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Essai de détermination expérimentale de la distance entre deux électrons en interaction

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(1)

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Essai de détermination expérimentale de la distance

entre deux électrons en interaction

R. Forrer

To cite this version:

(2)

242

m6tallique

des diverses conduites vers la

plaque

support.

Elles sont reduites par le choix de tubes

.

minces,

le

plus

souvent en monel ou

constantan,

peu conducteurs.

L’alimentation

automatique

en

hydrogène liquide

est command6e par la

pression

d’hydrogène

dans un bulbe

place

au niveau desire.

Quand

il est

immerg6,

il y

regne

la meme

pression qu’au-dessus

du

liquide;

un

dispositif

différentiel coupe alors le courant dans

la vanne

d’alimentation,

ce

qui

la ferme. Un bulbe a azote commande de meme l’alimentation en azote

liquide.

La

purification

est assur6e par refroidissement : on a

pr6vu

des

6changeurs

avec tubes a

grand

dia-m6tre et intercalé des

cyclones

pour

s6parer

les

impuret6s

condens6es;

plusieurs

d’entre eux sont

relies a l’ extérieur pour

permettre

le

rejet

en cours

d’opération.

De

plus

des tubes de cuivre contenant du charbon actif sont

immerges

dans l’azote

liquide

et,

en nombre

plus

reduit,

dans

l’hydrogène liquide.

Tous les

6changeurs

ont ete calcul6s par les

for-mules

[21

dont nous avions

éprouvé

la validite pour notre

liqu6facteur

d’hydrog6ne

et

d’ après

des

exp6-riences faites a notre laboratoire

[3].

La

consomma-tion

d’hydrog6ne liquide

est minime. Les

pertes

de

charge

mesur6es sont en bon accord avec le

calcul;

en

particulier

en basse

pression

ou elles influent sur le

rendement,

1’6cart ne

d6passe

pas 5o g : cm2.

L’appareil

est actuellement aliment6 par un

compresseur form6 de deux compresseurs

frigorifiques

du commerce

places

en s6rie

(le

deuxi6me muni par

nos soins d’un refroidissement par

eau),

ce

qui

limite

la

pression

a

15 kg : cm2

a Fentree de

1’6changeur

final

(12 c).

La pompe - utilis6e

provisoirement

-faisant bouillir

l’hydrogène

sous

pression

reduite

n’ayant

pas un debit sufflsant a limit6 a

16,5°

la

temperature

a 1’entr6e de

1’echangeur (12 c).

En

définitive,

le rendement

th6orique

tombe a I o pour I o0

et nous avons obtenu effectivement un debit de

1, 2 1: h

dans le

premier

essai.

Manuscrit recu le 21 février 1952.

[1]

KEESOM. 2014 Hélium, Elsevier, Amsterdam.

[2]

MAC ADAMS. 2014 Heat transmission, traduction

française,

Dunod, Paris.

[3]

WEIL L. et LACAZE A. - J.

Physique

Rad.,

1951,

12, 890 et 1951, 12, 45.

ESSAI DE

DÉTERMINATION

EXPÉRIMENTALE

DE LA DISTANCE ENTRE DEUX

ÉLECTRONS

EN INTERACTION Par R.

FORRER,

Institut de

Physique, Strasbourg.

Le m6canisme des interactions

6lectroniques

aux-quelles

nous

attribuons

1’etat cristallin est encore

inconnu. Une etude

pr6liminaire [1]

a montre

qu’une

condition necessaire pour la

production

de ces inter-actions est la

penetration

mutuelle des couches

6lectroniques

a une

profondeur

bien

precise.

La

discontinuite de

14°,

observée

expérimentaIement,

d’un facteur F

qui

intervient dans le mecanisme d’interaction

suggère

que cette derniere se compose

d’un certain nombre nJ d’interactions

elemen-taires , identiques,.

Cette

identité des interactions

elementaires

ne

peut

se concevoir

qu’avec

des

condi-tions

identiques parmi lesquelles

nous

comptons

la

distance

o;,

entre les deux electrons a l’instant meme de leur

interaction.

11 serait int6ressant de tenter la determination

exp6rimentale

de cette distance

õ..-’

On

peut

y arriver de la

facon

suivante :

Dans certains

diagrammes d’alliages (par exemple

Fe2013N)

on constate 1’existen ce du meme

systeme

cristallin dans deux

phases

distinctes

s6par6es

par

un domaine a deux

phases;

on constate

pourtant

dans

Fe-N, y

et

y’

par

exemple

que

l’augmentation

de la maille est

proportionnelle

au titre en

azote,

meme a travers les deux

phases

distinctes. Le m6ca-nisme de detail

propose

ci-dessous

expliquerait

1’exis-tence de deux

phases

et donnerait la distance

õ.

