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supérieur ou égal à deux, q 2 multiple de q 1 ,. . . , q k multiple de q k−1 , uniques, tels que G soit isomorphe à (Z/q 1 Z) × . . . × (Z/q k Z) .

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Décomposition cyclique d'un groupe abélien ni

Combes, Algèbre et géométrie, page 65

Théorème : Soit G un groupe abélien ni d'ordre n 2 . Il existe des entiers q 1

supérieur ou égal à deux, q 2 multiple de q 1 ,. . . , q k multiple de q k−1 , uniques, tels que G soit isomorphe à (Z/q 1 Z) × . . . × (Z/q k Z) .

Lemme : Soient G un groupe abélien ni et a G d'ordre o(a) maximum. Alors, pour tout y G/ < a >, il existe x G tel que x = y et tel que o(x) = o(y).

Démonstration du lemme : Notons additivement la loi de composition de G . Soient ϕ l'homomorphisme canonique de G sur G/ < a > et soit s l'ordre de y G/ < a > . Considérons x G tel que ϕ(x) = y . ON a ϕ(sx) = sy = 0 et donc sx Ker (ϕ) =< a > . Il existe donc k N tel que 0 k < o(a) et sx = ka . Par division euclidienne,

k = sq + r avec 0 r < s d'où sx = ka = sqa + ra. Posons x 0 = x qa. On a

ϕ(x 0 ) = ϕ(x) = y d'où s = o(y)|o(x 0 )

Supposons r 6= 0. On a sx 0 = sx sqa = ra. On obtient donc que o(sx 0 ) = o(x o(x

0

)∧s

0

) , soit o(sx 0 ) = o(x s

0

) . On en déduit que

o(x 0 ) = so(sx 0 ) = so(ra) = s o(a) o(a) r

Du fait que o(a) est maximum, on a o(x 0 ) o(a) . La relation précédente donne alors s o(a) r r . Cela contredit la condition du reste de la division euclidienne donc r = 0 et sx 0 = ra = 0 . Cela prouve que o(x 0 )|s et donc que o(x 0 ) = o(y) .

Démonstration de l'Existence dans le Théorème.

Montrons l'existence de cette suite, par récurrence sur l'ordre n de G . Pour n = p premier, la propriété est vériée : G est isomorphe à Z/pZ . Supposons établie l'existence pour les groupes d'ordre strictement inférieur à n , et considérons G d'ordre n . Soit a G d'ordre m maximum. On a m > 1 car G 6= {e} , donc G/ < a > est d'ordre strictement inférieur à |G| = n . D'après l'hypothèse de récurrence, il existe dans G/ < a > des sous-groupes cycliques G 0 1 =< a 0 1 > , . . . , G 0 k−1 =< a 0 k−1 > d'ordres q 1 , . . . , q k−1

tels que 1 < q 1 | . . . |q k−1 et tels que G/ < a >= G 0 1 × . . . × G 0 k−1 . D'après le lemme, il existe dans G des représentants a 1 , . . . a k−1 de a 0 1 ,. . . , a 0 k−1 ayant les mêmes ordres. Vérions que G est produit direct des sous-groupes cycliques G 1 =< a 1 >,. . . ,G k−1 =< a k−1 >,G k =< a >.

Soit ϕ l'homomorphisme canonique de G sur G/ < a >. Pour tout x G, il existe n 1 , . . . , n k−1 , avec 0 n 1 < o(a i ) pour i = 1, . . . , k 1, uniques, tels que

ϕ(x) = n 1 a 0 1 + . . . + n k−1 a 0 k−1 = ϕ(n 1 a 1 + . . . + n k−1 a k−1 )

Il existe donc un élément n k a de Ker(ϕ) =< a > avec 0 n k < m = o(a) et tel que x = (n 1 a 1 + . . . + n k−1 a k−1 ) + n k a. Ainsi G = G 1 + . . . + G k .

