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Détermination des constantes optiques du quartz pour la radiation verte du mercure. - Leur application aux mesures d'épaisseurs par la méthode de Mouton

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240480

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Détermination des constantes optiques du quartz pour la radiation verte du mercure. - Leur application aux

mesures d’épaisseurs par la méthode de Mouton

J. Macé de Lépinay

To cite this version:

J. Macé de Lépinay. Détermination des constantes optiques du quartz pour la radiation verte du mercure. - Leur application aux mesures d’épaisseurs par la méthode de Mouton. J. Phys. Theor.

Appl., 1900, 9 (1), pp.644-652. �10.1051/jphystap:019000090064401�. �jpa-00240480�

(2)

644

saire de concevoir une phase préparatoire dans laquelle le milieu

fonctionne comme inerte jusqu’au moment où il atteint, par une modi- fication finie des variables physiques, la limite des faux équilibres.

La réaction chimique ne peut aller plus vite que ce phénomène pré- paratoire ; or, tant qu’il y aura continuité, cette modification des variables physiques ne peut faire naître une élasticité et une vitesse de propagation différentes de celles qui correspondent à la propaga- tion du son.

On est donc encore, par cette théorie des phénomènes, amené à

. supposer la création d’une discontinuité. Cette discontinuité ne met- tra pas enjeu, toutefois, l’élasticité adiabatique dynamique d’llugo-

niot relative aux milieux considérés, comme inertes, mais l’élasticité

complexe résultant de l’introduction, à partir d’une certaine valeur du volume et de la température, de la variable chimique caractéri-

sant la fraction de combinaison.

DÉTERMINATION DES CONSTANTES OPTIQUES DU QUARTZ POUR LA RADIATION VERTE DU MERCURE. - LEUR APPLICATION AUX MESURES D’ÉPAISSEURS PAR LA MÉTHODE DE MOUTON;

Par M. J, MACÉ DE LÉPINAY.

J’ai appliqué l’analyseur à pénombres précédemment décrite) à

la détermination des constantes caractéristiques du pouvoir rotatoire

et de la biréfringence du quartz pour la radiation verte du mercure,, dont la longueur d’onde, dans les conditions normales de Michelson

(air à 15° du thermomètre en verre dur, à la pression normale), est :

X

=

O~~,54607424. Les données numériques ainsi obtenues m’ont paru, d’une part, susceptibles de compléter utilement celles que l’on

possédait déjà, à cause de la commodité d’emploi de cette radiation qui est à la fois intense et d’une remarquable pureté (2) . Mouton,

d’autre part, a indiqué, dès 1879, une ingénieuse méthode de mesures d’épaisseurs, fondée sur la biréfringence du quartz qui, grâce à ces

mêmes données et à la disposition expérimentale qui a permis de

les obtenir, devient réellement commode et précise.

(1) Voir p. 585 de ce volume.

(2) PÉROl’ et FABRY, Spectroscupie inlerfé~°e~alletle (Aniz. cle Ch.- et cle Ph.,

7e série, t. XVI, 1899 ; - ~’oir aussi p. 380 de ce VOll1I11e).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019000090064401

(3)

Le quartz employé, de densité ~,650728, est celui qui constitue le

cube qui m’a servi pour la détermination du kilogramn1e; les dimeil- sions (4 centimètres environ) en sont connues à quelques centièmes

de micron près.

Dans l’une et l’autre série de mesures, le cube était disposé

entre deux lentilles de verre non trempé, de même distance focale,

Le plan focal de l’une (servant de collimateur) coïncidait avec celui i d’un opercule, peint en blanc, porté par le polariseur, percé d’une

ouverture de 2 millimètres de diamètre. Celui de l’autre coïncidait

avec le plan de la lame mince à deux rotations de l’analyseur. Elle

constituait l’objectif d’une lunette astronomique dont l’oculaire était

représenté par le système analyseur. Dans ces conditions, si l’on règle, par autocollimation, le cube, de telle sorte que deux de ses faces soient normales à la direction moyenne du faisceau, le centre

.

du disque lumineux que l’on observe correspond aux rayons qui 1 ont,

traversé normalement.

