HAL Id: jpa-00241195
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Submitted on 1 Jan 1907
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The Astrophysical Journal ;Vol. XXI (fin), et vol. XXII;
mai à décembre 1905
Jules Baillaud
To cite this version:
Jules Baillaud. The Astrophysical Journal ;Vol. XXI (fin), et vol. XXII; mai à décembre 1905. J.
Phys. Theor. Appl., 1907, 6 (1), pp.132-144. �10.1051/jphystap:019070060013201�. �jpa-00241195�
Dans toutes ces expériences, l’élongation du pendule a été de 30 à 50 mil-
limètres.
TABLEAU II.
Expériences avec suspension en fil de Pt-Ag de omm,!) de diamètre de même longueur et de même poids que le précédent en invar.
Dans ces expériences on n’a jamais soulagé la suspension.
Dans toutes ces expériences, on a fait la moyenne de onze lectures prises
à l’intervalle d’une heure à peu près. L’élongation a été de 50 à 100 milli-
mètres.
THE ASTROPHYSICAL JOURNAL ;
Vol. XXI (fin), et vol. XXII; mai à décembre 1905.
F.-E. BAXANDALL. - On the enhanced lines of iron, titanium and nickel
(Sur les raies renforcées du fer, du titane et du nickel).
-XXI, p. 33’~-3~3 M. H. Reese a publié dans l’Astrophy.sical Journal(’) une liste
des raies renforcées du fer, du nickel et du titane ; il en indique un
assez grand nombre, une soixantaine dans le cas du fer, qui ne se
trouvent pas dans les listes de Lockyer. Reprenant les clichés de M. Lockyer, M. Baxandall, son collaborateur, trouve que, dans la
plus grande majorité des cas, M. Reese s’est trop avancé et a indiqué
comme renforcées des raies qui ne devaient l’être sur ses clichés qu’en
apparence, par suite des durées de poses employées. Nous renvoyons
au mémoire pour l’examen des cas particuliers.
REESE. - On the enhanced lines ofiron titanium and nickel (Sur
les raies renforcées du fer, du titane et du nickel).
-XXII, p. 222.
Réponse à l’article précédent. L’auteur trouve que son contradic- (1) Voir J. de Phys., 4e série, t. IV, p. 156; 1905.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060013201
133 teur ne doit pas être d’accord avec lui sur ce qui constitue un ren-
forcement.
A.-S. KING. - Note on the conditions attending the appearance of the argon lines in air (Note sur les conditions accompagnant l’apparition des raies de
l’argon dans le spectre de l’air).
-XXI, p. 3~~-35i.
Dans les conditions ordinaires, un tube de Geissler contenant un mélange d’argon et d’un autre gaz ne montre le spectre de l’argon
que si la proportion de ce gaz est grande. M. Lilienfeld a pu voir
cependant son spectre dans celui de l’air en mettant un tube à élec- trodes extérieures en parallèle avec une bobine de self-induction dans laquelle passe la décharge de deux ou trois bouteilles de Leyde chargées elles-mêmes par une forte bobine de Rhumkorf.
M. A.-S. King reprend ces expériences et conclut que la condition essentielle pour produire le spectre de l’argon avec de très petites quantités de gaz semble être d’employer une décharge présentant par
intermittences une très grande intensité. Une telle décharge, aussi
bien avec les tubes à vide qu’avec les étincelles, est plus efficace qu’une décharge ayant une plus grande intensité moyenne, mais plus
d’uniformité.
PHILIP FOX. - Observations with the Rumford Spectroheliograph (Observations
avec le spectrohéliographe Rumford). - XXI, p. 351-356.
Résumé des résultats obtenus avec cet appareil en 1903.
KARL EXNER et W. WILLIGER. - Thé
«optical power
»of the atmosphere and
its measurement (Le «pouvoir optique
»de l’atmosphère et sa mesure). - XXI,
p. 368-3’II.
Dans les instruments de grande ouverture, les déplacements de
l’air déforment les images des étoiles comme le ferait un oculaire pas au point. Les auteurs proposent de prendre comme définition
du pouvoir optique de l’atmosphère, c’est-à-dire de ses qualités
pour l’observation, l’inverse du diamètre du disque d’une étoile
exprimé en secondes. Si l’on mesurait cette quantité dans les diffé-
rents observatoires, on aurait une idée plus juste de ce que valent
leurs climats pour les observations.
J. HARTMANN. - Monochromatic photographs of the Orion nebula (Photographies monochromatiques de la nébuleuse d’Orion).
-XXI, p. 389-400.
