• Aucun résultat trouvé

D´epartement des sciences ´economiques Ecole des sciences de la gestion ´ Universit´e du Qu´ebec `a Montr´eal

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "D´epartement des sciences ´economiques Ecole des sciences de la gestion ´ Universit´e du Qu´ebec `a Montr´eal"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

ECO 4272: Introduction `a l’ ´ Econom´etrie Examen Final: R´eponses

Steve Ambler

D´epartement des sciences ´economiques Ecole des sciences de la gestion ´ Universit´e du Qu´ebec `a Montr´eal

c 2012, Steve Ambler Hiver 2010

1 R´eponses courtes (20 points)

1. La deuxi`eme hypoth`ese est une restriction non lin´eaire sur les valeurs des param`etres. Cela nous empˆeche d’´ecrire les restrictions sous la forme Rβ =r, ce qui nous empˆeche d’´ecrire une statistique qui, en grand ´echantillon, suivrait un loiF2,∞. Donc la r´eponse estnon.

2. L’´enonc´e est faux. Puisque les tests individuels ne sont pas ind´ependants, le niveau de significativit´e marginale du test joint serait incorrect.

La seule fac¸on de proc´eder dans un cas comme celui-ci serait d’utiliser l’in´egalit´e de Bonferroni d´ecrite `a la page 248 du manuel.

3. Si on ajoute une variable explicative `a un mod`ele de r´egression, la somme des r´esidus au carr´e ne peut que diminuer et en g´en´eral va diminuer stric- tement. Le calcul de l’estimateur MCO sans la variable ajout´ee est un probl`eme de minimisation sous une contraite additionnelle (que le coef- ficient associ´e `a cette variable est ´egal `a z´ero). Imposer une contrainte additionnelle dans le contexte d’un probl`eme de minimisation ne peut que faire augmenter le minimum trouv´e comme solution au probl`eme.

4. Le signe du biais d´epend du signe de la corr´elation entre la variable omise et la ou les variables incluses dans la r´egression. Si cette corr´elation est

(2)

nulle, il n’y a pas de biais. La taille du biais en valeur absolue d´epend (dans le cas o`u il n’y a qu’une variable incluse dans la r´egression `a part la constante) invers´ement de la variance de la variable incluse. S’il y a plu- sieurs variables incluses, elle sera invers´ement proportionnelle aux deuxi`eme moments bruts de ces variables. Donc il est possible que le biais soit petit en valeur absolue si la variance de la variable incluse (dans le cas o`u il n’y a qu’une variable incluse) est tr`es grande.

2 Propri´et´es d’estimateurs (20 points)

1. Si l’estimateur est non biais´e, il faut que E

β˜

=β.

2. La variable al´eatoire (ou le vecteur de variables al´eatoires)β, dont les pro-˜ pri´et´es d´ependent de la taille d’un ´echantillonn, converge en probabilit´e `a la constanteβ (au vecteur de constantesβ). Cela veut dire que, lorsquen tend vers l’infini, la probabilit´e que β˜se retrouve dans un intervalle arbi- trairement petit autour deβtend vers un.

3. Dans le premier cas (convergence en probabilit´e), le vecteur de variables al´eatoires se comporte dans la limite comme un vecteur deconstantesavec une variance nulle. Dans le deuxi`eme cas (convergence en distribution), le vecteur de variables al´eatoires continue de se comporter comme des variables al´eatoire avec une matrice variance-covariance semi-positive- d´efinie (pas n´ecessaire d’utiliser ce terme technique).

4. En multipliant par√

n, on emp`eche la variance de l’estimateur de diminuer proportionnellement avec n. La matrice variance-covariance ne tend pas vers z´ero et donc le vecteur√

nβ˜se comporte davantage dans le cas limite comme un vecteur de variables al´eatoires au lieu de se comporter comme un vecteur de constantes.

5. Un estimateur d’un vecteur de param`etres est efficient si la variance d’une combinaison lin´eaire quelconque des estim´es a une variance plus petite que la mˆeme combinaison lin´eaire d’un autre estimateur de ces param`etres.

6. L’estimateur MCO dans le mod`ele de r´egression multiple est efficient lorsque les erreurs sont homosc´edastiques (ont une variance constante) tout en restant ind´ependantes les unes des autres. Nous ne supposons pas l’ho- mosc´edasticit´e dans la version de base du mod`ele.

