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The Astrophysical Journal ;Vol. XXI (fin), et vol. XXII; mai à décembre 1905

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(1)

HAL Id: jpa-00241195

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241195

Submitted on 1 Jan 1907

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The Astrophysical Journal ;Vol. XXI (fin), et vol. XXII;

mai à décembre 1905

Jules Baillaud

To cite this version:

Jules Baillaud. The Astrophysical Journal ;Vol. XXI (fin), et vol. XXII; mai à décembre 1905. J.

Phys. Theor. Appl., 1907, 6 (1), pp.132-144. �10.1051/jphystap:019070060013201�. �jpa-00241195�

(2)

Dans toutes ces expériences, l’élongation du pendule a été de 30 à 50 mil-

limètres.

TABLEAU II.

Expériences avec suspension en fil de Pt-Ag de omm,!) de diamètre de même longueur et de même poids que le précédent en invar.

Dans ces expériences on n’a jamais soulagé la suspension.

Dans toutes ces expériences, on a fait la moyenne de onze lectures prises

à l’intervalle d’une heure à peu près. L’élongation a été de 50 à 100 milli-

mètres.

THE ASTROPHYSICAL JOURNAL ;

Vol. XXI (fin), et vol. XXII; mai à décembre 1905.

F.-E. BAXANDALL. - On the enhanced lines of iron, titanium and nickel

(Sur les raies renforcées du fer, du titane et du nickel).

-

XXI, p. 33’~-3~3 M. H. Reese a publié dans l’Astrophy.sical Journal(’) une liste

des raies renforcées du fer, du nickel et du titane ; il en indique un

assez grand nombre, une soixantaine dans le cas du fer, qui ne se

trouvent pas dans les listes de Lockyer. Reprenant les clichés de M. Lockyer, M. Baxandall, son collaborateur, trouve que, dans la

plus grande majorité des cas, M. Reese s’est trop avancé et a indiqué

comme renforcées des raies qui ne devaient l’être sur ses clichés qu’en

apparence, par suite des durées de poses employées. Nous renvoyons

au mémoire pour l’examen des cas particuliers.

REESE. - On the enhanced lines ofiron titanium and nickel (Sur

les raies renforcées du fer, du titane et du nickel).

-

XXII, p. 222.

Réponse à l’article précédent. L’auteur trouve que son contradic- (1) Voir J. de Phys., 4e série, t. IV, p. 156; 1905.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060013201

(3)

133 teur ne doit pas être d’accord avec lui sur ce qui constitue un ren-

forcement.

A.-S. KING. - Note on the conditions attending the appearance of the argon lines in air (Note sur les conditions accompagnant l’apparition des raies de

l’argon dans le spectre de l’air).

-

XXI, p. 3~~-35i.

Dans les conditions ordinaires, un tube de Geissler contenant un mélange d’argon et d’un autre gaz ne montre le spectre de l’argon

que si la proportion de ce gaz est grande. M. Lilienfeld a pu voir

cependant son spectre dans celui de l’air en mettant un tube à élec- trodes extérieures en parallèle avec une bobine de self-induction dans laquelle passe la décharge de deux ou trois bouteilles de Leyde chargées elles-mêmes par une forte bobine de Rhumkorf.

M. A.-S. King reprend ces expériences et conclut que la condition essentielle pour produire le spectre de l’argon avec de très petites quantités de gaz semble être d’employer une décharge présentant par

intermittences une très grande intensité. Une telle décharge, aussi

bien avec les tubes à vide qu’avec les étincelles, est plus efficace qu’une décharge ayant une plus grande intensité moyenne, mais plus

d’uniformité.

PHILIP FOX. - Observations with the Rumford Spectroheliograph (Observations

avec le spectrohéliographe Rumford). - XXI, p. 351-356.

Résumé des résultats obtenus avec cet appareil en 1903.

