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Chapitre 3 Variables al´eatoires discr`etes

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Academic year: 2022

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(1)

Chapitre 3

Variables al´ eatoires discr` etes

Cours de math´ ematiques de BCPST Deuxi` eme ann´ ee

(2)

Table des mati` eres

1 Notion de variables al´eatoires 2

1.1 G´en´eralit´es . . . 2

1.2 Premi`eres propri´et´es des variables discr`etes . . . 2

1.3 Loi d’une variable al´eatoire . . . 4

1.4 Fonctions de r´epartition . . . 5

2 Moments d’une variable al´eatoire 6 3 Lois usuelles 8 3.1 Loi uniforme . . . 8

3.2 Loi de Bernoulli . . . 10

3.3 Loi binomiale . . . 11

3.4 Loi hyperg´eom´etrique . . . 13

3.5 Loi g´eom´etrique . . . 15

3.6 Loi de Poisson . . . 17

4 Exercices du td 20 4.1 Exercices `a chercher . . . 20

4.2 Exercices `a faire pendant la classe . . . 21

4.3 Exercices bonus . . . 21

(3)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Notion de variables al´eatoires

En premi`ere ann´ee, on a vu des variables al´eatoires ne pouvant prendre qu’un nombre fini de va- leurs. Une telle variable ´etait issue d’une exp´erience ou de la r´ep´etition d’un nombre fini d’exp´eriences.

Se limiter `a telles variables est une restriction empˆechant de se poser de questions tr`es naturelles sur les exp´eriences faites comme : Si je fais une exp´erience qui a une chance sur deux de mar- cher, combien faut-il d’exp´eriences, en moyenne, pour avoir le premier succ`es ?, combien faut-il d’exp´eriences, en moyenne, pour avoir deux, trois,... succ`es ? Pour r´epondre `a ce type de questions et d’autres, nous devons avons besoin de variables pouvant prendre toutes les valeurs enti`eres.

+ Mise en garde :

Bien relire toutes les notions vues dans le chapitre ”Espaces probabilis´es et variables al´eatoires” avant de commencer ce chapitre !

Dans tout ce chapitre, (Ω,T, P) sera un espace probabilis´e et X et Y deux variables al´eatoires discr`etes sur cet espace.

1 Notion de variables al´ eatoires

1.1 G´ en´ eralit´ es

Si X(Ω) est au plus d´enombrable, on dit que X est une variable discr`ete. Dans les variables discr`etes, on distingue deux cas : discr`ete finie et discr`ete infinie. Si X est une variable discr`ete, on dit qu’elle est discr`ete finie si X(Ω) est fini et discr`ete infinie si X(Ω) est d´enombrable.

D´efinition 1

, Exemple :

Exp´erience 1 : Un joueur lance une pi`ece non truqu´ee deux fois de mani`ere ind´ependante. `A chaque fois qu’il obtient pile, il gagne un euro et `a chaque fois qu’il obtient face, il perd deux euros. On appelle G la variable al´eatoire ´egale au gain alg´ebrique du joueur. G est donc une variable discr`ete finie.

Exp´erience 2 : On lance une pi`ece de monnaie jusqu’`a obtenir pile et on noteX le nombre tirs effectu´es et on dit que (X = 0) a lieu si on n’obtient que des faces. X(Ω) est N. X est donc une variable discr`ete infinie.

Exp´erience 3 : On jette deux d´es ´equilibr´es cubiques dont les faces sont num´erot´ees de 1 `a 6 et on note S la somme de ces deux d´es. S est une variable discr`ete finie.

Exp´erience 4 : On noteT le retard d’un train donn´e en minutes. On a T(Ω) =R+.T n’est pas une variable discr`ete.

1.2 Premi` eres propri´ et´ es des variables discr` etes

(4)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Notion de variables al´eatoires

* Remarque :

X sera une variables discr`ete dans tout ce chapitre, on pourra donc ´ecrire X(Ω) sous la forme suivante :

{xi, i∈I}

avec I une partie de N (I peut ˆetre N ou N? entre autre si X est infinie, I pourra s’´ecrire sous la forme J1, pK avecp entier naturel non nul si X est finie).

La famille d’´ev´enements ((X = x))x∈X(Ω) est un syst`eme complet d’´ev´enements, on l’appelle syst`eme complet d’´ev´enements associ´e `a X.

Proposition 2

, Exemple :

On peut, sans difficult´e, donner les syst`emes complet d’´ev´enements associ´es aux variables al´eatoires des exp´eriences 1, 2 et 3.

* Remarque :

On utilise les notations de la pr´ec´edente proposition. Pour tout ´ev´enementB, on peut donc ´ecrire : P(B) = X

x∈X(Ω)

P(B∩(X =x))

= X

x∈X(Ω)

P(X=x)(B)×P(X =x).

Cela s’appelle d´ecomposer l’´ev´enementB suivant les valeurs de X.

