• Aucun résultat trouvé

Détermination directe des constantes optiques du sodium et du potassium dans l'ultraviolet

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Détermination directe des constantes optiques du sodium et du potassium dans l'ultraviolet"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236165

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236165

Submitted on 1 Jan 1959

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Détermination directe des constantes optiques du sodium et du potassium dans l’ultraviolet

Simone Robin, Stéphane Robin

To cite this version:

Simone Robin, Stéphane Robin. Détermination directe des constantes optiques du sodium et

du potassium dans l’ultraviolet. J. Phys. Radium, 1959, 20 (11), pp.918-919. �10.1051/jphys-

rad:019590020011091801�. �jpa-00236165�

(2)

918

La section totale devient alors :

On peut remarquer :

la comparaison entre (3) et (4)

2~ la limite de a lorsque k 2013~ 2

L’expression (4) est suffisante polir des valenrs de k 6. Il est intéressant de la prolonger jusqu’à des

valeurs de k pour lesquelles l’approximation relati-

viste est valable. On obtient :

Le tahleau suivant donne les val purs de ]a section totale à part,ir de (1), (2), (7).

Lettre reçue le 2rt septembre "t959.

RÉFÉRENCES

[1] HEITLER, Quantum Theory of Radiation, Oxford, Cla- rendon Press, 1954, 258.

[2] HOUGH, Phys. Rev., 1948, 73, 266.

DÉTERMINATION DIRECTE DES CONSTANTES OPTIQUES

DU SODIUM ET DU POTASSIUM DANS L’ULTRAVIOLET

Par Mme Simone ROBIN et Stéphane ROBIN,

Faculté des Sciences de Dakar.

Plusieurs méthodes permettent de déterminer simul- tanément les constantes optiques n et k pour des couches métalliques à partir de la transparence, des pouvoirs réflecteurs sous divers angles d’incidence ou

de la polarisation de la lumière réfléchie (voir par ex. I)

mais les calculs sont généralement compliqués et sup- posent la validité de la théorie électromagnétique.

Dans le cas particulier des métaux alcalins qui pré-

sentent une région de transparence dans l’ultraviolet,

il est possible d’évaluer directement l’indice de réfrac- tion n à partir de la position des bandes d’interfé-

rences observées par réflexion en incidence normale [2],

[3] si on connaît l’épaisseur de la couche. D’autre part,

une étude de la transparence de couches de diverses

épaisseurs, après correction pour l’absorption du sup- port et les pertes par réflexion permet dévaluer direc- tement le coefficients d’absorption k. Ces mesures ne

sont possibles que pour des couches dont l’épaisseur

varie entre des limites assez rapprochées et pour des intervalles de longueurs d’onde À relativement étroits pour lesquels les bandes d’interférences sont nettement observables. Toutefois, elles présentent l’avantage de

conduire aux valeurs de n et k par des mesures indé-

pendantes et simples ne supposant la validité d’allcllne

théorie compliquée ; inversement, la position des

bandes d’interférences connaissant les valeurs de n

peut servir à évaluer très simplement l’épaisseur de

couches qui doivent être conservées (par exemple pour la réalisation de filtres) ou à contrôler la validité de méthodes de mesure de n et k permettant de couvrir

des intervalles spectraux beaucoup plus larges mais

moins directes.

Les mesures ont été faites pour Na et K par spec-

trophotométrie photographique à l’aide d’un spectro- graphe à réseau déjà décrit [4]. Les couches de métaux alcalins étaient formées sur un support de fluorine refroidi à la température de l’azote liquide dans une

enceinte métallique où le vide restait inférieur

à 5 .10-s mm de Hg [3]. Par déplacement de la source, il était possible de faire des mesures par transmission et par réflexion sous des angles d’incidence de 5 et 1~5~,

le réglage de la source étant vérifié, après chaque dépla- cement, visnellement par un système optique auxi-

liaire Pt photoélectriquement à l’aide d’nn photomulti- plicatenr placé devant la tache centrale donnée par le réseau dans le spectrographe. L’épaisseur e des couches était déterminée immédiatement après leor étude optique par micro-titrage à l’aide d’une solution d’acide sulfurique (comme il s’agit ici de couches rela- tivement épaisses, nous avons admis que la densité du métal formant la couche était celle du métal massif).

