HAL Id: jpa-00237120
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Submitted on 1 Jan 1875
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CH. TOMLINSON. - On the action of solids in
liberating gaz from solution (Sur le rôle des corps solides dans le dégagement des gaz de leurs solutions);
Philosophical Magazine,4e série, t. XLIX, p. 302-307
D. Gernez
To cite this version:
D. Gernez. CH. TOMLINSON. - On the action of solids in liberating gaz from solution (Sur le rôle des corps solides dans le dégagement des gaz de leurs solutions); Philosophical Magazine,4e série, t. XLIX, p. 302-307. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1), pp.374-376. �10.1051/jphystap:018750040037401�.
�jpa-00237120�
374
fluorescence ou de
phosphorescence. D’après lui,
laligne
rouge du spectrepourrait
bien être due à la même cause.Enfin les
lignes
fines du spectreproviennent,
dans sapensée,
dedeux sources : l’une est le spectre de l’air raréfié
(mais
nonspécia-
lement celui du
pôle violet),
danslequel
leslignes
Hjouent
unrôle
prédominant;
l’autre source peut être le spectre duphosphore
et du fer. Le spectre du fer occupe le
premier
rangparmi
ceux étu-diés par
l’auteur, lorsque
lacomparaison
avec le spectre de l’au-rore tient compte des coïncidences et des presque coïncidences.
Cette corrélation est
frappante, quand
on songe aux travaux duprofesseur Nordenskiôld
sur lapoussière métallique
etmagnétique
existant dans les
régions polaires.
Enfin,
ausujet
de l’invariabilité des spectres des gaz,l’auteur,
tout en se montrant réservé sur cette
question,
dit que, si l’onprend l’opinion d’Angstroll1
dans son sens leplus absolu,
ilIl’ya
pas despectre de gaz que l’on
puisse
identifier avec le spectre de l’aurore.Il est d’ailleurs certain que les
lignes
d’un même spectre peuvent varier en nombre et en éclat avec latempérature,
et enlargeur
avec la
pression
du gaz. Le spectre mérite de nouvelles études.DUCLAUX.
CH. TOMLINSON. 2014 On the action of solids in liberating gaz from solution (Sur le
rôle des corps solides dans le dégagement des gaz de leurs solutions); Philoso- phical Magazine,4e série, t. XLIX, p. 302-307.
Cet article est une
critique
de la Note Sur lesaizalogies
quepré-
sentent le
cléb~a~ eme~tt
des gaz de leurs solutions sursaturées et la~éeorn~osition
de certains coyosexplosifs,
insérée dans le toineIV,
p. 4a de ce
Recueil,
etqui
a étéreproduite
dans lePhilosophical 2t~Ta~ ~~ine,
4 esérie,
t.XLIX,
11° 3‘~3.L’auteur cherche à
établir,
contrairement à mesexpériences,
que la couche gazeuse condensée à la surface des corps solides que l’on introduit dans les solutionssursaturées,
ou retenue dans les an-fractuosités de cette
surface,
nejoue
aucun rôle clans ledégagement
des gaz dissous. A
l’appui
de satllèse,
il ne donne en réalité rienArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040037401
375
qui
ne se trouve dans sespublications
antérieures sur cesujet (1).
Parmi les
expériences qu’il rappelle,
il en est une àlaquelle je
m’attacherai
particulièrement,
parcequ’elle
a été donnée en oppo-sition avec une
expérience
tout à faitanalogue
quej’avais
fait con-naître
(2),
et aussi parcequ’elle
me semble fixerl’opinion
sur lanature du
phénomène.