Soit α un r´eel.

• X+Y, X×Y,αX sont aussi des variables al´eatoires discr`etes sur (Ω,T, P).

• Soient f une fonction `a valeur r´eelle dont l’ensemble de d´efinition contient X(Ω) et h une fonction de deux variables `a valeur r´eelle dont l’ensemble de d´efinition contient X(Ω)×Y(Ω). f(X) eth(X, Y) sont des variables al´eatoires discr`etes sur (Ω,T, P).

• max(X, Y) et min(X, Y) sont en particulier des variables al´eatoires discr`etes sur (Ω,T, P).

Proposition 3

* Remarque :

On utilise les notations de la pr´ec´edente proposition. On peut prendre pour f (ou h) une fonction continue, continue par morceaux, monotone, et d’une fa¸con g´en´erale, toute fonction que l’on rencontre dans la pratique. On peut ainsi, si on le souhaite prendre une variable al´eatoire, la mettre au carr´e,

(5)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Notion de variables al´eatoires

1.3 Loi d’une variable al´ eatoire

• On appelle loi de X ou densit´e de X l’application LX suivante :

LX :

(X(Ω) →[0,1]

x 7→P(X =x)

• Donner la loi deX consiste ou bien `a expliciter l’application LX d´efinie ci-dessus ou `a d´ecrire X(Ω) et `a donner les valeurs de P(X =x) pour tout x deX(Ω).

D´efinition 4

, Exemple :

On peut, sans difficult´e, donner les lois des variables al´eatoires des exp´eriences 1, 2 et 3.

* Remarque :

Soient (Ω,T, P) un espace probabilis´e,X et Y deux variables al´eatoires discr`etes sur (Ω,T, P). On peut avoir LX =LY avecX etY deux variables distinctes. C’est le cas par exemple si on lance une pi`ece ´equilibr´ee et qu’on note X la variable donnant 1 si on obtient pile et 0 si on a face et Y la variable donnant 1 si on obtient face et 0 si on a pile.

Soient I une partie au plus d´enombrable de N et {pi, i∈I} une famille de r´eels. Cette famille d´efinit une loi de probabilit´e (i.e. il existe (Ω,T, P) un espace probabilis´e et X une variable al´eatoire discr`ete sur (Ω,T, P) telle que la loi de X soit cette famille) si et seulement si les deux conditions suivantes sont v´erifi´ees :

1. ∀ i∈I, pi >0. 2. X

i∈I

pi existe et vaut 1.

Proposition 5

M´ethode:

Si on nous donne I une partie au plus d´enombrable de Z et {pi, i∈I} une famille de r´eels alors, pour prouver qu’on a bien d´efini une loi, il faut s’assurer de deux choses :

1. On s’assure que pk (pour tout k de I) est positif.

2. On prouve que X

k∈I

pk existe et vaut 1.

Si I est une partie finie de Z, on applique la mˆeme d´emarche mais on n’a pas besoin de prouver l’existence de X

k∈I

pk.

, Exemple :

On peut, sans difficult´e, donner les lois des variables al´eatoires des exp´eriences 1, 2 et 3 ainsi qu’une repr´esentation graphique et s’assurer, avec la m´ethode pr´ec´edente, qu’il s’agit bien de loi.

(6)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Notion de variables al´eatoires

1.4 Fonctions de r´ epartition

+ Mise en garde :

Bien relire la d´efinition et les propri´et´es de la fonction de r´epartition vues dans le chapitre ”Espaces probabilis´es et variables al´eatoires”.

La fonction FX de r´epartition de X et sa loi LX sont reli´ees. Si X(Ω) ={xi ∈I} avec I une partie de N etx1 < x2 <· · ·, on a alors :

• Pour tout ´el´ement i deI sup´erieur `a 2, P(X =xi) =FX(xi)−FX(xi−1).

• Pour tout ´el´ement ideI, FX(x) =P(X =x1) +· · ·+P(X =xi) six∈[xi, xi+1[.

En particulier si X(Ω)⊂Z alors, pour tout entierk, on a : P(X =k) =FX(k)−FX(k−1).

Proposition 6

* Remarque :

On utilise les notations de la pr´ec´edente proposition. On peut donc r´esumer le passage entre fonction de r´epartition et loi en disant que FX est constante par morceaux et que les discontinuit´es ont lieu aux valeurs de X, la hauteur du saut ´etant la probabilit´e correspondante.

- Exercice 1 :

On fait n (n entier naturel non nul) tirages avec remise d’une urne comptant 3 boules num´erot´ees de 1 `a 3. On noteX le plus grand des nombres obtenus. Donner la loi de X.

M´ethode:

Comme on vient de le voir dans cet exercice, il faut penser, lorsqu’on a du mal `a obtenir une loi, que les probabilit´es des ´ev´enements suivants et si elles sont connues pour tout x deX(Ω)) :

(X =x) (X>x) (X 6x)

permettent d’acc´eder `a la loi de X. Il faut y penser en particulier quand intervient dans la d´efinition deX une notion d’ordre, de min ou de max.

