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Submitted on 1 Jan 1954
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Détermination des paramètres optiques d’une lame
métallique opaque, à l’aide de mesures
goniophotométriques
F. Abelès, S. Creignou
To cite this version:
303
semble-t-il,
s’expliquer
que par uneapplication
dela théorie d’Arrhénius
[6],
en tout cas ne sereprésenter
que par la
symbolique mathématique classique qui
enest issue.
Il n’en est pas moins exact, et les auteurs sont absolument
d’accord,
que le critère d’idéalité dans lecas
général
de solutions de concentrationsquelconques
est la loi de Van Laar.Il
n’y
a donc pas désaccord entre la « Lettre à la Rédaction » de M. G. Petit[7]
et celle de M. Doucet[1],
lepremier
utilisant une méthodecryométrique
dans des solutionsdiluées,
le second la même méthodepour une étude fine de
diagrammes thermiques.
Ajoutons
que nous sommes deplus
entièrement d’accord poursuggérer l’adoption
systématique
nonpoint
desmolarités,
mais des « fractions molaires »qu’il
seraitpeut
êtreplus
exactd’appeler
des «frac-tions
particulaires
».Manuscrit reçu le 2 février 1954.
[1] DOUCET Y. - J. Physique Rad., rg53, 14, 733.
[2]
HAASE. - Z.Naturf., 1953, 8a, 380.
[3]
ROLIN. - Thèse Doct. Sc. Phys., Paris, 1951.PETIT G. - C. R. Acad.
Sc., 1 95 1 , 232, r 555.
[4] ZARZYCKI. - Thèse Doct. Sc.
Phys., Paris, 1953.
[5]
PETIT G. et BOURLANGE M. - C. R. Acad. Sc., 1953,237, 457.
[6]
PETIT G. -- Rev.gén. Sc., 1951, 58, 324. [7] PETIT G. --~ J. Phys ique Rad., g53,14, 548.
DÉTERMINATION
DESPARAMÈTRES OPTIQUES
D’UNE LAMEMÉTALLIQUE
OPAQUE,
A L’AIDE DE MESURESGONIOPHOTOMÉTRIQUES
Par F. ABELÈS et Mlle S.
CREIGNOU,
Institut d’Optique.
Nous avons
indiqué
il y aquelque
temps
uneméthode nouvelle
permettant
de déterminer lesparamètres optiques
d’une substance absorbante par des mesuresphotométriques [1].
Cette méthodea été
appliquée
à l’étude d’une lame de chrome opaquepréparée
parévaporation
sous vide.L’appareil
utilisé étaitun,goniophotomètre qui
adéjà
été décrit[ 2]
Les mesures ont été faites en lumièremonochroma-tique ().
=5~6
m:~).
Voici les valeurs des facteursde réflexion que nous avons mesurés
(R l
etRil
désignent
les facteurs de réflexion pour une vibrationincidente
respectivement perpendiculaire
etparallèle
au
plan
d’incidence tandis quereprésente l’angle
d’incidence).
Nous avons déterminé la valeur de « l’indice de
réfraction
complexe »
du métal n-ik àpartir
desvaleurs de et
RU
mesurées pour 9 =60,
65,
7o et750.
Les résultats obtenus sont les suivants :
Ceci nous conduit à
adopter
comme valeurs moyennes : n =2,49;
k ~2,30.
Avec ces valeursnous avons recalculé
R_L
etRU
pourquelques
inci-dences. Voici les résultats du calcul :L’accord avec les valeurs trouvées
expérimentale-ment est
excellent,
les écarts nedépassant jamais
trois unités de la troisième décimale.
On sait
[3]
que, pour o ==45°,
la théorie conduità
prévoir
que(R 1 )2
=Ril.
Dans notre cas,puisque
R1= o,55o,
(RI)2
=o,3o2,,
tandis queRn
=0,304.
L’accord est encore très bon.
J?our 9
6oD,
la détermination de n et k par notre méthode est très malaisée. Eneffet,
auvoisinage
due 9
= 45°,
la relation que nous venons designaler
rend cette déterminationimpossible
et auvoisinage
de q
= oO,R 1
etRU
sonttrop rapprochés.
Nous avons mesuré
aussi,
sur un interféromètre construitd’après
lesplans
de M.Françon
[4],
ledéphasage
que subit une ôndeplane
par réflexionsur la lame de
chrome,
ainsi quel’épaisseur
de cette lame(mesures
pour une incidencequasi
nor-male, q 10°).
Pour cela nous avonsévaporé
surune moitié de la lame de chrome une couche opaque
d’aluminium. La lame avait
l’aspect
suivant(1),
verrenu;
(2),
chrome;(3),
chrome recouvertd’alumi-nium ;
(4),
aluminium. Ledéphasage
entre lesplages
3 et 4 nous apermis
de déterminerl’épaisseur
méca-nique
de la lame dechrome,
qui
était deLe
déphasage
entre lesplages
1 et 2 était dû à la réflexionmétallique
et àl’épaisseur
de la lame de chrome.Compte
tenu de la valeur obtenue pour cettedernière,
nous avons obtenu ledéphasage S
à la réflexion surchrome,
1= - 30,6 grades.