J’introduis dans une solution gazeuse sursaturée une
petite
clochede verre dont l’ouverture est tournée vers le bas et
qui
aperdu
par l’action de la chaleur ou par deslavages
convenables lapropriété
de provoquer par elle-même le
dégagement
des bulles degaz ; j’a-
mène ainsi au sein de la solution une certaine
quantité
d’air. Aubout de
quelques instants,
le volume du gaz retenu sous la cloche augmente auxdépens
du gazdissous; puis, lorsque
la cloche estremplie,
il sedégage
de temps en temps une grosse bulle du mé-lange gazeux, jusdu’à
ce que la solution cesse d’être sursaturée dans larégion
où se trouve l’ouverture de la cloche.L’explication
de’cephénomènes
meparaît très -simplc :
au contactde
l’atmosphère
de lacloche,
la’coucl1eliquide
sursaturée élrlct parsa surface l’excédant de la
quantité
du gaz dissous sur cellequi
sedissoudrait dans le
liquide
au contact del’atmosphère
gazeuse ac- tuelle de la cloche. Cedégagement
se continue par suite deséchanges
de gazqui
se font entre la couchesuperficielle qui
n’estplus
sursaturée et la couche suivantequi
l’est encore.1VI. Tomlinson
opère
de la manière suivante : au lieud’empri-
sonner une certaine
quantité
d’air sous une cloche de verre, il laretient dans une
petite
cage en toilemétallique
à mailles très-ser-rées,
et ilprétend qu’en
introduisant cetappareil
dans de l’eau deSeltz il ne provoque pas de
dégagement
gazeux. J’ai varié cetteexpérience
de diversesmanières,
etj’ai toujours observé,
commedans
l’expérience
de lacloche,
que la masse gazeuseemprisonnée
dans la cage s’accroît aux
dépens
du gaz dissous. Au bout declucl-
ques
minutes,
elle a suffisammentaugmenté
pour que des bulles sefassent
jour
par les niailles lesplus larges,
et l’on peut lilêllle dé-el) Le lecteur qui désirerait être renseigné plus complétement sur les publications
antérieures de M. Tomlinson, relativement au même sujet, en trouvera un examen critique dans un Mémoire inséré dans les Annales scientifiques de l’École l~~J’l~2ale,
2r série, t. IV, p. 3 i t .
(g) Comptes rendus, t. LXIII, p. 883 (19 novembre i8G6~.
376
terminer d’avance les
points
parlesquels
s’effectuera ledégagement
gazeux, en
élargissant
certaines mailles avec unepointe d’aiguille.
L’expérience
est très-nette et d’une réalisationtrès-facile ;
si11I. Tomlinson la
répète attentivement,
ainsiqu’un
certain nombre d’autres relatées dans le Mémoireelue j’ai indiqué plus haut, je
croisqu’il
ne se refuseraplus
à admettre l’influence du gaz introduit ausein d’une solution sursaturée sur le
dégagement
de laportion
dugaz dissous
qui
est retenue par sursaturation.D. GERNEZ.
J. KERR. 2014A new relation between electricity and light : dielectrified média birefrin- gent (Nouvelle relation entre l’électricité et la lumière. Biréfringence des milieux diélectriques transparents); Philosophical Magazine, 3e série, t. L, p. 337, novem-
bre 1875.
Voici une nouvelle et
remarquable
action de l’électricité sur les molécules des corps transparentsdiélectriques, qui
offre une cer-taine
analogie
avec la découverte deFaraday
sur la rotation duplan
depolarisation produite
par l’influence des aimants. Lesexpé-
rinces
qui
mettent cesphénomènes
en évidence sont délicates etnécessitent un ensemble de
précautions
décrites avec soin par l’au-teur : nous allons les résumer en peu de mots. Une
plaque
rectan-gulaire
de verre bien pur, d’environ 2 centimètresd’épaisseur, 5
delargcur
et 15 delongueur,
estpercée, parallèlement
auxgrandes faces,
àégale
distance des deux et dans le sens de laplus grande longueur,
de deux trous de 2 à 3 millimètres dediamètre,
de ma-nièrc à être exactement dans le
prolongement
l’un de l’autre et àlaisser entre leurs extrémités un intervalle de 6 millimètres envi- ron, destiné à constituer le
champ optique
soumis à l’induction.Deux
tiges
de cuivrepénètrent jusqu’au
fond de ces trous ; ellessont
soigneusement mastiquées
à la gommelaque,
et le tout est isoléet verni avec
soin, excepté
deux cercles situés au centre des facesparallèles
et comprenant lechamp optique.
La tension
électrique
est fournie par une bobine deRuhnikorlll,
pouvant donner des étincelles d’env iron 20
centimètres;
on faitvarier à volonté la différence de
potentiel
destiges
en les réunis-sant par un excitateur entre les boules