Ce cube, reposant sur une plaque épaisse de bois, était enve- loppé par une cuve métallique à double paroi, pleine d’eau, recou-

verte d’une couche épaisse de feutre. Les deux ouvertures destinées

au passage de la lumière restaient fermées, pendant une heure au

moins avant chaque mesure, par des tampons de ouate. La tempé- rature, lentement variable, était donnée par un thermomètre soi- gneusement étalonné, dont le réservoir était suspendu dans l’air, au voisinage immédiat du cube.

lo Polarisation, rotatoire.

-

Je me contenterai de donner les résultats des mesures, qui ont été les suivants :

Quartz dextrogyre ; épaisseur à 0° : ~°,Oi0687.

Chacun de ces nombres est la moyenne des résultats de quatre expériences concordantes.

On en déduit que le pouvoir rotatoire d’une lame de quartz ayant

.

i centimètre d’épaisseur à 0° est représenté par :

D’après les expériences de ININI. Soret et Sarasin, le pouvoir rola-

(i) Tenipératures exprimées dans l’échelle absolue à hydrogène.

(4)

646

toire du quartz, pour cette même radiation (en la calculant par inter-

polation d’après les données relatives aux raies T), E et F), serait

à la température de 20° :

La formule ci-dessus conduit, pour cette même température, au

nombre :

~° Biréfringence.

-

La méthode adoptée a été celle employée par M. Dongier (1). J’en rappellerai le principe :

Si l’on fait tomber normalement sur une lame biréfringente paral-

lèle à l’axe une vibration inclinée de 4p° sur le plan de section prin- cipale de la lame, la vibration émergente a la forme d’une ellipse

dont les axes sont l’un parallèle, l’autre perpendiculaire à la vibra-

tion initiale. Si donc on la reçoit sur un mica quart d’onde, tel que la vibration retardée dans ce dernier soit parallèle à la vibration

initiale, la vibration finale est rectiligne, faisant avec la vibration primitive un angle 7c cl étant la différence de marche des deux

J,

composantes transmises par la lame, cet angle étant compté positi-

vement de la composante en retard dans le mica, vers la vibration

en retard dans la lame.

On voit immédiatement les services que l’on est en droit d’attendre de cette méthode : en supposant que l’on puisse, au moyen de l’ana-

lyseur à pénombres, déterminer à 6’ près la direction de la vibra- tion émergente, on se trouverait pouvoir mesurer la différence de marche d n à 1800 ~1800 près de longueur d’onde. Quoique, par suite des

difficultés de réglag e et des erreurs accidentelles qui en sont la con- séquence, la précision réellement obtenue n"ait guère dépassé le 1 -+

elle reste encore de 20 à 30 fois plus grande que par les autres mé- thodes.

Il est inutile, d’ailleurs, ainsi que l’a montré 1B1. Dongier, que le mica employé soit rigoureusement quart d’onde. En supposant que la différence de phase introduite par le mica employé soit égale

à 7r + ê, l’angle observé ú) (orientation du grand axe de l’ellipse

- -~~~ - -- ~-~ -~- --- ---

Thèse de minéralogie, 1898. Cette méthode serait inexplicable à des lames

épaisses si l’on employait comme analyseur un nicol ordinaire (Voir Journal cle

1’Izysigzce, 3e série, t. 1TII, 63~).

(5)

émergente) est lié à l’angle cherché r ~ par la relation :

Si l’on suppose e très petit, et si l’on pose :

ona:

£2

~

L’erreur maximum g est, en général, entièrement négligeable (’ ~ .

Il est, toutefois, une autre cause d’erreur qui peut devenir impor-

tante, signalée également par ~1. Dongier, dont je compléterai, sur quelques points, les calculs.