KARL EXNER et W. WILLIGER. - Thé

«

optical power

»

of the atmosphere and

its measurement (Le «pouvoir optique

»

de l’atmosphère et sa mesure). - XXI,

p. 368-3’II.

Dans les instruments de grande ouverture, les déplacements de

l’air déforment les images des étoiles comme le ferait un oculaire pas au point. Les auteurs proposent de prendre comme définition

du pouvoir optique de l’atmosphère, c’est-à-dire de ses qualités

pour l’observation, l’inverse du diamètre du disque d’une étoile

exprimé en secondes. Si l’on mesurait cette quantité dans les diffé-

rents observatoires, on aurait une idée plus juste de ce que valent

leurs climats pour les observations.

(4)

J. HARTMANN. - Monochromatic photographs of the Orion nebula (Photographies monochromatiques de la nébuleuse d’Orion).

-

XXI, p. 389-400.

L’auteur a obtenu des photographies de la nébuleuse d’Orion en

plaçant devant la plaque sensible des écrans colorés n’y laissant par-

venir, les premiers, queles radiations de longueur d’onde plus grande

que 4800 (raies des nébuleuses N1 et Nz et raie H~); les deuxièmes,

les radiations entre). 3880 et~ 3740; les troisièmes, la raie 3727. Sur les différentes photographies ainsi faites, la nébuleuse n’a pas la même forme, ce qui montre que toutes ses parties n’émettent pas avec la même intensité les raies des nébuleuses.

P.-G. NUTTING. - High temperature radiation (Radiation

à haute température). - XXI, p. 400-410.

Examen rapide, purement théorique ou même hypothétique, du

processus des excitations électriques, mécaniques ou thermiques

des radiations lumineuses. Les corps posséderaient non seulement

une température de fusion, mais aussi une température d’ionisation

comprise entre 3.000 et 10.000 degrés pour les gaz élémentaires et

plus basse pour les autres substances. On pourrait rendre un corps lumineux en l’échauffant par un procédé purement thermique jus- qu’au voisinage de cette température, que ce corps ne pourrait d’ail-

leurs pas dépasser.

W.-M. IVIITCHELL. - Researches in the sun spot spectrum region F to a (Recherches sur le spectre des taches solaires dans la région de F à a.

--

XXII, p. 4-41.

Étude du spectre des taches apparues en 1904, description de

680 raies, et discussion tendant à montrer que le niveau des taches est inférieur à la couche chromosphérique.

H.-W. CLOUGH. - Synchronous variations in solar and terrestrial phenomena (Variations synchrones dans les phénomènes solaires et terrestres).

-

XXII, p. 42-76.

On a souvent essayé de découvrir dans les phénomènes météorolo-

giques des périodes durant de quelques jours à quelques siècles.

(5)

135

M. Clough discute le cycle de trente-six ans de Brüclter(’) pour tous les éléments des météorologies terrestre et solaire, le cycle de

onze ans, et un cycle de trois cents ans qui se manifesterait par des variations dans la longueur des deux premiers. Il conclut à leur

existence et au synchronisme des phénomènes solaires et terrestres.

J.-S. AMES. - An elementary discussion of the action of a prism on white light (Discussion élémentaire de l’action d’un prisme sur la lumière blanche).

,

-

XXII, p. ’i6-83.

Certains physiciens admettent que la lumière blanche n’est pas la superposition de trains d’ondes réguliers, mais de pulsations irrégulières. Une telle lumière dispersée par un réseau ou par un

prisme se résout en composantes ayant une certaine périodicité.

M. Gouy et d’autres savants ont discuté jusqu’à quel point ces phéno-

mènes périodiques ressemblent à des ondes homogènes. M. Schuster

a étudié l’action d’un réseau (2) ; M. J.-S. Ames examine celle d’un

prisme dans cette hypothèse particulière.

CHARLES-LANE PUOR. - The figure of the Sun (La finure du Soleil).

XXII, p. 103-115 et p. 305-317.

