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Diffraction d'une onde progressive par un écran en forme de demi-plan

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(1)

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Diffraction d’une onde progressive par un écran en

forme de demi-plan

L. Cagniard

To cite this version:

(2)

DIFFRACTION D’UNE ONDE

PROGRESSIVE

PAR UN

ÉCRAN

EN FORME DE

DEMI-PLAN

Par L. CAGNIARD.

Sommaire. 2014 Le présent mémoire étudie l’onde diffractée qui se forme lorsqu’une onde progressive, initialement sphérique et de profil arbitraire, atteint l’arête d’un écran eu forme de demi-plan. Ce

problème 2014 le plus élémentaire de ceux de diffraction 2014 est traité comme un

problème d’équations aux

dérivées partielles, avec conditions initiales et conditions aux limites. Il est résolu complètement, non

pas suivant les méthodes générales classiques d’intégration des équations aux dérivées partielles, mais par une extension d’une méthode proposée par Carson, particulièrement adaptée à ce genre de problèmes. Les formules très élémentaires définissant l’onde progressive permettent la discussion immédiate du

phénomène et le calcul numérique. Une

application

importante de ces formules sera développée dans un

très prochain mémoire.

1 Introduction. - - L’étude de la

propagation

d’une onde conduit à la recherche des solutions d’un

système

d’équations

aux dérivées

partielles, auquel

sont

.adjointes

certaines conditions aux limites et certaines conditions initiales.

Les méthodes

classiques d’intégration

des

équations

.aux dérivées

partielles

ne

permettent

pas, en dehors de très rares

exceptions,

d’obtenir des solutions

utili-sables pour le

physicien.

Aussi,

dans

l’impossibilité

d’atteindre des solutions correctes, ce dernier est-il

conduit à se contenter

d’approximations qui

ne trou-vent leur

justification

a

posteriori

que dans l’accord des résultats

expérimentaux

avec ceux de la théorie. Telle est la méthode de Fresnel pour le calcul des

phé-nomènes de diffraction d’une onde

harmonique

perma-nente.

Le

problème

de l’état de

régime harmonique

perma-nent est d’ailleurs

beaucoup plus

simple

que celui de

l’onde

progressive

car, si l’on admet que les

élongations

s’expriment

par des fonctions sinusoïdales du

temps,

les

équations

du

problème, lorsqu’elles

sont

linéaires,

,font

place

à de nouvelles d’où la variable

temps

a

disparu.

Mais il convient de faire toutes réserves sur

la valeur des raisonnements par

lesquels,

en donnant

aux notions de vitesse de

phase,

de groupe, de

propa-gation d’énergie

une

signification qu’elles

n’ont pas nécessairement on essaie de

prévoir,

à

partir

des

formules de l’état

permanent,

ce que

peut

être le

phénomène

transitoire,

le

phénomène

d’établissement,

c’est-à-dire l’onde

progressive.

Certes,

en sommant des solutions sinusoïdales sous

la forme d’une

intégrale

de

Fourier,

on

peut, lorsque

les

équations

sont

linéaires, espérer

obtenir la solution du

problème

de

propagation.

Encore conviendrait-il

- ce

qu’on

passe

généralement

sous silence - de

vérifier

après

coup la correction du

procédé

en montrant par

exemple

que les dérivations sous le

signe

somme -sont

légitimes.

Ce

point

supposé

acquis,

subsiste cette

difficulté que

l’expression

d’une fonction sous forme d’une série ou d’une

intégrale

de Fouricr ne

permet

que très difficilement d’en discuter les

propriétés

ou d’en effectuer le calcul

numérique.

Comme en

témoigne

la belle étude de M. Galbrun

(i),

des

renseignements

beaucoup

plus précieux

son

obtenus

lorsque,

à la suite de

Hugoniot,

on définit la surface de front d’onde comme le

siège

d’une disconti-nuité

cinématique.

Les

conséquences

de cette définition ont été

développées systématiquement

par M. Hadamard dans ses célèbres

Leçons

sur la

propagation

des

ondes(2).

Elles

présentent

un intérêt d’autant

plus grand qu’à

certains

points

de vue elles

apparaissent

comme très

générales.

