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Texte intégral

(1)

Suites num ´eriques

Herv ´e Hocquard

Universit ´e de Bordeaux, France

8 novembre 2011

(2)

G ´en ´eralit ´es

D ´efinition

Une suite est une fonction d ´efinie surN. Une suite num ´erique est une suite `a valeurs dansR. L’image de n par une suite u se note unet est appel ´e terme de rang n de la suite.

Une suite u est aussi not ´ee(un)n∈N.

(3)

G ´en ´eralit ´es

D ´efinition

Une suite est une fonction d ´efinie surN. Une suite num ´erique est une suite `a valeurs dansR. L’image de n par une suite u se note unet est appel ´e terme de rang n de la suite.

Une suite u est aussi not ´ee(un)n∈N. Exemple

1 u d ´efinie surNpar un= 1 n+2 u0= 1

2, u1=1

3, u2=1 4, ...

2 v d ´efinie pour tout n3 par vn= 1 n2 v3=1, v4=1

2, v5=1 3, ...

(4)

Deux fac¸ons de d ´efinir une suite

Explicitement en fonction du rang

Toute fonction d ´efinie sur[0; +∞[(ou sur un intervalle de la forme[a; +∞[) permet de d ´efinir une suite telle que pour tout n0 (resp. na) : un=f(n).

(5)

Deux fac¸ons de d ´efinir une suite

Explicitement en fonction du rang

Toute fonction d ´efinie sur[0; +∞[(ou sur un intervalle de la forme[a; +∞[) permet de d ´efinir une suite telle que pour tout n0 (resp. na) : un=f(n).

Exemple

Calculer les premiers termes de la suite d ´efinie surNpar un=2n25n1.

(6)

Deux fac¸ons de d ´efinir une suite

Explicitement en fonction du rang

Toute fonction d ´efinie sur[0; +∞[(ou sur un intervalle de la forme[a; +∞[) permet de d ´efinir une suite telle que pour tout n0 (resp. na) : un=f(n).

Exemple

Calculer les premiers termes de la suite d ´efinie surNpar un=2n25n1.

u0=2×025×01=−1 ; u1=2×125×11=−4 ; u2=2×225×21=−3 ; u3=2×325×31=2 ; u4=2×425×41=11. . .

(7)

Deux fac¸ons de d ´efinir une suite

Les propri ´et ´es des nombres entiers permettent aussi de d ´efinir explicitement des suites qui ne peuvent pas ˆetre obtenues simplement par une fonction d ´efinie surR.

(8)

Deux fac¸ons de d ´efinir une suite

Les propri ´et ´es des nombres entiers permettent aussi de d ´efinir explicitement des suites qui ne peuvent pas ˆetre obtenues simplement par une fonction d ´efinie surR.

Exemple

Calculer les premiers termes des suites(un)n∈Net(vn)n∈N o `u un= (−1)net vnest le nombre de diviseurs de n.

(9)

Deux fac¸ons de d ´efinir une suite

Les propri ´et ´es des nombres entiers permettent aussi de d ´efinir explicitement des suites qui ne peuvent pas ˆetre obtenues simplement par une fonction d ´efinie surR.

Exemple

Calculer les premiers termes des suites(un)n∈Net(vn)n∈N o `u un= (−1)net vnest le nombre de diviseurs de n.

u0=1 ; u1=−1 ; u2=1 ; u3=−1 ; . . .

v1=1 ; v2=2 ; v3=2 ; v4=3 ; v5=2 ; v6=4 . . .

(10)

Deux fac¸ons de d ´efinir une suite

Par r ´ecurrence

Une suite peut aussi ˆetre d ´efinie par son premier terme (ou ses premiers termes) et par une relation permettant de calculer chaque terme en fonction du pr ´ec ´edent (ou des pr ´ec ´edents).

(11)

Deux fac¸ons de d ´efinir une suite

Par r ´ecurrence

Une suite peut aussi ˆetre d ´efinie par son premier terme (ou ses premiers termes) et par une relation permettant de calculer chaque terme en fonction du pr ´ec ´edent (ou des pr ´ec ´edents).

