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The Astrophysical Journal - Vol. XXXIII, n° 5 juin 1911

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HAL Id: jpa-00241723

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241723

Submitted on 1 Jan 1911

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The Astrophysical Journal - Vol. XXXIII, n° 5 juin 1911

Jules Bailaud

To cite this version:

Jules Bailaud. The Astrophysical Journal - Vol. XXXIII, n° 5 juin 1911. J. Phys. Theor. Appl.,

1911, 1 (1), pp.775-779. �10.1051/jphystap:0191100109077501�. �jpa-00241723�

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GEORGES DE BOTHEZ.XT. - Méthode pour l’étuide expérimentale de l’amortisse- ment des oscillations de certains systèmes en mouvement dans un fluide.

-

P. 466.

Le système étudié se compose d’un plan mince qui fait un petit angle « avec un fléau à une extrémité duquel il est fixé. Un plan identique est fixé à l’autre extrémité, mais dans le prolongement du

fléau et de telle sorte que le plan vertical passant par le fléau soit un

plan de symétrie. On produit un vent de vitesse parallèle au fléau,

on détermine la position d’équilibre du fléau, puis, donnant une impul- sion, on étudie l’amortissement (’ ).

G. BOIZARD.

THE ASTROPHYSICAL JOURNAL ;

Vol. XXXIII, n, 5 juin 1911.

A. COTTON. - Sur le principe de Doppler, et son application à l’étude des vitesses radiales du Soleil.

-

P. 3"I5-38!~.

W. Michelson a fait remarquer (2) que le mouvement relatif de la

source lumineuse et de l’observateur n’est pas la seule cause qui puisse produire un changement de longueur d’onde des raies spec-

trales ; il y en a une autre, les changements rapides d’épaisseur ou

d’indice de réfraction du milieu qui les sépare. Il a expliqué ainsi

les déplacements considérables des raies, au voisinage de proémi-

nences ou de taches solaires.

M. A. Cotton applique les mêmes considérations à l’étude du mouvement de rotation d’une sphère lumineuse entourée d’une

atmosphère homogène, schéma simplifié du Soleil. Négligeant les

réfractions et les variations d’indice avec le mouvement, il trouve que l’effet Doppler est plus grand et s’accroît un peu plus rapidement

avec la distance au centre que s’il n’y avait pas d’atmosphère. Au

bord de l’image, il est égal à n fois la valeur qu’il aurait eue sans atmosphère, n étant l’indice. Si n diffère peu de l’unité, la correction due à l’atmosphère est donc insignifiante. En réalité, dans le Soleil, l’atmosphère n’est pas homogène et l’indice de réfraction décroit en

(1) Voir : DE BOfHEZAT, Stabilité de l’aétoplane (Thèse de doctorat, Paris).

(2) XIII, p. 192, et Journal cle la Soc. 1’usse,

XXXI, p. 119, analysé dans le J. cle Pltys., 1911, p. 150.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100109077501

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s’éloignant du centre ; il en résulte que dans les régions le par-

cours curviligne de la lumière est relativement grand, on doit s’at-

tendre à un effet Doppler plus grand. De plus, par suite des phéno-

mènes de dispersion anomale, n peut être, au voisinage de certaines

raies, très différent de l’unité. Il serait assurément impossible, dans

l’état actuel de nos connaissances, de chercher à expliciter l’ordre de grandeur des déplacements qui en résultent. Mais on peut vérifier, ce ~qui est très intéressant, si les dispersions anomales interviennent.

On sait, en effet, que, dans l’étude des vitesses radiales, on a ren-

contré parfois des faits paradoxaux; des raies différentes, de même origine, conduisant à des vitesses radiales différentes. Il faudrait rechercher systématiquement si ces anomalies se produisent pour des raies au voisinage desquelles on a le mieux démontré l’existence de la dispersion anomale ; la coïncidence serait probante, car les

recherches malheureusement peu nombreuses que l’on a effectuées

sur la dispersion arlomale montrent que son influence n’est pas la même au voisinage des différentes raies d’un même corps.