Toutefois il convient de remarquer, d’une

part

que le front d’onde n’est pas nécessairement le

siège

d’une discontinuité

cinématique,

d’autre

part

que l’étude de la surface de front

d’onde,

de sa forme

et de la

grandeur

de la discontinuité

cinématique

dont il est éventuellement le

siège

ne constitue que l’étude d’une

propriété

isolée des fonctions par

lesquelles

peut

s’exprimer

la solution.

Notre

but,

beaucoup plus

modeste,

est tout différent. Il vise la découverte de solutions

complètes

et

rigou-reuses de

problèmes

nouveaux, choisis

parmi

les

plus

simples

mais les

plus typiques

de la

propagation

d’une

onde,

afin de

permettre

un contrôle des

applications

souvent hasardeuses

qui

sont faites des

principes

d’Huyghens

ou de Fermat.

De calculs

poursuivis

actuellement,

qui

se

rapportent

plus spécialement

à la

sismologie,

est extrait le

problème

élémentaire de diffraction ici traité dans ses

grandes

lignes.

2. Enoncé du

problème. -

Les

équations.

-I. Soient trois axes

rectangulaires

Oy,

Oz.

L’écran en forme de

demi-plan

a son arête suivant

Oy

est contenu dans le

demi-plan

de l’écran.

Oz lui est normal.

CI) H. GALBRUN. Propagation d’une onde sonore dans l’atmos-phère et Théorie des zones de silence (Gauthier-Villars,Paris, 193i). (~) J. HAD.BMARD. Leçons sur la propagation des ondes et les équa-t2ons de l’hydrodynamique. (Hermann, Paris, 1903).

(3)

311

La source

ponctuelle

S est située dans le

plan

Nous définissions un

point

M par ses coordonnées

cylindriques

p,

0, x :

Les coordonnées

cylindriques

de S sont po, o. On ne restreint pas la

généralité

du

problème

en

posant

0

00

x.

Nous poserons :

en

désignant

par S’

l’image

de S par

rapport

à l’écran.

’ ’

II. Pour

alléger

cet

exposé,

nous

préciserons qu’il

s’agit

d’une onde

acoustique

se

propageant

dans un fluide

homogène parfait,

initialement au repos, ainsi que d’un écran

parfaitement

réfléchissant. La méthode

permet

de traiter sans

plus

de difficultés d’autres conditions aux

limites,

voire de discuter la diffraction par une arête

prismatique

ou un écran idéalement

absorbant. Les résultats obtenus pour l’onde

acoustique

s’étendent

également

au cas de l’onde

électromagné-tique

sans même

qu’il

soit nécessaire dans ce dernier

cas

d’apporter

les

quelques

restrictions que nous devons énoncer au cours de ce

paragraphe.

La méthode

d’intégration appliquée

dans ce mémoire

ne convient en effet

qu’aux équations

linéaires.

Aussi,

dans le cas de l’onde

acoustique,

supposerons-nous essentiellement que les mouvements sont

petits

Soient

les

coordonnées,

à

l’instant t,

du

point

du fluide

qui

(1) En fait, on démontre que, dans le cas dit des [ petits mouvements », ce sont les accélérations qui dérivent d’un

potentiel :

avec

~Cf. par ex. Galbrun. ouvrage cité, pages 61 à 70j

Nous poserons plus loin que les dérivées partielles de la fonction U existent et sont continues jusqu’au second ordre au

coïncidait avec le

point

M

(x,

, y,

,;,)

de

l’espace

durant toute la

période

initale de repos.

we,

.ç, 1

définissent les

composantes

du vecteur

élon-,

.

gation 1,

et nous posons

la

fonction ’f

devant satisfaire à

l’équation

Q

désignant

la vitesse de

pha,sedes

ondes

harmoniques

planes

dans le milieu considéré.

