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I. Détermination expérimentale et essai d'attribution des vibrations externes actives en infrarouge dans quelques carbonates métalliques a l'état cristallin

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I. Détermination expérimentale et essai d’attribution des vibrations externes actives en infrarouge dans

quelques carbonates métalliques a l’état cristallin

J. Morandat, V. Lorenzelli, J. Lecomte

To cite this version:

J. Morandat, V. Lorenzelli, J. Lecomte. I. Détermination expérimentale et essai d’attribution des vi-

brations externes actives en infrarouge dans quelques carbonates métalliques a l’état cristallin. Journal

de Physique, 1967, 28 (2), pp.152-156. �10.1051/jphys:01967002802015200�. �jpa-00206500�

(2)

I. DÉTERMINATION EXPÉRIMENTALE

ET ESSAI D’ATTRIBUTION DES VIBRATIONS EXTERNES ACTIVES

EN

INFRAROUGE DANS QUELQUES CARBONATES MÉTALLIQUES A L’ÉTAT CRISTALLIN

Par Mlle

J. MORANDAT,

MM. V. LORENZELLI et

J. LECOMTE,

Département infrarouge, Laboratoire de Recherches

Physiques,

Faculté des Sciences, 9, quai Saint-Bernard.

Résumé. 2014 Les

spectres d’absorption

de neuf carbonates

métalliques

étudiés à l’état de

poudre

dans la

région

15 2014

800 03BC

environ

permettent

une

interprétation

des vibrations externes.

En nous aidant des données

expérimentales, qui manquaient jusqu’alors,

et en

adoptant

le

principe

du

couplage

entre les vibrations de même

symétrie,

nous proposons des identifications de toutes les bandes observées dans

l’infrarouge

lointain avec des vibrations externes. En

passant

d’un carbonate à un autre, la variation du nombre des bandes

permet,

à notre sens, de

préciser

l’intensité du

couplage précité.

Abstract. 2014 The

absorption spectra

of nine metal carbonates in

powder

form have been measured in the

région

15 2014

800 03BC.

On the basis of the

expérimental

results and of the

possible coupling

between vibrations of the same class, we propose to

identify

all the bands measured in the far infrared with external vibrations. The number of bands for the différent carbonates is considered to indicate the

coupling intensity.

Introduction.

- Nous avons

repris

l’examen

expéri-

mental et

théorique

des

spectres infrarouges

d’un

certain nombre de carbonates

métalliques

à l’état

cristallin. L’étude de cristaux

ioniques

de ce

type

a été

développée

par Mme L. Couture

[1]

pour

parvenir

à

l’explication

des

spectres Raman,

et

reprise

récemment

par Mme

J.

André-Louisfert

[2].

Le

problème

des vibrations internes de l’ion

CO=

se

montre

éclairci,

mais pour les vibrations externes, le manque de résultats

expérimentaux

bien établis a,

jusqu’à présent,

rendu aléatoires les attributions. Les faibles

énergies

et

l’importance

des masses mises

en jeu

dans une vibration externe se

manifestent,

en

effet,

par des

fréquences

de vibration assez

basses,

difficiles à

mesurer aussi bien en

absorption infrarouge qu’en

diffusion Raman.

En ce

qui

concerne le

spectre Raman,

l’étude citée de L. Couture a

permis

la détermination des valeurs de

fréquences

des vibrations externes

prévues

comme

actives par la théorie dans la

calcite,

dans la dolomite

et dans

l’aragonite.

Le

spectre infrarouge

de basse

fréquence,

entre

700 cm-1 et 300

cm-’,

d’une dizaine de

carbonates,

se

trouve dans un article de F. A. Miller et al.

[3].

Ces

mesures, et celles de Mme André-Louisfert pour la

calcite,

la dolomite et la

magnésite jusqu’à

250

cm-l, étaient,

dans

quelques

cas,

complétées,

aux très basses

fréquences,

seulement par les anciens résultats de T. Liebisch et H. Rubens

[4]

obtenus par la méthode des rayons restants. Ce dernier travail donne les

spectres d’absorption

et de réflexion dans la

région infrarouge

entre

22 tl

et

300 p., environ,

de

quelques

dizaines de

cristaux, parmi lesquels

la calcite et l’ara-

gonite CaC03,

la dolomite

CaMg(C03),

et la céru-

site

PbC03.