(7)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Moments d’une variable al´eatoire

2 Moments d’une variable al´ eatoire

• Si X est finie alors on pose {x1,· · · , xn} = X(Ω) et on appelle esp´erance de X (ou valeur moyenne) le nombre suivant :

E(X) =x1P(X =x1) +x2P(X =x2) +· · ·+xnP(X =xn).

• Si X(Ω) est d´enombrable alors on l’´ecrit sous la forme {xi, i∈N} et, si la s´erie de terme g´en´eral xkP(X = xk) converge absolument, i.e. si

n−→+∞lim

n

X

k=0

|xk|P(X =xk)

!

existe et est finie, alors on dit que X admet une esp´erance (ou est int´egrable) et on appelle esp´erance de X (ou valeur moyenne) le nombre suivant :

E(X) = lim

n−→+∞

n

X

k=0

xkP(X =xk)

! .

Si la s´erie de terme g´en´eralxkP(X =xk) ne converge pas absolument, on dit que X n’a pas d’esp´erance.

D´efinition 7

+ Mise en garde :

On utilise les notations de la pr´ec´edente d´efinition.

1. Si X(Ω) est d´enombrable, on ne dit pas que X est int´egrable si la s´erie de terme g´en´eral xkP(X =xk) converge mais si la s´erie de terme g´en´eralxkP(X =xk)converge absolument! 2. Ne pas parler de l’esp´erance deX (si X(Ω) est d´enombrable) avant d’avoir prouv´e son exis-

tence. Ne pas ´ecrire ou manipuler directement

+∞

X

k=0

|xk|P(X =xk)

! .

* Remarque :

On utilise les notations de la pr´ec´edente d´efinition.

1. Toute variable al´eatoire discr`ete finie admet une esp´erance. Le probl`eme est plus d´elicat pour une variable al´eatoire infinie, elle ne peut ne pas avoir d’esp´erance.

2. SiX est une variable al´eatoire discr`ete sur (Ω,T, P) prenant des valeurs positives alorsE(X) est d´efini et est un r´eel positif ou bien +∞. Cette propri´et´e s’appelle la positivit´e de l’esp´erance.

+ Mise en garde :

On se rend compte que cette d´efinition d’esp´erance est conforme aux propri´et´es n´ecessaires pour ˆetre appel´ee ”Esp´erance”. En d´ecoulent alors les notions et propri´et´es vues dans le chapitre ”Espaces probabilis´es et variables al´eatoires” :

• Lin´earit´e, croissance.

• d´efinition et propri´et´es de la variance, des moments de mani`ere plus g´en´erale.

• Notion de variable r´eduite, centr´ee.

• In´egalit´es de Markov, de Bienaym´e-Tchebychev.

(8)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Moments d’une variable al´eatoire

* Remarque :

On utilise les notations de la pr´ec´edente d´efinition. On impose la convergence absolue de la s´erie de terme g´en´eral xkP(X = xk) et pas uniquement la convergence pour parler d’esp´erance pour ´eviter que l’existence de E(X) ne d´epende de la fa¸con dont on ordonne X(Ω). En effet, si (un)n∈N est une suite et (vn)n∈N une suite compos´ee des mˆemes termes que la pr´ec´edente mais pas dans le mˆeme ordre (pour tout entier naturel n, il existe un entier naturel m tel que vn =um), il est possible que les s´eries de terme g´en´eral unetvnsoient l’une convergente et l’autre divergente ! Par contre, si l’une des deux converge absolument, cela sera aussi le cas de l’autre.

-) Exercice 2 :

Evaluer les esp´´ erances des variables al´eatoires des exp´eriences 1, 2 et 3.

Th´eor`eme de transfert.

Soit f est une fonction `a valeur r´eelle dont l’ensemble de d´efinition contientX(Ω).

• Si X est finie alors on pose{x1,· · · , xn}=X(Ω), E(f(X)) existe et vaut : E(f(X)) =f(x1)P(X =x1) +· · ·+f(xn)P(X =xn).

• Si X(Ω) est d´enombrable alors on l’´ecrit sous la forme {xi, i∈N} et, si la s´erie de terme g´en´eral f(xk)P(X = xk) converge absolument, i.e. si

n−→+∞lim

n

X

k=0

|f(xk)|P(X =xk)

!

existe et est finie, alorsE(f(X)) existe et vaut :

E(f(X)) = lim

n−→+∞

n

X

k=0

f(xk)P(X =xk)

! .

Si la s´erie de terme g´en´eral xkP(X =xk) ne converge pas absolument, f(X) n’a pas d’esp´erance.

