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The Astrophysical Journal; Vol. XVIII ; septembre 1903

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HAL Id: jpa-00240873

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240873

Submitted on 1 Jan 1904

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The Astrophysical Journal; Vol. XVIII ; septembre 1903

J. Baillaud

To cite this version:

J. Baillaud. The Astrophysical Journal; Vol. XVIII ; septembre 1903. J. Phys. Theor. Appl., 1904, 3

(1), pp.249-254. �10.1051/jphystap:019040030024901�. �jpa-00240873�

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Quincke. Dans cette théorie, une solution colloïdale est considérée

comme un mélange de deux solutions ayant une tension superficielle

à leur surface de contact, une riche en colloïde et une autre pauvre.

Dans cette hypothèse, l’amortissement d’un disque oscillant dépend

du frottement interne de la solution colloïdale riche, du frottement interne de la matière colloïde pauvre, du frottement externe des

parois des cellules de colloïde visqueux contre la matière moins

visqueuse et de la tension superficielle à la surface commune aux

deux solutions.

E. PERREAU.

THE ASTROPHYSICAL JOURNAL ;

Vol. XVIII ; septembre 1903.

F.-L.-O. WADSwnRTII. - On maJurements of waves-lenbth with the concave grating objective spectroscope (Sur les mesures de longueurs d’onde avec le

réseau concave employé comme spectroscope objectif).

-

P. 77-93.

L’auteur avait imagine, en 189h, d’employer le réseau concave

comme « spectroscope objectif », en le disposant de manière à recevoir directement le faisceau de rayons parallèles provenant de l’astre étudié. Ce procédé serait fort commode, puisqu’il simplifie

autant que possible le spectrographe en en supprimant la lunette

collimatrice; mais il ne donne pas de bons résultats. Les savants qui

l’ont employé mettaient leur insuccès sur le compte de plaques impropres ou de défauts dans la mise au point; l’auteur montre qu’ils sont inhérents à l’instrument lui-même, dont les aberrations

dissymétriques et bien plus considérables que dans les réseaux

employés à la manière indiquée par Rowland déplacent les raies

d’une quantité bien supérieure aux erreurs de mesure, et les rendent

peu nettes en augmentant considérablement les intensités relatives des franges latérales de diffraction du côté violet de l’image cen-

trale.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030024901

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R.-W. WOOD et J.-fl. MOORE (1). 2013 The fluorescence and absorption spectra of sodium vapour (Les spectres de fluorescence et d’absorption de la vapeur de

sodium). - P. 94-111.

La vapeur de sodium, éclairée par un faisceau intense de lumière

blanche, montre une fluorescence verte observée et étudiée pour la

première fois par Wiedmann et Schmid ( Wied. Ann.., 1,Vll,

p. 447; 1896), qui ont trouvé que son spectre se compose d’une bande dans le rouge, d’une bande plus étroite vers la raie D, et d’une

bande verte large, qui semble se décomposer en cannelures.

lB1M. Wood et Moore ne trouvent qu’une bande rouge et une bande verte, cette dernière distinctement cannelée ; il n’y a aucune trace de

raies ou de bandes brillantes dans le voisinage de D. Les auteurs pensent que c elles que l’on avait aperçues provenaient de ce que la vapeur était contenue dans des ampoules de verres chauffés par un

bunsen, tandis que leur appareil était composé d’un tube d’acier don t les deux extrémités étaient fermées par des plaques de verre et qui portait dans un plan perpendiculaire à son axe, et dans deux direc- tions rectangulaires, un creuset de fer dégageant la vapeur de sodium et un tube d’acier permettant de l’examiner.

La grande ressemblance des bandes cannelées avec celles que l’on voit dans le spectre d’absorption pouvait faire croire qu’elles

étaient dues à ce que la lumière fluorescente avait traversé une cer-

taine quantité de vapeur avant d’atteindre le spectroscope ; mais la photographie simultanée du spectre de la lumière fluorescente et du spectre d’absorption montre ce fait remarquable, que le spectre fluo-

rescent est exactement le complément du spectre d’absorption,

comme s’il en était le négatif photographique. Cette nature complé-

mentaire pousse à croire que les radiations absorbées sont réémises

sans changement de longueurs d’onde ; c’est ce qui ressort d’expé-

riences faites en illuminant la vapeur avec de la lumière monochro-

matique. On aperçoit alors en effet dans le spectre fluorescent des radiations de même longueur d’onde que la lumière incidente et des radiations plus intenses de plus grandes longueurs d’onde. Un illu- minateur monochromatique de Fuess, dont la fente est placée horizontalement, envoie sur le creuset une nappe de radiations de lon- gueurs d’onde variables; le bord de cette nappe vient se réfléchir sur

l’extrémité du tube latéral, ce qui permet d’observer en même temps

(1) Voir même mémoire dans le Philosopltical Magazine, p. 362 ; 1903.

