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Les constantes de force de la vibration moléculaire de SiO4(CH 3)4

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(1)

HAL Id: jpa-00235172

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235172

Submitted on 1 Jan 1955

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Les constantes de force de la vibration moléculaire de SiO4(CH 3)4

Kaoru Iguchi

To cite this version:

Kaoru Iguchi. Les constantes de force de la vibration moléculaire de SiO4(CH 3)4. J. Phys. Radium, 1955, 16 (5), pp.401-404. �10.1051/jphysrad:01955001605040100�. �jpa-00235172�

(2)

LES CONSTANTES DE FORCE DE LA VIBRATION MOLÉCULAIRE DE SiO4(CH3)4

Par KAORU IGUCHI,

Laboratoire de la Communication électrique, Tokio, Japon.

Sommaire. - Nous avons développé les équations séculaires donnant les fréquences fondamen- tales de SiO4(CH3)4. Alors, en tenant compte des résultats expérimentaux, nous avons déterminé les

valeurs des constantes de force des silicates telles que :

Une comparaison est faite avec les valeurs obtenues par d’autres chercheurs.

JOURNAL PHYSIQUE TOME 16, 1955,

1. Introduction. - Les valeurs des constantes de force de la vibration moléculaire des silicates ont été étudiées par divers auteurs

[1], [2], [3], [4],

mais n’ont pu être encore déterminées de façon

définitive. Nous avons

développé

les équations

séculaires des vibrations fondamentales de

Si04(CH3)4

et, en tenant compte des résultats expérimentaux [5],

[6],

nous avons proposé pour les constantes de force des valeurs que nous avons comparées avec celles

données par d’autres chercheurs.

Fjg. 1.

La structure de la molécule proposée est indiquée

sur la figure I : elle a la symétrie Vel. Le radical CH3

est considéré comme un atome dans notre calcul, car

nous connaissons bien les fréquences propres et les valeurs des constantes de force de ce radical

[7].

La rotation du radical CH3 autour de l’axe Si-0

pourrait être négligée à basse température.

Nous utilisons les théorèmes de théorie des groupes et factorisons

l’équation

séculaire de toute la vibra- tion en groupes des

représentations

irréductibles.

Le nombre des

représentations

irréductibles conte-

nues dans le système vibrant à 27 degrés de liberté est Ai...quatre, A2...un, Bi.,..deux, B2...quatre, E...cinq ici la rotation rigide et la translation de toute la molécule sont exclues.

La fonction potentielle de vibration V est supposée

avoir une forme simple du type suivant :

où :

IL est

l’élongation

de la distance Si-0;

lJ est

l’élongation

de la distance 0-CH3;

(Xi, la variation de

l’angle Si-0-CH3;

(3ij

la variation de

l’angle Oi-Si-0;;

q;,,

l’élongation

de la distance 0,20130/.

Dans notre calcul, nous supposons pour simplifier

que

Si04

forme un tétraèdre.

2. Factorisation en représentations irréduc-

tibles. -- Les variables 1;, Z;, ... peuvent s’écrire

en fonction des coordonnées de déplacement ri, ...

sous les formes suivantes :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001605040100

(3)

402

Ici, a est la distance Si-0, b la distance 0-CH3

et 0 est

l’angle

au sommet de faces du tétraèdre et ri, Ri sont les vecteurs indiqués sur la figure 2.

Nous prenons

Nous avons une matrice-colonne u telle que

L’équation

séculaire donnant les fréquences fon-

damentales

peut s’écrire sous la forme suivante

dans

l’espace

u des 27 dimensions :

Ici m est la fréquence

angulaire

et m la masse de

l’atome Si. La matrice V peut être calculée par les équations

(1), (2),

et

(3).

Utilisant la méthode ordinaire de la théorie des groupes, nous prenons la matrice-colonne w des coordonnées

symétriques

et la matrice

orthogonale

T qui transforme u en w

Alors,

l’équation

séculaire

(4) peut

se factoriser

sous la forme suivante dans

l’espace

w :

mais, les modes

A2, B2

et E sont, en excluant la

rotation rigide et la translation de toute la molécule,

un, quatre, et cinq ordres respectivement.

Les coordonnées symétriques w ont les valeurs suivantes :

a. Mode

A1 : ,

b. Mode

A2 :

C’est la rotation autour de la direction des z; ici,

c. Mode

B. :

d. Mode B2 :

C’est la translation à la direction des z; ici,

(4)

e. Mode E :

la rotation autour de la direction des x,

la rotation autour de la direction des y;

la translation à la direction des x,

la translation à la direction des y ; ici,

et

Les

équations

séculaires correspondant à chaque représentation irréductible sont omises par simpli-

cité, mais seront

présentées

par la demande.

3. Valeurs des constantes de force. - Les valeurs

expérimentales

des vibrations fondamen- tales sont données par J. Weiler,

et

R. Signer

[5], [6]

et figurent dans le tableau I ; pourtant ces déter-

minations sont

déjà

anciennes.

TABLEAU I.

h’réq uences fondamentales calculées

et observées ( en cm-1 ).

