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Submitted on 1 Jan 1876
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CH. TOMLINSON. - On some phenomena connected with the boiling of liquids (Sur quelques phénomènes
relatifs à l’ébullition de liquides); Philosophical
Magazine, 4e série, t. XLIX, p. 432-448 (juin 1875), et t. LX, p. 85-100 (août 1875)
D. Gernez
To cite this version:
D. Gernez. CH. TOMLINSON. - On some phenomena connected with the boiling of liquids (Sur quelques phénomènes relatifs à l’ébullition de liquides); Philosophical Magazine, 4e série, t. XLIX, p.
432-448 (juin 1875), et t. LX, p. 85-100 (août 1875). J. Phys. Theor. Appl., 1876, 5 (1), pp.27-29.
�10.1051/jphystap:01876005002701�. �jpa-00237201�
27 et fait
quelques
remarques relatives à l’ensemble duphénomène,
en réservant la continuation pour une Note
prochaine.
Pour le casoù j .- o, les
franges
deviennentverticales;
l’auteur a constaté cefait en
employant
la lumière du sodium.WOLDEMAR
LERMONTOFF,
Préparateur de Physique à l’Université de Saint-Pétersbourg.
CH. TOMLINSON. 2014 On some phenomena connected with the boiling of liquids (Sur quelques phénomènes relatifs à l’ébullition de liquides); Philosophical Ma- gazine, 4e série, t. XLIX, p. 432-448 (juin I875), et t. LX, p. 85-I00 (août I875).
Je me suis attaché à
rassembler,
dans un Mémoires inséré dansles Annales de Chimie et de
Physique,
5csérie,
t.IV,
p.335,
lespreuves
expérimentales qui
établissent que, toutes les foisqu’on
voit se
produire
des bulles de vapeur au sein d’unliquide
chaufféau-dessus de la
température
normale del’ébullition,
on peut mettreen évidence l’existence d’une
atmosphère
gazeusequi
sert de milieudans
lequel
sedégage
la vapeur. A l’occasion de cettepublication,
M. Cli. Tomlinson a fait
paraître
dans lePhilosophical Magazine
deux Mémoires dans
lesquels,
sans nier l’exactitude de mesexpé-
riences et sans en donner une
explication
différente de celle quej’ai proposée,
il essayecependant
de soutenir despropositions
con -traires
qu’il
avaitdéjà
formulées à diversesreprises.
Je n’entrerai pas dans une discussion détaillée de cespropositions : je
m’atta-cherai seulement à deux
points importants qui
sontsusceptibles
dumeilleur contrôle
qu’on puisse invoquer
dans toute discussionscientifique,
le contrôleexpérimental.
1 ° L’auteur
prétend
que les gaz nejouent
pas dans lephénomène
de l’ébullition le rôle déterminant que
je
leur aiattribué ;
2° iladmet
qu’il
existe des corpsqui
ont lapropriété,
pour ainsi direspécifique,
de provoquer et d’entretenir1 ébullition,
et il lesappelle
des noyaux.
J’ai
démontré,
par lesexpériences indiquées
dans monMémoire,
que, dans toutes les circonstances où des bulles de vapeur prennent naissance au sein d’un
liquide,
elles contiennent une certaine quan- tité de gazqu’il
esttoujours possible
de mettre enévidence,
et queréciproquement
l’introduction d’une bulle gazeuse, sipetite qu’elle
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01876005002701
28
soit,
dans unliquide surchauffé,
provoque immédiatement, une ébul- lition dont l’intensitédépend
dudegré
de surchaufle. Cesexpé-
riences sont d’une netteté
parfaite,
et elles neprésentent
de diffi-cultés que pour les personnes
étrangères
à l’art del’expérience ; je
ne crois pas
qu’il
soit nécessaire d’insister sur cepoint.
Pour ce
qui
est de lapropriété
de provoquerl’ébullition,
dont joui-
raient un certain nombre de corps, suivant M.
Tomlinson, je
croisutile d’en
parler
avecquelques
détailsqui
me semblent de natureà éclairer la
question.
Les corps que 31. Tomlinsonregarde
comlmedes noyaux peuvent être divisés en deux
catégories :
l’unequi
com-prend
des substances telles que lephosphore,
les corps gras, etc.,et l’autre dans
laquelle
se trouvent des corps poreux, tels que lecoke,
lecharbon,
la mousse deplatine,
etc. Lespremiers
devien-nent inactifs
lorsqu’on
les débarrasse du gazqui
adhère à leursurface,
commeje
l’ai démontré ailleurs(Annales
de Chimie etde
Physique, 5e série,
t.IV,
p.365).