D ´efinition

Soit f une fonction d ´efinie sur un intervalle I tel que f(I)I.

Alors la suite(un)n≥p est d ´efinie par la donn ´ee de son premier terme up (upI)et d’une relation de la forme pour tout np : un+1=f(un)(relation de r ´ecurrence).

(12)

Deux fac¸ons de d ´efinir une suite

Exemples

Calculer les premiers termes des suites d ´efinies surN. u est d ´efinie par

( u0=−6 un+1=1

2un1 pour tout n0 v est d ´efinie par

v0=1;v1=1

vn+2=vn+1+vn pour tout n0

(13)

Deux fac¸ons de d ´efinir une suite

Exemples : solutions u1=1

2u01=1

2×(−6)1=2 u2=1

2u11=1

2×21=−2 u3=1

2u21=1

2×(−2)1=0 u4=1

2u31=1

2×01=−1

(14)

Deux fac¸ons de d ´efinir une suite

Exemples : solutions u1=1

2u01=1

2×(−6)1=2 u2=1

2u11=1

2×21=−2 u3=1

2u21=1

2×(−2)1=0 u4=1

2u31=1

2×01=−1

v2=v1+v0=1+1=2 ; v3=v2+v1=2+1=3 ; v4=v3+v2=3+2=5 ; v5=v4+v3=5+3=8 ; v6=v5+v4=8+5=13

(15)

Sens de variation

Th ´eor `eme

u est croissante si et seulement si pour tout entier n, unun+1. u est d ´ecroissante si et seulement si pour tout entier n,

unun+1.

(16)

Sens de variation

Th ´eor `eme

u est croissante si et seulement si pour tout entier n, unun+1. u est d ´ecroissante si et seulement si pour tout entier n,

unun+1. Remarques

Ne pas m ´elanger un+1et un+1

Dans la pratique, pour d ´eterminer le sens de variation d’une suite, on s’int ´eresse au signe de la diff ´erence un+1un.

Dans le cas o `u tous les termes de la suite sont strictement positifs, on peut aussi comparer le quotient un+1

un `a 1.

(17)

Sens de variation

Exercice

D ´eterminer le sens de variation des suites suivantes : u est d ´efinie surNpar un=3n+ (−1)n.

v est d ´efinie surNpar v0=2

vn+1=−vn2+vn pour tout nN w est d ´efinie surNpar wn=2n

n .

(18)

Sens de variation

Th ´eor `eme

Soit f une fonction d ´efinie sur[0; +∞[et u la suite d ´efinie surN par un=f(n).

Si f est croissante sur[0; +∞[alors u est croissante.

Si f est d ´ecroissante sur[0; +∞[alors u est d ´ecroissante.

(19)

Sens de variation

Th ´eor `eme

Soit f une fonction d ´efinie sur[0; +∞[et u la suite d ´efinie surN par un=f(n).

Si f est croissante sur[0; +∞[alors u est croissante.

Si f est d ´ecroissante sur[0; +∞[alors u est d ´ecroissante.

Exercice

D ´eterminer le sens de variation de la suite u d ´efinie surNpar un= (n+3)2.

(20)

Suite born ´ee

D ´efinition

Une suite(un)est major ´ee s’il existe un r ´eel M tel que pour tout n deN: unM.

Une suite(un)est minor ´ee s’il existe un r ´eel m tel que pour tout n deN: unm.

Une suite(un)major ´ee et minor ´ee est born ´ee.

(21)

Suite born ´ee

D ´efinition

Une suite(un)est major ´ee s’il existe un r ´eel M tel que pour tout n deN: unM.

Une suite(un)est minor ´ee s’il existe un r ´eel m tel que pour tout n deN: unm.

Une suite(un)major ´ee et minor ´ee est born ´ee.

Exemples

Une suite croissante est minor ´ee par son premier terme.

(car u0u1u2...un...)

Une suite d ´ecroissante est major ´ee par son premier terme.

(car u0u1u2...un...)

(22)

Suites arithm ´etiques

D ´efinition

Soit(un)n∈Nune suite et r un r ´eel.