Imaginons que la lame étudiée soit limitée par des surfaces parfai-

tement planes et parallèles. Dans ces conditions, qu’il s’agisse de

la vibration ordinaire ou extraordinaire, la vibration émcrgente résulte, en réalité, de la superposition, à la vibration directement transmise, de toutes celles, de même espèce, qui ont subi, à l’inté-

rieur de la lame, un nombre quelconque, pair, de réflexions. L’am-

plitude et la phase de la vibration résultante peuvent, d’ailleurs, être

calculées par les formules d’Airy. Ce calcul étant effectué, on en

déduit la forme de la vibration elliptique, qui sort du mica, ainsi

que l’orientation de son grand axe. Comme, en fait, l’influence des réflexions multiples est faible, cette ellipse est extrêmement aplatie,

et, si l’on cherche à l’éteindre par la rotation de l’analyseur, cette

extinction est presque complète. L’orientation à donner à l’analyseur

est alors, on le sait, la même que si la vibration était rectiligne, dirigée suivant le grand axe de l’ellipse. On trouve ainsi que l’angle

mesuré, w, est lié à l’angle cherché par la relation :

r

=

2013;2013; est le coefficient de réflexion de Fresnel, sensiblement

n -p 1

~

(1) Avec le mica employé, valant 0,25J.A, on a : 8

=

0,0000013TI ou 0’,0~.!~.

(6)

648

identique pour les deux vibrations ordinaire et extraordinaire; il et

n’ sont les deux indices principaux de la lame, dont l’épaisseur

est e.

Dans le cas du quartz, l’erreur ainsi introduite peut atteindre ~o ,67;

elle est loin, on le voit, d’ètre négligeable.

Il est, toutefois, à remarquer que le calcul suppose que les faces terminales de la lame sont rigoureusement planes et parallèles. Or,

~our~ ~ezc que cette dOuble condition ,B’e troure im~c~j~~’czile~rze~zt ~°oali- sée, cette cause c~’e~°re2~r c~is~arccit entièren1cnt.

en1arquons, en effet, que le rapport n, ~ ~2 est grand (330 dan

îl

-

n

le cas dm quarto. Il en résulte que, si l’épaissenr e varie légèrement

d’un point à l’autre de la région utilisée de la lame, des deux angles qui figurent dans la relation précédente, l’un, peut être considéré

comme constant, tandis que l’autre peut varier de plusieurs cir-

conférences dans l’étendue de cette surface. Il en résulte, pour l’er-

reur moyenne, qui peut s"écrire :

.

une valeur sensiblement nulle.

Si la lame étudiée est taillée d’une manière trop parfaite pour obtenir cette sorte de compensation, il suffit de coller, sur la face

d’entrée et sur celle de sortie de la lumiére, une lamelle de micros- cope par 1’intertnédiaire de térébenthine de Venise.

En fait, cette précaution était inutile dans le cas du cube étudié.

L’épaisseur, dans la région utilisée, variait, en effet, de O{J’,2, et

l’angle de 2,27t. Effectivement, en effectuant une série d’observations, .

en laissant varier lentement la températures, ce qui a pour résultat de faire varier lentement n’, n et e, la courbe construite, en prenant pour abscisses les temps, pour ordonnées les orientations successives de

l’analyseur, présenterait une forme régulièrement sinueuse, si la

cause d’erreur étudiée avait une influence appréciable. Or on n’a

rien observé de semblable.

Afin d’éliminer les causes systématiques d’erreur, le réglage

complet de l’appareil a été repris chaque fois. Il était effectué de la

manière et dans l’ordre suivant :

(7)

10 La lame et le mica étant supprimés, on oriente le polariseur

de telle sorte que la vibration émise soit sensiblelnent v erticale et on

amène les pénombres à l’égalité ; on lit les orientations corres-

pondantes du polarisateur et de l’analyseur.