Il convient en outre de remarquer que, du fait

qu’on

adopte

les

équations (2)

et

(3)

comme

point

de

départ,

l’on suppose

également

que le

paramètre

SZ est bien

défini. Si les vibrations de la source sont suffisamment

rapides,

les

phénomènes

de

compression

et de dilata-tation sont considérés comme

adiabatiques,

tandis

qu’ils

sont considérés comme isothermes si les vibra-tions sont suffisamment lentes. La valeur de Q

qui

correspond

à ces deux cas extrêmes n’est pas la même. Or nous remarquerons que si la

perturbation

initiale

est de durée limitée et

correspond

à des vibrations

rapides,

le mouvement d’un

point

du fluide débute

également

par des vibrations

rapides,

mais se

prolonge

par une « cauda » de durée infinie caractérisée par des

vibrations de

plus

en

plus

lentes. Les

phénomènes

de

compression,

sensiblement

adiabatiques

au début t

deviennent sensiblement isothermes par la suite. Il est

certain a

priori.

que dans un tel cas, la théorie ne pourra rendre

compte

des résultats

expérimentaux qu’avec

une

approximation

médiocre.

III. L’écran est considéré comme infiniment

rigide,

indéformable. Au

voisinage

de

l’écran,

la

composante

de

l’élongation

normale à l’écran doit être nulle. La condition aux limites

correspondante

s’écrit :

IV. Dans le milieu

illimité,

c’est-à-dire sans

écran,

une solution des

équations (2)

et(3)

s’exprime,

suivant un résultat

classique,

par

moins, dans tout l’espace et quel que soit t, y compris sur les fronts d’onde, à la seule exception de la source sonore lorsqu’on

la suppose ponctuelle

De plus, les élongations, les vitesses, les accélérations, la

fonction Ú sont supposées identiquement nulles dans tout t

l’espace 0.

En intégrant (2 bis), il vient alors

Une nouvelle intégration conduit à l’équation (2) et l’on

(4)

F (t)

est une fonction arbitraire

de t,

assujettie

à pos-séder

quel

que soit t une dérivée

première

et une dérivée seconde.

La fonction ~’

(t)

peut

être

identiquementnulle

avant une certaine

époque;

l’équation (5)

définit alors une onde

progressive

pourvue d’un front avant

et,

éven-tuellement,

d’un front arrière. Une telle onde

peut

être

engendrée

en

imposant

aux divers

points

d’une

sphère

S de centre S et de

rayonfiniR

des

pulsations

radiales,

isotropes,

suivant une loi déterminée du

temps

mais,

la solution

(5)

n’est valable

qu’à

l’extérieur de la

sphère

~. Cette solution

(5)

définira l’onde incidente ou directe dont nous nous proposons d’étudier la diffraction.

Peut-être n’est-il pas inutile de remarquer que tout

problème

d’onde

progressive

comporte

des

phases

suc-cessives dont chacune

présente

des

complications

nou-velles par

rapport

à la

précédente.

C’est ainsi que l’écran n’intervient pas tant que le front de l’onde directe ne l’a pas encore atteint. Dans cette

première

phase

du

phénomène

l’onde directe se propage comme

si le milieu était illimité. A

partir

du moment où le front t de l’onde directe atteint

l’écran,

un nouveau

problème

se pose,

qui

est,

suivant le cas de

figure,

un

problème

de réflexion ou un

problème

mixte

de réflexion et de diffraction

(1).

Il faut encore un nouvel intervalle de

temps

fini avant que le front de l’onde réfléchie ou de l’onde diifractée vienne atteindre la

sphère

E. Cet intervalle de

temps

cons-titue la seconde

phase

du

phénomène.

A cette seconde

phase

fait suile une troisième dans

laquelle

les

ondes

déjà

réfléchies ou diffractées par l’écran sont diffractées à nouveau par la

sphère.

Les ondes

dif-fractées par la

sphère

sont d’ailleurs réfléchies ou diffractées une nouvelle fois par l’écran. Il est donc aisé de

prévoir

que le

problème

doit devenir

rapide-ment inextricable. Un

problème

d’onde

progressive

ne

peut,

en

général,

être résolu

que j

usqu’à

une

époque

déterminée.

Dans le cas

actuel, nous

nous sommes limités à l’étude

de la

première

et de la

secondephase

du

phénomène.

Si

l’onde directe est

plane,

c’est-à-dire si la

sphère Y-

est

rejetée à l’in f ini,le phénomène ne comporte

d’ailleurs que ces deux

phases.

Si l’onde directe est

sphérique

nos

formules resteront encore valables

après

que les ondes réfléchies ou diffractées auront atteint ou

dépassé

la

sphère

1. à la condition

d’imaginer

que le rayon l~ est infiniment

petit

pour que la

perturbation apportée

par la

sphère

sur les ondes de retour

puisse

être considérée

comme

négligeable.

