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The Astrophysical Journal; T. XVII et XVIII ; mai, juin, juillet 1803

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(1)

HAL Id: jpa-00240859

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240859

Submitted on 1 Jan 1904

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

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juillet 1803

J. Baillaud

To cite this version:

J. Baillaud. The Astrophysical Journal; T. XVII et XVIII ; mai, juin, juillet 1803. J. Phys. Theor.

Appl., 1904, 3 (1), pp.171-177. �10.1051/jphystap:019040030017100�. �jpa-00240859�

(2)

THE ASTROPHYSICAL JOURNAL;

T. XVII et XVIII ; mai, juin, juillet 1803.

J. HAIITMANN. - On a new relation ship between arc and spark spectra (Sur

une nouvelle relation entre les spectres de l’arc et de l’étincelle).

-

XVII, p. 210-280.

La raie du magnésium, X 4481, ne s’observe guère avec une inten-

sité notable que dans l’étincelle condensée. M. Hartmann recherche dans quelles conditions on peut l’apercevoir dans le spectre de l’arc,

et il arrive à cette conclusion assez surprenante qu’elle y est d’au- tant plus forte que l’intensité du courant est plus faible. Voici, en fonction, de l’intensité de la raie 03BB 4352, les intensités qu’il a

observées avec un arc métallique éclatant dans l’air à un voltage

constant de i20 volts.

Ce résultat est d’autant plus important que l’on avait déduit de la présence de cette raie dans le spectre des étoiles de la première

classe que ces astres sont à une température plus haute que ceux

qui ne la possèdent pas. Or il est difficile d’admettre que le dégage-

ment calorifique d’un arc à 0,4 ampères atteint celui d’un arc à 8 ampères, tous deux de même voltage. De cette expérience et de quelques autres, l’auteur conclut que les vibrations moléculaires

qui donnent naissance aux raies de l’étincelle n’ont pas une origine thermique, mais une origine électrique.

E.-F. NICHOLS et G.-F. HULL. - The pressure due to radiation (La pression

due au rayonnement). - XVII, p. 315-351.

Les recherches sur la pression de la lumière ont toujours été

entravées par l’action perturbatrice des gaz, qu’il est impossible d’en-

lever complètement de l’espace entourant le corps sur lequel tombe

la radiation. Cette dernière action est fonction de la différence de

température entre le corps et l’espace environnant, et de la pres-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030017100

(3)

sion du gaz. M . Lebedew (1) a cherché à la réduire en employant une

balance à ailettes métalliques très minces, noircies ou polies,

entourées de gaz à très faible pression. M1VI. Nichols et Hull expéri-

mentent au contraire à des pressions relativement élevées, mais en

se plaçant dans des conditions où l’action du gaz, soigneusement étudiée, a été trouvée négligeable :

1° Les surfaces qui reçoivent le rayonnement sont des réflecteurs aussi parfaits que possible. Ceci réduit au minimum leur élévation de température, et augmente la pression de la radiation. Ce sont de

petites lames de verre très minces que l’on argente sur une de leurs

faces avant toutes les séries de mesures ;

20 En étudiant l’action d’un rayon d’intensité constante sur la même surface entourée d’air à différentes pressions, les auteurs ont trouvé que l’action du gaz change de signe dans leur appareil quand

le gaz passe de la pression de 19mm,8 à celle de 11mm ,2. Leurs

mesures ont été faites vers 16 millimètres de mercure ;

3° L’appareil, une sorte de balance de torsion, porte deux ailettes

symétriques construites de telle façon que si les forces dues à l’ac- tion des gaz et à l’action du rayonnement ont le même signe dans

un cas, un renversement de la suspension les met en opposition ; la

moyenne des forces sur les deux faces des ailettes est donc, en partie

âu moins, débarrassée de l’action des gaz ;

4° La pression due au rayonnement atteint son maximum instan- tanément, tandis que l’action du gaz s’accroît avec la durée de l’ex-

position. L’action du gaz est donc réduite par une méthode de mesure balistique. La durée de l’exposition était de 6 secondes tandis

que la durée d’oscillation atteignait 24 secondes.

Pour être sûr que les pressions observées dépendaient seulement

de l’intensité de la lumière et non de sa longueur d’onde, toutes les

observations ont été faites avec trois groupes différents de radia- tions : 1° sans introduire de milieu absorbant sur le trajet du fais- ceau ; en y plaçant un verre rouge ; en y plaçant une cuve

d’eau.

1

,

Pour comparer les résultats expérimentaux avec les nombres calculés avec la formule de Maxwell p - E(1+03C1) V, il faut mesurer E,

(1) Rapports du Con,qrès interne de Physique, t. II, p. 133 ;

-

et J. de Phys.,

‘p. 127; 1902.

(4)

173 intensité du rayon incident, etp, coefficient de réflexion. Les mesures de p consistaient à faire tomber sur un bolomètre convenable d’abord le faisceau réfléchi par la surface étudiée, puis le faisceau direct ; ce coefficient était en moyenne 84,8. Les auteurs avaient

d’abord fait les mesures de E avec un bolomètre (1) ; mais vu l’incer- titude des résultats ainsi obtenus, ils se sont trouvés conduits à

utiliser une sorte de pile thermo-électrique. L’énergie employée était :

Le tableau suivant donne les valeurs des pressions observées et

calculées.