Il en est de même des corps poreuxlorsqu’on
les a fait servirplusieurs
fois de suite à entretenir l’ébullition d’unliquide pendant
un tempsqui
varie avec la naturede ces corps. M.
Tomlinson, qui jusqu’ici
avait cité lecoke,
lecharbon et la mousse de
platine
comme les noyaux lesplus actifs,
n’en
parle plus
dans ses deux dernièrespublications,
mais il y ap-pelle particulièrement
l’attention sur lespropriétés
d’un charbonspécial,
celui que l’onprépare
avec la noix de coco. Ce corps est,en
effet, très-actif;
mais il faut remarquer que c’est un de ceuxqui
condensent le
plus
abondamment les gaz dans les conduits ca-pillaires
dont les charbons sont traversés. Il ne sedistingue
desautres que parce
qu’il
estplus
difficile de le rendreinactif; mais,
en
l’immergeant
dans de l’eau que l’on soumettra à unelongue
ébullition et que l’on refroidira
ensuite,
et enrépétant
un certainnombre de fois ces deux
opérations,
on le rendra de moins enmoins
actif,
et, si l’on y met suffisamment de temps et depatience,
on arrivera à le rendre
inactif,
comme lecoke,
le charbon et lamousse de
platine
que l’on soumet à ce traitement. Cequi
se passe dans ce cass’explique
aisément : le charbon de noix de coco estpercé
de conduitscapillaires pleins
de gaz; si onl’immerge
dansl’eau que l’on amène à
l’ébullition,
ce gaz détermine la formation de la vapeur dès que laternpérature
normale de l’ébullition estatteinte,
etchaque
bulle de vapeur en entraîne seulement une29
fraction de ce
qui
reste, de sorte que, si l’on n’arrêtait pasl’expé- rience,
l’ébullitionpourrait
indéfiniment continuer sanssurcllauffe,
une bulle de gaz infiniment
peti te
suffisant à entretenir l’ébullition.Vient-on à refroidir le
liquide,
si le gaz diminue de volume sans se dissoudrecomplètement, quelque petit
que soit sonvolume,
lavapeur
s’y développe
et sedégage; mais,
si la dissolution est com-plète,
leliquide
peut être surchauflé sans bouillir. Il est clair que, la dissolution d’une bulle gazeuse dans unliquide
étanttoujours très-lente,
il y aura d’autantplus
de chance pourqu’elle
soit com-plète qu’on
aura attenduplus longtemps
avantd’essayer
sur le li-quide
l’action de la chaleur : c’est ce quel’expérience
confirme.M.
Tomlinson, qui
a constaté cefait,
se refuse à admettrel’expli-
cation
précédente,
et, pour en rendre compte , ilprétend
que,pendant
le refroidissement de l’eau que l’on vient de soumettre àune
longue ébullition,
la condensation de la vapeur par le charbon de noix de coco es tplus
intense au bout devingt-quatre
heure squ’après cinq
minutes. Cette idée est tellement en dehors de toutce
qui
est établi sur lespropriétés
des vapeurs queje
ne crois pasqu’il
soit utile de la discuter.Du reste, dans son dernier
Mémoire,
M. Tomlinson ne nieplus
absolument que les gaz ne
jouent
un certain rôle dans le.phéno- mène,
et il est vrazsetnblable que,si,
en même tempsqu’il
confise àd’autres le soin de faire les
expériences,
il essaye de les réaliser lui-même,
il finira par attribuer aux gaz introduits au sein duliquide
une
importance
deplus
enplus grande
dans le mécanisme duphé-
nomène. D. GERNEZ.
L. SAUER. -- Experimente über die Sichtbarkeit ultravioletter Strahlen (Visibilité
des rayons ultra-violets) ; Annales de Poggendorff, t. CLV, p. 602, I875.
A diverses
reprises,
la visibilité des rayons ultra-violets dans le spectre solaire a étésignalée
par lesphysiciens,
enparticulier
par Stokes(1),
Helmholtz(2),
Eiselllol1r(3)
et Sekulic( 4).
Lesexpéri-
lnentateurs ne
paraissent
pas absolument d’accord sur leslimites,
nisur la teinte fort différente du violet ou du rouge que
présente
cette(1) STOKES, Philosophical Transactions, 1852.
(2) HELMHOLTZ, Annales de Poggendorff, t. XCIV, p. 205.
(3) EISENLOBR, ibid., XCVIII, p. 368.
(4) SEKULic, ibid., CXLVI, p. 157.