On sera donc amené à définir une source

ponctuelle

S en

posant

que la

fonction w

y

présente

une

singularité

donnée.

Une autre remarque

peut

être faite utilement.

Lors-qu’on

étudie la

propagation

d’un front d’onde à

partir

de la définition

d’Hugoniot, l’hypothèse

d’une discon-tinuité

cinématique

localisée sur ce front d’onde a

sur-(1) Ces explications, qu’il est utile de fournir dès maintenant,

paraitronl plus claires lors d’une seconde lecture du mémoire.

tout pour but de définir une

particularité qu’on puisse

étudier isolément sans recourir à

l’intégration

véritable des

équations (3)

ou

(3 bis)

de

propagation.

Cet artifice n’est pas

utile,

bien au

contraire,

lorsqu’on prend

pour

point

de

départ

les

équations

de

propagation.

C’est

pourquoi

nous poserons que toutes les dérivées par-tielles

qui

figurent

dans les diverses

équations

du pro-blème existent

quels

que soient x, y,

z, t,

exceptionr

faite de la source

ponctuelle qui

se

présente

comme

une

singularité.

Comme il ne nous

importe

pas que lets

fonctions soient

analytiques

ou non, nous admettrons

même que nos fonctions

pourront

être continues et

indéfiniment dérivables par

rapport

à x,

quelles

que soient ces variables.

Par

exemple

la fonction F

(t)

pourra avoir la défini-tion suivante :

Cependant,

sans vouloir nous demander si les

phé-nomènes

macroscopiques

doivent être

exprimés

par des fonctions continues ou non, il est certain que le

cas d’une fonction continue dont les variations sont

particulièrement

brusques

et

rapides

peut

être traité avec

profit

et

plus

de

simplicité

en considérant que la dérivée de cette fonction

présente

comme cas limite une discontinuité

(’).

C’est donc à ce

point

de vue que nous traiterons

«

après

coup » les discontinuités

cinématiques.

V. En résumé le

problème

consistera à déterminer

une solution des

équations (3)

et

(4),

identiquement

nulle

(1)

pour t

4

o, telle que la

diffé-rence demeure

toujours

et

partout finie,

conti-nue et indéfiniment dérivable. Cette solution doit enfin ’être telle que les

points

à l’infini restent au repos tant

que t

demeure fini.

Méthode

employée

pour obtenir la solution. - La

méthode de Carson

qui

a été décrite pour obtenir la

solution de

problèmes

d’établissement

régis

par des

équations

différentielles,

ne

présente

à ce

point

de vue

qu’un

intérêt

mathématique

très restreint. Par

contre,

elle se

prête particulièrement

à la découverte des solu-tions de

problèmes

du

type

de celui que nous traitons

ici,

où il

s’agit

de chercher les

intégrales particulière

d’un

système d’équations

aux dérivées

partielles

satis-faisant à des conditions initiales

qui s’expriment

à l’aide d’une « fonction d’excitation » F

(t)

arbitra’re.

~

(1) C’est ainsi qu’un piston, sur lequel repose un corps pesant

maintenu d’abord immobile, démarre avec une vitesse nulle, mais une accélération différente de zéro lorsqu’on abandonne le corps aussi soudainement que possible Sur le front de l’onde

acoustique qui prend naissance est alors localisée une disconti nuité cinématique dite « du second ordre ».

-+

(2) Pour i % 0, la condition /1== 0 entraîne ’.v = Cleo Nous pou.

vons supposer cette constante nulle, puisque ~ n’est défini qu’à

(5)

313

Si l’on admet certaines

hypothèses plausibles,

dont

cependant

l’on ne

peut

pas démontrer a

priori qu’elles

sont

nécessaires,

on démontre que la solution

peut

être

obtenue en deux

temps :

11 En

désignant

par p un nombre

réel,

positif,

on cherche une solution de la forme

qui

satisfasse à

l’équation (3) ;

~t aux conditions aux limites :

En

outre,

la fonction

Xp,

que nous

désignerons

sous

le nom de « coefficient

exponentiel »,

s’annulera à

l’in-fini. Elle sera

partout finie,

sauf en S. En ce

point

la

différence

devra

également

rester finie.

