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Submitted on 1 Jan 1904
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The Astrophysical Journal; Vol. XVIII ; octobre-novembre-décembre 1903
J. Baillaud
To cite this version:
J. Baillaud. The Astrophysical Journal; Vol. XVIII ; octobre-novembre-décembre 1903. J. Phys.
Theor. Appl., 1904, 3 (1), pp.624-631. �10.1051/jphystap:019040030062401�. �jpa-00240937�
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Il est facile de trouver la cause du phénomène. Si l’on examine
les boules, on constate que, sur chacune d’elles, l’une des piqûres
s’est accentuée pour devenir un trou profond (1 10 de millimètre) recou-
vert d’un monticule conique d’oxyde servant seul de point de départ
à l’étincelle. Si l’on polit légèrement les boules ou si l’on fait simple-
ment tomber l’oxyde, le premier régime se rétablit. Le second
régime ne persiste pas toujours indéfiniment ; le petit monticule d’oxyde peut se détacher seul, et il y a encore retour au premier régime.
Influence de la nature du métal. 2013 Après le laiton, nous avons essayé le cuivre rouge, le zinc, le fer, l’aluminium. Les deux régimes
ne se produisent pas avec la même facilité pour ces différents métaux, probablement parce que l’oxydation ne se fait pas de la même façon.
Le résultat le plus intéressant est obtenu avec l’aluminium : il donne immédiatement et indéfiniment le second régime.
En associant une électrode en aluminium avec une électrode polie
en cuivre, on obtient les deux régimes mélangés : les alternances d’une même parité donnent le premier régime; l’autre parité fournit
le second régime (fig. 5).
Conclusions.
-L’oxydation spontanée du laiton provoque des étincelles plus nombreuses et correspondant à un potentiel explosif plus faible qu’avec des boules polies. L’aluminium ne peut fonc- tionner que comme le laiton oxydé.
THE ASTROPHYSIGAL JOURNAL;
Vol. XVIII ; octobre-novembre-décembre 1903.
J. HARTMANN. 2013 A revision of Rowland system of
waveslengths (Revision
du système des longueurs d’ondes de Rowland). -- Octobre, p. 167-190.
Le système des longueurs d’ondes de Rozvland est devenu la base de toutes les mesures spectroscopiques actuelles ; la question se pose donc de savoir jusqu’à quel point il répond à la précision qu’elles peuvent atteindre, et quelles sont les corrections qu’il conviendrait
peut-être de lui appliquer.
La discussion de M. Hartmann montre que ce sont les P1"eliminary
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030062401
625 Tables of Solar Spectrum Wave length (P. T.) qui constituent la forme la meilleure du système de Rowland. On ne peut pas douter de la valeur des nombres qu’elles contiennent quand il s’agit de me-
sures relatives dans de petites portions du spectre; mais les choses
changent quand on a à comparer des portions éloignées, car les P. T.
sont affectées d’erreurs lentement croissantes qui nécessiteraient l’introduction d’une correction C dans la longueur d’onde d’une raie solaire. D’après MM. Perlot et Fabry, pour corriger les nombres de
Rowland de leurs erreurs systématiques, et en même temps pour les réduire à la valeur de la raie du cadmium trouvée par MM. Mi- chelson et Benoist, ori n’a qu’à les diviser par un facteur tiré d’une courbe qui représente les quotients, par les longueurs d’ondes des radiations étudiées avec leur appareil interférentiel, des longueurs
d’ondes coriespondantes de Rowland. Ce facteur vaut en moyenne 1,000034, et la correction, assez considérable, 003BC03BC,02. M. Hartmann propose au contraire de corriger le moins possible les nombres de
Rowland, quitte à ne pas les rapporter à l’étalon du cadmium. En mul-
tipliant par 1,000034 les 33 longueurs d’ondes mesurées par MM. Pe-
rot et Fabry, on a un système À se rapprocliant autant que possible
de celui de Rowland, et débarrassé des erreurs systématiques. Les
valeurs des différences À
-PT contiennent encore des erreurs acciden-
telles ; on les obtient en construisant la courbe qui représente ces
nombres le mieux possible, et en faisant les différences des valeurs individuelles et de la courbe. M. Hartmann a pu ainsi construire le tableau 1 qui donne les corrections C aux P. T. dans l’intervalle À 4600 à 03BB 6490, qui comprend les mesures de MM. Perot et Fabry.