On dit qu’une suite(un)n∈Nest une suite arithm ´etique de raison r si pour tout entier naturel n :

un+1=un+r

(23)

Suites arithm ´etiques

D ´efinition

Soit(un)n∈Nune suite et r un r ´eel.

On dit qu’une suite(un)n∈Nest une suite arithm ´etique de raison r si pour tout entier naturel n :

un+1=un+r

Exemple

La suite des nombres impairs est une suite arithm ´etique de raison 2.

(24)

Suites arithm ´etiques

D ´efinition

Soit(un)n∈Nune suite et r un r ´eel.

On dit qu’une suite(un)n∈Nest une suite arithm ´etique de raison r si pour tout entier naturel n :

un+1=un+r

Exemple

La suite des nombres impairs est une suite arithm ´etique de raison 2.

Exercice

Les suites u et v d ´efinies surNpar un=3n4 et vn=n2+2 sont-elles arithm ´etiques ?

(25)

Sens de variation

Th ´eor `eme

Soit(un)n∈Nune suite arithm ´etique de raison r . Si r >0 alors u est strictement croissante.

Si r =0 alors u est constante.

Si r <0 alors u est strictement d ´ecroissante.

(26)

Sens de variation

Th ´eor `eme

Soit(un)n∈Nune suite arithm ´etique de raison r . Si r >0 alors u est strictement croissante.

Si r =0 alors u est constante.

Si r <0 alors u est strictement d ´ecroissante.

Preuve

En exercice. . .

(27)

Expression de un en fonction de n

Th ´eor `eme

Soit(un)n∈Nune suite arithm ´etique de raison r . Pour tous entiers naturels n et p :

un=up+ (np)r En particulier, pour tout entier naturel n :

un=u0+nr

(28)

Expression de un en fonction de n

Th ´eor `eme

Soit(un)n∈Nune suite arithm ´etique de raison r . Pour tous entiers naturels n et p :

un=up+ (np)r En particulier, pour tout entier naturel n :

un=u0+nr Preuve

En exercice. . .

(29)

Somme de termes cons ´ecutifs

Th ´eor `eme

Soit(un)n∈Nune suite arithm ´etique de raison r . Pour tout entier naturel n :

u0+u1+· · ·+un−1+un= (n+1)×u0+un

2

(30)

Somme de termes cons ´ecutifs

Th ´eor `eme

Soit(un)n∈Nune suite arithm ´etique de raison r . Pour tout entier naturel n :

u0+u1+· · ·+un−1+un= (n+1)×u0+un

2

Remarque : On a aussi u1+u2· · ·+un−1+un=n×u1+un 2

(31)

Somme de termes cons ´ecutifs

Th ´eor `eme

Soit(un)n∈Nune suite arithm ´etique de raison r . Pour tout entier naturel n :

u0+u1+· · ·+un−1+un= (n+1)×u0+un

2

Remarque : On a aussi u1+u2· · ·+un−1+un=n×u1+un 2 Th ´eor `eme bis

Soit(un)n∈Nune suite arithm ´etique de raison r . Pour tout entier naturel n :

n k=0

uk =nombre de termes×1erterme + dernier terme 2

(32)

Somme de termes cons ´ecutifs

Preuve

Posons S=u0+u1+· · ·+un On a ainsi 2S=

(u0+un) + (u1+un−1) + (u2+un−2) +· · ·+ (un−1+u1) + (un+u0) Or, pour tout k n,

uk+un−k =u0+kr+u0+ (nk)r=u0+u0+nr=u0+un. On a donc : 2S= (n+1)×(u0+un)

Donc S= (n+1)×u0+un 2

(33)

Somme de termes cons ´ecutifs

Preuve

Posons S=u0+u1+· · ·+un On a ainsi 2S=

(u0+un) + (u1+un−1) + (u2+un−2) +· · ·+ (un−1+u1) + (un+u0) Or, pour tout k n,

uk+un−k =u0+kr+u0+ (nk)r=u0+u0+nr=u0+un. On a donc : 2S= (n+1)×(u0+un)

Donc S= (n+1)×u0+un 2 Exercice

D ´eterminer la somme des n premiers nombres impairs.