2> On détermine ensuite la transformée de

Laplace

A

(u)

relative à la fonction

Xp.

Cette transformée est

P définie par la relation

qui

constitue une

éqnation

intégrale

de

première espèce

où A

(u,

p, 0,

x)

est la fonction inconnue.

L’expression

de

Xp

est souvent fort

compliquée

et l’on

peut

craindre que cette

équation

intégrale

ne conduise

qu’à

une

impasse.

Il n’en est rien en

général

si l’on cherche

pré-cisélnent à

exprimer la

fonction

X p

sous forme d’une

intégrale

définie du mème

type

que celle

qui

figure

au second membre de

(9),

de sorte

qu’une

identification

immédiate des deux membres de cette

équation

fasse

connaître une

intégrale

A que nous

désignons

sous

le nom de « facteur de transmission ». Il

importe

de

souligner

dès maintenant que

l’expression

du « facteur

de transmission »

peut

apparaître

ainsi comme

plus

simple

que celle du coefficient t

exponentiel

X ,

en d’autres termes

qu’un problème

d’ondes

progressives

peut

conduire à des formules

plus

maniables

qu’un

problème

d’état

permanent.

3° La théorie

exprime

alors la solution du

problème

sous la forme

en

désignant

par J-?’

(l)

la dérivée de la fonction

d’exci-tation

11 (t) .

Bien

entendu,

comme les bases de la théorie sont

incertaines,

la solution

(10)

conserve un caractère

dou-teux si l’on ne vérifie pas a

posteriori

que ’~

satisfait à toutes les conditions

imposées (équations

aux

déri-vées

partielles,

conditions aux

limites,

conditions

ini-tiales). L’expression (10)

de

tout

en étant

plus

sim-ple

que celle de

est

cependant

souvent si

compli-quée

que cette

vérification

directe

pourrait

conduire à des calculs inextricables.

Heureusement,

en dérivant par

rapport

aux diverses variables les deux membres des

équations

(9)

et

(10),

ce

qui n’exige

de la fonction A

(u)

que certaines conditions très

générales

aisément

vérifiables, puis

en

comparant

les résullats

obtenus,

on arrive à montrer que les

équations

(3)

ou

(4)

sont satis-faites par la solution

(10)

comme

conséquence

des

équations

(7)

et

(8).

Quant

au fait que les conditions initiales sont vérifiées par la solution

(10),

il doit

appa-raître au

premier

examen de cette solution.

L’objet

très restreint de ce mémoire ne nous per-met pas de traiter avec

l’ampleur

nécessaire cette

question, cependant

fondamentale pour

l’application

de la méthode de

Carson,

et

qui

n’a fait

jusqu’à paré.

sent

l’objet

d’aucune

publication.

A vrai

dire,

dans le

problème particulier

ici traité le facteur de transmission

A

(u)

admet une

expression

tellement

simple

que la vérification directe

apparaîtra

comme des

plus

faciles :

telle sera, en

définitive,

la seule raison que nous nous bornerons ici à

invoquer

pour

justifier

notre solution. 3. Détermination du facteur de transmission.

- Première fonction ramifiée. - La détermination

du coefficient

exponentiel

Xp

pose un

problème

d’état

de

régime exponentiel,

d’une

signification physique

à peu

près nulle,

dont la solution

peut

être

calquée

sur celle que Sommerfeld et ses élèves ont donnée au

pro-blème de l’état de

régime

harmonique.

Cette dernière solntion est

classique ~1) :

aussi exposerons-nous ce

premier point

très brièvement. Une solution de

l’équa-tion

(7)

étant :

nous chercherons à définir une solution

U,

(première

fonction

ramifiée),

sous la forme

en

désignant

par a une variable

complexe

et C un

par-cours dans le

plan

de cette variable.

Nous allons

préciser

la

signification

du

radical,

sous

lequel

figure

x.

La

quantité

sous le radical s’annule pour

(1) MisES Differentiai Gleichungen der (tome Il, Vieweg u. Braunschweig, 1935.. >

(6)

ou

Ces valeurs de a ont

pourimages

les

points N, N, , N 2,..,

1 N’t,

N’2...

de ramification du radical.