Pour combler cette lacune

expérimentale,

nous

avons mesuré le

spectre infrarouge,

entre 15 (1. et 800 (1., de neuf carbonates

métalliques,

à l’état de

poudre

cristalline en

mélange

avec

vaseline,

et sous forme de

pastilles

dans la

poudre

de

polythène,

utilisée comme

produit dispersant.

TABLEAU 1

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01967002802015200

(3)

153

Le tableau 1 donne les nombres d’ondes des maxi-

mums

d’absorption

mesurés : les trois

types

de structures

cristallines, correspondant

aux carbonates

étudiés,

sont aussi

indiqués

dans la

première

colonne.

Théorie. - Il a été une habitude de subdiviser les oscillations externes en oscillations de translation

(déplacements

des centres de

gravité),

l’orientation des ions

complexes

reste fixe

pendant l’oscillation,

et

en oscillations de rotation

(pivotements

ou

librations),

au cours

desquelles

les molécules ou ions

complexes pivotent

autour de leurs centres de

gravité, qui

restent

immobiles.

La connaissance de la structure cristalline de la maille et de ses éléments de

symétrie permet

le dénom- brement des oscillations de translation et des oscilla- tions de rotation

correspondant

à

chaque type

de

symétrie.

Ce dénombrement a été

développé,

pour la calcite et la

dolomite,

par

J.

Cabannes

[5]

et, pour

l’aragonite,

par L. Couture

(loc. cet.).

On aboutit ainsi aux résultats suivants pour les trois

symétries

cristallines différentes :

D3d (type calcite)

: 5 vibrations actives en infra- rouge

(3

vibrations du centre de

gravité

et 2

librations)

dont les formes

approxima-

tives et les

symétries

sont

données dans la

figure

2

(Vi à v5) ;

Cli (type dolomite) :

activation d’une vibration du centre de

gravité

en

plus

par

rapport

à la calcite

(v6’ fig. 2) ; D;h (type aragonite) :

11 vibrations actives en infra- rouge

(7

vibrations du centre

de

gravité

et 4

librations)

Le dernier cas est

plus complexe

que les

précédents,

en raison du caractère

orthorhombique

du

cristal,

avec

trois axes binaires

perpendiculaires

entre eux,

qui correspondent

aux axes a,

b,

c des

cristallographes.

Les 7 vibrations du centre de

gravité,

actives en infra-

rouge, se

partagent

entre les classes

Blu, B2u

et

B3u

du

groupe

D2h

de la maille de la

façon

suivante :

M,, My

et

Mx,

entre

parenthèses, indiquent

respec-

tivement,

pour

chaque classe,

la direction suivant

laquelle

s’effectue la variation du moment

dipolaire pendant

la vibration. Pour les 4 librations on aura :

La construction des formes des diverses oscillations externes se

présente,

dans ce cas, comme

plus difficile,

même en utilisant des modèles

simplifiés

pour la maille cristalline. En

réalité,

le

problème

se

présente

pour les carbonates

plus compliqué qu’on

ne le

pensait,

ainsi

qu’il

ressort des études de L. Giulotto et G. Olivelli

[6]

et de A. Kastler

[7].

En

effet,

comme le dit A.

Kastler,

la subdivision des oscillations externes en oscillations

Fie. 1. -

Spectres d’absorption infrarouge

de carbonates de

type

« calcite ».

de translation et en oscillations de

rotation, envisagée ci-dessus,

ne

possède qu’une

valeur

indicative,

étant

une

opération

idéale

qui

ne

correspond

pas à la

réalité, lorsqu’elle

n’est pas

imposée

par les conditions de

symétrie.

Les oscillations réelles d’un de

symétrie

donné

sont

constituées, chacune, par

des

superpositions

des

différentes

mouvements de translation et de rotation

appartenant

à ce

type, couplés

ensemble. Notre travail

apporte

de nouveaux

arguments

à cette conclusion.