2° On introduit la lame cristalline, en la réglant de telle sorte qu’elle soit normale au faisceau lulnineux et que sa section prin- cipale soit à peu près horizontale. Cette dernière direction n’étant

qu’approximativement perpendiculaire à celle de la vibration inci- dente, la vibration, au sortir de la lame est elliptique, assez allongée

pour que l’on puisse, par l’analyseur, en déterminer la direction du

grand axe, laquelle coïnciderait avec celle de la vibration incidente,

si la condition ci-dessus était satisfaite. De la détermination de

l’angle de ces deux directions, pour deux orientations voisines, con- venablement choisies, du polariseur, on déduit, par interpolation,

l’orientation exacte (à quelques minutes près) que l’on doit donne

au polariseur, pour que la vibration incidente soit normale à la sec-

tion principale de la lame. On arrête le polariseur dans cette posi-

tion et on donne à l’analyseur l’orientation correspondant à l’égalité

.

de teinte des pénombres ;

3° I/égalité des pénombres ainsi obtenue subsiste si, après avoir

introduit le mica, on l’oriente convenablement dans son plan ; à ce

moment la direction de la vibration retardée dans le mica est paral-

lèle ou normale au plan de section principale de la lame; nous sup- poserons qu’elle lui soit parallèle ;

4° On fait (enfin tourner de 45° dans le même sens le polariseur,

le mica et l’analyseur.

Dans ces conditions, on constate que les pénombres sont inégales.

Pour en rétablir 1 égalité de teinte, il faut faire tourner l’analyseur

d’un certain angle 9, que nous snpposerons compté de la vibration

retardée dans le mica vers la vibration retardée dans la lame. Cet

angle est lié à la différence de marche de deux vibrations propagées

par la lame par la relation :

fi étant un nombre entier connu.

Pour donner une idée de la précision obtenue sans allonger outre

mesure le tableau numérique qui suit, je me contenterai d’y faire

(8)

650

figurer, de trois en trois, les résultats des expériences :

~ - np n~·r_·n~· r

Les nombres calculés l’ont été par la formules :

,

L’écart maximum est de 0,0044; l’écart moyen, de 0,0023.

On déduit de là que, pour une lame de quartz qui aurait 1 cen-

timètre d’épaisseur à 0°, on a :

Il est intéressant de rapprocher de ce résultat celui que l’on déduit de mes anciennes déterminations (1). Celles-ci conduisent tout d’abord à écrire :

D=88 60~ i ~ 1-,0 i8a 0,0’?~36- i 666 i7~2- t 1-~- t 0 OOS8 0 00~~7~~ cZ~.

D= 88,6027 + ar + ai -1,6667À2- t( ’ 1 + 8 ~ 0 ~ ’ -~- ~ )

Appliquée à la radiation verte du mercure, cette formule devient :

Elle conduit à des nombres systématiquement trop grands de 0,04; cet écart est compris dans les limites de précision des anciennes mesures, effectuées par la méthode bien moins sensible des franges

de Fizeau et Foucault.

3° Application aux 1nesures d’épaisseur par la méthode de Mai~ton

modifiée.

-

Parmi les diverses applications que l’on peut faire des (1) Ann. de la Fac. des Sc. de MaoseiLLe; t. 1, ~189~. ;

-

et J. de Phys., 3c série,

t. I, p. 23; 1892.

(2) Longueurs d’onde exprimées en microns, rapportées aux conditions normales de Michelson.

1

(9)

données numériques ainsi obtenues, il en est une sur laquelle je

crois particulièrement utile d’insister .

Remarquons tout d’abord, à cet effet, que le rapport D qui figure

dans ces trois dernières formules a une signification importante 1 ’ ) . Ce

n’est autre que l’ordre d’interférence, pour la longueur d’onde À, cor- respondant aux rayons qui ont traversé normalement une lame

parallèle à l’axe, d’épaisseur 1 centimètre, placée entre un polari-

sateur et un analyseur. Nous avons pu en dédmire la valeur de celle de l’ordre d’interférence ~~, d’une lame d’épaisseur eo connue, par :

.