La première partie de ce travail est basée sur la mesure de

139 photographies du Soleil prises par Rutherford de 1860 à 1874,

sur des mesures héliométriques faites à l’occasion des passages de Vénus (1874-1882) et sur des photographies faites en 1893-94 à North-

field (Minnesota); la deuxième, sur des mesures héliométriques faites

à Gôttingen de 1890 à ~90~~. La discussion de toutes ces données semble montrer que le rapport entre les diamètres polaire et équa-

torial du Soleil est variable, et que sa variation est périodique. La longueur exacte de cette période est incertaine. mais paraît presque la même que celle des taches. L’amplitude de la variation que dé- cèlent les photographies est beaucoup plus considérable que celles

indiquées par les mesures héliométriques.

Cette variation de forme du Soleil pourrait être la cause des

"

anomalies des mouvements de Mercure, Vénus et Mars.

(1) Klimaschwankungen seit 1700; Vienne, 1890.

(2) Philos. lVlag., série, t. XXXVII, p. 509; 6e série, t. I, p. 1.

(6)

M.-W. STRONG. - On the magnesium spark (Sur l’étincelle du magaésium).

XXII, p. 118-122.

M. Mohler (i), observant des étincelles dirigées parallèlement à

l’axe du collimateur de son spectroscope, avait trouvé que, dans le

spectre du magnésium, certaines raies sont très renversées quand

les particules en mouvement dans l’étincelle s’éloignent de la fente,

et ne le sont pas quand les particules s’en rapprochent. M. Strong

recherche la cause de ce phénomène et la trouve dans une inégale

distribution autour de l’étincelle des vapeurs les plus froides du

magnésium.

(RosERT-J. WALLACE. - Diffraction gratting replicas

(Reproduction par contact des réseaux de diffraction)

-

XXII, p. 123-131.

Description détaillée du mode opératoire que l’auteur emploie

pour faire ses excellentes reproductions des réseaux de Rowland..

P.-G. NUTTING. - The spectra of alloys (Les spectres des alliages).

XXII, p. 131-138.

Les électrodes employées dans les arcs et les étincelles étant presque toujours impures, il serait utile de bien connaître l’influence de leurs impuretés sur le spectre que l’on étudie et de savoir com- ment la rendre le plus faible possible. Après Lockyer et Roberts (Proc. R. S., 2’1, 507 ; 1873), M. Nutting étudie ce problème. Il fait

éclater l’étincelle dans l’hydrogène entre deux électrodes d’alliages divers, et photographie pour chacun d’eux cinq spectres obtenus dans

des conditions électriques différentes : avec une grande capacité ;

avec une grande capacité et une inductance ; avec une petite capa- cité et une étincelle en série; avec une étincelle en série et une grande inductance ; sans capacité ni inductance. L’étude de 60 com-

binaisons d’alliages le conduit aux résultats suivants :

Dans les spectres des alliages (arc ou étincelle), les spectres des métaux composants sont indépendants l’un de l’autre.

Des variations dans les conditions électriques ou dans l’atmo-

(1) mars 1902, p. 125; - J. de Phys., 4e série, l, p. 725.

(7)

137

sphère ambiante n’influencent pas les intensités relatives des spectres composants.

Dans les spectres d’arc ou d’étincelle avec inductance, toutes

choses égales d’ailleurs, le spectre de l’élément de plus grand poids atomique prédomine.

L’analyse quantitative spectroscopique serait possible à 5 0/0 près

en se basant sur des raies de même caractère obtenues dans l’arc

ou l’étincelle avec inductance et avec un courant assez intense pour fournir une grande quantité de vapeur.

En pratique, la présence des impuretés dans les électrodes est de peu d’importance, et, quand on emploie des alliages, il est inutile d’essayer d’augmenter l’intensité du spectre de l’un des compo- sants en changeant les conditions électriques.