Th´eor`eme 8

* Remarque :

On utilise les notations du pr´ec´edent th´eor`eme. Ce th´eor`eme permet de calculer l’esp´erance def(X) sans avoir `a d´eterminer la loi def(X), on utilise uniquement la loi de X. Il sera donc tr`es utile pour calculerV(X) en cas d’existence.

, Exemple :

1. On peut, avec ce th´eor`eme, calculer facilement E(G3), E(S2), E(ln(S)) et E(X(X−1)) avec X, S et G les variables al´eatoires li´ees aux exp´eriences 1, 2 et 3 donn´ees en d´ebut de chapitre.

2. Avec le th´eor`eme du transfert, on peut donner des formules explicites (en cas d’existence) de la variance et des moments d’une variable al´eatoire discr`ete.

(9)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Lois usuelles

Soit r un entier naturel non nul.

• Si E(Xr) existe alors, pour tout k deJ1, rK, E(Xk) existe.

• E(Xr) existe si et seulement siE((X−E(X))r) existe.

Proposition 9

3 Lois usuelles

3.1 Loi uniforme

Soit n un entier naturel non nul.

• Soientx1,· · · , xnnr´eels distincts deux-`a-deux. On dit queXsuit une loi uniforme sur {x1,· · ·, xn}si :

X(Ω) ={x1,· · · , xn} et ,∀k ∈J1, nK, P(X =xk) = 1 n. On note alors X ,→ U({x1,· · · , xn}).

• En particulier, si X ,→ U(Ja, bK) avec a et b deux entiers tels que a < b alors on a :

X(Ω) =Ja, bK et ,∀k∈Ja, bK, P(X =k) = 1 b−a+ 1.

• On note X ,→ U(n) lorsque X suit une loi uniforme sur J1, nK. D´efinition 10

, Exemple :

SiX est le num´ero obtenu lors du jet d’un d´e ´equilibr´e et cubique alors X ,→ U(6).

* Remarque :

On utilise les notations de la pr´ec´edente d´efinition. Si X suit une loi uniforme et est discr`ete alors X ne peut que ˆetre finie.

• SiX est une variable al´eatoire suivant une loi uniforme surJa, bK avecaetb deux entiers tels que a < b alors on a :

E(X) = a+b

2 et V(X) = (b−a)×(b−a+ 2)

12 .

• SiX est une variable al´eatoire suivant une loi uniforme surJ1, nK(nentier naturel non nul), on a

E(X) = n+ 1

2 et V(X) = n2−1 12 . Proposition 11

(10)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Lois usuelles

* Remarque :

Ces derni`eres formules sont valables pour une variable suivant une loi uniforme sur des ensembles bien pr´ecis ( de la forme Ja, bK avec a et b deux entiers tels que a < b ) pas pour sur un ensemble quelconque !

, Exemple :

On peut sans difficult´e donner E(X), V(X),E(Y) et V(Y) avec : 1. X suivant une loi uniforme sur {1851,8563,12}.

2. Y suivant une loi uniforme sur J−10,14K.

6 Un peu de python:

Listing 1 – loiunif.py i m p o r t n u m p y as np

i m p o r t m a t p l o t l i b.p y p l o t as plt

def uni(a, b):

r e t u r n np.r a n d o m.r a n d i n t(a,b)

def Loi(n, a, b):

c=[ uni(a, b) for i in r a n g e(n)]

V a l e u r s = r a n g e(a, b+1)

P r o b a s = [c.c o u n t(k)/n for k in V a l e u r s] plt.bar(Valeurs, P r o b a s)

1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5

0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30

0.35 Loi d'une variable uniforme sur [2, 5] avec 5000 répétitions

2 0 2 4 6 8 10 12 14

0.00 0.05 0.10 0.15

Loi d'une variable uniforme sur [0, 12] avec 5000 répétitions

(11)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Lois usuelles

3.2 Loi de Bernoulli

Soit p un ´el´ement de [0,1]. On dit queX suit une loi de Bernoulli de param`etre psi : X(Ω) ={0,1}, P(X = 1) =p etP(X = 0) = 1−p.

On note alors X ,→ B(p).

D´efinition 12

* Remarque :

1. On vient bien de proposer une loi puisque les nombres propos´es sont positifs et leur somme vaut 1.

2. Voici une situation typique mod´elis´ee par cette loi. On fait une exp´erience dont on classe les r´esultats en deux cat´egories : les succ`es et les ´echecs (par exemple : lancer une pi`ece et consid´erer qu’obtenir ”pile” est un succ`es. C¸ a peut ˆetre aussi lancer deux d´es et dire qu’on a un succ`es si les deux r´esultats diff`erent de 1...). X d´esigne alors la variable valant 1 si on r´ealise un succ`es et 0 sinon. On a a lors X ,→ B(p) avec p la probabilit´e du succ`es.

SiX ,→ B(p) avec p∈[0,1] alors on a :

E(X) =p et V(X) =p(1−p).

