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Nouvelle méthode simple de détermination des constantes optiques de cristaux absorbants dans l'infrarouge application à quelques carbonates

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206483

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206483

Submitted on 1 Jan 1967

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Nouvelle méthode simple de détermination des constantes optiques de cristaux absorbants dans

l’infrarouge application à quelques carbonates

J. Vincent-Geisse, Nguyen Tan Tai, J.P. Pinan-Lucarrf

To cite this version:

J. Vincent-Geisse, Nguyen Tan Tai, J.P. Pinan-Lucarrf. Nouvelle méthode simple de détermination des constantes optiques de cristaux absorbants dans l’infrarouge application à quelques carbonates.

Journal de Physique, 1967, 28 (1), pp.26-30. �10.1051/jphys:0196700280102600�. �jpa-00206483�

(2)

Résumé. 2014 Nous proposons une méthode

simple

et

rapide

de détermination des constantes

optiques

de cristaux dans les

régions

de très forte

absorption.

Cette méthode

comporte

la

détermination du facteur de réflexion, sous incidence normale, de l’échantillon nu

puis

recouvert

successivement de deux couches minces d’un

diélectrique transparent, l’épaisseur

de la deuxième couche étant le double de celle de la

première.

Nous avons

appliqué

ce

procédé

à l’étude du

domaine voisin de 1 400 cm-1 pour

cinq

carbonates dont

quatre

uniaxes

(Smithsonite,

Sidérose, Dolomite,

Dialogite)

et un biaxe

(Cérusite).

Abstract. 2014 An easy and

rapid

method for the determination of the

optical

constants

of

crystals,

within the

région

of

strong absorption

is

proposed.

This method includes the détermination of the

reflectivity,

under normal incidence, of the

sample,

in the first instance bare, and then overlaid with, in succession, two thin

layers

of a

transparent

material, the second

layer being

twice as thick as the first. The process has been

applied

to the

study,

in the

spectral

range near to 1 400 cm-1, of five carbonates, four of them uniaxial

(smithsonite,

siderite, dolomite,

dialogite)

and one biaxial

(cerussite).

La determination des constantes

optiques

des cris-

taux a l’int6rieur de leurs fortes bandes

d’absorption

se fait

toujours

a

partir

des

spectres

de reflexion. De nombreuses m6thodes ont ete

propos6es

a ce

sujet;

la

plus simple

au

point

de vue

experimental

consiste a

mesurer le facteur de reflexion sous incidence normale

et a en d6duire les constantes

optiques

par

application

des formules de Kramers

Kronig;

ceci

exige

toutefois

l’utilisation d’un calculateur

electronique.

Pour eviter

ce dernier

inconvenient,

nous avions mis au

point,

il

y a un certain

temps [1, 2],

une m6thode enti6rement

graphique,

fondee sur l’utilisation d’une couche mince accessoire. Cette m6thode se montre tres

simple

a

condition que l’indice de refraction de la substance

d6pos6e

soit constant dans l’intervalle

spectral etudie;

elle

pr6sente

toutefois l’inconv6nient d’introduire des solutions

parasites,

d’ailleurs faciles a 61iminer en

general.

Nous proposons ci-dessous une nouvelle

m6thode,

aussi

simple

que la

pr6c6dente

au

point

de vue

experi- mental,

et

permettant

de determiner les constantes

optiques

au moyen d’un calcul 616mentaire.

I.

Principe

de la mdthode. -- Cette m6thode est

fond6e,

comme la

pr6c6dente,

sur l’utilisation de couches minces

accessoires,

mais au lieu de

vaporiser

des

6paisseurs quelconques

de la

substance,

nous

utilisons maintenant deux couches

successives,

dont

l’une a une

epaisseur

double de 1’autre. Comme nous

allons le

voir,

cet artifice conduit a une

grande simpli-

fication dans les calculs.

Soit un solide d’indice

complexe N2

= n2

- jx2

sur

lequel

on

vaporise

un

di6lectrique transparent

d’in- dice nl et

d’ épaisseur dl ( fig. 1). r1 et r2 representent

FIG. 1.

les coefficients de réflexion a

chaque

intersurface

et

2p

le

d6phasage produit

par la double traversee du

di6lectrique.