Pour les autres parties du spectre, il serait nécessaire de faire d’autres mesures.
Les étalons de Rowland dans les spectres d’arcs métalliques ont été systématiquement viciés par l’application de corrections empiriques
de valeurs inconnues. Ces erreurs se reportent sur les systèmes qui en
sont déduits, en particulier sur le système étalon du fer de Kayser.
Jewell ayant fait d’excellentes mesures du spectre du fer rapportées
aux P. T., on peut en déduire, au moins d’une façon provisoire, les
valeurs des corrections que l’on doit appliquer aux étalons de Kayser
pour les rendre comparables aux P. T. La table II donne ces cor-
rections h.
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TABLEAU I.
--Correction C aux P. T. de À 4600 à À 649 0.
Unité : 003BC03BC,0001.
TABLEAU II.
-Réduction des étalons du fer de Kayser au système des P. T.
Unité : 003BC03BC,0001.
Louis BELL. - Thé Perot-Fabry corrections of Rowland’s wave-lengths (Les corrections de Perot etFabry
auxlongueurs d’oncles de Rowland). - P. 191-191.
M. Louis Bell revient sur les critiques qu’il avait déjà adressées
aux corrections que MM. Perot et Fabry ont apportées aux longueurs
627 d’ondes de Rowland. Il n’est pas persuadé en effet que, pour les rne-
sures relatives, leur méthode vaille mieux que la méthode des coïncidences de Rowland, et, s’il est d’avis de laisser définitivement de côté les réseaux, pour les mesures absolues, il ne croit pas que l’on puisse accepter sans restriction l’erreur probable apparente des
mesures interférentielles. Il retient contre celle-ci la valeur si diffé- rente des autres que les mesures de M. Ilamy ont donnée pour la
longueur de la raie verte du cadmium, et la grande difficulté que
présentent les comparaisons micrométriques de raies sombres et de
raies brillantes. Enfin il reproclle aux mesures de MM. Perot et
Fabry de n’avoir probablement pas subi de corrections pour les varia- tions annuelles et diurne de la vitesse de translation des observateurs par rapport au soleil.
Dans les Annales de Chimie et de Physique, janvier 1904, ces
savants répondent à cette objection en montrant que la cause d’erreur introduite par le mouvement radial de l’observateur a été soigneu-
sement étudiée, et qu’ils se sont placés dans des conditions où elle ’ est négligeable.
G. EBERIIARD. - On thé spectrum and radial velocity of Z Cygni (Sur le spectre et la vitesse radiale de f Cygne). - P. 198-203.
~ Cygne, une des variables à longue période, a un spectre d’absorp-
tion très faible, rappelant celui d’« Hercule, sur lequel se superpose
un spectre d’émission formé de raies de l’hydrogène très brillantes
et de quelques raies métalliques très faibles.
Les mesures des longueurs d’onde des raies du spectre d’émission donnent une vitesse radiale constante d’environ 20 kilomètres ; celles
des raies du spectre d’absorption donnent au contraire une vitesse
variant en un an de
-.p 2, 42 kilomètres à
-2,3. Cette étoile serait donc formée de deux parties bien différentes par leur nature chimique
et par lenr mouvement.
A.-A. NIICIIELSON. - On the spectra of imperfect gratings (Sur les spectres
des réseaux imparfaits).
-P. 218-281.
Etude mathématique de l’influence des erreurs du tracé des réseaux
sur l’intensité des raies spectrales et sur la formation des fantômes
( ghosts) .
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A.-L: CORTIE. - Solar prominences and terrestrial umgnetisme (Proéminences
solaires et magnétisme terrestre). - P. 281-294.