Proposition 13

6 Un peu de python:

Listing 2 – loibern.py i m p o r t n u m p y as np

i m p o r t m a t p l o t l i b.p y p l o t as plt

def b e r n(p):

u=np.r a n d o m.r a n d() if(u<=p) :

r e t u r n 1 r e t u r n 0

def Loi(n,p):

a=[ b e r n(p) for i in r a n g e(n)]

V a l e u r s = [0 ,1]

P r o b a s = [a.c o u n t( 0 ) /n,a.c o u n t( 1 ) /n] plt.bar(Valeurs, P r o b a s)

(12)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Lois usuelles

0.2 0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2

0.0 0.2 0.4 0.6 0.8

Loi d'une variable bernoulli de paramètre 0.7 avec 5000 répétitions1.0

0.2 0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2

0.0 0.2 0.4 0.6 0.8

1.0Loi d'une variable bernoulli de paramètre 0.2 avec 5000 répétitions

3.3 Loi binomiale

Soient n un entier naturel et pun ´el´ement de [0,1]. On dit queX suit une loi binomiale de param`etres (n, p) si :

X(Ω) =J0, nK et ∀k ∈J0, nK, P(X =k) =pk(1−p)n−k n

k

. On note alors X ,→ B(n, p).

D´efinition 14

* Remarque :

On utilise les notations de la pr´ec´edente d´efinition.

1. On vient bien de proposer une loi puisque les nombres propos´es sont positifs et leur somme vaut 1.

2. Si X ,→ B(1, p) alors X ,→ B(p).

3. Voici une situation typique mod´elis´ee par cette loi. On faitnexp´eriences al´eatoires ind´ependantes.

Pour chacune de ces exp´eriences, on range les r´esultats dans deux cat´egories : le succ`es ou l’´echec. Si la probabilit´e du succ`es est `a chaque fois la mˆeme et si X compte le nombre de succ`es alorsX ,→ B(n, p). C’est le cas par exemple dansntirages successifs avec remise : si on compte le nombre de boules blanches dans une urne ayant une proportion pde boules blanches

`

a l’origine et que l’on proc`ede `a n tirages successifs avec remise alors X suit une loi de Ber- noulli de param`etres (n, p). On a deux param`etres `a d´eterminer : n, le nombre d’exp´eriences et p la probabilit´e `a chaque fois du succ`es.

(13)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Lois usuelles

SiX ,→ B(n, p) (avec (n, p)∈N×[0,1]), on a :

E(X) = np et V(X) =np(1−p).

Proposition 15

6 Un peu de python:

Listing 3 – loibino.py i m p o r t n u m p y as np

i m p o r t m a t p l o t l i b.p y p l o t as plt

def b i n o(n, p):

s=0

for k in r a n g e(n):

u=np.r a n d o m.r a n d() if(u<=p) :

s+=1 r e t u r n s

def Loi(m, n,p):

a=[ b i n o(n,p) for i in r a n g e(m)]

V a l e u r s = r a n g e(n+1)

P r o b a s = [a.c o u n t(k)/m for k in V a l e u r s] plt.bar(Valeurs, Probas, w i d t h = e p a i s s e u r)

2 0 2 4 6 8 10 12

0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35

Loi d'une variable binomiale de paramètres 10 et 0.3 avec 5000 répétitions

2 0 2 4 6 8 10 12

0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30

Loi d'une variable binomiale de paramètres 10 et 0.7 avec 5000 répétitions0.35

(14)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Lois usuelles

3.4 Loi hyperg´ eom´ etrique

Pour tout entier naturelp etn, on pose : n

p

= 0 si p > n et n

p

= n!

p!(n−p)! sip6n.

D´efinition 16

Relation de Vandermonde

Pour tout entier naturelp, n et m, on a :

p

X

k=0

n k

m p−k

=

n+m p

. Proposition 17

Soient n un entier naturel,p un ´el´ement de [0,1] etN un entier naturel non nul. On dit que X suit une loi hyperg´eom´etrique de param`etres (N, n, p) si le produit N ×p est un entier naturel,n 6N et si :

X(Ω)⊂J0, nK et∀k ∈J0, nK, P(X =k) = N p

k

N −N p n−k

N

n

.

On note alors X ,→ H(N, n, p).

D´efinition 18

* Remarque :

On utilise les notations de la pr´ec´edente d´efinition.

1. On vient bien de proposer une loi puisque les nombres propos´es sont positifs et leur somme vaut 1.

2. On peut ˆetre plus pr´ecis que X(Ω) ⊂ J0, nK en disant que X(Ω) est Jmax(0, n − N(1− p)),min(n, N p)K.

3. Voici une situation typique mod´elis´ee par cette loi. On r´ealise n tirages successifs sans remise ou un tirage simultan´ee de n boules dans une urne de N boules ayant une proportion p de boules blanches `a l’origine alors si on compte le nombre X de boules blanches obtenues, X suit une loi de hyperg´eom´etrique de param`etres (N, n, p). On a trois param`etres `a d´eterminer : N, le nombre de boule `a l’origine,n, le nombre d’exp´eriences etpla proportion de boules qui nous int´eressent `a l’origine.

