HAL Id: jpa-00241678
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Submitted on 1 Jan 1911
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The AstrophysicaJournal - Vol. XXXIII; n° 1, janvier 1911
Jules Baillaud
To cite this version:
Jules Baillaud. The AstrophysicaJournal - Vol. XXXIII; n° 1, janvier 1911. J. Phys. Theor. Appl.,
1911, 1 (1), pp.336-342. �10.1051/jphystap:0191100104033601�. �jpa-00241678�
d’une manière générale la relation entre les intensités réfléchie et réfractée à partir de la théorie de Maxwell, et cela en suivant une
marche analogue à celle qu’ils indiquent dans le présent mémoire.
MARCEL BOLL.
Il. GREINACHER. - Récipient d’ionisation pour la mesure des rayons du radium et de Rôntgen. - P. 209-21 L
Les résultats discordants obtenus par différents expérimentateurs
dans des mesures d’ionisation par le radium et les rayons R6ntgen
-
écarts qui sont dus souvent à la forme du récipient
-ont con-
duit à utiliser des récipients hémisphériques. H. Greinacher étudie la forme qui convient le mieux pour la seconde électrode.
A priori, une électrode annulaire semble devoir mieux convenir
qu’une électrode rectiligne ; par contre, cette dernière est plus simple à construire.
Par des expériences comparatives, faites avec les rayons ou r1
dans des conditions variées, l’auteur montre qu’une électrode recti- ligne, convenablement utilisée, conduit aux mêmes résultats qu’une
électrode annulaire.
M. BARRÉE .
THE ASTROPHYSICAL JOURNAL ;
Vol. XXXIII; n° 1, janvier 1911.
Cette proéminence a persisté pendant plus de trois révolutions du
i Soleil. La vitesse de rotation des masses gazeuses qui la forment (cal-
cium et hydrogène) a varié d’une apparition à l’autre, dépassant dans
la première due 5 0 j0 et dans la deuxième de Il 0/0 la vitesse de rota- tion de la photosphère.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100104033601
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GORDOX SCOTT FULCHER. 2013 La production de la lumière par les rayons-canaux.
P.28-31.
Deux phénon1ènes importants renseignent sur la nature des rayons-
canaux : leur déviation magnétique et électrostatique observées par
M’ien, et l’effet Doppler découvert par Stark. L’expérience de Wien permet de calculen la vitesse et la valeur moyenne de la charge des constituants ; l’effet Starkdonne directement leur vitesse radiale. Par la discussion des résultats expérimentaux de J.-J . Thomson, Stark, Paschen et d’autres, l’auteur avait conclu que les vitesses dé- duites des deux effets sont très différentes; il semblait donc néces- saire d’admettre que les rayons-canaux ne sont pas la source princi- pale de la radiation montrant l’effet Stark, qui ne pourrait provenir
alors que des molécules du gaz, frappées par les rayons-canaux.
Cette hypothèse conduit à des conclusions qui concordent dans leurs détails essentiels avec l’effet Stark observé, si l’on admet, d’après
l’auteur :
1° Que l’intensité de la lumière émise, résultant des chocs, soit proportionnelle à l’énergie transmise à la molécule frappée ;
~° Que la molécule frappée ne produise de lumière que si l’énergie qui lui est transmise dépasse un certain minimum supposé égal à
celui nécessaire pour produire l’ionisation ;
3° Que la molécule frappante n’émette pas de radiations présentant
l’effet Stark.
De ces trois assertions, l’auteur ne démontre les deux dernières clue par des calculs de statistique et de probabilité assez obscurs,
mais il démontre la première par des expériences assurément très
importantes.
L’appareil à rayons-canaux dont il se sert est formé de deux chambres de verre scellées de part et d’autre d’une plaque d’alumi-
nium servant de cathode, et percée d’un trou unique. La chambre à décharge est reliée à un réservoir générateur de gaz à pression cons-
tante ; la chambre à rayons-canaux, à une pompe Gaede. Par le jeu
de la pompe et le réglage de l’écoulement du gaz, on peut maintenir
dans les deux chambres des pressions constantes, mais différentes.
En arrétant la pompe, la pression dans la chambre des rayons-ca-
naux devient égale à celle qui existait dans la chambre à décharge.