~1. Cotton montre enfin que les mouvements rapides et irréguliers

d’une source au milieu d’une atmosphère causant des dispersions

anomales doivent produire des déplacements vers le rouge des raies

correspondantes transmises par cette atmosphère. On pourrait peut-

être trouver par là, dans les mouvements moléculaires mêmes, l’ex-

plication des déplacements des raies vers le rouge produit par un accroissement de pression; les caractères de ces déplacements sont

ceux que l’on devrait attendre d’après cette explication ; mais il est

difficile d’interpréter le fait que c’est la pression totale qui entre en jeu et non la pression seule du gaz donnant les raies étudiées.

E.-B. àI00RE. - Sur la séparation magnétique des raies du calcium11 et du strontium.

-

P. 385-394.

Cette étude complète celles de Runge et Paschen (1) et de W. Mil-

ler (2). Après avoir indiqué les résultats obtenus pour chacun des

deux corps, l’auteur examine comment ils vérifient la loi de Preston.

On devrait s’attendre, d’après elle, à ce que les raies successives d’une mê me série soient influencées de la même manière par le

champ magnétique et se correspondent dans les deux corps. Cette rl) ASt1’Oph. JouJ’n., XVI, p. 123 ; 1902.

(’) p. ~0~ ; 1907.

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loi est parfois vérifiée dans le cas actuel, mais le plus souvent elle

ne l’est pas.

HERBEHT- EDMESTON Groupements de raies dans le spectre du néon.

P. 30~-40~.

Un premier travail de l’auteur et des mesures de Baly (’) ont porté à 321 le nombre des raies connues du néon. 11~Z. Watson cherche comment on peut les grouper. Il se guide d’abord sur le

spectre de l’hélium et ses six séries, mais il ne trouve dans le néon

rien d’analogue. Il dresse alors une carte à grande échelle du spectre qui lui indique l’existence de trois groupes de raies séparés par de

grands intervalles. Se bornant aux raies brillantes, il trouve que l’intensité générale de chacun des groupes diminue du côté ultra- violet. Le premier groupe comprend une raie très brillante, une raie plus f’aible, trois quadruplets et trois triplets ; le second, une raie très brillante, une plus faible, trois quadruplets@et quatre triplets ; le troi- sième, deux raies brillantes, trois quadruplets et six ou peut-être seu-

lement cinq triplets. Les intervalles des fréquences des raies des quadruplets sont environ 10TO, 1429 et 1847 ; ceux des triplets,

1429 et 1847. Ces groupements suggèrent l’existence d’une série prin- cipale et de deux séries secondaires.

Il y a de plus un grand nombre de raies faibles, parmi lesquelles

l’auteur n’a réussi à former aucun groupement.

CH. FABRY et H. BUISSON. - Application de la méthode interférentielle à l’étude des nébuleuses. - P. 406-409.

La méthode spectroscopique interférentielle n’avaitencore jamais été appliquée, à notre connaissance, aux études stellaires. Cependant

ses avantages sont importants : elle donne les longueurs d’onde en

valeur absolue, supprimant ainsi les sources auxiliaires de compa-

raison, cause d’embarras et d’erreur dans la spectroscopie astrono- mique ; elle permet, avec des appareils légers et peu encombrants,

d’obtenir une précision supérieure à celle que donnent les spectro-

scopes prismatiques, trés lourds et sujets à toutes sortes de flexions et de dilatation ; enfin elle permet l’étude de la constitution des radia- tions. A on pouvait craindre qu’elle n’exige trop de lumière (1) Proc. Roy. Soc., A, LXXXI, p. 181 : = 19L)8: - !’oa_ns., A. CCII, p. 183 : 1903.

,

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p our pouvoir être appliquée avec succès à l’étude des astres qui n’appartiennent pas au système solaire ; les premiers essais de

Ch. Fabry et H. Buisson montrent qu’il n’en est rien : avec un

réfracteur d’aussi faible ouverture que celui de l’observatoire de Marseille (26 centimètres), ils ont pu ébaucher l’étude de la nébuleuse

d’Orion; aussi, par la voie qu’ils indiquent aux recherches astrono-

miques, doit-on considérer ces essais comme tout à fait importants.

