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Les spectres des molécules CN et CN+

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HAL Id: jpa-00234888

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Submitted on 1 Jan 1954

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Les spectres des molécules CN et CN+

A.E. Douglas, P.M. Routly

To cite this version:

(2)

203.

LES SPECTRES DES

MOLÉCULES

CN ET CN+

Par A. E. DOUGLAS et P. M. ROUTLY

(1),

Division de Physique, Conseil National des Recherches, Ottawa

(Canada).

. LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

15,

MARS

1954,

Pour

explorer

le

spectre

des molécules CN et CN+

nous avons étudié le

spectre

d’émission d’une

décharge

à travers de l’hélium contenant une

trace

de

cyano-gène

dans un tube à

décharge

avec cathode creuse.

Nous avons

pompé

les gaz très

rapidement

à travers le tube à

décharge

afin d’éviter les bandes

parasites

de

N2

et Nt. Le

spectre

de 2 00o à 8 000 Â a été

pho-tographié

en utilisant le

spectrographe

à réseau

concave de 6 m de rayon de courbure.

Le

spectre

de la

décharge

a montré

beaucoup

de bandes

qui

n’avaient pas été

enregistrées jusqu’à

présent.

On a montré que ces bandes

appartiennent

à

deux

systèmes

de

CN+,

à

quatre

nouveaux

systèmes

de bandes de

N;

avec un nombre considérable de nouvelles bandes

des .systèmes

de CN rouge et

bleu,

bien connus.

Quelques

bandes n’ont pas encore été identifiées. La structure de rotation de presque toutes les bandes nouvelles a été mesurée et

analysée.

Une discussion brève de

chaque

système

de bandes est donnée ci-dessous.

Le

spectre

de CN+. - 10 Le

système

dl al.

-Le

système

d1 - al de CN+ consiste en

quatre

bandes sans tête et dont

l’origine

est à

2181,

,

2 5 4,

2130 et

2109 À.

Nous avons montré que ce sont les bandes o-o, 1-1, 2-2 et 3-3. L’intensité de la

séquence

diminue

rapidement,

de la bande o-o à la bande 3-3. A cause des

perturbations

dans l’état

électronique

supérieur

spécialement

fortes dans les deuxième et

troisième niveaux de

vibration, beaucoup

de raies dans les bandes sont

déplacées

ou absentes. Il semble que ce

système

de bandes de CN+ est

analogue

au

système

de bandes de Mulliken pour la molécule

isoélectronique C,.

20 Le

système f

i£-alE. - Nous

avons trouvé

sept

bandes du

système

111-all

de CN+ avec les

têtes,

à

3263,

3

185, 3092,

3 063, 3 020,

2 g52

et

2 9 16 À.

TABLEAU I.

Constantes des trois états 1E de CN+

(en cm-1 ).

( * ) Valeurs approchées,

1E arbitrairement ehoisi é,-,al à zéro.

( * * ) Valeur de pour un état 103A3 arbitrairement choisi égal à zéro.

Il n’a pas été

possible

de trouver la numération absolue des niveaux de vibration de l’état

supé-rieur parce que les bandes de ce

système

sont un

peu faibles et couvertes par des bandes de CN. De

plus

les niveaux de vibration de l’état

supérieur

sont

perturbés,

ce

qui empêche

d’obtenir avec

précision

des constantes pour l’état

supé.rieur.

Les constantes des trois états de CN+ sont

groupées

au tableau I.

Le

spectre

de CN. -

Quatre

nouveaux

systèmes

de bandes ont été

trouvés, impliquant

trois nouveaux

états

électroniques.

Ces états

ont

été

désignés

D203A0i,

F20394. et

H2n/,.

Les constantes moléculaires pour ces

états sont données au tableau II. Une brève

descrip-tion de chacun de ces

systèmes

de bandes suit. TABLEAU II.

Constantes des nouveaux états électroniques de CN.

10 Les bandes H 2II,-B 2E. - A l’encontre des autres

nouvelles

bandes,

les bandes du

système

H2H-B2z

apparaissent

les

plus

fortes dans une

décharge

à travers de l’hélium

quand

celui-ci contient un

grand

pourcentage

de

C2N2,

Les bandes o-o et o- I, avec leur

tête la

plus

forte à 2

843

et 3 026 À

respectivement,

ont seules été trouvées. Les bandes sont tout à fait

semblables,

dans leur

aspect,

aux bandes bien connues

de

CN,

dans le rouge. Les raies des branches P et R de la

composante

aIT. sont fortement

perturbées

2

pour les

petites

valeurs de J et il

apparaît

que la

perturbation

est causée pour un état 203A3+ de

CN,

encore inconnu.

20 Bandes F 20394r-A 2I1i. - Le

système

F 20394r-A 2ITi

consiste en une suite de

cinq

bandes

mais,

seules ont été

analysées

les bandes 0-2 et o-3

qui

ont leur tête la

plus

forte,

à 2

123,6

et 2

204,9

A. Les bandes montrent une structure de doublet. La

séparation

du doublet est d’environ 10o cm-i. On

peut

montrer que l’état 2à est un état

régulier.

Le fait que les bandes sont

produites

par une transition entre des états de

doublet

régulier

et inverse a pour résultat que les intensités relatives des branches sont un peu

inat-tendues. On a seulement pu trouver des bandes

avec v = o pour l’état 20394.

30 Bandes

DZIIi--A2IIi.

- Les bandes

o-7,

o-6,

1-4,

2-4 et 3-3 du

système

D21I-A 2fl,

avec

l’origine

des bandes à

3 042,

2 8g8,

2 575,

2512 et

( 2(6 À

(3)

204

respectivement,

ont été mesurées et

analysées.