La théorie de Maxwell-Bartoli est donc ainsi confirmée quantita-

tivement dans les limites des erreurs d’observations.

r

E.-F. NICHOLS et G.-F. HULL. - The application of radiation pressure to

cometary theory (L’application de la pression de radiation à la théorie comé- taire).

-

XVII, p. 352-360.

Les résultats des expériences exposées dans le mémoire précé-

dent permettent de faire une application rigoureuse de la théorie de la pression de la lumière aux phénomènes cosmiques, en particulier

à la théorie cométaire. Mais quoique on puisse bien expliquer, à

l’aide de cette pression, la répulsion de la queue des comètes, les

auteurs ne croient pas que ce soit la seule cause que l’on doive invo- quer. Les petites particules échauffées d’un côté et entourées de gaz et de vapeur, même à des pressions très basses peuvent être repous- sées comme les ailettes d’un radiomètre, et les gaz fixés à la surface des particules, se dégageant sous l’influence de la chaleur solaire du côté illuminé peuvent leur donner une poussée en sens inverse.

(1) Phys. Review., XIII, p. 307; et J. de Phys., 1902. - Les nombres publiés

alors sont erronés, précisément à cause d’une mauvaise évaluation de la résis-

tance de ce bolomètre.

(5)

MM. Nichols et Hull ont fait une expérience de laboratoire qui

montre que ces influences ne sont pas négligeables. Un tube en

forme de sablier contient de la poudre d’émeri, et des spores de

Lycoperdon. La pression de la vapeur qui le remplit est certaine-

ment bien inférieure à 0mm,0005. Un faisceau lumineux est dirigé

en dessous de l’étranglement du tube sur les particules qui

s’écoulent. On voit alors les spores de lycoperdon se séparer des grains d’émeri, mais l’action qu’elles subissent est au moins dix fois

plus grande que l’effet attribuable à la pression de la lumière.

R.-W. WOOD. - Photographic reversals in spectrum photographs (Renversements photographiques dans les photographies de spectres). - XVII, p. 361-372.

L’auteur étudie les causes qui peuvent produire des renversements

d’image dans les photographies, ce qui risque de produire de graves

erreurs dans les études photographiques des spectres. Il discute en

particulier, l’effet Clayden, qui se produit quand une plaque est

voilée à la lumière diffuse après avoir servi à une pose de moins de

OS,001. ; la photographie instantanée apparaît positive. L’auteur

trouve que la longueur d’onde de la lumière intervient peu, qu’avec

des chocs lumineux très brefs et très intenses le voile doit être

produit par une lumière relativement intense et de courte durée,

tandis qu’avec des poses de Os,001 la lumière qui voile doit être faible et prolongée. Si l’on range les agents photographiques dans

l’ordre suivant: pression mécanique sur la plaque, rayon X, choc lumineux, lumière diffuse, une impression de chacun d’eux peut être

renversée par l’action d’un des agents qui le suivent, mais dans

aucun cas par celle d’un de ceux qui le précèdent.

C.-G. ABBOT. - The construction of a sensitive galvanometer for spectro-

bolometric purpose (Construction d’un galvanomètre sensible pour les travaux

spectro-bolométriques). - T. XVIII, p. 1-20.

Pour obtenir les galvanomètres extrêmement sensibles dont

l’usage s’impose pour les travaux spectro-bolométriques, Langley

et ses élèves ont entrepris l’étude systématique de tous les organes

de ces instruments : bobines, aiguilles, cage, accessoires. Ce

mémoire donne le résumé de cette étude et indique les procédés

employés par l’auteur dans la construction de ses appareils.

(6)

Voici les résultats obtenus dans les recherches sur le moment

magnétique du système des aiguilles :

1° L’acier au tungstène de Rowland est le meilleur;

2° Une masse donnée d’acier a un moment magnétique plus grand

si sa section est carrée ou ronde que si elle est plate, et d’autant plus grande que le rapport de la longueur au diamètre est plus grand ;

30 Une masse donnée d’acier d’une certaine longueur a un moment magnétique d’autant plus grand qu’elle est subdivisée en un plus grand nombre de barreaux ;

4° Le moment magnétique d’une aiguille, dont la longueur vaut

de 5 à 40 fois le diamètre, est donné par la relation M = k’03C9a r,

où M est le moment magnétique, 03C9 la masse, a la demi-longueur,

r le rayon et k’ une constante dépendant de l’acier employé.

5° La réunion de plusieurs aiguilles réduit leurs moments magné- tiques propres de un trentième si elles sont séparées par un espace de cinq diamètres, et d’un tiers si l’espace est de deux diamètres.

Il n’est pas désirable que l’intervalle soit supérieur à trois dia-

mètres.