(15)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Lois usuelles

+ Mise en garde :

On utilise les notations de la pr´ec´edente d´efinition. Ne pas oublier la condition N ×p entier pour la loi hyperg´eom´etrique ! On peut se souvenir que dans cette loi, N ×p est le nombre de boules qui nous int´eressent `a l’origine, c’est donc un entier !

SiX ,→ H(N, n, p) (avec N ∈N, n∈N, p∈[0,1],N p entier naturel et n6N) , on a : E(X) = np et V(X) =np(1−p)× N−n

N −1 (Formule de la variance hors-programme).

Proposition 19

6 Un peu de python:

Listing 4 – loihyper.py i m p o r t n u m p y as np

i m p o r t m a t p l o t l i b.p y p l o t as plt

def h y p e r g e o ( N , n , p ):

s=0 a=p*N b=(1 -p)*N

for k in r a n g e(n):

u=np.r a n d o m.r a n d() p=a/N

N+= -1

if(u<=p) : a+= -1 s+=1 r e t u r n s

def Loi(m,N , n , p):

a=[ h y p e r g e o ( N , n , p ) for i in r a n g e(m)]

V a l e u r s = r a n g e(max(a))

P r o b a s = [a.c o u n t(k)/m for k in V a l e u r s] plt.bar(Valeurs, P r o b a s)

(16)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Lois usuelles

2 0 2 4 6 8 10

0.0 0.1 0.2 0.3 0.4

Loi d'une variable hypergéométrique ( 20,10, 0.6) avec 5000 répétitions

2 0 2 4 6 8 10

0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30

Loi d'une variable hypergéométrique ( 200,10, 0.6) avec 5000 répétitions0.35

1 0 1 2 3 4 5 6

0.0 0.1 0.2 0.3 0.4

Loi d'une variable hypergéométrique ( 20,10, 0.3) avec 5000 répétitions

1 0 1 2 3 4 5 6 7 8

0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35

Loi d'une variable hypergéométrique ( 200,10, 0.3) avec 5000 répétitions

3.5 Loi g´ eom´ etrique

Soit p un ´el´ement de ]0,1[. On dit queX suit une loi g´eom´etrique de param`etre p si : X(Ω) =N? et ∀k∈N?, P(X =k) = p×(1−p)k−1.

On note alors X ,→ G(p).

D´efinition 20

* Remarque :

On utilise les notations de la pr´ec´edente d´efinition.

1. On vient bien de proposer une loi puisque les nombres propos´es sont positifs et leur s´erie converge vers 1.

2. Voici une situation typique mod´elis´ee par ces lois. On r´ealise une succession infinie d’´epreuves ind´ependantes de Bernoulli de param`etre p, on appelle X le rang d’apparition du premier succ`es et Y le nombre d’´echecs pr´ec´edant le premier succ`es.X suit alors une loi g´eom´etrique de param`etre psur ? etY suit alors une loi g´eom´etrique de param`etre p sur .

(17)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Lois usuelles

Soit pun ´el´ement de ]0,1[. Si X suit une loi g´eom´etrique de param`etre palors X admet une variance et :

E(X) = 1

p et V(X) = 1−p p2 . Proposition 21

Soient p un ´el´ement de ]0,1[ et X une variable al´eatoire suivant une loi g´eom´etrique de param`etre p.

• Pour tout entier naturel k, on a : P(X > k) = (1−p)k.

• La loi g´eom´etrique est une loi sans m´emoire, cela signifie que pour tous entiers naturels s etk, on a :

P(X>k)(X > s+k) = P(X > s).

Proposition 22

6 Un peu de python:

Listing 5 – loigeo.py i m p o r t n u m p y as np

i m p o r t m a t p l o t l i b.p y p l o t as plt

def geo ( p ):

s=1

u=np.r a n d o m.r a n d() w h i l e u>p:

u=np.r a n d o m.r a n d() s+=1

r e t u r n s

def Loi(n , p):

a=[ geo (p ) for i in r a n g e(n)]

V a l e u r s = r a n g e(max(a)) # U n i v e r s i m a g e

P r o b a s = [a.c o u n t(k)/n for k in V a l e u r s] # La s o m m e v a u t 1 plt.bar(Valeurs, P r o b a s)

(18)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Lois usuelles

0 5 10 15 20

0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35

Loi d'une variable géométrique de paramètre 0.3 avec 5000 répétitions0.40

0 5 10 15

0.0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7

Loi d'une variable géométrique de paramètre 0.7 avec 5000 répétitions

3.6 Loi de Poisson

Soit λ un r´eel strictement positif. On dit que X suit la loi de Poisson de param`etre λ si X(Ω) =N et ∀k ∈N, P(X =k) = exp (−λ)× λk

k!. On note alors X ,→ P(λ).

