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The Astrophysical Journal - Vol. XXX; juillet, décembre 1909 (suite)

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241666

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241666

Submitted on 1 Jan 1911

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

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The Astrophysical Journal - Vol. XXX; juillet, décembre 1909 (suite)

Jules Baillaud

To cite this version:

Jules Baillaud. The Astrophysical Journal - Vol. XXX; juillet, décembre 1909 (suite). J. Phys. Theor.

Appl., 1911, 1 (1), pp.258-260. �10.1051/jphystap:0191100103025800�. �jpa-00241666�

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258

THE ASTROPHYSICAL JOURNAL;

Vol. XXX; juillet, décembre 1909 (suite).

A summary of the results of

a

study of the mont BVilson

photographs of the

sun

spot spectra (Résumé des résultats d’une étude des

,

photographies de taches solaires du mont M’ilson).

-

P. 8.6-1~6.

,

La collection des photographies solaires du mont Wilson est

une des plus riches qui soient en matériaux de premier ordre. Aussi la discussion des documents qu’elle contient permet-elle de résoudre bien des problèmes de physique solaire. M. Adams s’occupe a plus particulièrement dans son mémoire de l’étude du spectre des

taches.

hes principales caractéristiques de ce spectre sont, en dehors d’un

déplacement du maximum d’intensité du spectre continu, l’augmen-

tation ou la diminution d’intensité d’un très grand nombre de raies,

la présence d’un très grand nombre de raies que l’on ne retrouve pas dans le spectre solaire, beaucoup étant groupées sous forme de

bandes ou de cannelures; enfin l’élargissement et parfois le dédou-

blement des raies sans renforcement apparent. M..A.dams étudie en

détail ces trois phénomènes.

Les dédoublements des raies s’expliquent, comme l’a montré G. Hale, par l’existence d’un champ magnétique dans les taches.

ÎVI. Adams donne la liste complète des doublets et des triplets

mesurés.

Pour les bandes et les cannelures propres au spectre des taches,

il a pu les identifier avec celles de l’oxyde de titane, l’hydrate de magnésium et l’hydrate de calcium. Plus de six mille raies sur les huit mille inconnues ont là leur origine.

La partie la plus importante des recherches de Adams est assurément l’étude détaillée des spectres des principaux éléments,

la classification de leurs raies selon qu’elles sont renforcées,

affaiblies ou non changées, la description de leurs principales caractéristiques. La conclusion très importante de cette étude,

c’est que la température des taches est moindre que celle de la pho- tosphère. Le rapport des intensités d’une raie dans le spectre des taches et dans le spectre de la photosphère est en effet très sensi- blement le même que le rapport des intensités de cette raie dans le

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100103025800

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259

spectre de la flamme de l’air et dans celui de sa partie centrale. De

plus les raies renforcées dans l’étincelle condensée e,îlia;icecl lines)

sont plus faibles dans le spectre des taches.

Il est bon de noter pour sa simplicité le procédé employ é par Adams pour mesurer quantitativement les intensités des raies.

Il les compare, à l’aide du spectro-comparateur d’Hartmann, à une

série d’images types.obtenues en photographiant avec des durées

de poses croissant en progression géométrique l’image centrale, non déviée, donnée par réflexion sur le réseau, de la fente du spectros- cope.

H. SHAW. - The

arc

spectrum of Vanadium in the region ). 5800 to ), 7364

(Spectre d’arc du vanadium de ), 5800 à ), 7364).

-

P. 127.

Tables des longueurs d’onde de près de deux cents raies du va-

nadium.

Ces longueurs d’ondes ont été rapportées à celles des raies du fer en se servant jusqu’à ~ 6500 des étalons de Fabry et Buisson,

au delà des étalons de Rowlan.d. Les longueurs d’onde obtenues à l’aide des étalons de Fabry et Buisson concordent beaucoup mieux

entre elles que celles obtenues à l’aide des étalons de Rowland.

B.-E. 1ZOORE. - Upon the separation of the spectral lines of thorium in the

magnetic field (Sur la séparation des raies du thorium dans le champ magné- tique).

-

P. 144 à 168 et 178 à 222.

A

Ce mémoire contient la description détaillée des modifications que subissent les raies du thorium dans le champ magnétique. Ces raies

sont classées en vingt tableaux d’après le nombre ou la symétrie de

leurs composantes. Voici, parmi d’autres, quelques-uns des résultats que signale l’auteur.

1° Les raies qui ont six composantes ou plus sont relativement peu nombreuses dans le thorium. Les séparations des composantes pour beaucoup d’entre elles sont des multiples de petits nombres,

mais ces nombres ne sont pas des parties aliquotes d’une séparation normale’;

2" Il y a beaucoup de raies présentant des dissymétries dans la

séparation de leurs composantes ou dans leurs intensités; la compo-

sante la plus forte est toujours la moins déplacée;

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260

3° Il y a quelques raies qui ont un nombre inégal de composantes

de part et d’autre de la position originelle.

Il y a un grand nombre de raies dissymétriques en intensité qui

ne le sont pas en position.

Les composantes sont souvent dissymétriques en largeur ; une composante est étroite et son compagnon opposé est large. On peut penser qu’avec un champ plus fort ce compagnon pourrait se dédoubler; la raie rentrerait alors dans le type décrit au paragraphe 3.

Il y a beaucoup de raies non séparées dans le champ, mais cepen- dant très affectées ; quelques-unes d’entre elles vibrent plus forte-

ment dans la direction perpendiculaire aux lignes de force, d’autres

font l’inverse. On peut en grouper quelques-unes par couples,

d’autres par groupes plus nombreux.

Beaucoup de triplets voisins les uns des autres présentent la même séparation de leurs composantes, les raies qui les donnent pourraient

sans doute être rattachées les unes aux autres.

GEORGE-E. HALE et WALTER-S. ADÀMS. - Photography of the flash spectrum without

an

eclipse (Photographie du spectre éclair

en

dehors d’une éclipse).

-

P. 222-230.

Les auteurs ont réussi à photographier en tout temps le spectre

de la chromosphère en plaçant la fente d’un spectrographe de très grande dispersion très exactement au contact du bord d’une image

du soleil de grande dimension. La précision des mesures de longueur

d’onde sur ces photographies est bien supérieure à celle que l’on peut obtenir sur les spectrophotographies obtenues dans les éclipses

avec les chambres prismatiques. Elle permet de conclure à l’identité des longueurs d’onde des raies de la chromosphère et de celles ,des

raies de Fraunhofer. Ur, d’après M. Julius, les raies brillantes du

spectre éclair seraient dues à des réfractions anormales de la lu- mière blanche du soleil ; leurs longueurs d’onde devraient être sensiblement différentes de celles des raies de Fraunhofer. Les ré- sultats de M. G. Hale et de M. W.-S. Adams sont donc sur ce point

contraires à l’hypothèse de J ulius.

Jules BAILLAUD.

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