F.-R. MOUTON. - On the evolution of the solar system (Sur l’évolution du système solaire). - XXII, p. t65-t8t.

Cet article contient l’exposition d’une théorie du système solaire

que l’auteur et le professeur Chamberlin essaient de substituer à celle de Laplace. Tandis que cette dernière donnait pour origine

à notre monde une nébuleuse qui se serait contractée sous l’in- fluence de la gravitation mutuelle de ses parties en anneaux don- nant naissance aux planètes, celle des savants américains suppose

qu’un autre soleil passant très près de la nébuleuse primitive

lui aurait donné la forme de nébuleuse spirale, qu’elle aurait con-

servé ses dimensions grâce surtout aux mouvements orbitaux d’un très grand nombre de petites masses et non par une expansion

gazeuse, et que sa transformation en masses planétaires aurait pu

se faire sans perte de chaleur.

Cette théorie expliquerait tous les phénomènes sur lesquels repo- sait la théorie annulaire, et beaucoup d’autres avec lesquels cette

dernière était en contradiction.

NORTON-A. Variability of ~ ave lengths in the lines of spark spectra (Variations des longueurs d’onde dans les raies des spectres d’étincelle).

-

XXII, p. 182-198.

Hascheck (), en 1901, avait annoncé que les raies du titane pré-

- --- -- -

Astroph. Jou1’n., 14, p. 181.

(8)

sentaient dans le spectre d’étincelle un déplacement considérable pouvant atteindre 0,13 U. A. relativement aux mêmes raies dans l’arc. D’autres recherches ont plus ou moins controuvé ce résultat ( 1 ) .

L’auteur cherche à trancher la question. Il emploie un réseau con-

cave de Rowland de 21 pieds, et prend toutes les précautions pour que la manipulation de l’obturateur ne puisse faire bouger les autres parties de l’appareil. Le spectre de l’étincelle encadrait celui de

l’arc, les poses étaient courtes et l’auteur se mettait à l’abri d’un

déplacement apparent de la raie dû à une surexposition en pointant

la raie de l’étincelle sur ses extrémités à peine visibles. Les con-

clusions de cette étude sont que, sous certaines conditions élec-

triques : absence de self et de résistance ohmique, grande capacité

ou longue étincelle secondaire, grande énergie dans la décharge,

les parties de l’étincelle qui touchent aux électrodes donnent un

spectre dont les raies ont des longueurs d’onde plus grandes que celles de l’arc.

H. CREVV et J. SPENCER. - Variation of arc spectra with phase of the currentpro- ducing them (Variation des spectres de l’arc avec la phase du courant qui les produit).

-

XXII, p. 199-203.

Les auteurs produisent un arc avec un courant alternatif ; au-

devant du spectroscope, un moteur synchrone fait tourner un écran

circulaire muni d’une fente que l’on peut décaler de façon à étudier

l’arc dans la phase que l’on désire : leur dispositif est donc sem-

blable à celui de M. de Watteville dont ils ont vérifié les résultats.

Une planche montre combien sont différents les spectres d’arcs du carbone dans les différentes phases du courant. Leur étude a aussi

porté sur les spectres du graphite, de l’aluminium, du magnésium et

du fer.

SIR WiLLiAM and LADY HUGGINS. --- On the spectrum of the spontaneous luminous radiation of radium (Sur le spectre de la radiation lumineuse spon- tanée du radium). - YXII, p. 204-208.

Dans deux mémoires parus en 1903, ces savants ont montré que la lueur qu’émet spontanément le bromure de radium comprend sur-

(1) Norton-A. Astl’oph. Journ., 17, p. 286; 1903; - EDER et V.ii.ENTA, id.,

19, 251 ; 190~ ; - MIDDLEIiAUFF, id., 21, ~ 16 ; 1905.