Réciproquement, si nous déterminons, par la méthode décrite,

l’ordre d’interférence d d’une lame quelconque de quartz parallèle à

A

l’axe, nous sommes à même d’en calculer l’épaisseur inconnue eu, Nous nous trouvons revenir ainsi à la méthode de mesure absolue des épaisseurs, imaginée par Mouton (l’~, rendue pratique et précise, grâce à l’amélioration, tout à la fois, de la méthode d’observation et des données numériques nécessaires.

La méthode de Mouton ainsi modifiée n’en reste pas moins infé- rieure à celle fondée sur l’observation des franges de Talbot, ou sur

celles fondées sur Inobservation des franges d’interférence à l’infini.

Mais, en fait, à une erreur de U,00?a sur l’ordre d’interférence mesuré, correspond une erreur de Ou-,14 seulement sur l’épaisseur.

Une pareille approximation est plus que suffisante pour la plupart

des applications. Cette méthode présente d’ailleurs, sur les autres,

un avantage sérieux (sans parler de la simplicité d’emploi). La grande difficulté, on le sait, que l’on rencontre dans les mesure fondées sur l’observation de franges d’interférence réside dans la détermination de la partie entière de l’ordre d’interférence, déter- mination d’autant plus délicate que cet ordre est plus élevé. Or,

pour une lame de 4 centimètres., étudiée par les anneaux à l’infini, (1) Voir Déle~°nzinatio~es niétt,oloqiqiies par les lnéthodes int~e~°~ër~e~2tielles (Rap- port présenté au Congrès de Physique, 4900) ; et Fraïiges cl=inleofére~2ce et lem°s applications métrolo,giques, SJus presse (collection Scientia).

(’2) J. cle Phys., 1re série, t. 1~’III, 1879.

(10)

652

cet ordre d’interférence est de 167000 cnviron ; il n’est que de 665, dans le cas actuel, et une mesure grossière, à ~,~ 50 de millimètre près

de l’épaisseur suffit pour que cette partie entière se trouve détermi-

née avec une complète certitude (’ ).

Il est à remarquer, toutefois, que 1"emploi de cette méthode

suppose l’identité des propriétés optiques de quartz de diverses provenances. Il semble bien qu’il en soit ainsi, tout au moins an degré d’exactitude nécessaire, à en juger, d’une part, par les résul- tats relatifs aux indices, obtenus par I~~I. Dufet (2), d’autre part, par les résultats suivants, relatifs à des quartz de provenances dif- férentes et différentes de celle du cube, que j’avais eu l’occasion

d’étudier par la méthode des franges de Talbot :

EXPÉRIENCES FAVORABLES A LA THÉORIE DE M. W. NERNST;

Par M. MAURICE COUETTE.

Dans un précédent article (3), j’ai indiqué l’intérêt qu’il y avait à

mesurer la différence de potentiel au contact de deux solutions d’acide sulfurique; l’une, IJ1’ dix fois plus diluée que l’autre, 1.12’ et, empruntant à 1B1. Iiohl1-ausch (~) la valeur A

=

0,19 du coefficient de

transport, j’ai calculé d’avance, pour la température de ~~3°, la valeur

de 1~~ I, L2. La formule de M. Nernst ma donné :

(1) Il est intéressante de remarquer que si la méthode Mouton modifiée conduit à des résultats d’une assez grande précision, c’est qu’elle présente la curieuse

particularité de permettre de déterminer la partie fractionnaire d’un ordre d’inter- férence avec une exactitude G?0 à 30 fois plus grande qu’avec les autres méthodes.

(’’) RzcZle~i~2 cle la Soc. Fj°. de l~li~zércclo~ie, t. XIII, 1890.

(:J) Voir ce volume, p. 2î6.

(4) Wietl. ~4~?~., t. L, p. )8,;.

-

La valeur de fi variant un peu avec la concen-

tration, j’ai pris la moyenne des valeurs 0,21 et 0,17, qui correspondent respecti-,

vement à la solution décinormale et à la solution normale.

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