Admettons

qu’au

moment d’une interaction

elemen-taire deux

positions

mutuelles des deux electrons soient

possibles,

soit que

chaque

electron se trouve du cote de I’atome

auquel

il

appartient,

soit que

chaque

electron

pénètre

d’abord 4 l’int6rieur de

l’orbite de I’atome voisin. Si pour ces mecanismes différents le facteur F et le diam6tre des couches

6lectroniques

ne varient pas, il en r6sulte 1’exis-tence de deux distances

atomiques

diff6rentes d’ et d dont la demi-différence

correspondrait

a

6,.

Si l’on

trouve,

malgre

certaines alterations

possibles

(variation

de F ou du diam6tre

atomique)

dans des cas

exp6rimentaux

divers une valeur constante

pour d’ 2013

d,

l’attribution de ce fait a 1’existence d’une valeur constante

I,

de la distance entre les

electrons en interaction

devient

alors

probable.

La difference de la distance des atomes de Fe dans

les

phases

y’

et y dans le

diagramme

des Fe-N a la

temperature de 1’eutectique

E

donne dl-d=o,097 .:B.[2].

Une

determination

de d’ - d

particulièrement

sure

peut

être d6duite des deux

phases

Pd-H,

y’

et y dont les distances

atomiques

ont ete mesur6es

par

plusieurs

auteurs

[3];

la moyenne de 10 mesures donne

0,0966:i= 0,00 15 Å,

valeur

identique (aux

erreurs

d’exp6rience

pres)

a celle d6duite du sys-t6me Fe2013N.

On trouve encore une difference de distances

d’ - d de meme ordre de

grandeur

dans le reseau de

quelques

corps

(U :

o,093 Å;

Ni

pulverise

dans

N2,

tetragonal :

o,095

Å;

Fe203

oc : o,09

A;

aussi dans

MnP,

CrP, CrAs, FeAs, NiGe, PdSi, PdSn, PtSi,

PtGe,

IrGe,

RhSb

[4]).

Le fait

qu’un

assez

grand

nombre de cas nous

donnent des valeurs 6troitement

group6es parle

pour l’intervention d’un meme mecanisme. Si nous attribuons suivant notre

hypothese

de

depart

cette

variation discontinue de distance au m6canisme

6lectronique

cite

plus

haut,

nous pouvons en d6duire

pour la distance entre deux electrons en

inter-d’ - d

=

0,048

Å Nous constatons que

Ü:

cette

grandeur

est

6gale

à deux fois la

longueur

d’onde de

Compton

(2A(

= 2 h

=

0,04853

A ).

Nous

mc

croyons

pouvoir

conclure de cette coincidence que

la distance

õ:;

de deux electrons en interaction est

6gale

a 2 Ac.

[1]

FORRER R. 2014 J. Chim.

Phys., 1949,

46, 561.

(3)

243

[2]

EISENHUT O. et KAUPP E. 2014 Z. Elektrochem., 1930,

36, 892.

[3]

KRÜGER F. et GEHM G. - Ann.

Physik, 1933, 16, 114. 2014

ROSENHALL G. 2014 Ann.

Physik, 1933, 18, 150. 2014 CHAUDRON G., PORTEVIN A. et MOREAU L. - C. R. Acad. Sc., 1938, 207, 235.

[4]

PFISTERER H. et SCHUBERT K. 2014

Metallkunde, 1950,

41, 358.

Manuscrit reçu le 23 février 1952.

SUR UN NOUVEAU TYPE DE FORCES

INTERIONIQUES

Par ANDRÉ

HERPIN,

Commissariat à

l’Énergie

atomique.

Fort de Châtillon. On sait que les relations de

Cauchy

sont d6montr6es

sous les

hypotheses

suivantes : les forces

inter-ioniques

ne

dependent

que de la distance

(forces

centrales),

au cours d’une

deformation,

les ions se

d6placent

comme s’ils

appartenaient

a un continuum. Les relations de

Cauchy

n’etant

pratiquement jamais

satisfaites,

on a cherche a se lib6rer de ces

hypo-th6ses,

et en

general,

ce fut a la

premiere qu’on

s’attaqua,

car la seconde est in6branlable pour les

cristaux a haute

symetrie,

en

particulier lorsque

chaque

ion est un centre de

sym6trie.