(3)

7. Si on ne mulitiplie pas par√

n, la matrice de variance-covariance Σ˜β di- minue proportionnellement `a n1, et donc tend vers une matrice de z´eros lorsque n tend vers l’infini. C’est comme si β˜ tend vers un vecteur de constantes au lieu de rester un vecteur de variables al´eatoires lorsque n tend vers l’infini.

3 Estimateur MCO (20 points)

1. Le mod`ele s’´ecrit

Y =Xβ+U, avec

Y ≡

Y1 Y2 . . . Yn

0

,

X ≡

1 X11 X21 . . . Xk1 1 X12 X22 . . . Xk2 ... ... ... . .. ... 1 X1n X2n . . . Xkn

 ,

β ≡

β0 β1 β2 . . . βk 0

, U ≡

u1 u2 . . . un 0

. 2. Le probl`eme de minimisation peut s’´ecrire

min

β U0U, ou, en substituantU,

minβ (Y −Xβ)0(Y −Xβ).

Notez qu’il fallait sp´ecificer correctement le vecteur des variables de choix du probl`eme.

3. Le probl`eme peut s’´ecrire min

β01,...,βk

n

X

i=1

(Yi −β0−X1iβ1−X2iβ2−. . .−Xkiβk)2.

Encore une fois, il fallait sp´ecifier correctement les variable de choix du probl`eme.

(4)

4. Cette question est un peu redondante ´etant donn´ees les 2 premi`eres sous- questions. Il s’agit deβo12,. . .,βk, ou (en notation vectorielle)β.

5. Les CPOs sont

β0 : 0 =−2

n

X

i=1

(Yi−β0−X1iβ1−. . .−Xkiβk) ;

β1 : 0 =−2

n

X

i=1

X1i(Yi−β0 −X1iβ1−. . .−Xkiβk) ;

β2 : 0 =−2

n

X

i=1

X2i(Yi−β0 −X1iβ1−. . .−Xkiβk) ;

... βk : 0 =−2

n

X

i=1

Xki(Yi−β0−X1iβ1−. . .−Xkiβk).

6. On a un syst`eme dek + 1 ´equations enk + 1inconnus. Pour l’existence d’une solution unique, il suffit que (X0X)soit inversible. En langage non matriciel, il faut que parmi lesk+ 1´equations il n’y ait pas de d´ependance lin´eaire exacte.

4 Tests d’hypoth`ese (20 points)

1. Il y a trois restrictions. Sous forme matricielle, on a

0 1 0 0 0 0 0 0 1 3 0 0 0 0 0 0 1 −1

 β0 β1

β2 β3 β4 β5

=

 0 0 0 0 0 0

 .

2. Si on n’impose pas de restriction sur la loi qui g´en`ere le terme d’erreur du mod`ele (`a part les hypoth`eses de base du mod`ele), la statistiqueF va se comporterapproximativementcomme uneF de Fisher en grand ´echantillon.

Il y a trois restrictions, et donc on utilisera une table pour la loiF3,∞.

(5)

3. La version robuste utilise la matrice variance-covariance de l’estimateur qui est calcul´ee en n’imposant pas l’homosc´edasticit´e des erreurs. La ver- sion non robuste suppose l’homosc´edasticit´e.

4. La version transform´ee du mod`ele peut s’´ecrire

Yi0+ (1−3β3)X2i3X3i4X4i4X5i+ ˜ui.

Notez qu’il y a plus d’une fac¸on ´equivalente d’´ecrire le mod`ele contraint.

J’ai ´ecris le terme d’erreur avec un tilde pour souligner le fait que ce n’est pas le mˆeme mod`ele. On peut r´e´ecrire le mod`ele comme

(Yi−X2i) =β03(X3i−3X2i) +β4(X4i+X5i) + ˜ui ou

Yi01Z1i2Z2i+ ˜ui,

avec les red´efinitions ´evidentes. Pour effectuer le test, on estime le mod`ele contraint et le mod`ele non contraint, et on construit une statistique F sur la base soit desR2soit desSSR. Il n’´etait pas n´ecessaire d’´ecrire en d´etail les formules, mais les voici :

F = (SSRrestricted−SSRunrestricted)/q SSRunrestricted/(n−kunrestricted−1), ou

F = (R2unrestricted−R2restricted)/q

(1−R2unrestricted)/(n−kunrestricted−1). Les d´efinitions des termes se retrouvent dans les notes de cours.

