Montrer que 1 a+b√ 2 ∈A

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L1-M2

Première année, 2006/2007 Examen du 11 mai 2007

Examen de Mathématiques (M2) Durée: 3heures

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Exercice 1 : On considère A l’ensemble des réels qui s’écrivent sous la forme a+b√

2, avec a et b entiers. En d’autres termes, A={a+b√

2|a, b∈Z}.

1. Est-ce que 8 +

4appartient à A? Montrer que (A,+)est un sous-groupe de (R,+).

2. Montrer que Aest stable par multiplication (c-à-d, siu etv sont dansA alors le produit uv est encore dans A).

3. On cherche à caractériser les éléments de A qui possèdent un inverse dans A (pour la multipli- cation).

(a) Est-ce que

2 possède un inverse dansA? (b) Soit(a, b)Z2\ {(0,0)}. Montrer que

1 a+b√

2 ∈A ⇐⇒ a

a22b2 Z et b

a22b2 Z

(on pourrait multiplier par la quantité conjuguée).

(c) En déduire les valeurs dea pour lesquellesa+ 5

2possède un inverse dans A.

Indication : on rappelle que poura, b∈Zon aa+b√

2 = 0si et seulement si a= 0 etb= 0.

Exercice 2 : Soit θ∈Rfixé. Pour tout n∈N soitPn= (cosθ+Xsinθ)n. SoitQ=X2+ 1.

1. Trouver, pour les cas n = 0,1,2, le quotient et le reste de la division de Pn par Q (écrire le théorème de division euclidienne pour chaque cas).

2. Soitn∈N\ {0,1,2}.

(a) Quel est le degré maximal du reste Rn de la division de Pn parQ? (b) Trouver l’expression exacte du polynôme resteRn.

(c) Cette expression couvre-t-elle aussi les casn= 0,1,2?

Exercice 3 : Soit ϕl’application linéaire de R3 dans lui-même définie par ϕ

x y z

=

2x−y+z 2x−y+z

z

,

où les vecteurs sont écrits dans la base canonique deR3.

1. Donner la matriceA de ϕrelativement à la base canonique deR3.

2. Déterminer le noyau deϕen donnant une base deKerϕmais aussi les équations cartésiennes qui définissent le sous-espace Kerϕ.

3. En déduire la dimension de l’image de ϕ.

4. Déterminer une base de l’image deϕ.

— tourner la page —

(2)

5. Soient

v1 =

1 1 0

; v2 =

1 2 0

; v3 =

0 0 1

.

(a) Montrer que ces vecteurs forment une base deR3.

(b) Calculerϕ(v1),ϕ(v2)etϕ(v3)et les exprimer en fonction dev1, v2, v3. (c) En déduire la matriceA0 de ϕdans la base(v1, v2, v3).

Exercice 4 : SoitE un espace vectoriel surRde dimensionn≥2, et soitf un endomorphisme deE (application linéaire deE dansE). Pour toutk∈N, on notefk le composé kfois def par lui-même.

On convient quef0 est l’application identique (i.e. f0(x) =x,∀x∈E).

1. Montrer qu’on a Ker(fk)Ker(fk+1) pour tout k∈N.

2. Que vaut Ker(f0)? En déduire que siKer(f0) = Kerf alorsfk est bijective pour tout k∈N.

3. Montrer que si pour un entierkdonné on aKer(fk) = Ker(fk+1), alors cela entraîneKer(fk+1) = Ker(fk+2).

4. On suppose maintenant quef vérifie :fn−16= 0 etfn= 0.

(a) Que vautKer(fn)?

(b) Déduire des questions précédentes que l’on a

{0} ⊂Kerf Ker(f2)⊂ · · · ⊂Ker(fn−1)⊂E , et que ces inclusions sont strictes.

Nota bene : Réponses concises + trêve au bla-bla = temps épargné + correcteur bienveillant

Figure

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