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que la tranche de lumière fluorescente, un petit faisceau de la lumière monochromatique qui lui a donné naissance. On observe, par le tube latéral, les spectres de ces deux sortes de lumières. Avec la lumière violette, on ne voit que la petite tache de comparaison ; dès que la radiation A 4600 est atteinte, le spectre fluorescent apparaît ; il com- prend une bande bleue de méme longueur d’onde quela petite tache, puis vient une zone sombre, puis une bande verte avec un maximum

d’intensité vers le jaune, ensuite une autre lacune s’étendant bien au

delà des raies D, enfin une trace très faible de bande rouge. En accroissant graduellement la longueur d’onde de la lumière incidente,

on note quelques cliangements : la petite tache de référence est tou-

jours accompagnée de sa prolongation fluorescente ; mais l’inter- valle sombre diminue, et le point de tluorescence maximum dans le vert se déplace vers le bleu. En accroissant encorela longueur d’onde

dela lumière incidente, la fluorescence devient très faible et s’étend dans le spectre peu au delà de la position occupée par la petite tache.

Il paraît résulter de ces expériences que l’on n’est pas en droit d’admettre que les spectres sont identiques quand la fluorescence est

produite par la lumière blanche ou par la lumière bleue monochro-

matique, car l’étendue du spectre et la distribution des intensités sont différentes dans les deux cas, et l’on ne retrouve pas, avec la lumière bleue, les cannelures que l’on observe avec la lumière blanche.

Quoique les expériences ne soient pas encore suffisantes, les auteurs

sont portés à penser que les rayons de plus grandes longueurs

d’onde émis quand la vapeur est fluorescente ne sont pas, comme le voudrait la théorie de Lommel, le résultat de l’ainortissement des vibrations, mais sont une émissions résultant de ce que les ions de

plus longue période libre sont mis en vibration, soit par les ondes de plus courte période, soit par les ions de courte période mis en

mouvement par ces ondes. On doit noter aussi que la théorie de Lommel ne permet pas d’expliquer pourquoi la vapeur de sodium ne

présente pas de fluorescence, quand la longueur d’onde de la lumière

incidente est celle des raies D.

Le mémoire se termine par une étude du spectre d’absorption de

la vapeur de sodium, et donne les longueurs d’environ 460 des raies

les plus intenses entre 03BB 4616 et 03BB 3738.

Louis-A. PARSONS. -The spectrum of hydrogen (Le spectre de l’hydrogène). -

P. 112-128.

On a effectué de nombreuses recherches pour déterminer dans

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quelles conditions le spectre élémentaire de l’hydrogène ou spectre

à quatre raies se change dans le spectre à raies nombreuses appelé

aussi spectre composé ou spectre secondaire. Les uns (1) pensent que ce changement est produit par la température, d’autres (2) par la pression, d’autres (3) par l’intensité de la décharge. Trowbridge

et Richards, après avoir cru que la décharge oscillante caractérisait le spectre à quatre raies(1), abandonnent cette idée, et concluent que le spectre à raies nombreuses est le vrai spectre de l’hydrogène, le spectre à quatre raies étant dn à la vapeur d’eau (5). M. L.-A.

Parsons, reprenant toutes ces études, conclut que :

1° 0 Le spectre à raies nombreuses ne se présente jamais sans le spectre à quatre raies. Mais le spectre à quatre raies peut se pro- duire à haute pression sans le spectre à raies nombreuses ;

20 Le spectre à quatre raies est caractéristique d’une décharge

oscillante rapide ; le spectre à raies nombreuses, de la décharge con- tinue, la décharge oscillante ralentie à l’aide d’une self-induction donne : un spectre intermédiaire entre les deux, le spectre à raies nombreuses auxquelles s’ajoutent les quatre raies très brillantes et très fines ;

30 La production du spectre à quatre raies peùt être due à la

haute température produite par le passage de la décharge, ou loca-

lisée aux points elle éclate, mais non à la température moyenne du gaz dans le tube ;

40 Il est vraisemblable que la présence de la vapeur d’eau dans le

tube joue un rôle important dans la conduction, à cause de sa pro-

priété d’ioniser les gaz; mais il semble aussi vraisemblable que d’autres agents produiraient le même résultat. Il paraît y avoir une

relation entre la présence d’une certaine quantité de vapeur et l’éclat des quatre raies, et il pourrait se faire que le mode particulier de

dissociation de la vapeur donne naissance aux vibrations produisant

le spectre à quatre raies ; mais il n’y a pas d’évidence que ce spectre

soit celui de la vapeur d’eau ; au contraire, il semble appartenir en

propre à l’hydrogène.

(1) WULLNER, Phil. Mag., IV, 3’T, p. 48:p ;

-

FIEYEZ, C. R., 92, p. 52i.

(2) SCHUSTER, Brit. Assoc. Rep., XXXIX ; 1813.

(3) STEARN et LEE, Phil. Mag., 4e série, XLVI, p. i06;

-

WILSING, Publ. ct. Astl’o-

phys. Observ. Nu Postdam, XII, 71.

(4) l’hil. Mag., 5e série, XLIII, p. 135.

(5) Phil. Mag., 5e série, L, p. 338.