(9)

139 tout les radiations de l’azote (pôle négatif). Pour déterminer si ces

radiations proviennent d’azote occlus ou d’azote atmosphérique, et

si le radium est capable de rendre l’hydrogène lumineux, comme il

semble en avoir le pouvoir pour l’azote, ils ont répété leurs expé-

riences en plaçant le sel de radium dans une atmosphère d’hydro- gène. Une première série d’expériences fut faite à la pression atmo- sphérique, une autre à une pression réduite.

Après quelques jours passés dans l’hydrogène, la lueur s’est affai-

blie, mais le spectre est toujours resté celui de l’azote sans trace

d’hydrogène. Ce spectre aurait pu provenir de traces d’air restant

dans le tube ; mais, si cela avait été, en ouvrant le tube et laissant

rentrer l’air la lueur aurait du recouvrer son éclat originel, ce qui

n’eut pas lieu ; au contraire, pendant les sept jours qui suivirent, le spectre continua à décroître d’intensité, puis se mit à croître lente- ment. D’autres observations ont montré des variations d’éclat aussi

inattendues, souvent accompagnées de changements dans la cou- leur, les propriétés électriques restant toujours les mêmes.

Le spectre a toujours été celui de l’azote ; mais récemment une

nouvelle bande a apparu dans le vert, aux environs de 1 5165, accom- pagnée d’un faible spectre continu qui s’étend jusqu’à la raie D.

Les auteurs suggèrent que, lorsque le radium a cessé de faire

briller les molécules d’azote, il est devenu capable d’exciter celle de la substance inconnue émettant cette nouvelle bande. La lueur

spontanée ne proviendrait pas de son action sur les molécules de

l’air, mais d’une action plus directe sur des molécules d’azote en

quelque sorte associées avec lui.

W.-J. HUMPHREYS. - The effect of a pressure of 37 atmospheres on certain

lines of the arc spectrum of iron (Effet d’une pression de 37 atmosphères sur

certaines raies du spectre d’arc du fer).

-

XXII, p. 217-220.

Après plusieurs années de préparation, l’auteur avait repris ses

recherches sur l’effet de la pression sur les spectres ; obligé de les

abandonner de nouveau, il donne le résultat de ses expériences avec

le spectre du fer produit dans un arc à 220 volts, à la pression de

37 atmosphères. A cette pression, beaucoup de raies s’étalent, tandis

que d’autres, comme A 4313,21 et À 4337,14, restent nettes et fines.

Plusieurs, comme A 4233,76 et î, 4236,09, deviennent nébuleuses et sont très déplacées vers le rouge. Une au moins présente non seule-

ment un déplacement sensible; mais semble se désagréger graduel-

(10)

lement à mesure que la pression augmente. La table suivante con-

tient les raies mesurées. Dans la deuxième et la troisième colonne, R signifie renversée, et les nombres représentent les intensités rela- tives. 6.À donne, en U. A., l’accroissement de longueur d’onde produit

par une variation de la pression de l’atmosphère à 37 atmosphères.

Ces 3h sont suffisamment bien proportionnels à ceux obtenus à basse pression (~~.

W.-J. HUMPHREYS. - Reversals of bands (Renversements de bandes).

XXII, p. 220-221.

Indication d’un certain nombre de bandes qui se renversent plus

ou moins facilement dans un arc à l’air libre et à la pression atmo- sphérique.

( 1) AstJ’oph. Journ., 6, p. 200 ; 1897.

(2) La position de cette ligne ne peut être déterminée avec certitude. Elle est

très déplacée, mais très nébuleuse et mal définie.

(11)

141

JAMES-1. PORTER. - Selective reflection in the infra red specti um (Réflexion sélective dans le spectre infra-rouge).

-

XXII, p. 229-248.