Les mesures ont été limitées aux intervalles 1 700- 1 900 A pour Na et 2 500-2 900 Ã ponr K. Les

figures 1 et 2 représentent à titre d’exemple la position

des bandes d’interférences observées par réflexion en incidence normale pour diverses épaisseurs (Io

=

in-

tensité de la lumière incidente ; 1

=

intensité de la

lumière réfléchie) ; ces bandes sont naturellement

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019590020011091801

(3)

919 d’autant plus serrées et moins nettes que la couche

est plus épaisse. On sait que, pour les rnaxima de lumière observés en incidence normale, 2ne

=

(a + e)X

a entier et E compris entre 0 et 0,5 dépendant de

la différence des déphasages dûs aux réflexions siir

les deux faces de la couche ; lorsque les conches ne

sont pas trop minces, on peut négliger s devant a

dans la limite des erreurs expérimentales. On en déduit

pour les intervalles de À et les épaisseurs de 0,3 à 1 y

utilisées les valeurs moyennes suivantes :

(la précision des pointés des bandes d’interférence ne

permet pas d’étudier les variations de n avec À).

Les valeurs moyennes de k déduites des mesures

de transmission à la températnre de l’azote liquide

sont k ~ 0,21 £ 0,05 pour des couches de Na deo 0,1

à 0,4 ~ d’épaissenr aux environs de 1 800 A et k

=

0,08 :1: 0,01 pour des couches de K de 0,3 à 0,7 ~

aux environs de 2 800 A (comme on se trouve aux

environs de maxima de transparence [3], les valseurs de k varient peu aux environs de ces ~).

Les valeurs ainsi trouvées diffèrent de celles qlll peuvent être calculées par la théorie électromagné-

tique [5] à partir du pouvoir réflectenr de couches totalement opaques de plusieurs microns d’épaisseur.

Pour K aux environs de 2 800 À par exemple, les pouvoirs réflecteurs à température de l’azote liquide

sont d’environ 20 % en incidence normale et 60 ~{,

sans l’incidence de 45°, ce qui correspond à n

=

0,39

et k

=

0,17, valeurs voisines de celles obtenues précé-

demment par d’autres méthodes à température ordi-

naire [6]. Des écarts comparables entre les valeurs

trouvées pour des couches minces et épaisses de même

nature ont été observées dans de nombreux cas [1], [7]

et attribuées à une variation de la structure de la couche avec l’épaisseur ; une étude plus complète des

couches épaisses est actuellement en cours.

Lettre reçue le 28 septembre 1959.

BIBLIOGRAPHIE

[1] MAYER (H.), Physik dünner Schichten, Stuttgart, 1955.

[2] WOOD (R. W.), Phys. Rev., 1933, 44, 353.

[3] ROBIN (Mme S.) et ROBIN (S.), J. Physique Rad., 1958, 19, 913.

[4] ROBIN (Mme S.) et ROBIN (S.), Rev. Opt., 1958, 37, 161.

[5] ROBIN (Mme S.), Rev. Opt., 1954, 33, 193 et 377.

[6] IVES (H. F.) et BRIGGS {H. B.), J. Opt. Soc. Amer., 1936, 26, 238.

[7] ROUARD (P.), Rev. Opt., 1938, 17, 1, 61, 89.

ÉTUDE DES IMPERFECTIONS D’UN MONOCRISTAL

A L’AIDE DE LA DIFFUSION DE LA LUMIÈRE

Par Lucienne TAUREL,

Laboratoire des Recherches Physiques de la Sorbonne, Paris, De nombreuses méthodes ont été mises au point

afin de mettre en évidence la structure réelle des cristaiix, en particulier les lignes de dislocation [1].

Lorsque le seul but clu’on se propose est l’étnde de

la structure réelle du monocristal examiné, la meilleure méthode consiste à le « décorer », c’est-à-dire à fixer les impuretés au voisinage des dislocations, et à ohser-

1.

-

Montage utilisé pour l’observation des cristaux par ultramicroscopie.

S Lampe OSRAM HBO 500.

Li Condenseur f 1

=

7 cm.

F Fente de spectrographe.

L2 Lentille f z

=

20 cm.

C Cristal.

U Objectif du microscope.

Références

Documents relatifs

Appareillage permettant la détermination dans l’ultraviolet lointain des constantes optiques de couches évaporées sous

avoir calculé la sensibilité limite des mesures visuelles dans le cas idéal, nous montrons que le flux parasite.. diffusé dans l’ordre 1 de diffraction devient

Dans les zones de transparence, la détermination de l’indice de réfraction se réalise par les pro- cédés classiques du prisme au minimum de déviation et de

Méthode de détermination dans l’ultraviolet lointain des constantes optiques de couches minces évaporées.. Denise Fabre, Jacques Romand,

Environ quinze mesures faites les unes sans lames de verre, les autres, ce qui est suffisant dans le cas actuel, avec. lames de verre, ni’ont conduit à des

Étude des constantes optiques caractérisant les minces couches

Nouvelle méthode simple de détermination des constantes optiques de cristaux absorbants dans l’infrarouge application à quelques carbonates.. Journal de Physique, 1967, 28

Détermination des constantes optiques de GaSb au voisinage du gap par la mesure du déplacement des modes d’oscillation de diodes laser... DÉTERMINATION DES CONSTANTES OPTIQUES DE