5. Il faut supposer l’homosc´edasticit´e des erreurs pour que cette fac¸on de proc´eder soit valide.

5 Mod`eles de r´egression non lin´eaires (20 points)

1. C’est un mod`ele non lin´eaire dans les variables seulement. Les d´eriv´ees partielles du cˆot´e droit de l’´equation qui d´efinit le mod`ele par rapport aux param`etres ne d´ependent que des variables explicatives du mod`ele.

2. La valeur de pr´editeY2 en p´eriode finale est donn´ee par Yb2 =βb0+βb1X12+βb2X122+βb3X21+βb4X12X2i

(6)

et en p´eriode initale par

Yb1 =βb0+βb1X11+βb2X112

+βb3X21+βb4X11X2i

puisque par hypoth`eseX22 = X21. Donc, le changement pr´edit est donn´e par

∆Yb =βb1∆X1+βb2 X122−X112

+βb4X21∆X1.

3. On peut proc´eder par la matrice variance-covariance deβ. Nous avonsb

∆Yb =

0 ∆X1 X122−X112

0 X21∆X1

 βb0 βb1 βb2 βb3 βb4

≡δ0β.b

Suivant la mˆeme d´emarche que dans les notes, on a Var

δ0βb

=E

δ0βb βb0δ

0E

βbβb0

δ=δ0Σbβbδ qui est un scalaire. Donc,

SE

δ0βb

= q

δ0Σbβbδ.

Donc, finalement, pour l’intervalle de confiance on aurait δ0βb±z

q δ0Σbβbδ,

pourz >0et o`uX dans 1−X

100 = 2 × Pr(Z <−|z|)

est le pourcentage de confiance d´esir´e. Une deuxi`eme fac¸on de proc´eder serait par une estimation d’une version ´equivalente du mod`ele. On pourrait estimer

Yi0+

β1+ X122−X112

∆X β2+X21β4

X1i

(7)

2

X2i− X122−X112

∆X X1i

3X3i

4(X4i−X21X1i) +ui.

Le mod`ele est clairement ´equivalent au mod`ele original. Le coefficient associ´e `a la variableX1nous donne l’´ecart type de

∆Yb

∆X1

.

Appelons ce coefficient γ1. Le logiciel de r´egression va nous fournir son

´ecart type (robuste si on le demande). Appelons cet ´ecart typebσ2

bγ1. L’inter- valle de confiancep pour∆Yb devient

∆Yb ±z × ∆X1bγ1, o`uzest d´efini de la mˆeme fac¸on qu’avant.

document cr´e´e le : 01/12/2012

Références

Documents relatifs

Notez que pour r´epondre `a cette partie vous allez devoir r´eestimer le mod`ele avec des variables explicatives additionnelles qui tiennent compte de l’interac- tion entre

J’ai accept´e aussi un mod`ele avec seulement des termes d’interac- tion (donc on laisserait tomber saf rica, asiae et laam comme variables explicatives et on garderait ce que

Ajoutez la variable school au mod`ele comme proxy pour s h , avec un terme d’interaction pour les pays de l’OCDE.. Le mod`ele maintenant ´equivaut au mod`ele de Solow avec l’ajout

Vous devriez fournir avec vos r´eponses un script en R, GRETL, STATA ou dans le langage que vous avez utilis´e pour r´epondre aux questions.. Lorsque je vous demande de commenter ce

Maintenant, testez la significativit´e jointe de ces deux variables ensemble, avec et sans ´ecarts types robustes.. Expliquez ce que

Ayant construit les moyennes ´echantillonnales normalis´ees, v´erifiez que (pour chaque valeur de n) les 10 000 observations que vous avez g´en´er´ees ont une moyenne pr`es de z´ero

Si vous jouez avec cette commande, vous allez constatez qu’elle produit des nombres positifs dont la majorit´e sont inf´erieurs `a 1 λ = 0.5.. Ceci refl`ete le fait que c’est

Pour le mod`ele de r´egression (avec mv comme variable d´ependante) que vous avez estim´e, effectuez le test Breusch-Pagan pour la pr´esence de l’h´et´erosc´edasticit´e avec