Dans la theorie

atomique

des

solides,

on doit

expliquer

les forces

interioniques

en consid6rant les

ions comme formes d’un noyau entoure de couches

6lectroniques

a

sym6trie sph6rique,

tout au moins pour les ions normaux

(non paramagnétiques).

Avec un tel

modele,

et pour un cristal a haute

sym6-trie

(c’est

le cas de tous les cristaux a caract6re

ionique marqu6),

il est

impossible

de faire appa-raitre un 6cart aux relations de

Cauchy

si l’on

n’envi-sage

pas la deformation

des ions sous

l’effet

du

champ

cristallin. Nous avons mis en 6v!dence que cette

deformation existe meme si la

sym6trie

du cristal est

6lev6e et

quelle

peut

etre estim6e.

Nous consid6rons un

splide

form6 d’ions a,

b,

c, ...,

de valences

respectives

Za, Zb, Z,, ..., que nous

déformons,

le

deplacement

de l’ion a

ayant

pour

composantes

ug

(oc

= 1, 2,

3),

et nous calculons son

6nergie potentielle

U en fonction des

deplacements.

On’

obtient,

en utilisant la formule des

approxima-tions successives :

-_

o est 1’6tat fondamental du solide et un etat excite

quelconque, Eo

et

Ei

i 6tant les

energies

correspon-dantes. Le

premier

terme

correspond

a

1’6nergie

6lee-trostatique (6nergie

de

Madelung-forces repulsives

entre

atmospheres électroniques-forces d’6change).

Ce n’est que dans le second terme

qu’on

peut

faire

apparaitre

la déformabilité des ions. On y trouve les forces de Van der Waals

provenant

d’une

inter-action

dipole-dipole

ou

dipôle-quadrupôle;

pour les

obtenir,

il faut consid6rer les 6tats i dans

lequel

deux ions a et b sont dans un 6tat excite. Mais dans un cristal

ionique,

il existe des termes

beaucoup

plus

int6ressants

correspondants

a des 6tats i dans

lesquels

un seul des ions a, par

exemple,

est dans un

6tat excite.

Si,

dans la transition o,

i,

apparait

un

inoment

dipolaire

défini par sa valeur

quadratique

moyenne

MÕ,l

(a),

on obtient comme contribution

au

potentiel élastique

(quadratique

par

rapport

aux

déplacements) :

avec

Cette

6nergie d’aspect

assez inhabituel

correspond

au

couplage

de 1’ion a deforme dans le

champ

cree

par le

déplacement

des ions b et c. La

première

ligne disparait

si

chaque

ion est un centre de

sym6trie.

11 reste

cependant,

pour des

deplacements quelconques,

la seconde

ligne qui correspond

a un

couplage

mixte

incompatible

avec les forces centrales. Mais si la deformation est lin6aire

(deformation

de Felasticite

classique) chaque

atome

reste,

pendant

la

d6forma-tion,

centre de

symétrie

de

1’ensemble,

et le second terme

disparait 6galement.

On

peut

donc en conclure

que le

type

de force que nous consid6rons contribue aux forces

interioniques

dans une deformation

quelconque (par exemple

de la branche

optique)

mais ne

peut

etre

responsable

des 6carts aux formules de

Cauchy.

Nous n’avons

envisage

que le

couplage

par

l’inter-m6diaire du moment

dipolaire

induit dans un ion

par le

champ

cristallin deforme par le

deplacement

des voisins. Mais on

peut

6galement

consid6rer le

couplage

par l’interm6diaire du moment

quadru-polaire

induit. Le résultat est tout a fait

analogue

a

(2),

avec des valeurs differentes des coefficients 1’,

mais la force n’est

plus

nulle dans une deformation lin6aire. On doit donc penser que pour des solides

a caractère

ionique marqu6 (Na

CI, Mg

0 par

exemple),

les ecarts aux relations de

Cauchy

peuvent

s’explique

par le couplage

d’un ion

déformé

avec le

champ

resultant du

diplacement

des voisins.

Un calcul

grossier

montre que les forces sont de m6me ordre que les forces de Van der Waals. Elles sont d’autant

plus

grandes

que la valence des ions

est

plus

forte et que leur

polarisabilité

est

plus

grande,

ce que confirme

1’experience (1’ecart

aux relations de

Cauchy

est

plus

fort pour

MgO

que pour

NaCI).

Ces calculs montrent de

plus

que

l’énergie

poten-tielle du reseau doit s’6crire sous la forme

plus générale

que celle utilis6e habituellement.

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