Fig. 2.

Lorsqu’on pratique

les coupures

figurées

ci-contre dans le

plan

de la variable a, le radical est une fonction

uniforme. La détermination que nous

envisageons

est

celle

qui

se réduit à la racine

arithmétique quand a

est réel.

Le parcours C que nous considérons est formé des deux

tronçons

r,

r’ parcourus dans le sens

indiqué

sur la

figure

et

qui

s’étendent tous deux

jusqu’à

l’infini sur les

parallèles

8

- ho

- 7t et 8 -

60

+ ’7t

à l’axe des

ima-ginaires

pures

(~).

Les denx arcs de courbe reliant les

deux

parallèles

entre

A,

B d’une

part,

A’,

B’ d’autre

part

sont

quelconques,

à condition

qu’ils

ne traversent

ni l’axe

réel,

ni les coupures.

Quand

on a

la

quantité

sous le radical x’

+

p2

+

oo2

+ 2

ppo

Ch ~

est réelle et

positive,

le radical

désigne

la racine

arithmétique.

L’intégrale

(i1)

et celles

qu’on

forme par dérivation

sous le

signe

somme sont donc uniformément

conver-gentes.

Par

suite,

cette

première

fonction ramifiée

U1

est solution de

l’équation

(7).

Deuxième fonction ramifiée. - Ce sera la fonction

U2

définie par

(voir

figure ci-contre) :

(1) Il n’est pas tout à fait correct de particulariser ainsi dès le début le chemin d’intégration. (Cf. FRAXK-VON )IISES. Ouv. cité).

Le radical a même définition

qu’au

paragraphe

pré-cédent.

Fig. 3.

Ses

points

de ramifications sont ici

T,

Ti ,

1°~,....,

T’, T! 1, T’2, ....

définis par :

Pour

le radical se réduit à une racine

arithmétique.

~2

est aussi une solution de

l’équation

(7).

Propriétés

des deux fonctions ramifiées. - I. Ces

deux fonctions sont

finies, continues,

dérivables,

sauf

si les parcours

d’intégration

viennent à passer par un

pôle.

Les

pôles

sont les

points :

où s’annule le

dénominateur

Pour que les parcours viennent à passer par un de

ces

pôles,

il faut d’abord que les lucarnes

NN’, TT’

sel

réduisent à un

point

de l’axe

réel,

c’est-à-dire

ou

ou

ensuite,

pour la fonction

U, :

(7)

315

En ne

prenant

en considération que tes

points

par

lesquels

0 0 2 7U

qui

correspondront

par Eonvention à notre espace

physique,

tandis que les 0 0 ou les 0

> ~ ’1t

corres-pondront

à des espaces ramifiés de Riemann

qui

ne

signifieront

rien pour nous, les conditions

(13)

et

(t3 bis)

montrent que les parcours FB

r’ passent

par un

pôle (a = 0)

pour

c’est-à-dire

quand

M coïncide avec la source S. Au

.

contraire,

les parcours

rB ne

passent

jamais

par

un

pôle quand

le

point

M reste dans

l’espace physique.

I~.

Quand

il existe un

pôle («

=

0)

situé sur l’axe réel entre

~~ - 60 - ’1t et 0 -

00

+ ’it; l’intégrale li)

étendue à un contour fermé C formé de

r,

r’ et des deux

parallèles à

l’axe des

imaginaires

pures :

est

égale, d’après

le théorème des résidus à

Donc,

quand

M tend vers

S, U,

devient infinie comme

à une fonction additive

près,

bornée,

continue,

dé-rivable.

III.

U,

et

U2

tendent vers zéro

lorsque

p devient infini.

IV. Pour 0 = 0 _ ~ x, les fonctions sous le

signe

somme sont les mêmes dans

l’expression

de U,

ou de

U2.’

Pour 0

= 0,

les parcours

d’intégration

sont

égale-ment les mêmes. ils se déduisent l’un de

l’autre pa,r une translation de 4 1t

parallèlement

à l’axe

réel, qui

laisse

inchangée

la valeur des

intégrales, 4

if)

étant la

période

de

e

Dans les deux cas, on a donc

Y’. Un raisonnement similaire montre de même que pour 0 = 0 ou 2 1:, l’on a : 1

Expression

du coefficient

exponentiel

à l’aide des fonctions et

U2.