Le facteur de réflexion est donne par

1’expression :

en prenant P2 et C?2 comme variables accessoires.

Nous avons d’autre

part :

Il est commode d’introduire la

grandeur

suivante :

On a la relation :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0196700280102600

(3)

27

FIG. 2. -

Appareil

a reflexion pour

spectrographe

a double faisceau.

dans

laquelle

le retard de

phase

du a la lame n’inter-

vient

plus

que dans un seul terme au num6rateur.

Si nous prenons comme valeurs successives de

2p, 2p

= 0

(surface nue),

une valeur

quelconque, 2p

= 6

et enfin une valeur exactement double

26,

nous

mesurons des facteurs de réflexion

Ro (2p

=

0), R, (2p = 0), R2 (2p

=

20) , auxquels correspondent

les

quantités Ao, Al, A2,

donnees par la formule

(1).

On

voit que

Ao

Q-

A2 s’exprime

facilement en fonction de

A1,

En introduisant les

quantites :

on obtient :

Ao, A1, A2, P,

et 0 sont fournis par

1’experience;

on

en deduit

P2

par la relation ci-dessus. On calcule ensuite les constantes

optiques cherchees, n2

et x2, au moyen des formules suivantes :

La m6thode se montre donc d’une tres

grande simplicjté,

meme si l’indice n, varie avec la

longueur

d’onde.

L’examen des relations

(1)

a

(4)

montre imm6dia-

tement

quelles

sont les meilleures conditions

experi-

mentales. L’incertitude absolue sur R 6tant constante,

on voit que l’incertitude sur A augmente avec R et devient tres

grande

pour un facteur de réflexion

approchant

de 1. D’autre part,

d’apres (2), les

valeurs

les

plus

favorables de 0 se situent autour de n, c’est-h- dire

correspondent

a une couche quart

d’onde;

la

valeur de 0 variant avec la

longueur d’onde,

il sera

bon de refaire les

experiences

une seconde fois avec

des

6paisseurs

differentes.

II. Réalisation

expérimentale.

- II.1. APPAREIL

PAR REFLEXION. - Les mesures de facteur de reflexion s’effectuent sur des

spectrographes

Perkin-Elmer double faisceau a

prisme

de NaCl ou de

CaF2.

Nous

avons construit un nouvel

appareil

par reflexion pouvant

s’adapter

sur ces

spectrographes,

dans

1’espace compris

entre la boite de la source et celle du mono-

chromateur. La

figure

2

repr6sente

le

montage correspondant :

Entre le

prisme P,

alumine sur ses

deux faces

superieures

et

represente

ici en

perspective,

et le miroir etalon 1B1 ou le cristal

C,

les faisceaux se trouvent dans des

plans

sensiblement

verticaux;

partout

ailleurs ils sont horizontaux. Une

plaque horizontale, percee

de deux trous

identiques,

supporte le miroir etalon et

1’6chantillon; 1’appareil

6tant bien

r6gl6,

on

enregistre

ainsi directement le facteur de réflexion en fonction de la

longueur d’onde;

celui du

miroir alumine est

pris 6gal

a

0,98. L’angle

d’incidence

sur 1’echantillon est voisin de 40.

Etant

donne la

precision

des mesures, on

peut,

sans erreur

appreciable,

supposer l’incidence normale. Le

polariseur,

a lames

de

selenium,

se

place

dans la boite de la source.

II.2. REALISATION DES COUCHES MINCES. - Le cristal etant taille dans la direction choisie et sa surface

polie

avec

soin,

on mesure d’abord le facteur de reflexion de la surface nue.

L’exp6rience ayant

montre

qu’il

etait tres difficile de r6aliser successivement et a coup sur deux couches

egales

sur le meme

échantillon,

nous avons

prefere vaporiser simultanement,

sur deux

cristaux

s6par6s,

des couches dont l’une a une

epaisseur

double de 1’autre. Un

montage

tres

simple,

compor-

tant essentiellement un tronc de cone

6chancr6,

permet de r6aliser cette condition. En

effet,

ce tronc de cone

porte,

sur son

pourtour,

des dents

dispos6es r6guli6re-

ment, de

largeur 6gale

a leur

espacement.