Discussion. - A. CARBONATES TYPE CALCITE. -

Les nombres d’ondes

mesurés, d’après

les

spectres

(4)

( fig. 1),

se trouvent dans le tableau

I,

et l’attribution

- pour les

symétries D1d

et - aux modes de

vibration

( fig. 2)

dans le tableau II.

TABLEAU II

Il faut toutefois remarquer que cette attribution doit être considérée à la lumière des conclusions

théoriques

de Kastler citées

ci-dessus,

c’est-à-dire que seule est

rigoureuse

la subdivision des mouvements de la maille

en oscillations de différents

types

de

symétrie.

En

effet, parmi

les

cinq

vibrations externes construites par

J.

Cabannes pour la calcite

( fig. 2)

et dont l’activité

infrarouge

est

possible,

deux seulement

(v1

de classe

Elt

et v4 de classe

A2u)

donnent lieu à une variation du moment

dipolaire

et devraient donc seules se mani- fester par des

absorptions

dans le

spectre infrarouge

de basse

fréquence. L’apparition

d’un nombre

supé-

rieur de maximums

d’absorption

dans la

plupart

des

spectres

de

carbonates,

que nous avons

mesurés,

confirme la conclusion de A.

Kastler,

que souvent les vibrations externes réelles

proviennent

de

couplages

entre les différentes vibrations de la même classe de

symétrie.

Le

couplage peut permettre

l’activation d’oscillations

qui,

dans le cas

idéal,

ne donneraient pas lieu à une variation de moment

polaire (v2

et v, par

couplage

avec v, dans la classe par

couplage

avec v4 dans la classe

A2«) .

Mais nous ne

possédons

pas

les éléments pour construire les formes réelles des oscillations.

Le critère

d’intensité peut toutefois

aider dans l’attribution des bandes. En

effet,

même si les vibrations sont cou-

plées,

la forme réelle de la vibration se

rapproche parfois

assez de la forme

idéale,

alors le

couplage

intervient essentiellement pour déterminer l’activité et pour modifier la

fréquence

de l’oscillation. On

peut

donc

prévoir

que les

vibrations, qui

donnent lieu à une

variation de moment

polaire déjà

dans leur

forme idéale, apparaîtront

comme les

plus

intenses dans le

spectre infrarouge.

La mesure de l’intensité relative des différentes bandes

d’absorption permettra

d’évaluer la

participation

de

ces oscillations à chacune des autres oscillations réelles.

Dans la

magnésite,

nos

spectres

de

poudres

ne

permet-

tent de mesurer que deux maximums

d’absorption

en

dessus de 300

(380

et 303

cm-’),

à des

positions

relativement voisines de celles des trois maximums donnés par

J.

André-Louisfert

(392,

365

et 315

cm-1) .

Une certaine différence se retrouve aussi pour les

spectres

de la

calcite,

dans cette

région

J.

André a pu observer deux maximums

d’absorption

à 338 cm-1 et 310 tandis que nos

spectres,

même

en condition de résolution

poussée,

ne

permettent

pas de dédoubler la seule

bande,

centrée à 312 cm-’. Nos conditions

expérimentales

étant

meilleures,

nous

croyons que les

spectres

de

J.

André

peuvent

avoir été

affectés

par une mauvaise

compensation

du

spectre

de rotation pure de la vapeur d’eau

atmosphérique.

Toutefois,

les bandes en

question,

de

fréquence

assez

élevée,

doivent certainement

correspondre

aux deux

vibrations et

V4(A2.),

comme les deux bandes dans la même

région

de la

magnésite.

En

effet,

Liebisch et Rubens

(loc. cit.)

avaient

mesuré,

sur des

cristaux de

calcite,

deux maximums de réflexion à 357

cm-’

et 330 cm-1. Il

s’agit

là des antitranslations des cations par

rapport

aux

groupements C03,

suivant

deux axes

perpendiculaires.

Elles doivent

posséder

évidemment des

fréquences

assez

voisines,

et corres-

pondre

aux bandes les

plus

intenses dans cette

région,

en accord avec la discussion

précédente.