L’auteur a obtenu des photographies de la nébuleuse d’Orion en
plaçant devant la plaque sensible des écrans colorés n’y laissant par-
venir, les premiers, queles radiations de longueur d’onde plus grande
que 4800 (raies des nébuleuses N1 et Nz et raie H~); les deuxièmes,
les radiations entre). 3880 et~ 3740; les troisièmes, la raie 3727. Sur les différentes photographies ainsi faites, la nébuleuse n’a pas la même forme, ce qui montre que toutes ses parties n’émettent pas avec la même intensité les raies des nébuleuses.
P.-G. NUTTING. - High temperature radiation (Radiation
à haute température). - XXI, p. 400-410.
Examen rapide, purement théorique ou même hypothétique, du
processus des excitations électriques, mécaniques ou thermiques
des radiations lumineuses. Les corps posséderaient non seulement
une température de fusion, mais aussi une température d’ionisation
comprise entre 3.000 et 10.000 degrés pour les gaz élémentaires et
plus basse pour les autres substances. On pourrait rendre un corps lumineux en l’échauffant par un procédé purement thermique jus- qu’au voisinage de cette température, que ce corps ne pourrait d’ail-
leurs pas dépasser.
W.-M. IVIITCHELL. - Researches in the sun spot spectrum region F to a (Recherches sur le spectre des taches solaires dans la région de F à a.
--XXII, p. 4-41.
Étude du spectre des taches apparues en 1904, description de
680 raies, et discussion tendant à montrer que le niveau des taches est inférieur à la couche chromosphérique.
H.-W. CLOUGH. - Synchronous variations in solar and terrestrial phenomena (Variations synchrones dans les phénomènes solaires et terrestres).
-XXII, p. 42-76.
On a souvent essayé de découvrir dans les phénomènes météorolo-
giques des périodes durant de quelques jours à quelques siècles.
135
M. Clough discute le cycle de trente-six ans de Brüclter(’) pour tous les éléments des météorologies terrestre et solaire, le cycle de
onze ans, et un cycle de trois cents ans qui se manifesterait par des variations dans la longueur des deux premiers. Il conclut à leur
existence et au synchronisme des phénomènes solaires et terrestres.
J.-S. AMES. - An elementary discussion of the action of a prism on white light (Discussion élémentaire de l’action d’un prisme sur la lumière blanche).
,
-
XXII, p. ’i6-83.
Certains physiciens admettent que la lumière blanche n’est pas la superposition de trains d’ondes réguliers, mais de pulsations irrégulières. Une telle lumière dispersée par un réseau ou par un
prisme se résout en composantes ayant une certaine périodicité.
M. Gouy et d’autres savants ont discuté jusqu’à quel point ces phéno-
mènes périodiques ressemblent à des ondes homogènes. M. Schuster
a étudié l’action d’un réseau (2) ; M. J.-S. Ames examine celle d’un
prisme dans cette hypothèse particulière.
CHARLES-LANE PUOR. - The figure of the Sun (La finure du Soleil).
XXII, p. 103-115 et p. 305-317.
La première partie de ce travail est basée sur la mesure de
139 photographies du Soleil prises par Rutherford de 1860 à 1874,
sur des mesures héliométriques faites à l’occasion des passages de Vénus (1874-1882) et sur des photographies faites en 1893-94 à North-
field (Minnesota); la deuxième, sur des mesures héliométriques faites
à Gôttingen de 1890 à ~90~~. La discussion de toutes ces données semble montrer que le rapport entre les diamètres polaire et équa-
torial du Soleil est variable, et que sa variation est périodique. La longueur exacte de cette période est incertaine. mais paraît presque la même que celle des taches. L’amplitude de la variation que dé- cèlent les photographies est beaucoup plus considérable que celles
indiquées par les mesures héliométriques.
Cette variation de forme du Soleil pourrait être la cause des
"
anomalies des mouvements de Mercure, Vénus et Mars.
(1) Klimaschwankungen seit 1700; Vienne, 1890.
(2) Philos. lVlag., 5° série, t. XXXVII, p. 509; 6e série, t. I, p. 1.
M.-W. STRONG. - On the magnesium spark (Sur l’étincelle du magaésium).
XXII, p. 118-122.
M. Mohler (i), observant des étincelles dirigées parallèlement à
l’axe du collimateur de son spectroscope, avait trouvé que, dans le
spectre du magnésium, certaines raies sont très renversées quand
les particules en mouvement dans l’étincelle s’éloignent de la fente,
et ne le sont pas quand les particules s’en rapprochent. M. Strong
recherche la cause de ce phénomène et la trouve dans une inégale
distribution autour de l’étincelle des vapeurs les plus froides du
magnésium.