La valeurde 0 calculée avec
L’accord est
excellent;
l’écart entre les deux valeurs de a étant de 4grades
ouioo
’100
On constate ainsi que la lame de chrome étudiée
304
ne
présentait
pasd’anisotropie perceptible.
D’autrepart, il est
probable,
d’après
la valeur de 8mesurée,
qu’il n’y
a pas eu « affaissement )) de la lame de chromelorsqu’elle
a été recouverte d’aluminium.Manuscrit reçu le 9 février 1954. [1[ ABELÈS F. - Rev.
d’Optique, 1952, 31, 127. [2] uBELÈS F. et MILLECAMPS M. - Article à
paraître dans
Opfica Acta.
[3] ABELÈS F. - C. R. Acad.
Sc., 1950, 230, 1942.
[4]
FRANCON 1I. - Rev. d’Optique, 1953, 32, 349.SUR UN PROCÉDÉ PERMETTANT D’ACCROITRE LA HAUTEUR DE LA ZONE SENSIBLE
D’UNE CHAMBRE A DIFFUSION Par A. ROGOZINSKI,
Laboratoire de Physique cosmique
de l’Institut d’Astrophysique, Paris.
Dans une chambre à diffusion
rectangulaire,
commepar
exemple
dans celle décrite récemment[1],
la hauteur h de la zone sensible n’excède pas 20 à 30 mmdans les meilleures conditions de fonctionnement de
l’appareil.
Étant
donnéqu’une
telle hauteurpeut
s’avérer insuffisante dans de nombreuses recherches concernant laPhysique
nucléaire ou lerayonnement
cosmique,
nous avons cherché à l’accroître sans,toutefois,
modifierprofondément
la structure sisimple
de la chambre.Le
procédé qui
nous apermis
de réaliser un accrois-sement notable de la zonesensible,
tout en assurantune excellente
qualité
destrajectoires qui s’y forment,
a consisté àdisposer
à l’intérieur de la chambre etprès
de sesparois
un berceau en matière faiblement conductrice de la chaleur.Après
avoiressayé
différentsmatériaux,
nous avonsobtenu les meilleurs résultats avec un berceau en verre d’une dizaine de centimètres de hauteur et de 2-3 mm
d’épaisseur, engagé
dans des rainurespratiquées
sur uneprofondeur
de 3 mm dans laplaque
froide de la chambre( figure).
Les rainuressont
remplies
d’alcool afin d’assurer un bon contactthermique
entre le berceau et laplaque.
Le berceau a pour
rôle,
d’unepart,
de soustraire dans unelarge
mesure le volume sensible de la chambre à l’influencethermique
de sesparois
et, d’autrepart,
de favoriser dans larégion qu’il
délimitel’établis-sement d’un
gradient
detempérature
moins accentué que dans une chambre normale. Onparvient
de cettefaçon
à étaler la même chute detempérature
sur unezone
plus grande
et à réaliser ainsi l’accroissement cherché de h. Parailleurs,
grâce
à sapropriété
d’écranthermique,
le berceaupermet
de chauffer lesparois
extérieures de la chambre pour en fairedisparaître
legivre
dont elles se couvrent etqui
rendsouven-impossible
toutephotographie
destrajectoires.
On obtient un effetoptimum,
en maintenant latem-pérature
Tj de laplaque
supérieure
autour de + 20 o Cet celle de la
plaque
du fond entre - 6o) et - 55a C.La hauteur de la zone sensible ainsi obtenue atteint 5-6 cm pour les électrons et
plus
de 6 cm pour lesparticules
lourdes. Il estpossible
d’obtenir des hautteurs sensibles encore
plus
grandes
enaugmentant
la valeur de
Ts,
mais ceci a pour effet de rendre lestrajectoires
trop
diffuses. Par contre, en diminuant T,jusqu’à
environ + 100C,
on réduit la zonesensible,
mais lestrajectoires
deviennent alors d’une finesseremarquable
etprésentent,
deplus,
une vitesse de chute très lente. Nous avons pu observer dans cesconditions des
trajectoires
departicules
cc conservantune cohérence
parfaite pendant
und dizaine de secondes. Pour destempératures
Ts encoreplus
basses,
on observe un effetprononcé
de discrimination entre différentesparticules,
car, par suite de l’insuf-fisance du flux de vapeur(d’alcool méthylique)
qui
traverse la zonesensible,
lestrajectoires
desélectrons cessent
d’y
êtreperceptibles;
seules lesparticules
oc donnent encore destrajectoires, qui
sont, celles-ci,
d’unegrande
finesse.Il convient enfin de
signaler
l’absence presque totale de tourbillons dans une chambre munie d’un berceau en verre.Manuscrit reçu le 12 février 1954.
[1] vOISIN A. - J.
Physique Rad., 1953, 14, 459. Depuis
cette