Les valeurs de

fréquences

des trois

maximums,

mesu-

rés en dessous de 300

cm-1,

dans le

spectre

de la

magnésite,

et des deux maximums dans la même

région,

dans celui de la

calcite,

diffèrent sensiblement des valeurs calculées par

J.

André-Louisfert

d’après

ses

résultats dans

l’infrarouge proche

et moyen. Les fré-

FIG. 2.

(5)

155

TABLEAU III

quences, que nous avons mesurées directement sur les

spectres d’absorption,

sont

probablement

à considérer

comme les

plus

valables. Une

comparaison synthétique

des résultats se trouve dans le tableau III : nous y

avons inclus aussi les

fréquences

mesurées par Liebisch

et Rubens par réflexion dans la calcite. Il faut remar-

quer que l’intensité relative assez

importante

de ces

bandes

représente

une confirmation du

couplage

existant avec les deux vibrations et

v4(A2u) :

seul

ce

couplage permet

leur

apparition

dans

l’absorption infrarouge.

Mais les

cinq

bandes mesurées pour la

magnésite,

contre trois seulement pour la

calcite,

indi-

quent,

dans le

premier

cas, un

couplage plus important.

L’attribution pour les carbonates de

manganèse,

de

zinc

de

cadmium,

de même

symétrie,

se fait assez

bien, malgré l’apparition,

dans le cas du

cadmium,

d’une bande

supplémentaire.

Le

couplage

entre vibrations de même

type

est ici aussi moins

important

que dans le cas de la

magnésite,

étant donné que, en dehors des deux

absorptions intenses,

que nous avons attribuées

à v1

et v4l les autres maximums restent faibles et

parfois

incertains.

Pour les vibrations V¡, V2 et v4

( fig. 2),

on

peut prévoir

un abaissement de la

fréquence

par

augmentation

de

la masse du cation :

(Mg

Ca Mn Zn

Cd) :

en

effet,

l’allure

prévue

se vérifie

expérimentalement,

surtout pour la

vibration v2

d’antitranslation de deux cations. Il faut toutefois remarquer que la différence

importante

des

couplages

et les différentes

électronégativités

des

métaux en

questions modifient,

dans

chaque

cas, les

constantes de

force,

ce

qui peut expliquer

les

quelques

déviations observées par

rapport

au

simple

effet de

masse.

B. DOLOMITE. -

L’analyse

et l’attribution du

spectre

de la dolomite

( fig. 3)

se font sans

équivoque.

La théorie

prévoit

la

possibilité

d’activation d’une vibration en

plus (v6’ fig. 2)

par

rapport

à la calcite : il

s’agit

d’une vibration d’antitranslation des

cations,

dont la

fréquence

ne devrait pas, à notre

avis,

différer

beaucoup

de celle de v,

(263 cm-1) .

On

peut

observer

en

effet,

dans le tableau

II,

que les

fréquences

de deux

vibrations externes, où les

déplacements

de tous les

FIG. 3. -

Spectre d’absorption infrarouge

de la dolomite.

atomes sont orientés suivant deux axes

perpendiculaires (v,

et v4; v3 et

v~), apparaissent toujours

comme sensi-

blement voisines. Nous ne pouvons donc

accepter

une

fréquence

aussi basse que celle calculée par

J.

André-

Louisfert

(88 cm-1),

d’autant

plus qu’elle

ne se mani-

feste pas dans nos

spectres.

L’abaissement de

symétrie,

par

rapport

à la calcite et à la

magnésite,

ne semble pas activer la

vibration v6

avec une intensité suffisante pour la rendre

mesurable,

à moins que v6 ne coïncide

exactement ou presque avec v2, pour des raisons

indiquées

ci-dessus.

Nos

résultats,

pour la

dolomite,

sont donnés dans le tableau

III,

avec ceux de

J.

André-Louisfert et de T. Liebisch et H. Rubens.

L’ensemble de nos résultats semble donc montrer que la conclusion

générale

de l’étude de

J.