(6)

A.-S. hIND. - Some effects of chang or atmosphere on arc spectra with refe-

rence to series relations (Quelques etl’ets produits par les changements d’atmo- sphère sur le spectre d’arc, en relation avec les séries).

-

P. 129-150.

Cette étude systématique des spectres d’arc de plusieurs métaux,

calcium, strontium, magnésium, baryum, zinc, cuivre, montre qu’une méthode féconde pour mettre en évidence les raies de ces

spectres appartenant aux mêmes séries consist.e à changer la com- position de l’atmosphère autour de 1 arc : on voit alors les raies de même famille changer d’intensité. L’action probable de cette atmo-

sphère ne serait pas d’ordre chimique, mais plutôt d’ordre physique;

elle agirait sur la densité de la vapeur métallique, et par là sur les vibrations produisant les raies appartenant à certains groupes. Il est

possible que les changements de température jouent un grand rôle

dans les effets observés ; mais ils ne doivent pas en être la cause

directe, car aux changements de température sont intimement liés des changements de densité, et c’est à ceux-ci qu’il semble que l’on doive attribuer la plupart des résultats. En discutant en effet les observations publiées sur les spectres d’étincelle et d’arc des

métaux (’), l’auteur trouve que l’emploi d’atmosphères qui donnent

une faible densité à la vapeur tend à rendre le spectre de l’arc sem-

blable à celui de la décharge électrique. Dans son esprit, on n’a pas donné assez d’attention à l’influence de changements dans la densité

de la vapeur sur l’intensité des raies. Ne serait-il pas possible que cette densité soit l’élément capital dans les intensités relatives, de

même que la pression semble l’ètre pour le déplacement des raies, et

le champ magnétique pour leur polarisation?

Sir WILLIAM et Lady IIUGGINS. - On the spectrum of the spontaneous luminous

radiation of radium at ordinary temperature (Sur le spectre des radiations lumineuses spontanées du radium aux températures ordinaires).

-

P. 151-155.

En employant un spectroscope à prisme de quartz et avec une

pose de soixante-douze heures, ces savants ont pu photographier le

spectre de la lueur émise spontanément par le radium à la tempéra-

ture ordinaire ; ils ont obtenu un spectre composé de huit raies bril-

lantes, huit raies faibles et une trace faible de spectre continu dans

t 1) Sir WILLIAM et Lady IIUCGINS, AstTOphys. Jozirn., VI, 17; 1891; 2013 EDER et

VALENTA, DeutschJ’iflen der k. Ak. der’ Wiss. zu Wien, LXVIII, 534; I900 ; - CREW,

Asl1’oph. Joul’n., XII, 167 ; 1900 ;

--

PORTER, id., XV, 214; 1902; 2013 HARTMANN, id.,

XVII, 210; 1903.

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la région bleue. La largeur de la fente et le peu d’étendue du spectre

rendent peu certaines les mesures de longueurs d’onde ; mais on voit de suite qu’il manque sur la plaque les deux raies très fortes du spectre

d’étincelle À 38415 et 03BB 36496. Il est donc clair que ces deux spectres

ne sont pas les mêmes, comme les auteurs étaient disposés à le croire,

en supposant que la lueur émise par le radium aux températures

ordinaires n’était pas une phosphorescence ou une fluorescence au sens ordinaire du mot, mais une radiation indépendante émise par

ces molécules actives dont l’instabilité interne est la source supposée

de tous les phénomènes de radioactivité.

En comparant ce nouveau spectre avec le spectre de bande de

l’azote, on voit que sept des raies les plus fortes coïncident non

seulement en position, mais aussi en intensité et aspect avec celles des trois bandes de l’azote qui se trouvent dans cette région

du spectre. La radiation ultra-violette tout entière paraît donc

venir de l’azote. A-t-on affaire à de l’azote enfermé dans le radium,

ou à de l’azote atmosphérique? Il semble prématuré de discuter

encore là-dessus. Le fait remarquable à noter maintenant, c’est que le radium est un corps qui émet à température ordinaire des radia-

tions semblables à celles que l’on n’a obtenues jusqu’ici qu’avec

l’étincelle électrique.

Cette note est accompagnée d’une planche donnant les deux

spectres du radium et celui de l’azote. J. BAILLAUD.

I.-K.-A. WERTHEIM SALOMONSON. 2014 Les arcs chantants

(Konink. Akad. Wetensch, Amsterdam, Versl. II, pp. 381-391 ; 25 octobre 1902).

,

L’auteur critique la méthode indiquée par différents expérimen-

tateurs pour mesurer les petites self-inductions au moyen de la hauteur du son émis par un arc chantant. Dans cette méthode, on admet que la fréquence des courants alternatifs engendrés, et par suite la hauteur du son elle-même, ne dépendent que de la résistance, de

la self-induction et de la capacité du conducteur à travers lequel les

charbons sont mis en court-circuit. L’auteur fait voir que l’intensité du courant continu alimentant l’arc joue un rôle prépondérant dans

ces phénomènes ; la fréquence du son rendu par l’arc prend en effet

des valeurs plusieurs fois plus grandes que la valeur initiale, lorsque

le courant s’élève par exemple à une valeur double de la valeur

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