(34)

Suites g ´eom ´etriques

D ´efinition

Soit(un)n∈Nune suite et q un r ´eel.

On dit qu’une suite(un)n∈Nest une suite g ´eom ´etrique de raison q si pour tout entier naturel n :

un+1=q×un

Remarque : Si q6=0 et u06=0 alors pour tout nN, un6=0.

(35)

Suites g ´eom ´etriques

D ´efinition

Soit(un)n∈Nune suite et q un r ´eel.

On dit qu’une suite(un)n∈Nest une suite g ´eom ´etrique de raison q si pour tout entier naturel n :

un+1=q×un

Remarque : Si q6=0 et u06=0 alors pour tout nN, un6=0.

Exemple

La suite des puissances de 2 est la suite g ´eom ´etrique de premier terme 1 et de raison 2.

(36)

Suites g ´eom ´etriques

D ´efinition

Soit(un)n∈Nune suite et q un r ´eel.

On dit qu’une suite(un)n∈Nest une suite g ´eom ´etrique de raison q si pour tout entier naturel n :

un+1=q×un

Remarque : Si q6=0 et u06=0 alors pour tout nN, un6=0.

Exemple

La suite des puissances de 2 est la suite g ´eom ´etrique de premier terme 1 et de raison 2.

Exercice

Les suites u et v d ´efinies surNpar un=−4×3net vn=n2+1 sont-elles g ´eom ´etriques ?

(37)

Expression de vn en fonction de n

Th ´eor `eme

Soit(vn)n∈Nune suite g ´eom ´etrique de raison q.

Pour tous entiers naturels n et p : vn=vp×qn−p En particulier, pour tout entier naturel n :

vn=v0×qn

(38)

Expression de vn en fonction de n

Th ´eor `eme

Soit(vn)n∈Nune suite g ´eom ´etrique de raison q.

Pour tous entiers naturels n et p : vn=vp×qn−p En particulier, pour tout entier naturel n :

vn=v0×qn Preuve

En exercice. . .

(39)

Sens de variation

Th ´eor `eme

Soit(vn)n∈Nune suite g ´eom ´etrique de raison q6=0.

Si q>1 alors

si v0>0, v est strictement croissante.

si v0<0, v est strictement d ´ecroissante.

Si q=1 alors v est constante.

Si 0<q<1 alors

si v0>0, v est strictement d ´ecroissante.

si v0<0, v est strictement croissante.

Si q<0 alors v n’est pas monotone.

(40)

Sens de variation

Th ´eor `eme

Soit(vn)n∈Nune suite g ´eom ´etrique de raison q6=0.

Si q>1 alors

si v0>0, v est strictement croissante.

si v0<0, v est strictement d ´ecroissante.

Si q=1 alors v est constante.

Si 0<q<1 alors

si v0>0, v est strictement d ´ecroissante.

si v0<0, v est strictement croissante.

Si q<0 alors v n’est pas monotone.

Preuve

Pour tout n, vn+1vn=v0×qn+1v0×qn=v0×qn(q1) Le signe de vn+1vns’obtient donc en fonction du signe de v0, du signe de qn et du signe de q1.

(41)

Somme de termes cons ´ecutifs

Th ´eor `eme

Soit q un r ´eel diff ´erent de 1.

Pour tout entier naturel n :

1+q+q2+· · ·+qn−1+qn=1qn+1 1q Soit(vn)n∈Nune suite g ´eom ´etrique de raison q6=1.

Pour tout entier naturel n :

v0+v1+· · ·+vn−1+vn=v0×1qn+1 1q

(42)

Somme de termes cons ´ecutifs

Th ´eor `eme bis

Soit(vn)n∈Nune suite g ´eom ´etrique de raison q.