André-Louis- fert

[2],

à savoir que les

fréquences

des vibrations

externes de la dolomite

représentent

la moyenne

arithmétique

des

fréquences correspondantes

de la

calcite et de la

magnésite,

n’est pas vérifiée par

l’expé-

rience. Cette vision était d’ailleurs un peu

simpliste,

compte

tenu de la

complexité

de la situation

réelle,

telle

qu’elle

a été discutée dans la

première partie,

et

de l’existence des

couplages.

C. CARBONATES TYPE ARAGONITE. - Le

spectre

de

l’aragonite

montre

( fig. 4),

en dessous de 500

cm-l, quatre (ou cinq) bandes, qu’il

n’est pas aisé d’attribuer

aux vibrations externes

analysées précédemment.

Quelques

indications

peuvent toutefois,

dans ce cas, être tirées de la

comparaison

de nos résultats avec ceux

de Liebisch et Rubens

(loc. cit.) .

Ces auteurs ont

(6)

mesuré,

entre autres, les

spectres

de réflexion dans

l’infrarouge

lointain de trois monocristaux

d’aragonite,

taillés

perpendiculairement

aux axes

cristallogra- phiques.

Leurs résultats sont les suivants

(nombres

d’ondes en

cm-1) :

la bande de

plus

haute

fréquence étant,

dans les trois cas,

beaucoup plus

intense que les autres. Les maxi-

mums entre

parenthèses

restent très douteux.

FIG. 4. -

Spectre3 d’absorption infrarouge

de carbonates dé

type

«

aragonite

».

Il est raisonnable d’attribuer les bandes les

plus

intenses aux trois vibrations d’antitranslation

(B1u +

où les ions

négatifs

de la maille vibrent

parallèlement

et en

opposition

de

phase

avec les ions

positifs.

Nous avons

déjà constaté,

pour les carbonates

type calcite,

une forte

absorption infrarouge

de fré-

quence relativement élevée pour ces vibrations où tous les ions vibrent à l’encontre de leurs voisins immédiats

(de signes différents).

Dans nos

spectres d’absorption

des

poudres,

sans orientation

privilégiée,

la forte bande

à 267 aura donc la même attribution.

De

façon analogue,

nos bandes à 216 cm-’ et

106 cm-1 sont à attribuer chacune à un

couple

de vibrations externes accidentellement

dégénérées (B1u + B2u).

Comme dans le cas des

symétries

cristallines et

Ci2-,,

les librations se manifestent avec une faible inten- sité dans le

spectre.

Les

quatre librations,

dont l’acti-

vité est

prévue

en

infrarouge, n’apparaissent

pas dans le

spectre

de

réflexion,

mais donnent

lieu,

dans nos

spectres d’absorption,

à deux bandes dont une est assez

douteuse

(235

cm-’ et

(?)

165

cm-1) .

Les

spectres

des cristaux de strontianite et de

withérite, qui possèdent

la même

symétrie cristalline,

se

présen-

tent comme tout à fait

analogues,

avec une bande

d’intensité dominante et de

fréquence

assez

élevée, qui

peut

s’attribuer aux vibrations d’antitranslation des ions

négatifs

par

rapport

aux ions

positifs

dans la

maille

(1) .

Il nous semble intéressant de remarquer que cette attribution se

confirme,

comme dans les carbo-

nates de

symétrie différente,

par l’abaissement

régulier

de

fréquence

de la vibration en

question

avec

l’aug-

mentation du

poids atomique

des cations

(Ca

Sr

Ba

Pb).

L’intensité des bandes attribuées aux

librations se réduit dans le même sens et s’annule pour le carbonate de

plomb qui

ne montre

qu’une

seule

bande

large

et forte. Les

couplages

doivent

être,

dans ce groupe,

beaucoup

moins

importants

que dans

celui de la calcite : on ne retrouve, en

effet,

dans les

spectres d’absorption

que les manifestations d’une

partie

des

vibrations,

dont la théorie considère comme

possible

l’activité en

absorption infrarouge.

Manuscrit reçu le 29 août 1966.

(i)

Cette bande se retrouve seule dans le

spectre

du

carbonate de

plomb.

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Références

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