Dans ces deux expériences, les conditions de la décharge et, par
suite, la vitesse et le flux des rayons-canaux, restent les mémes ; ce qui change, c’est la pression du gaz dans la chambre des rayons-ca- naux, par suite le nombre des molécules frappées. L’étude photomé- trique des photographies du flux de rayons-canaux obtenu dans des conditions de pression dans la seconde chambre de et montre que son intensité lumineuse varie proportionnellement à la pression, c’est-à-dire au nombre de chocs.
Dans une seconde série d’expériences, l’auteur recherche comment varie l’intensité lumineuse du faisceau de rayons-canaux avec l’éner-
gie du flux. Il place pour cela dans la chambre des rayons-canaux un cône d’argent sur lequel est soudé un couple thermo-électrique et qui peut recevoir la totalité du flux. Il peut mesurer ainsi, pour diffé- rentes chutes de potentiel cathodique, l’énergie du flux de rayons-
canaux. Pour les mêmes chutes de potentiel, il mesure, comme dans
les premières expériences, l’intensité lumineuse du faisceau. Les deux courbes ainsi obtenues sont presque superposables. L’intensité lumineuse du faisceau est donc proportionnelle à l’énergie du flux,
par suite à l’énergie transmise à la molécule frappée.
Les mesures photométriques de l’auteur ont porté sur la totalité des radiations des faisceaux des rayons-canaux ; or, dans le spectre
de ces rayons, seules les raies sériées montrent l’effet Stark. Comme elles sont plusieurs fois plus intenses que les autres raies, l’auteur
pense que ses conclusions peuvent s’appliquer sans erreurs sensibles
à ces radiations sériées seules.
E.-A. Les spectres des nébuleuses spirales et des anias globulaires.
P. 58-63.
Ces spectres montrent tous les états intermédiaires entre ceux qui
ne possèdent que les raies brillantes des nébuleuses gazeuses et ceux semblables au spectre du Soleil.
Quelques résultats d’une étude des spectres de Sirius, Procyon et Arcturus, avec une grande dispersion. - P. 61-71.
L’auteur recherchait s’il était possible de mettre en évidence des différences dans les déplacements des diverses raies des spectres de
ces astres et par suite d’obtenir quelques renseignements sur la pres-
sion de leurs atmosphères.
339 Il a trouvé que, dans les spectres de Sirius et de Procyon, les raies
renforcées sont déplacées vers le rouge, tandis que les raies d’arc le
°
sont vers le violet. Dans le spectre d*Arcturtis, les raies du fer sont
déplacées vers le rouge par rapport à celles des autres éléments. Ces résultats concordent avec les études solaires et avec des études de laboratoire (Gale au mont iiTilson) pour montrer que la pression de l’atmosphère de Sirius est plus grande d’environ i2 atmosphères
que celle due la couche renversante du Soleil, celle de Procyon de
7 atmosphères.
R.-iM. et R.-H. GALT. - La fluorescence cathodique de la vapeur de sodium. - P. 72-80.
Les auteurs ont trouvé que les rayons cathodiques excitent dans la vapeur de sodium, en plus de la fluorescence verte, un nouveau spectre des bandes, entièrement différent des spectres d’arc de flamme ou d’étincelle, et sans relation avec les spectres d’absorption,
de fluorescence, ou de rotation magnétique.
Il contient une série de bandes dans le rouge et le jaune, deux
bandes non résolues dans le bleu et le violet, et un grand nombre de
raies nouvelles dont quelques-unes semblent coïncider avec les raies
d’étincelle.
C.-E. KENNETT Sur la relation entre le diamètre de l’image photographique d’un point et la pose qui l’a produite.
-P. 81-84.
On sait que les images photographiques des étoiles ou des raies
spectrales ont des dimensions qui dépendent du temps de pose. Les résultats expérimentaux de l’auteur montrent que les dimensions d’une petite image sont proportionnelles aux logarithmes des temps de pose; les astronomes admettaient plutôt que ce sont les racines carrées des diamètres des images stellaires, qui sont proportion-
nelles à ces logarithmes. L’auteur pense, ce qui est d’ailleurs géné-
ralement admis, que la loi photographique se trouve alors modifiée
par les conditions de formation des images dans les lunettes.
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