A. FOWLER et H. SHÀW. - On Formula for spectrum series (Sur des formules pour les séries spectrales).

-

XVIII, p. 21-32.

Les formules que préconisent les auteurs sont des généralisations

de la formule de Balmer ; ce sont :

et

où m représente un nombre entier, n la fréquence des oscillations,

noo , C, m0, p, 03BC des constantes à déterminer avec quatre raies. Le

mémoire donne les valeurs de ces constantes pour les séries princi- pales du sodium, du potassium, du lithium, pour la série de

triplet du magnésium, et pour les séries secondaires de l’hélium.

Les deux formules, la dernière surtout, représentent mieux les

observations que celles de Rydberg et de Kayser et Runge.

(7)

W. H. JULIUS. - Pecularities and changes of Fraunhofer lines interpreted as

consequences of anomalous dispersion of sunlight in the corona (Particularités

et changements dans les raies de Fraunhofer, interprétés comme des consé-

quences de la dispersion anomale de la lumière solaire dans la couronne). - XVIII, p. 50-65.

M. Julius a appliqué déjà (1) avec succès la théorie de la disper-

sion anomale à l’explication de certains phénomènes de la chro- mosphère. Il s’en sert maintenant pour expliquer le spectre anor- mal du soleil que G. Hale a décrit dernièrement (2). Rappelons que dans ce spectre la bande due à une tache solaire projetée sur la fente

est beaucoup plus faible que dans les spectres que l’on avait photo- graphiés auparavant ; que plusieurs raies de Fraunhofer sont très

affaiblies, tandis que d’autres sont très renforcées et que plusieurs

raies sont plus ou moins déplacées.

,

L’auteur admet que la lumière de la chromosphère est produite

par les rayons de la photosphère ayant subi une forte réfraction ; d’après sa théorie, les raies de Fraunhofer doivent apparaître dans

le spectre ordinaire du soleil sur un fond obscurci ; les raies sombres auraient donc une origine double : l’absorption réelle des ondes, cor- respondant exactement aux périodes des milieux traversés, et enfin la dispersion des radiations voisines fortement déviées. Dans le spectre de Hale, les raies particulièrement faibles sont celles qui

sont sujettes à de fortes dispersions anomales. Si elles y sont peu

visibles, si la bande sombre due à la tache a presque disparu, c’est

que les ondes qui, dans les circonstances normales, manquent dans

ces régions du spectre, à causse, de leur forte dispersion, ont été

réunies de nouveau, de façon à pouvoir atteindre l’instrument au

moment de l’observation. Le tout est d’expliquer pourquoi ces

rayons se sont trouvés de nouveau rassemblés. La cause en serait dans la constitution particulière de la couronne solaire. On sait

qu’elle paraît être formée de faisceaux de rayons s’éloignant du soleil.

Si la matière coronale a une densité qui varie de façon à corres- pondre à cette structure particulière, on peut la comparer à un paquet de tubes de verre qui rassemblent et conduisent comme on

le sait les rayons lumineux à travers toute leur longueur. Un rayon (1) J. de Phys., 4e série, I; p. 55, 509. Voir aussi les mémoires de NI. Julius insé- rés dans les Archives Néet’Zandaises et analysés plus haut, p. 154.

(2) J. de Phys., Il, p. 719.

(8)

pour lequel le milieu a une constante de réfraction positive doit

tourner autour des parties les plus denses; un autre pour lequel

cette constante est négative contournera les parties raréfiées. Les rayons coronaux sont parfois extrêmement longs; i il n’y a qu’à sup- poser que la terre était exactement dans la direction d’un de ces

rayons au moment du spectre anormal pour que les irrégularités

observées deviennent claires.

M. Julius explique encore, d’après la même théorie, pourquoi,

dans le spectre ordinaire du soleil, certaines lignes, et des plus intenses, ont des intensités et des positions variables, pourquoi enfin

l’ombre qui entoure les raies H et K est parfois brisée en une série

de faibles raies nébuleuses (Voir JEWEL, Astroph. J o’Urn., t. Ili,

p. 108).

J. HARTMANN. 2013 The wave-lengths of the silicon lines 03BB 4128 and X 4131 and of the carbon line 03BB 4267 (Longueur d’onde des raies de la silice a 4128, À 4131,

et de la raie du carbone À 4267).

-

XVIII, p. 65-66.

Voici les longueurs d’ondes de ces raies, mesurées sur des pho- tographies de spectres de tubes de Geissler contenant l’un du

tétrafluorure de silicium à basse pression, l’autre du cyanogène.

4.128.204 4.131.040 4.267.301

J. BAILLAUD.

THE PHYSICAL REVIEW ;

T. XV; 1902; et XVI; 1903.

F. ALLEN. - Persistence of vision in color-blind subjects (Persistance des impressions lumineuses chez les daltoniens).

-

P. 193-225.

L’auteur a étudié 26 cas de daltonisme, en déterminant pour cha-

cun d’eux la courbe de persistance des impressions lumineuses en

fonction de la longueur d’onde. D’après les différences entre ces

courbes et la courbe normale, il répartit les différents cas étudiés

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