Sir V. Lockyer a attribué la cause des perturbations magnétiques
aux proéminences solaires ; M. A. Cortie, en discutant les observa-
tions faites entre 1887 et 1890, montre que l’on ne peut pas en con- clure l’existence d’une relation de cause à effet entre ces deux phé-
nomènes. Quoique certaines prnéminences semblentliées à des orages
magnétiques, d’autres, aussi hautes et aussi actives, en sont tout à fait indépendantes. L’auteur était arrivé aux mêmes conclusions sur les relations qui pourraient exister entre les perturbations magnétiques
et les taches solaires.
PHILIP FOX. - The spectrum of lightening (Le spectre de l’éclair),
P. 294-297.
L’auteur a photographié avec un prisme-objectif le spectre de quelques éclairs. Il donne les longueurs d’onde des raies qu’il a mesu-
rées. Elles correspondent suffisamment bien
auxraies de l’étincelle dans l’air, quoique parfois elles aient des intensités un peu différentes.
On peut noter aussi que certaines de ces raies varient beaucoup
d’intensité par rapport à leurs voisines entre le nuage et le sol.
W.-J. HUMPHREi’S. - On certain methods of economizing the light in spec- trum analysis (Sur quelques moyens d’éconocniser de la lumière dans l’analyse
spectrale).
-P. 324-340.
Quelles que soient la source de lumière ou la nature du specto- graphe en usage, il est toujours avantageux d’obtenir des spectres
aussi lumineux que possible. L’auteur décrit un certain nombre de rnéthodes qui peuvent augmenter l’éclat de ces spectres ; voici celles qu’il a employées et qui lui ont donné de bons résultats.
Illumination de la fente.
-Le procédé classique consiste à con
denser la lumière de la source sur la fente à l’aide d’une lentille;
l’auteur l’améliôre en plaçant la source au centre d’un miroir
sphérique, la lentille condensante recevant les faisceaux lumineux
directs et réfléchis ; le résultat est nettement avantageux malgré
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l’absorption que sa propre source fait subir à la lumière réfléchie (1).
Un autre dispositif a donné à l’auteur de bons résultats avec une
petite image et un réseau concave : il se compose d’un condensateur et d’une double lentille cylindrique concave de courte longueur focale placée près de la fente, son axe perpendiculaire à celle-ci. L’effet final est d’allonger les raies du spectre, et, à cause de l’astigma-
tisme du réseau, d’accroître leur éclat.
Accroissement virtuel de la longueur de la rente.
-Cet astigma-
tisme du réseau fait qu’un poin t de la fente comme source produit
une raie comme image; plus longue est la fente dans certaines limites, plus intense est la raie résultante. Avec bien des sources, la lon- gueur utilisée de la fente n’est pas le maximum de longueur efficace ;
de plus, dans presque tous les cas, le cercle de lumière qui couvre le
réseau est beaucoup plus grand que l’aire de la surface rayée; si
cette lumière perdue pouvait tomber sur le réseau comme si elle
venait de points dans le prolongement et proches de la fente, l’astig-
matisme superposerait les raies du spectre résultant aux raies primitives, et les rendrait plus intenses. L’auteur obtient cet avan-
tage en pl açant une paire de miroirs optiquement plans entre le réseau et la fente, l’un au-dessus de la fente, l’autre au-dessous, et convenable- ment inclinés, de façon à former deux images virtuelles de la fente dans son prolongement et à ramener sur le réseau une partie des
rayons qui iraient se perdre.
Disposition de la chambre. - Lorsque les raies sont très faibles,
,
l’étalement dela lumière qui les forme sur une trop grande longueur peut les rendre invisibles. L’auteur a essayé de diminuer cette lon-
gueur en plaçant dans le voisinage de la plaque photographique
deux miroirs inclinés, analogues à ceux qu’il avait mis près de la
fente. Ce procédé n’est applicable qu’avec des appareils qui donnent
des spectres dont les raies soient droites.
JOEL STEBBINS. - The spectrum of
oCeti (Le spectre d’o Baleine).
-P. 341.
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