1 Si q=1 alors

n k=0

vk = (n+1)×v0=nombre de termes×(1erterme)

2 Si q6=1 alors

n k=0

vk=1erterme×1qnombre de termes

1q

(43)

Somme de termes cons ´ecutifs

Preuve

Posons S=1+q+q2+· · ·+qn−1+qn. On a alors qS=q+q2+q3+· · ·+qn+qn+1

Ainsi, SqS=1qn+1 D’o `u : S=1qn+1

1q

(44)

Somme de termes cons ´ecutifs

Preuve

Posons S=1+q+q2+· · ·+qn−1+qn. On a alors qS=q+q2+q3+· · ·+qn+qn+1

Ainsi, SqS=1qn+1 D’o `u : S=1qn+1

1q Exercice

D ´eterminer la somme des n premi `eres puissances de 2 (1+2+22+· · ·+2n−1).

(45)

Suites arithm ´etico-g ´eom ´etriques

D ´efinition

On appelle suite arithm ´etico-g ´eom ´etrique toute suite(un)n∈N

telle que, pour tout entier naturel n,

un+1=aun+b aveca6=1etb6=0

(46)

Expression de un en fonction de n

M ´ethode

1 Soitα la solution de l’ ´equation x=ax+b.

2 Soit(vn)n∈Nla suite d ´efinie pour tout entier n par vn=unα.

3 Ainsi vn+1=. . .=avn.

4 La suite(vn)n∈Nest donc g ´eom ´etrique. . .

5 un=an(u0α) +α.

(47)

Expression de un en fonction de n

M ´ethode

1 Soitα la solution de l’ ´equation x=ax+b.

2 Soit(vn)n∈Nla suite d ´efinie pour tout entier n par vn=unα.

3 Ainsi vn+1=. . .=avn.

4 La suite(vn)n∈Nest donc g ´eom ´etrique. . .

5 un=an(u0α) +α. Exercice

Soit(un)n∈Nla suite d ´efinie par u0=2 et, pour tout entier n, un+1=4un1. On pose Sn=

n k=0

=uk. Exprimer Snen fonction de n.

(48)

Limites

D ´efinition : Suites convergentes

Une suite u converge vers un r ´eelsi tout intervalle ouvert contenantcontient aussi tous les termes de la suite `a partir d’un certain rang.

On dit alors que u est convergente et on note lim

n→+un=

(49)

Limites

D ´efinition : Suites convergentes

Une suite u converge vers un r ´eelsi tout intervalle ouvert contenantcontient aussi tous les termes de la suite `a partir d’un certain rang.

On dit alors que u est convergente et on note lim

n→+un= On peut formuler la d ´efinition comme suit :

D ´efinition : Suites convergentes

u converge verssi tout intervalle ouvert contenant contient tous les termes de la suite sauf un nombre fini.

u converge verssi pour tout intervalle ouvert I contenant ℓ, il existe un entier n0tel que nn0=unI.

(50)

Limites

D ´efinition : Suites convergentes

Une suite u converge vers un r ´eelsi tout intervalle ouvert contenantcontient aussi tous les termes de la suite `a partir d’un certain rang.

On dit alors que u est convergente et on note lim

n→+un= On peut formuler la d ´efinition comme suit :

D ´efinition : Suites convergentes

u converge verssi tout intervalle ouvert contenant contient tous les termes de la suite sauf un nombre fini.

u converge verssi pour tout intervalle ouvert I contenant ℓ, il existe un entier n0tel que nn0=unI.

Th ´eor `eme

Si une suite converge alors sa limite est unique.

(51)

Suites divergentes

Une suite divergente est une suite qui n’est pas convergente.

Suites de limite infinie : d ´efinition

Une suite u a pour limite+∞si tout intervalle ouvert de la forme ]A; +∞[contient tous les termes de la suite `a partir d’un certain rang.

On dit alors que u diverge vers+∞et on note lim

n→+un= +∞.

On d ´efinit de la m ˆeme fac¸on une suite qui diverge vers−∞.

(52)

Suites divergentes

Une suite divergente est une suite qui n’est pas convergente.

Suites de limite infinie : d ´efinition

Une suite u a pour limite+∞si tout intervalle ouvert de la forme ]A; +∞[contient tous les termes de la suite `a partir d’un certain rang.

On dit alors que u diverge vers+∞et on note lim

n→+un= +∞.

On d ´efinit de la m ˆeme fac¸on une suite qui diverge vers−∞.