D´efinition 23

* Remarque :

On utilise les notations de la pr´ec´edente d´efinition.

1. On vient bien de proposer une loi puisque les nombres propos´ees sont positifs et leur s´erie converge et leur somme vaut 1. Il suffit de se souvenir des s´eries exponentielles !

2. Voici une situation typique mod´elis´ee par cette loi. On compte le nombre Nt d’´ev´enements d’un certain type se produisant dans une p´eriode de tempstconnu. Si le nombre d’occurrences dans des intervalles de temps disjoints sont ind´ependants et si la probabilit´e d’une occurrence dans un petit intervalle de temps est proportionnelle `a la longueur de cet intervalle (on note λ le coefficient de proportionnalit´e) alors, pour tout r´eel t positif, Nt suit une loi de Poisson de param`etre λ×t. On utilise cette loi ainsi pour donner le nombre de clients se pr´esentant dans un magasin pendant un temps donn´e, le nombre d’appels re¸cus par un standard t´el´ephonique pendant un temps donn´e, le nombre de gouttes de pluie tomb´ees pendant un temps donn´e.

3. On verra aussi dans le chapitre Th´eor`emes limites que cette loi permet de mod´eliser le nombre de succ`es enregistr´es lorsque l’on r´ep`ete plein de fois et de fa¸con ind´ependante une exp´erience al´eatoire dont la probabilit´e de succ`es est faible. Si, pour tout entier naturel non nul n, on a :

Xn,→ B

n,λ n

avec λ un r´eel strictement positif fix´e alors :

(19)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Lois usuelles

avec X suivant une loi de Poisson de param`etre λ. On dit que c’est la loi des ´ev´enements rares.

4. On s’attend `a ce que les ´el`eves mod´elisent des situations en utilisant une loi g´eom´etrique, une loi binomiale... mais pas une loi de Poisson. C’est l’´enonc´e qui pr´ecisera que la situation sera mod´elis´ee par une loi de Poisson.

Soit λ un r´eel strictement positif. Si X suit une loi de Poisson de param`etre λ alors X admet une variance et :

E(X) =λ et V(X) =λ.

Proposition 24

6 Un peu de python:

Listing 6 – loipoiss.py i m p o r t n u m p y as np

i m p o r t m a t p l o t l i b.p y p l o t as plt

def p o i s s(l):

F=0 i=0

u=np.r a n d o m.r a n d() S=np.exp( -l)

w h i l e F<u: i+=1 F+=S S*=l/i r e t u r n i-1

def Loi(n , l):

a=[ p o i s s(l) for i in r a n g e(n)]

V a l e u r s = r a n g e(max(a))

P r o b a s = [a.c o u n t(k)/n for k in V a l e u r s] plt.bar(Valeurs, P r o b a s)

(20)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Lois usuelles

0 2 4 6 8 10 12 14

0.00 0.05 0.10 0.15 0.20

Loi d'une variable de Poisson de paramètre 5 avec 5000 répétitions

0 5 10 15 20 25 30 35

0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 0.10 0.12

Loi d'une variable de Poisson de paramètre 20 avec 5000 répétitions

* Remarque :

Python propose d´ej`a la loi de Poisson toute faite, il suffit de taper np.random.poisson( mu, N ) pour avoir une liste de N tirages suivant une loi de Poisson de param`etre µ. Il y a aussi np.random.binomial(n, p, N),np.random.geometric( p, N) etnp.random.hypergeometric ( a , b, n, N)`a connaˆıtre.

- Exercice 3 :

D´ecrire la loi de X et donner son esp´erance et sa variance dans chacun des cas suivants :

1. On range au hasard des objets dans 5 tiroirs. X est le nombre d’objet dans le premier tiroir.

2. On soumet une population de 106 cellules `a 5 s´eances d’irradiation. On suppose que les r´eactions des diff´erentes cellules sont ind´ependantes les unes des autres et qu’`a chaque s´eance, la probabilit´e de tuer une cellule est de 0,3. SoitX le nombre de cellules tu´ees `a la fin.

3. Une urne contient 12 boules blanches, 5 boules rouges. On tire successivement et sans remise 4 boules. X est le nombre de boules rouges tir´ees.

4. On prend un jeu de 32 cartes m´elang´ees. On retourne une par une les cartes jusqu’`a l’apparition de l’as de cœur. X est le nombre de cartes retourn´ees.

(21)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Exercices du td

4 Exercices du td

4.1 Exercices ` a chercher

. Exercice 1 :

Soient n un entier sup´erieur `a 2, α un r´eel etf l’application suivante :

f :

J0, n−1K →R k 7→αsin

kπ n

D´eterminer α pour que f soit une loi de probabilit´e.

