissance dont la plus importante augmentation de cette dernière feuille a été observée chez les variétés introduites au point qu’elle double cette largeur et dépasse celle de certaines variétés locales.

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Eu égard au nombre d’épillets stériles par épi, il y’a lieu de signaler que les variétés introduites sont les plus susceptibles à ce phénomène par rapport aux variétés locales. Ce qui signifie que les ces variétés introduites se comportent difficilement dans les conditions de déroulement de l’expérimentation.

Par ailleurs, nous avons constaté qu’une seule variété dispose des périodes les plus courtes pour la précocité à la sortie de la dernière feuille, à l’épiaison ainsi qu’à la floraison.

Il s’agit de Sabaga; une variété locale qui émet la dernière feuille et ce après seulement deux mois et demi à partir de la date de semis.

Cependant la variété introduite Anza détient les performances, relatives à ces trois rendez vous à savoir ; la précocité, les plus reculées parmi les variétés avec une date moyenne de l’épiaison après 92 jours à partir de la date de semis.

En ce qui concerne la capacité de tallage herbacé, les performances maximales de tallage ont été enregistrées chez la variété Anza avec 223,33 talles/ml suivi de la variété Manga. Toutefois, les valeurs les plus faibles ont été constatées chez une variété locale El Fareh et Sabaga dont cette dernière est la plus précoce.

En termes de nombre de talles épis par mètre linéaire, la variété qui dispose des potentialités les plus élevés est la variété locale Manga et ce avec une moyenne de l’ordre de 154 talles épis / ml. Cette variété dispose d’une capacité énorme dont la différence pour ce paramètre entre celle-ci et la variété la plus proche ; Anza est du simple presque au double et ce avec un écart précisément de l’ordre 89.34 %.

De même, pour ce dernier paramètre, nous constatons que les variétés tardives détiennent les performances les plus élevées tandis que les variétés précoces se caractérisent par des valeurs relativement faibles.

Cependant la largeur de la feuille aux premiers stades de la culture a très fortement corrélé positivement, avec la longueur de la feuille aux mêmes stades de développement de la culture.

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Par ailleurs, le nombre total des épillets fertiles, il a corrélé négativement avec le nombre de talles épis par mètre linéaire. Par ailleurs, il existe des corrélations négatives mais pas significative avec le stade de tallage qui pourrait être d’intérêt lors d’établissement des programmes de croisements et de sélection des variétés de blé tendre.

Par ailleurs, nous avons enregistrée une association entre la capacité de tallage herbacé et à la fois ; la précocité à la sortie de la feuille fanion, la précocité à l’épiaison et à la floraison ainsi que le nombre de talles épis par mètre linéaire.

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