- Il résulte du

paragraphe pré

cèdent que la somme des

parties

réelles et

Lh

satisfait aux conditions

exigées

du coefficient

expo-nentiel

X~.

[~r,

+

Y2j.

(

4

81

J1tiJ 1

d 3 la diffraction. -

Inté-grales

u. - Sur l’une

ou l’autre des

quatre

parallèles

à l’axe

imaginaire

dont les abscisses sont

posons i- 2

a -~-

i ~

a

et 8

réels.

et

désignons

par zc

1"intégrale

(il)

ou

~~~)

effectuée le

long

de cette

parallèle depuis

2a - i oc

jusqu’à

n , .

où les radicaux sont des racines

arithmétiques.

Par-tageons

l’intervalle

d’intégration

en deux

parties,

la

première

de - oc à

0,

la seconde de 0 à

+

oo,

puis

posons dans la

première

~=== 2013

~-

de manière à obtenir deux chemins

d’intégration

de 0 à

+

x .

Il vient

Intégrales

U1 et Ms. - Posons : -.

(8)

Equation

intégrale

de la diffraction. -- C’est

l’équation :

qui

conduira immédiatement

à l’expression

du facteur de transmission. On passe de l’une à l’autre des

équa-tions

(18)

en

changeant

le

signe

de 0.

Posons

(t)

Il vient :

~en

posant

D

représente

la

plus

courte

longueur

d’une

ligne

brisée

S I M,

telle que le

point

I soit sur l’arête de l’écran.

Posons enfin : 1

L’intégrale

(19)

devient

en vertu d’une

intégration

par

parties.

Il sulfit désormais de comparer les

équations

(18)

et

i 2L»

pour obtenir

aussitôt,

par

identification,

une

sô-lution de

l’équation intégrale.

Ainsi la

solution a,

s’exprime

à l’aide d’une D fonction dont la dérivée est discontinue pour u =

.

2

(1) Cette variable d’intégration n’a rien de commun avec la fonction u définie par l’intégrale (15) et dont nous ne ferons plus usage désormais.

Cette

discontinuité (’)

exprime précisément,

comme

nous le verrons dans un

instant,

le mécanisme de la

propagation

par onde

progressive

(2).

L’intégrale

(21 ) définissant

iv, se calcule d’ailleurs

immédiatement

en convenant que la détermination de l’arc

tg

est

com-. 7c 7:

prise

entre

2013 2013

et 2

et en

posant

La solution de la seconde

équation (18),

s’écrit en

changeant

fi en - 0.

1

-avec

1"are,

tg

étant de même

compris

entre

5. Facteur de transmission de l’onde diffrac-tée. Solution du

problème. -

Valeurs de

U,

et

U2

dans les divers3s

régions

de

l’espace.

- Il ne reste

que

quelques

mots à

ajouter

pour former la solution de

l’équation (9),

c’est-à-dire

l’expression

du facteur de transmission A

(u).

Rappelons

que, par définition

et que nous ne tenons

compte

que des

points

de

l’espace

physique

pour

lesquels

1’) Dans des problèmes plus compliqués, il existe plusieurs

discontinuités de ce gPnre affectant la fonction ou ses dérivées.

Il peut même en exister une infinité Ce dernier cas se

présen-terait par exemple si l’on traitait le problème de la diffra, tion par une fente.

n

(2) La valeur de la dérivée de al (u) pour est arbitraire.

On peut de même modifier arbitrairement la valeur de en

un certain nombre de points isolés Toutes les solutions de l’équation intégrale ainsi obtenues conduisent à la même

fonc-tion ~ (équation 10). Si l’on impose à la fonction a1 (u certaines conditions très générales, on peut montrer que la solution de

l’équation intégrale, si elle existe. est unique. Nous n’avons pas insisté sur ce point, qui ne présente pas d’intérêt immédiat

(9)

317

1° Considérons d’abord la fonction

Ul.

a)

Supposons

0 9 00

+

1r. Entre les deux pa-rallèles 6 -

0o

- ’7t et 6 -

@0 +

x se

place

un

pôle

et un

seul,

le

pôle a

= 0.

b)’

Supposons

Oo-)-~0;2T:.Il

n’existe pas de

pôle

entre les deux

parallèles