Vérions que cette expression de x est unique, et alors G sera le produit direct des sous-groupes G 1 , . . . , G k . Soit x = m 1 a 1 + . . . + m k a une autre expression de x du type précédent. Alors ϕ(x) = n 1 a 0 1 +. . .+n k−1 a 0 k−1 = m 1 a 0 1 +. . .+m k−1 a 0 k−1 . Comme G/ < a > est produit direct de G 0 1 , . . . , G 0 k−1 , on a n 1 = m 1 , . . . , n k−1 = m k−1 . On en déduit ensuite n k a = m k a d'où n k = m k puisqu'on a 0 n k < o(a) et 0 m k < o(a) .

L'ordre de x 0 = (a 1 , . . . , a k−1 , a) G 1 × . . . × G k est le ppcm de o(a 1 ) , . . . , o(a) . On a donc o(x 0 ) o(a) . Comme o(a) est le maximum des ordres des éléments de G , on en déduit que o(a) = o(x 0 ) = ppcm (o(a 1 ), . . . , o(a k−1 ), o(a)) et donc que o(a 1 )| . . . |o(a k−1 )|o(a).

Démonstration de l'Unicité dans le Théorème.

Montrons l'unicité de la suite q 1 , . . . , q k par récurrence sur l'ordre n de G .

Si n = p est premier, la suite (q i ) est unique, réduite à p . Supposons établie l'unicité pour les groupes d'ordre strictement inférieur à n . Considérons un groupe G d'ordre n > 1 . Considérons deux décompositions

G = G 1 × . . . × G k = G 0 1 × . . . × G 0 m avec G i ' Z/q i Z , G 0 j ' Z/q j 0 Z, 1 < q 1 | . . . |q k , 1 < q 1 0 | . . . |q m 0 .

Soit p un facteur premier de q 1 , et donc de q 2 , . . . , q k . Comme G est abélien, f : x 7→ px est un endomorphisme de G.Il laisse stable chacun des sous-groupes G i , car ces sous-groupes sont cycliques.

1

(2)

f (G 1 ) G 1 est l'unique sous-groupe de G 1 d'ordre q 1

p . De même, f(G 2 ) G 2 ,. . . ,f (G k ) G k sont d'ordres q 1

p , . . . , q k

p . On a

(f (G 1 ) + . . . + f (G i )) f (G i+1 ) (G 1 + . . . + G i ) G i+1 = {0}

pour i = 1, . . . , k 1 , donc f (G) est produit direct de f (G 1 ), . . . , f(G k ) , et on a |f (G)| = q 1 . . . q k

p k = |G|

p k . De même, on a f (G 0 j ) G 0 j pour j = 1 . . . m , et f (G) = f (G 0 1 ) × . . . × f (G 0 m ) . Puisque q 1 0 | . . . |q 0 m , il existe r tel que p ne divise pas q 1 0 , . . . , q 0 r et p divise q 0 r+1 , . . . , q m 0 . On a alors f (G 0 1 ) = G 0 1 car f : x 7→ px est alors un automorphisme de G 0 1 . De même, f (G 0 2 ) = G 0 2 , . . . , f (G 0 r ) = G 0 r . Par contre, les ordres de f (G 0 r+1 ), . . . , f(G 0 m ) sont q 0 r+1

p , . . . , q 0 m

p , donc |f (G)| = q 1 0 . . . q 0 r q 0 r+1 . . . q 0 m

p m−r = |G|

p m−r .

En comparant les deux valeurs de f (G) obtenues, on voit que k = m−r m . En échangeant les rôles, on obtient de même m k , et donc m = k . On en déduit que r = 0 , et que p divise q 0 1 , . . . , q k 0 . D'après l'hypothèse de récurrence, la décomposition cyclique de f (G) est unique. Les deux suites q 1

p , . . . , q k

p et q 0 1

p , . . . , q 0 k

p sont donc égales, et les suites q 1 , . . . , q k et q 0 1 , . . . , q k 0 sont égales.

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