Suites qui n’ont pas de limite

Une suite n’est pas n ´ecessairement convergente ou divergente vers l’infini. Il existe des suites qui n’ont pas de limite. Elles sont aussi appel ´ees suites divergentes.

(53)

Suites divergentes

Une suite divergente est une suite qui n’est pas convergente.

Suites de limite infinie : d ´efinition

Une suite u a pour limite+∞si tout intervalle ouvert de la forme ]A; +∞[contient tous les termes de la suite `a partir d’un certain rang.

On dit alors que u diverge vers+∞et on note lim

n→+un= +∞.

On d ´efinit de la m ˆeme fac¸on une suite qui diverge vers−∞.

Suites qui n’ont pas de limite

Une suite n’est pas n ´ecessairement convergente ou divergente vers l’infini. Il existe des suites qui n’ont pas de limite. Elles sont aussi appel ´ees suites divergentes.

Exemple

u d ´efinie surNpar un= (−1)n.

(54)

Propri ´et ´es

Th ´eor `eme

Soit f une fonction d ´efinie sur[0; +∞[et soit u la suite d ´efinie surNpar un=f(n).

Si lim

x→+f(x) =alors lim

n→+un=ℓ.

Si lim

x→+f(x) = +∞alors lim

n→+un= +∞.

(55)

Propri ´et ´es

Th ´eor `eme

Soit f une fonction d ´efinie sur[0; +∞[et soit u la suite d ´efinie surNpar un=f(n).

Si lim

x→+f(x) =alors lim

n→+un=ℓ.

Si lim

x→+f(x) = +∞alors lim

n→+un= +∞.

Cons ´equence

Toutes les propri ´et ´es vues sur les limites de fonctions s’appliquent aux suites d ´efinies par un=f(n).

(56)

Propri ´et ´es

Th ´eor `eme

Soit f une fonction d ´efinie sur[0; +∞[et soit u la suite d ´efinie surNpar un=f(n).

Si lim

x→+f(x) =alors lim

n→+un=ℓ.

Si lim

x→+f(x) = +∞alors lim

n→+un= +∞.

Cons ´equence

Toutes les propri ´et ´es vues sur les limites de fonctions s’appliquent aux suites d ´efinies par un=f(n).

Exercice

D ´eterminer la limite de la suite u d ´efinie surNpar un=−2n2+n

3n2+1

(57)

Propri ´et ´es

Th ´eor `eme bis...

Soit f une fonction d ´efinie sur un intervalle de la forme [a; +∞[ (aR).

Si f a une limite (finie ou infinie) en+∞alors la suite(un)telle que un=f(n)a la m ˆeme limite que f .

(58)

Propri ´et ´es

Th ´eor `eme bis...

Soit f une fonction d ´efinie sur un intervalle de la forme [a; +∞[ (aR).

Si f a une limite (finie ou infinie) en+∞alors la suite(un)telle que un=f(n)a la m ˆeme limite que f .

Attention

La r ´eciproque est fausse ! ! !

(59)

Th ´eor `eme des gendarmes

Th ´eor `eme

On consid `ere trois suites u, v et w et un r ´eelℓ.

Si

( lim

n→+un= lim

n→+wn=

unvnwn `a partir d’un certain rang alors lim

n→+vn=ℓ.

(60)

Th ´eor `eme des gendarmes

Th ´eor `eme

On consid `ere trois suites u, v et w et un r ´eelℓ.

Si

( lim

n→+un= lim

n→+wn=

unvnwn `a partir d’un certain rang alors lim

n→+vn=ℓ.

Exercice

D ´eterminer la limite de la suite u d ´efinie surNpar un=2+(−1)n

n

(61)

Image d’une suite par une fonction

Th ´eor `eme

Soit f une fonction d ´efinie sur un intervalle I telle que f(I)I.

Soit(un)une suite `a valeurs dans I (dont tous les termes sont

´el ´ements de I).

a etd ´esignent des r ´eels ou+∞ou−∞.

Si lim

n→+un=a et lim

x→af(x) = alors lim

n→+f(un) =ℓ.

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