La méthode qu’emploie M. Porter est celle qu’ont employée

MM. Rubens et Nichols (1), Rubens et Aschkinass (!’-), celle des

«

rayons restants » . Il oblige un faisceau lumineux (celui d’un fila-

ment Nernst), diffracté par un réseau, à se réfléchir sur trois miroirs

plans taillés dans la matière à étudier, et il reçoit les radiations qui

subsistent sur les vannes d’un radiomètre très sensible. Le réseau, formé de fils métalliques tendus sur une corde, est porté par la plate-

forme d’un goniomètre, ainsi que le collimateur à miroir qui envoie

le faisceau lumineux. En faisant tourner tout cet ensemble et mesu-

rant les rotations, on obtient les longueurs d’onde des radiations

qui donnent au radiomètre les déviations les plus grandes. Les

radiations de longueurs d’onde supérieures à 1.1. À étaient absorbées par la plaque de fluorine qui fermait le radiomètre. L’auteur a

étudié, en plus du quartz et du marbre, quatorze substances nou-

velles ; sept ont donné des maximums bien marqués, dont voici les longueurs d’onde :

Voici, pour être complet, les substances dont les rayons restants avaient été mesurés précédemment :

(1) Annalen dei- Pjtysik, 60, p. 418-~30 ; 189’1.

(2) Ibid., 65, p. 2.~1 ; 1898.

(12)

JOSEPH LUNT. - On the spectrum of silicon : with a note on the spectrum of

fluorine (Sur le spectre de la silice : avec une note sur le spectre de la fluo-

rine).

-

XXII, p. 256-266.

M. A. de Gramont (1) avait mis en doute l’attribution à la silice de certaines raies comme A 4089,1, ~, 4096,9, a, 4116,4, que Sir M. Loc-

kyer avait réunies dans un même groupe attribué à cet éléments.

M. Lunt est d’accord avec le savant anglais pour les raies ~, 4089,~.

et h Al16,4.

Il les a obtenues en effet dans le spectre de tubes de Geissler contenant des gaz très divers, toutes les fois que le courant était

assez intense pour décomposer le verre de la partie capillaire. Une

chose curieuse, néanmoins, c’est que, dans un tube de tétrachlorure de silicium, ces raies sont presque toujours invisibles, sauf lorsque

l’on emploie un courant assez intense pour décomposer le verre. Il y

a là une objection sérieuse à la théorie de Lockyer, car, si ces raies n’apparaissent que par la décomposition du verre, elles peuvent provenir de toute autre matière entrant dans la composition de ce

corps. Mais l’auteur semble avoir été convaincu par l’examen de silicates purs soigneusement préparés qui montrent ces raies dans des conditions de courant telles que la présence du verre ne peut

pas vicier les résultats. Quant à la raie ~, 4096,9, qui est une raie

stellaire très importante, 1’1. J. Lunt ne croit pas qu’elle appartienne

à la silice; il n’a, en effet, jamais pu la voir dans les silicatesles plus

purs qu’il a pu obtenir ; il pense que, dans les étoiles, elle doit être attribuée à quelques corps inconnus, et dans le laboratoire à l’azote

ou à l’oxygène.

Les listes de Exner et Hascheck indiquent pour la silice des raies de longueur d’onde ÀÀ 3883, 46, 4021,0, 4030,0, 4764,20; elles ne se

trouvent pas sur les photograpllies de l’auteur, qui les attribue à des impuretés. Par contre, il indique un nouveau couple de raies de silicium non encore signalé, a 4191,0 et ~ 4108,5.

"

Le mémoire se termine par une liste de raies du fluor.

(l) C. R., 139, p. 188; 1904.

(13)

143

R.-E. LOVING. - The arc in high vacua

.

(L’arc dans les vides élevés).

-

XXII, p. 285-305.