TABLEAU J I.

Valeurs des constantes de force ( en io-3 dyne/cm ).

Pour obtenir une bonne concordance des valeurs calculées et expérimentales, nous proposons les valeurs des constantes de force données dans le tableau II, figurent- pour la comparaison les

valeurs

publiées

par les autres chercheurs. Nos valeurs sont un peu moindres que les autres. Mais, malgré la simplicité de la fonction

potentielle

utilisée et l’approximation faite pour

simplifier

le calcul, la concordance des

fréquences

calculées et

observées est aussi bonne.

Nous espérons que notre résultat apportera une contribution utile à la détermination des valeurs des constantes de force des silicates.

Manuscrit reçu le 2 7 novembre 1954.

(5)

404

BIBLIOGRAPHIE.

[1] DENNISON D. M. - Astroph. J., 1925, 62, 84.

[2] SCHAFER C. - Z. Physik, 1930, 60, 584.

[3] BARRIOL J. - J. Physique Rad., 1946, 7, 209.

[4] MATOSSI F. - J. Chem., Phys., 1949, 17, 679.

[5] WEILER J. - Z. Physik, 1933, 80, 617.

[6] SIGNER R. et WEILER J. - Helv. Chim. Acta, 1933, 16

115.

[7] HERZBERG G. - Infrared and Raman Spectra of Poly-

atomic Molecules. Van Nostrand & Co, New-York, 1945.

ÉTUDE DE LA DÉSINTÉGRATION DU 103Pd Par P. AVIGNON, A. MICHALOWICZ et R. BOUCHEZ,

Institut du Radium, Laboratoire Curie, Université de Paris.

Sommaire. - La désintégration du 103Pd a été étudiée à l’aide d’un spectromètre 03B2 à lentille mince et d’un spectromètre 03B3 à scintillations, particulièrement dans la région des faibles énergies. On a observé

au spectromètre 03B2, outre les raies Auger et les électrons de conversion K et L du 03B3 de 40 keV, les élec-

trons L d’un 03B3 de 53 keV et les électrons K + L d’un 03B3 de 320 keV; au spectromètre 03B3, outre les raies K (Rh), on a observé les rayonnements 03B3 de 40 keV (1,7.10-3), 65 keV (3. 10-5), 300 keV (~ 2.10-4),

365 keV (~ 2. 10-3), 498 keV (3,6. 10-4), mais pas de 03B3 de 53 keV. - Les résultats permettent de déter- miner, pour la transition de 40 keV, 03B1K~ 40 et 03B1L~ 470 ; de préciser les caractéristiques des captures K

du 103Pd : vers le niveau de

40 keV (7/2 +)

[ I = 0,9 ; f.t ~ 106], vers le niveau de 53 keV [ I = 0, 10 ;

f.t ~ 8. 105], vers le niveau de 300 keV [I = 2. 10-4 ; f.t ~ 109] ; vers le niveau de 365 keV [I = 3.10-3 ; f.t ~ 5. 107], vers le niveau de 538 keV [I = 4.10-4 ; f.t ~ 105].

Les captures vers le 300 et le 365 keV sont vraisemblablement interdites d’ordre I avec 0394J = 2 et 0394J = 1. La transition de 53

keV (9/2 +)

reste difficile à interpréter.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 16, MAI 1955, PAGE 404.

1. Introduction. - Le but initial de cette étude était la détermination de l’énergie maximum dis-

ponible

au cours de la transition du 103Pd à l’état

Fig. i. - Structure fine de la parabole A == 103 (ZA = 45,35, Ba N 1,7 MeV, SA N 0,2 MeV).

L’énergie de la transition Ru -->- Rh étant 26o keV, celle de la transition Pd -->- Rh serait environ oo keV, ce qui donne 60o keV comme énergie maximum disponible lors

de la désintégration par capture de 1°sPd.

fondamental du 1 "Rh. Pour obtenir la valeur de cette énergie on a utilisé plusieurs méthodes : d’une,

part l’étude statistique de l’énergie de liaison des

noyaux [1],

d’autre part la mesure du rapport d’embranchement

ea1’ture k de la capture L

transition sup-

posée

simple

du 103Pd à l’état

isomérique

du 103Rh

de 57 mn

[2],

enfin la mesure de

l’énergie

maximum

des photons de

freinage

accompagnant la capture K.

La première méthode

empirique,

basée sur l’étude

de l’effet de la structure nucléaire sur la loi statis-

tique de

l’énergie

de liaison

[1]

avait donné

(fig.

I )

une énergie totale de transition d’environ 600 keV.

La seconde méthode utilisée par P. Avignon

[2]

à l’aide d’un compteur

proportionnel,

avait donné

une énergie de transition d’environ 4o keV en suppo- sant la capture

simple

et la transition

correspondante

comme permise. Ce résultat, assez diff érent de la valeur prévue par la première méthode nous a amené

à redéterminer l’énergie maximum par l’étude du

freinage interne du 10:iPd.

Cette troisième méthode était en cours

lorsque

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