(RosERT-J. WALLACE. - Diffraction gratting replicas
(Reproduction par contact des réseaux de diffraction)
-XXII, p. 123-131.
Description détaillée du mode opératoire que l’auteur emploie
pour faire ses excellentes reproductions des réseaux de Rowland..
P.-G. NUTTING. - The spectra of alloys (Les spectres des alliages).
XXII, p. 131-138.
Les électrodes employées dans les arcs et les étincelles étant presque toujours impures, il serait utile de bien connaître l’influence de leurs impuretés sur le spectre que l’on étudie et de savoir com- ment la rendre le plus faible possible. Après Lockyer et Roberts (Proc. R. S., 2’1, 507 ; 1873), M. Nutting étudie ce problème. Il fait
éclater l’étincelle dans l’hydrogène entre deux électrodes d’alliages divers, et photographie pour chacun d’eux cinq spectres obtenus dans
des conditions électriques différentes : avec une grande capacité ;
avec une grande capacité et une inductance ; avec une petite capa- cité et une étincelle en série; avec une étincelle en série et une grande inductance ; sans capacité ni inductance. L’étude de 60 com-
binaisons d’alliages le conduit aux résultats suivants :
Dans les spectres des alliages (arc ou étincelle), les spectres des métaux composants sont indépendants l’un de l’autre.
’Des variations dans les conditions électriques ou dans l’atmo-
(1) mars 1902, p. 125; - J. de Phys., 4e série, l, p. 725.
137
sphère ambiante n’influencent pas les intensités relatives des spectres composants.
Dans les spectres d’arc ou d’étincelle avec inductance, toutes
choses égales d’ailleurs, le spectre de l’élément de plus grand poids atomique prédomine.
L’analyse quantitative spectroscopique serait possible à 5 0/0 près
en se basant sur des raies de même caractère obtenues dans l’arc
ou l’étincelle avec inductance et avec un courant assez intense pour fournir une grande quantité de vapeur.
En pratique, la présence des impuretés dans les électrodes est de peu d’importance, et, quand on emploie des alliages, il est inutile d’essayer d’augmenter l’intensité du spectre de l’un des compo- sants en changeant les conditions électriques.
F.-R. MOUTON. - On the evolution of the solar system (Sur l’évolution du système solaire). - XXII, p. t65-t8t.
Cet article contient l’exposition d’une théorie du système solaire
que l’auteur et le professeur Chamberlin essaient de substituer à celle de Laplace. Tandis que cette dernière donnait pour origine
à notre monde une nébuleuse qui se serait contractée sous l’in- fluence de la gravitation mutuelle de ses parties en anneaux don- nant naissance aux planètes, celle des savants américains suppose
qu’un autre soleil passant très près de la nébuleuse primitive
lui aurait donné la forme de nébuleuse spirale, qu’elle aurait con-
servé ses dimensions grâce surtout aux mouvements orbitaux d’un très grand nombre de petites masses et non par une expansion
gazeuse, et que sa transformation en masses planétaires aurait pu
se faire sans perte de chaleur.
Cette théorie expliquerait tous les phénomènes sur lesquels repo- sait la théorie annulaire, et beaucoup d’autres avec lesquels cette
dernière était en contradiction.
NORTON-A. Variability of ~ ave lengths in the lines of spark spectra (Variations des longueurs d’onde dans les raies des spectres d’étincelle).
-XXII, p. 182-198.
Hascheck (), en 1901, avait annoncé que les raies du titane pré-
- --- -- -
Astroph. Jou1’n., 14, p. 181.
sentaient dans le spectre d’étincelle un déplacement considérable pouvant atteindre 0,13 U. A. relativement aux mêmes raies dans l’arc. D’autres recherches ont plus ou moins controuvé ce résultat ( 1 ) .
L’auteur cherche à trancher la question. Il emploie un réseau con-
cave de Rowland de 21 pieds, et prend toutes les précautions pour que la manipulation de l’obturateur ne puisse faire bouger les autres parties de l’appareil. Le spectre de l’étincelle encadrait celui de
l’arc, les poses étaient courtes et l’auteur se mettait à l’abri d’un
déplacement apparent de la raie dû à une surexposition en pointant
la raie de l’étincelle sur ses extrémités à peine visibles. Les con-
clusions de cette étude sont que, sous certaines conditions élec-
triques : absence de self et de résistance ohmique, grande capacité
ou longue étincelle secondaire, grande énergie dans la décharge,
les parties de l’étincelle qui touchent aux électrodes donnent un
spectre dont les raies ont des longueurs d’onde plus grandes que celles de l’arc.