Parce que la valeur

dé B

de l’état

supérieur

est

beaucoup

plus petit

que celui de l’état

inférieur,

les bandes n’ont pas de têtes fortes et ne sont pas facilement aperçues dans les

spectres

avec faible

dispersion.

L’écart de doublet de l’état D 2II est très

petit.

La numération absolue des niveaux de vibration de l’état

D’II

n’a pas été établie avec certitude.

40 Bandes D 211-X 2 y - Pour le

système D 211-X 21

on n’a

analysé

que les bandes o-9 et 0- 10 avec leur tête à 2

736

et 2

879 À,

respectivement,

mais

cinq

autres bandes

plus

faibles du

système

ont été identi-fiées. La

partie

la

plus apparente

de ces bandes est leur branche

Q

qui

consiste en une série d’étroits

doublets.

Puisque l’espacement

du doublet des

niveaux de rotation de l’état 2E est

petit,

la dis-tance observée entre

les

doublets formant les raies

Q

est presque la même que

l’espacement

du doublet du niveau D 21I.

5° Nouvelles bandes des

systèmes

rouge et violet.

- Bien

qu’un

certain nombre de nouvelles bandes aient été trouvées pour le

système

rouge de CN elles

apportent

vraiment peu de nouvelles connaissances

concernant les constantes des états

électroniques

supérieurs

et inférieurs

(A 211

et

X21).

Dans-le

système

violet

cependant

nous avons trouvé un

grand

nombre de nouvelles bandes

qui

ont été utilisées pour

déter-miner,

avec

plus

de

précision,

les constantes de vibra-tion et de

rotation,

De

plus,

nous avons étendu la table de Deslandres du

système jusqu’à

la bande

19-18.

Au moyen de nouvelles mesures nous avons

essayé

d’établir une limite de dissociation par

l’extrapolation

de

Birge-Sponer

pour les niveaux de vibration de l’état B 2£. Le

graphique

donnant les

0394G(v)

en fonc-tion des v est

cependant loin

d’être une

ligne

droite et une

extrapolation

serait faite de manière tout à fait arbitraire. Bien que nos nouvelles mesures ne

suf-fisent pas pour établir une limite de dissociation elles montrent

cependant

que les

extrapolations

précédentes

des niveaux

B 203A3

telles que celles de

Schmid,

Gerô et

Zempten [1]

sont certainement

incorrectes,

et il

apparaît qu’il

n’est pas

possible

d’obtenir

l’énergie

de dissociation de CN en

partant

des

spectres

de la molécule

CN,

tels

qu’ils

sont connus

actuellement.

[1] SCHMID R., GERÖ L. et ZEMPTEN J. 2014 Proc. Phys. Soc.

London, 1938, 50, 283.

ANHARMONICITÉ

ET CALCUL D’UNE FONCTION POTENTIELLE

QUADRATIQUE

POUR LES VIBRATIONS DES

MOLÉCULES

Par C.

MANNEBACK,

Université de Louvain (Belgique)

et A. RAHMAN,

Osmania

University,

Hyderabad, Deccan (India).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM.

,

TOME

15,

MARS

1954,

1. Introduction. - Le calcul de la, fonction

poten-tielle

(F. P.)

de vibration commune à une molécule et à ses

isotopes

est affecté de deux causes d’erreur.

D’abord,

les

fréquences

expérimentales

ne sont

connues

qu’avec

une

précision

limitée. La

répercussion

souvent inattendue de ce fait sur le calcul des para-mètres de la F. P. de

fa.ible

valeur absolue est ordi-nairement

négligée;

nous

l’avons

récemment étudiée

en

grand

détail sur le cas des vibrations

gauches

de

C2H3Br

et de ses

sept isotopes

deutérés

[5].

Une autre cause

d’erreur,

celle

qui

nous intéresse

ici, provient

de ce que les

amplitudes

des vibrations

ne

peuvent

être considérées comme

infinitésimales,

à l’échelle des dimensions moléculaires. Les

fréquences

expérimentales

ne

peuvent

donc être considérées

comme «

harmoniques »

et.d’autre

part

le calcul d’une

F. P.

quadratique

se fonde essentiellement sur cette

hypothèse.

Dans de très rares cas, comme ceux de

CO2

et

H20,

particulièrement

bien étudiés par

Darling

et

Dennison,

on

connaît

les valeurs des

fréquences

«harmoniques »;

celles-ci sont liées au calcul d’une F.P.

quadratique

et des termes

cubiques

et

biquadratiques

qui

la

complètent.

Ces cas

exceptionnels exigent

une

connaissance

étendue du

spectre infrarouge

à

grande

dispersion.

En introduisant de force les

fréquences

expéri-mentales non

harmoniques

d’une famille de molécules

isotopiques

dans le calcul d’une F. P.

harmonique,

on provoque nécessairement certaines

incompati-bilités entre les

équations

du

problème.

Ainsi la valeur du «

rapport isotopique » expérimental

(quo-tient des

produits

de

fréquences

pour deux molécules

isotopiques)

diffère de

quelques pôur-cent

de la valeur

théorique

du même

rapport, laquelle

est seulement fonction des masses et dimensions moléculaires

(Redlich,

Teller).

Pour rétablir la

compatibilité,

on

peut

soit

prendre

la moyenne des

équations

incom-patibles

(à quelques pour-cent près),

soit la moyenne des résultats

différant

légèrement

entre eux. Un tel

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