L’appareil qu’ils ont utilisé est du type dit étalon interférentiet à

différence de marche fixe : une lame d’air comprise entre deux sur-

faces planes et parallèles semi-argentées. Les franges qu’il donne à

l’infini sont observées à l’aide d’un système oculaire visuel ou photo- graphique. Pour éviter le mélange des radiations émises par les dif- férentes parties de la nébuleuse, il faut que son image nette se forme

dans le même plan que celle des anneaux; cela serait réalisé si l’appa-

reil était placé en avant de l’objectif du réfracteur ; mais, en dehors

des grandes dimensions que ce dispositif exigerait pour les lames

argentées, le diamètre apparent des anneaux serait trop grand par

rapport à celui de la nébuleuse. Les auteurs ont tourné la difficulté

en plaçant les lames argentées derrière l’oculaire, mis au foyer sur l’image objective de la nébuleuse ; en regardant à travers les lames

avec un oeil ou un appareil photographique accommodé pour l’infini,

on voit une image réelle de l’astre sur laquel le se pro,j ettentles anneaux

d’interférence. Le poids total de l’appareil ainsi combiné n’est que de 3 kilogrammes.

En étudiant la nébuleuse d’Orion, MM. Ch. Fabry et Il. Buisson ont pu observer des anneaux d’interférence visuellement avec la radiation À 5007 et des différences de marche de 0,6, 2 et 5 millimètres

et photographiquement avec les radiations A 4341, ~, 37~7, des poses de 75 minutes et une différence de marche de 0~~~,6. Ces premières

observations n’avaient d’autre but que de démontrer la possibilité d’appliquerla méthode ; elles ne laissent aucun doute qu’avec un ins-

trument plus puissant et mieux approprié que le réfracteur de l’obser- vatoire de Marseille, elle donnerait sans grande difficulté des résul- tats de premier ordre sur les vitesses radiales relatives des diverses

régions de la nébuleuse et sur les largeurs des différents raies. Ces dernières déterminations donneraient, en étudiant les raies attribuées à l’hydrogène, une indication sur la température de l’astre et en étu- diant les raies d’origine inconnue une indication sur le poids ato- mique des gaz qui les fournissent.

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EDWIX-B. FROST. - Observation de l’étoile nouvelles du Lézard à l’observatoire Yerkes.

Des particularités indiquées par M. Ed. Frost sur cette étoile, on peut noter que malgré une couleur nettement rouge son rayonnement

était fortement actinique. Cette anomalie s’explique par une exten- sion inaccoutumée du spectre continu dans l’ultra-violet, tandis qu’il

existe une forte condensation lumineuse dans la région clHx.

JULES BAILLAUD.

ANNALEN DER PHYSIK ;

T. XXXV, nos 8 et 9 ; 1911.

W’.-H. hEESOVI. - Recherches spectrophoton1étrÜIues sur l’opalescence

d’un corps dans le voisinage de son point critique.

-

P. 591-599.

Diverses explications de ce phénomène ont été proposées par Kono-

valow, Donnan et Smoluchowski. La dernière, qui attribue l’opales-

cence aux différences de densité produites par les mouvements molé- culaires en vertu du principe de Gibbs-Boltzman, a été l’objet d’un

.

travail récent d’Einstein, lequel signale l’intérêt que présente l’étude expérimentale de la question. Aussi l’auteur croit-il devoir résumer les résultats obtenus à ce sujet déjà, en 1908, avec le professeur Kamerlingh-Onnes.

On opérait sur l’éthylène dans un intervalle d’environ ‘~°,3 ~ à partir du point critique. L’intensité de la lumière transversalement diffusée était mesurée par comparaison avec une lumière polarisée partiellement éteinte provenant de la même source.

Les résultats montrent que, pour une longueur d’onde déterminée,

l’intensité est à peu près inversement proportionnelle à la différence

entre la température d’observation et la température critique, ce qui

cadre avec l’hypothèse de Smoluchom.ski, tandis que celle de Don-

nan indiquerait la proportionnalité avec (T

-

T k)2.

Les mesures faites à diverses températures du rapport entre les intensités pour deux raies différentes montrent que l’éthylène se com- porte, depuis la température critique jusqu’à 0°,7 au-dessus, comme

un système dispersif dont le degré de dispersion est plus petit que

celui d’un milieu où seraient distribuées des particules diffusantes

suivant la théorie de lord Rayleigh.

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