Dans un tube où le vide a été poussé à quelques millièmes de mil- limètre de mercure, on place des électrodes à 1 millimètre de dis- tance l’une de l’autre, et dans le circuit extérieur, en série, une étin-

celle de 2 ou 3 centimètres de longueur. Si l’on fait alors passer le courant d’une machine de Holtz, on n’aperçoit point de phosphores-

cence cathodique sur les parois du tube, mais entre les électrodes une

lueur extrêmement vive que l’auteur compare à un arc. Que devient

dans ces conditions le rayonnement cathodique? Quelle est l’influence d’un champ magnétique sur cet arc? Quelle est la nature de la

lumière émise? Telles sont les questions que NI. Loving étudie dans

une série d’expériences. Son premier dispositif permet de déplacer

un petit écran phosphorescent dans le voisinage des électrodes ; il

ne s’illumine que lorsqu’il se trouve tout près de l’anode : les rayons

cathodiques seraient donc confinés tout autour de laligne de décharge

et se mouvraient parallèlement à elle. Le champ magnétique aurait

pour effet d’augmenter la différence de potentiel entre les électrodes et, par suite, l’énergie cinétique des rayons cathodiques. C’est à leur

choc violent que serait due la luminosité de l’anode, et le spectre de la lumière émise n’est analogue ni à celui de l’arc ni à celui de l’étin-

celle ; il est caractéristique de l’anode, aucune raie de la cathode ne

s’y trouve.

GEORGE HIGGS. - Some remarks on Dr O.-C. Lester’s contribution « On the oxygen absorption bands of the solar spectruin

»

(Quelques remarques sur l’article du DI" O.-C. Lester sur les bandes d’absorption de l’oxygène dans le spectre solaire). - XXII, p. 346-350.

Ces remarques se rapportent à un article paru dans cal Tournai XX, p. 81 ; 1894 (J. de Phys., I V, 456) .

ROBERT-J. WALLACE. - Notes on

«

orthochromatic plates » (Notes sur

les plaques orthochromatiques).

-

XXII, p 153 et 350.

Étude sur les courbes de sensibilité de plaques orthochromatiques

de différentes marques, faite non sur des spectres prismatiques qui

(14)

présentent des absorptions sélectives dans l’ultra-violet, mais sur des spectres de diffraction obtenus avec des reproductions transpa-

rentes de réseaux.

EDWIN FROST et .TfJLIUS BROWN. - Wave lengthsof certain silicon lines

~Longueurs d’onde de certaines lignes du silicium).

-

XXII, p. 157-160.

Les raies ~X 1~~~3, 4568, 4575 sont très importantes pour la déter-

mination des vitesses radiales des étoiles du type Orion. Aussi les auteurs en ont-ils repris la détermination des longueurs d’onde. Ils

ont trouvé :

Jules BAILLAUD.

PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT ;

T. VI ; 1905.

ÉLECTROSTATIQUE.

J.-R..1 ANUSZKIEBVICZ. - Ueber einige neue Erscheinungen im Entladungsiehle

der Influenzmaschine (Quelques phénomènes nouveaux dans le champ de décharge de la machine à influence).

-

P. 531-536.

En mettant en contact avec l’une des boules qui forment les pôles

de la machine un corps non conducteur, on modifie l’aspect des

étincelles. Cet effet est beaucoup plus prononcé quand on touche le pôle positif.

Les pôles étant écartés un peu au delà de la distance explosive maximum, on amène en contact avec l’un d’eux un petit fragment

d’un corps mauvais ou médiocre conducteur, une petite boule de

coton hydrophile par exemple. Après le contact, le coton est re- poussé par le pôle négatif; au pôle positif, il reste attaché tant que la machine fonctionne. Pendant que le coton est ainsi attaché au

pôle positif, une boule semblable peut être amenée au contact du

pôle négatif et y rester : il en est de même si le pôle positif porte

une pointe dirigée vers l’autre. Aussitôt qu’on détourne la pointe

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raies; il est suivi d’une étude sur les bandes dans les spectres de taches et sur la cause, qui pourrait être l’absorption à elle seule, qui.. fait paraître

tirer de ce fait des données sur la température des étoiles, cette.. 441 raie étant une raie de l’étincelle, mais Ilartmann et d’autres ont montré que l’on

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