Les deux 6chantillons du meme cristal sont fixes sur une

plate-

forme

tronconique,

tournante, de meme axe que le cone et

qui

recouvre ce dernier sans toutefois le

(4)

FIG. 3. -

Montage

pour

l’évaporation.

celle-ci 1’echantillon

qui

passe au-dessus de la zone dentel6e

reçoit

deux fois moins de

di6lectrique

que celui

qui

se

d6place

dans la

region

voisine ou aucun

obstacle

n’intercepte

le

produit.

La mesure de

d,

s’obtient au moyen d’une lame de sel gemme

plac6e

dans

1’evaporateur

sur le meme

support

que les cristaux. Le

di6lectrique

choisi est le

pentaséléniure d’arsenic,

tres facile a

vaporiser.

Son

indice,

en couche

mince

d’épaisseur

a peu

pres egale

a celle des échan-

tillons,

et dans les memes conditions

d’evaporation,

avait ete mesure avec soin a

l’avance;

entre 2 et 16 ti

nous avons rcl =

2,575

a 1

% pr6s.

Nous mesurons alors le nouveau facteur de réflexion de chacun des deux cristaux et nous en d6duisons les

constantes

optiques

au moyen des formules

(1)

a

(4).

III. Rdsultats

expérimentaux.

- Nous avons d6ter- min6 par cette methode les constantes

optiques

de

cinq

carbonates dont

quatre

uniaxes cristallisant dans le

syst6me rhombo6drique

et un biaxe dans le

syst6me

FiG. 4. - Facteur de reflexion des carbonates uniaxes.

que 1’attribution des

principales

bandes infrarou- ges

[3, 4].

Ces cristaux

possedent

deux molecules par maille et 1’axe

optique correspond

a 1’axe ternaire des

FIG. 5. - Indices de refraction et

d’absorption

des carbonates uniaxes.

(5)

29

ions

C03

dont les

plans

sont tous

paralleles

entre eux.

La vibration voisine de 1 400 cm-L

(v3)

est une vibr a-

tion interne de l’ion

C03

dans son

plan.

La

figure

4

repr6sente

les courbes du facteur de reflexion entre 1 200 et 1 600 cm-1 de ces

quatre cristaux;

tres 6lev6s entre 1 400 et 1 550 cm-1 of ils

atteignent

des valeurs de l’ordre de 90

%,

ces facteurs

de réflexion

correspondent

a une

absorption

conside-

rable

qui

rend difficile toute etude directe. La

figure

5

donne les valeurs

correspondantes

des indices de refraction et

d’absorption.

111.2. CRISTAL BIAXE. - C6rusite

(PbC03).

Ce cristal contient

quatre

molecules par maille

[4].

Les ions

C03

de la maille sont encore tous

paralleles

entre eux mais d6cal6s les uns par

rapport

aux autres, ce

qui

d6truit la

sym6trie

ternaire de

chaque

ion

C03.

Les

axes

Ox, Oy, Oz, paralleles

aux axes binaires du cristal sont choisis

respectivement perpendiculaires

aux

faces

hl, gl, p.

Pour etudier ce

carbonate,

nous avons

utilise des

cristaux, tailles,

les uns

perpendiculairement

a la bissectrice interne des axes

optiques

en lumi6re

visible,

les autres

pa rallelement

au

plan

des axes. De

cette

faqon,

il est

possible

de determiner les trois

couples

d’indices de ce cristal. Les facteurs de réflexion

( fig. 6)

montrent, pour les directions de

polarisation correspondant

a Ox et

Oy,

une bande

d’absorption

intense au

voisinage

de

1 400

cm-1 et une valeur

constante pour Oz. Les indices n et x relatifs aux deux directions int6ressantes sont donnes par la

figure

7.

La bande forte observ6e

correspond

a la meme vibra-

tion v3 que

pr6c6demment.

FIG. 6. - Facteurs de r6flexion de la c6rusite biaxe.

FIG. 7. - Indices de refraction et

d’absorption

pour la c6rusite

(vibrations paralleles

a Ox et

Oy).

(6)

[2] (J.), J. Physique,

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