2 > Considérons la fonction

6~.

a) Supposons

0

g 0

60. Il existe un

pôle,

,x _-_

0,

entre les deux

parallèles

- 0 - 60 -

7t et

b)

Supposons x -

60 8

C ~

7t. Il n’existe pas de

pôle

entre les deux

parallèles

Facteur de transmission de l’onde diffractée.

-Remarquons

d’abord que les calculs

précédents

ont montré incidemment que

Ui

et

Ll2

étaient réels

L’ex-pression

(14)

du coefficient

exponentiel ~p

se réduit donc à

Par

conséquent

est

égal

à ul

-E-

U2 à un terme

-- - , ,

additif

près

suivant la

région

de

l’espace

considérée.

Fig. 4.

Distinguons

ces

régions

en

supposant

conformément

au cas de

figure

-On

analyserait

de même le cas

qui

conduit aux mêmes formules

dpfinitives.

D’où

La

première région

est,

si nous

employons

le

langage

de

l’optique géométrique,

la

région

de

pleine

lumière incidente et de

pleine

lumière réfléchie.

La deuxième

région

est la

région

de

pleine

lumière

incidente,

mais d’ombre

géométrique

pour la lumière

réfléchie.

La troisième

région

est la

région

de l’ombre

géomé-trique

à la fois pour la lumière incidente et la lumière réfléchie. Lés discontinuités de A

(u)

marquent

l’arri-vée des fronts d’onde successifs. Si l’on se

reporte

en effet à

l’équation

(10)

qui exprime

la

solution ’1’

à par-tir de A

(u),

il

apparaît

que les surfaces de front d’onde

ont pour

équations :

1° Pour l’onde incidente

(10)

2° Pour l’oncle réfléchie

La surface

correspondante

est la

partie

de la

sphère

de centre S’ et de

rayon Q

t située dans la

première

région.

;3° Pour l’onde diffi@actée

Cette surface est un fuseau

complet

de

tore,

engendré

en faisant tourner autour de l’arête l’un des arcs de cercle suivant

lequel

la

sphère

r ~ est

coupée

par le

plan

défini par l’arête et la source S.

Il semble à

première

vue

qu’en

dehors des disconti-nuités dont les divers fronts sont le

siège,

existent d’autres discontinuilés de -1

(u)

de

part

et d’autre des

plans

6 == 1: -

60

ou 0 =

Ao

+ ’7t

séparant

les diverses

régions.

Ce n’est

qu’une

apparence, car les détermina-tisons des arcs

tang

qui figurent

dans

1 expression

de

wi et subissent au passage de ces

plans

des discon-tinuités

qui

compensent

celles

qu’introduisent

l’appa-rition ou la

disparition

des

termes -

ou -,,

r r

La définition suivante

(u),

équivalente

à celle

qui précède,

montre que A

(u)

ou ses dérivées sont des

fonctions continues en dehors des surlaces de fronts d’onde : La fonction zl

(u)

est nulle dans le domaine extérieur à la lois à celui de l’onde

incidente,

à celui de 1 onde réfléchie et à celui de l’onde diffractée. Elle est

égale

à -

flans le domaine de l’onde incidente

exté-i.

rieur à la fois à celui de l’onde réfléchie et de l’onde

diffractée Elle

est égale

à -

- 1,

dans le domaine

r >.

commun à l’onde incidente et à l’onde

réfléchie,

exté-rieur à celui de l’onde diffractée. Elle est

égale

à

wl

+

to. dans le domaine de l’onde

diffractée,

si l’on

pose que dans le,s

expressions

(27)

de ll’i

et 1(’’1, les arcs

tangente

sont définis par

continuité,

et si l’on convient

qu’ils

sont

compris

entre

-- (-

et Î

dans la

ré-2 2

gion

de l’ombre

géométrique

commune aux inci-dente et

réfléchie.

Telles sont les formules

définitives,

valables dans

tous les cas de

figure,

sur

lesquelles

on vérifiera

aisé-ment

qu’elles

satisfont aux

équations

et conditions du

problème.

Une

application importante

de ces formules sera

développée

dans un très

prochain

mémoire.

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