H. CREVV et J. SPENCER. - Variation of arc spectra with phase of the currentpro- ducing them (Variation des spectres de l’arc avec la phase du courant qui les produit).
-XXII, p. 199-203.
Les auteurs produisent un arc avec un courant alternatif ; au-
devant du spectroscope, un moteur synchrone fait tourner un écran
circulaire muni d’une fente que l’on peut décaler de façon à étudier
l’arc dans la phase que l’on désire : leur dispositif est donc sem-
blable à celui de M. de Watteville dont ils ont vérifié les résultats.
Une planche montre combien sont différents les spectres d’arcs du carbone dans les différentes phases du courant. Leur étude a aussi
porté sur les spectres du graphite, de l’aluminium, du magnésium et
du fer.
SIR WiLLiAM and LADY HUGGINS. --- On the spectrum of the spontaneous luminous radiation of radium (Sur le spectre de la radiation lumineuse spon- tanée du radium). - YXII, p. 204-208.
Dans deux mémoires parus en 1903, ces savants ont montré que la lueur qu’émet spontanément le bromure de radium comprend sur-
(1) Norton-A. Astl’oph. Journ., 17, p. 286; 1903; - EDER et V.ii.ENTA, id.,
19, 251 ; 190~ ; - MIDDLEIiAUFF, id., 21, ~ 16 ; 1905.
139 tout les radiations de l’azote (pôle négatif). Pour déterminer si ces
radiations proviennent d’azote occlus ou d’azote atmosphérique, et
si le radium est capable de rendre l’hydrogène lumineux, comme il
semble en avoir le pouvoir pour l’azote, ils ont répété leurs expé-
riences en plaçant le sel de radium dans une atmosphère d’hydro- gène. Une première série d’expériences fut faite à la pression atmo- sphérique, une autre à une pression réduite.
Après quelques jours passés dans l’hydrogène, la lueur s’est affai-
blie, mais le spectre est toujours resté celui de l’azote sans trace
d’hydrogène. Ce spectre aurait pu provenir de traces d’air restant
dans le tube ; mais, si cela avait été, en ouvrant le tube et laissant
rentrer l’air la lueur aurait du recouvrer son éclat originel, ce qui
n’eut pas lieu ; au contraire, pendant les sept jours qui suivirent, le spectre continua à décroître d’intensité, puis se mit à croître lente- ment. D’autres observations ont montré des variations d’éclat aussi
inattendues, souvent accompagnées de changements dans la cou- leur, les propriétés électriques restant toujours les mêmes.
Le spectre a toujours été celui de l’azote ; mais récemment une
nouvelle bande a apparu dans le vert, aux environs de 1 5165, accom- pagnée d’un faible spectre continu qui s’étend jusqu’à la raie D.
Les auteurs suggèrent que, lorsque le radium a cessé de faire
briller les molécules d’azote, il est devenu capable d’exciter celle de la substance inconnue émettant cette nouvelle bande. La lueur
spontanée ne proviendrait pas de son action sur les molécules de
l’air, mais d’une action plus directe sur des molécules d’azote en
quelque sorte associées avec lui.
W.-J. HUMPHREYS. - The effect of a pressure of 37 atmospheres on certain
lines of the arc spectrum of iron (Effet d’une pression de 37 atmosphères sur
certaines raies du spectre d’arc du fer).
-XXII, p. 217-220.
Après plusieurs années de préparation, l’auteur avait repris ses
recherches sur l’effet de la pression sur les spectres ; obligé de les
abandonner de nouveau, il donne le résultat de ses expériences avec
le spectre du fer produit dans un arc à 220 volts, à la pression de
37 atmosphères. A cette pression, beaucoup de raies s’étalent, tandis
que d’autres, comme A 4313,21 et À 4337,14, restent nettes et fines.
Plusieurs, comme A 4233,76 et î, 4236,09, deviennent nébuleuses et sont très déplacées vers le rouge. Une au moins présente non seule-
ment un déplacement sensible; mais semble se désagréger graduel-
lement à mesure que la pression augmente. La table suivante con-
tient les raies mesurées. Dans la deuxième et la troisième colonne, R signifie renversée, et les nombres représentent les intensités rela- tives. 6.À donne, en U. A., l’accroissement de longueur d’onde produit
par une variation de la pression de l’atmosphère à 37 atmosphères.