. Exercice 2 :

On lance ind´efiniment un d´e et on note X le num´ero du lancer amenant le premier 6. Si X est pair, on gagne X euros, sinon on perd X euros. On note Y le gain alg´ebrique (positif ou n´egatif) ainsi obtenu. D´eterminer la loi de Y. Calculer E(Y) en justifiant son existence.

. Exercice 3 :

On lancen (n entier naturel sup´erieur `a 2) fois de suite une pi`ece ´equilibr´ee. On souhaite calculer le nombre moyen de s´eries, c’est-`a-dire de suites ininterrompues de PILE ou FACE. Par exemple dans la liste suivante : PPFFFPPFPF o`u n=10, il y a 6 s´eries : PP, FFF, PP , F, P et enfin F.

On note S la variable al´eatoire qui donne le nombre de s´erie et, pour tout k de J2, nK, Xk la variable al´eatoire compteur d´efinie par :

Xk=

(1 si l’issue du k-i`eme lancer diff`ere du pr´ec´edent

0 sinon .

Exprimer S en fonction des Xk et en d´eduire le nombre moyen de s´eries.

. Exercice 4 :

On lancek (kentier naturel non nul) d´es cubiques ´equilibr´es. On noteX la plus petite valeur obtenue etY la plus grande. Donner les lois de X etY.

. Exercice 5 :

Dans chacune des exp´eriences qui suivent, reconnaˆıtre la loi de X.

1. Un sac contient 26 jetons sur lesquels figurent les 26 lettres de l’alphabet. On en choisit 5 au hasard que l’on aligne afin de former un mot de 5 lettres. X est le nombre de voyelles dans ce mot.

2. n clients se pr´esentent devant lesmcaisses d’un grand magasin. On suppose que chaque client choisit une caisse au hasard, ind´ependamment des autres clients. X est le nombre de clients se pr´esentant `a la caisse num´ero 1.

. Exercice 6 :

SoitX une variable al´eatoire suivant une loi de Poisson de de param`etreλ(λr´eel strictement positif).

D´eterminer la loi et l’esp´erance de la variable (−1)X.

(22)

Chapitre 3: Variables al´eatoires discr`etes Exercices du td

. Exercice 7 :

Sur un ´echiquier `a 9 cases (3×3), un pion parti de la case centrale saute lat´eralement ou verticalement d’une case adjacente (la probabilit´e de rester sur place est nulle et le pion ne se d´eplace pas en diagonale).

1. O`u se trouve le pion apr`es un nombre pair de sauts ?

2. On note X le nombre de sauts effectu´es avant de revenir `a la case centrale. Montrer que X est une variable al´eatoire et donner sa loi.

3. On noteYnle nombre de fois que le pion repasse par la case centrale au cours des 2n premiers sauts. D´eterminer la loi et l’esp´erance de Yn.

4.2 Exercices ` a faire pendant la classe

- Exercice 8 :

On lance une pi`ece amenant pile avec une probabilit´e de 2

3 jusqu’`a obtenir deux fois de suite pile.

On note X le nombre de lancer effectu´es et on pose, pour tout entier naturel n, an =P(X =n).

1. Montrer que, pour tout entier n sup´erieur `a 3, on a : an = an−1

3 +2an−2

9 . 2. En d´eduire la loi de X.

- Exercice 9 :

C’est l’anniversaire de Monsieur Bacquelin aujourd’hui (on est donc le 20 septembre) et ses amis viennent lui pr´esenter leurs voeux. Le nombreN de personnes ayant effectu´e le d´eplacement suit une loi de Poisson de param`etre λ (λ r´eel strictement positif). Pour les remercier, ses amis ´etant trop nombreux, Monsieur Bacquelin offre `a chacun d’eux un cadeau de fa¸con al´eatoire. Chacun recevra un cadeau avec la probabilit´ep avec p∈]0,1[ et ceci de fa¸con ind´ependante.

1. Soit X le nombre de visiteurs ayant re¸cu un cadeau. D´eterminer la loi de X.

2. Soit Y le nombre de visiteurs qui n’ont pas de cadeau. D´eterminer la loi de Y.

3. Montrer que, pour tout (n, m)∈N2, les ´ev´enements (X =n) et (Y =m) sont ind´ependants.

4.3 Exercices bonus

M Exercice 10 :

On lance un d´e cubique classique et on note X le nombre al´eatoire obtenu. Si X est divisible par 3, on tire simultan´ement 3 boules d’une urne U1 contenant 3 boules blanches et 5 boules noires. Sinon on extrait simultan´ement X boules d’une urne U2 qui contient 2 boules blanches et 3 boules noires.

On note Y le nombre de boules blanches obtenues.

1. D´eterminer la loi de Y, son esp´erance et sa variance.

2. Calculer la probabilit´e que le tirage ait eu lieu dans l’urne U1 sachant que l’on a obtenu 2 boules blanches.

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