Ces 3h sont suffisamment bien proportionnels à ceux obtenus à basse pression (~~.
W.-J. HUMPHREYS. - Reversals of bands (Renversements de bandes).
XXII, p. 220-221.
Indication d’un certain nombre de bandes qui se renversent plus
ou moins facilement dans un arc à l’air libre et à la pression atmo- sphérique.
( 1) AstJ’oph. Journ., 6, p. 200 ; 1897.
(2) La position de cette ligne ne peut être déterminée avec certitude. Elle est
très déplacée, mais très nébuleuse et mal définie.
141
JAMES-1. PORTER. - Selective reflection in the infra red specti um (Réflexion sélective dans le spectre infra-rouge).
-XXII, p. 229-248.
La méthode qu’emploie M. Porter est celle qu’ont employée
MM. Rubens et Nichols (1), Rubens et Aschkinass (!’-), celle des
«
rayons restants » . Il oblige un faisceau lumineux (celui d’un fila-
ment Nernst), diffracté par un réseau, à se réfléchir sur trois miroirs
plans taillés dans la matière à étudier, et il reçoit les radiations qui
subsistent sur les vannes d’un radiomètre très sensible. Le réseau, formé de fils métalliques tendus sur une corde, est porté par la plate-
forme d’un goniomètre, ainsi que le collimateur à miroir qui envoie
le faisceau lumineux. En faisant tourner tout cet ensemble et mesu-
rant les rotations, on obtient les longueurs d’onde des radiations
qui donnent au radiomètre les déviations les plus grandes. Les
radiations de longueurs d’onde supérieures à 1.1. À étaient absorbées par la plaque de fluorine qui fermait le radiomètre. L’auteur a
étudié, en plus du quartz et du marbre, quatorze substances nou-
velles ; sept ont donné des maximums bien marqués, dont voici les longueurs d’onde :
Voici, pour être complet, les substances dont les rayons restants avaient été mesurés précédemment :
(1) Annalen dei- Pjtysik, 60, p. 418-~30 ; 189’1.
(2) Ibid., 65, p. 2.~1 ; 1898.
JOSEPH LUNT. - On the spectrum of silicon : with a note on the spectrum of
fluorine (Sur le spectre de la silice : avec une note sur le spectre de la fluo-
rine).
-XXII, p. 256-266.
M. A. de Gramont (1) avait mis en doute l’attribution à la silice de certaines raies comme A 4089,1, ~, 4096,9, a, 4116,4, que Sir M. Loc-
kyer avait réunies dans un même groupe attribué à cet éléments.
M. Lunt est d’accord avec le savant anglais pour les raies ~, 4089,~.
et h Al16,4.
Il les a obtenues en effet dans le spectre de tubes de Geissler contenant des gaz très divers, toutes les fois que le courant était
assez intense pour décomposer le verre de la partie capillaire. Une
chose curieuse, néanmoins, c’est que, dans un tube de tétrachlorure de silicium, ces raies sont presque toujours invisibles, sauf lorsque
l’on emploie un courant assez intense pour décomposer le verre. Il y
a là une objection sérieuse à la théorie de Lockyer, car, si ces raies n’apparaissent que par la décomposition du verre, elles peuvent provenir de toute autre matière entrant dans la composition de ce
corps. Mais l’auteur semble avoir été convaincu par l’examen de silicates purs soigneusement préparés qui montrent ces raies dans des conditions de courant telles que la présence du verre ne peut
pas vicier les résultats. Quant à la raie ~, 4096,9, qui est une raie
stellaire très importante, 1’1. J. Lunt ne croit pas qu’elle appartienne
à la silice; il n’a, en effet, jamais pu la voir dans les silicatesles plus
purs qu’il a pu obtenir ; il pense que, dans les étoiles, elle doit être attribuée à quelques corps inconnus, et dans le laboratoire à l’azote
ou à l’oxygène.
Les listes de Exner et Hascheck indiquent pour la silice des raies de longueur d’onde ÀÀ 3883, 46, 4021,0, 4030,0, 4764,20; elles ne se
trouvent pas sur les photograpllies de l’auteur, qui les attribue à des impuretés. Par contre, il indique un nouveau couple de raies de silicium non encore signalé, a 4191,0 et ~ 4108,5.
"
Le mémoire se termine par une liste de raies du fluor.
(l) C. R., 139, p. 188; 1904.
143
R.-E. LOVING. - The arc in high vacua
.
(L’arc dans les vides élevés).
-XXII, p. 285-305.
’